Cet article fait partie de la Cheese Week – sept jours de recettes et d’histoires, toutes au fromage – présentées par nos amis de Proudly Wisconsin Cheese.
Avez-vous déjà vu ces publicités où quelqu’un forme la boule parfaite de mozzarella fraîchement préparée qui fume encore ? Que diriez-vous de l’endroit où quelqu’un étire un morceau de fromage fondant et suintant si longtemps qu’il semble défier la réalité? Je ne parle pas du simple fromage tiré de briser votre sandwich au fromage grillé; Je parle de cette énorme portion de fromage que tout fromager de mozzarella semble faire avec grâce.
Je peux continuer encore et encore sur le fromage (mozzarella en particulier) et à quel point il est glorieux, mais laissez-moi aller droit au but. Si vous êtes comme moi et que vous rêvez de mozzarella sous toutes ses formes et tailles, ne cherchez pas plus loin. Voici 15 de nos meilleures recettes pour vous emmener dans un voyage magique avec la mozzarella.
De notre boutique
1. Escalope Mozzarella
Obsédé par les bâtonnets de mozzarella frits de votre enfance (et peut-être de l’âge adulte,…
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ISRAËL – « Un marasme total ». Un an après le 7 octobre 2023, jour lors duquel le Hamas a mené une attaque sans précédent en Israël, tuant 1 200 personnes et en capturant plus de 250, quelle priorité est donnée à la libération des otages ? Benjamin Netanyahu avait annoncé en faire l’un des deux objectifs, avec l’éradication du Hamas.
Mais pour les proches des otages, le Premier ministre ne mettrait pas tout en œuvre pour atteindre ce but et le récent front ouvert au Liban ne fait qu’éloigner la perspective de les voir revenir en Israël. « La stratégie du gouvernement a été assez fluctuante par rapport à la question des otages puisque durant les huit premiers mois, la libération des otages était la cible absolument irréductible, c’est-à-dire non négociable », considère Sylvaine Bulle, dans notre vidéo visible en tête d’article.
La sociologue et chercheuse de l’EHESS rappelle que la première vague de libération d’otages en novembre 2023 avait suscité un élan d’espoir en Israël. Mais depuis, les négociations avec le Hamas sont au point mort. Notamment en raison de la condition fixée par le Hamas : le groupe terroriste demande que les otages soient échangés contre des prisonniers palestiniens en Israël, ce que Netanyahu refuse.
Cela a suscité de l’impatience dans la population israélienne où un consensus se dégage, estime Sylviane Bulle, pour cette libération rapide. Des manifestations sont organisées toutes les semaines et celles-ci ont battu des records de participation avec la présence de plusieurs centaines de milliers de personnes. Le 7 septembre dernier, ils étaient 750 000 à manifester pour exiger du gouvernement qu’il conclue un accord. Sans que cela semble avoir d’effet sur la stratégie de Benjamin Netanyahu.
« Ça n’a pas été dit comme cela, bien sûr, mais on a pu comprendre dans la stratégie gouvernementale, que ne partage pas le cabinet de guerre, que si les otages devaient être sacrifiés au profit de la guerre, ça pouvait être entendu, notamment par la frange la plus à droite du gouvernement et la frange la plus à droite de la population », estime Sylvaine Bulle.
Ils sont pourtant encore une centaine d’otages encore captifs à Gaza, dont deux franco-israéliens, Ohad Yahalomi et Ofer Kalderon. Parmi ceux encore présumés vivants, 57 sont des Israéliens, dont au moins 20 binationaux selon les autorités israéliennes.
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ENQUÊTE – « Sœur de plainte », c’est le terme qu’a trouvé la journaliste Alizée Vincent pour qualifier la relation si spécifique qui se noue entre deux victimes d’un même agresseur. Un lien qu’elle connaît bien, puisqu’elle a elle-même une sœur de plainte, qui « a énormément contribué à [son] processus de guérison ». Cette relation, mais aussi des dizaines d’autres affaires d’agressions sexistes et sexuelles, sur lesquelles la journaliste a enquêté, nourrissent son livre, qui sort le 2 octobre 2024 aux éditions Stock.
Si la journaliste d’Arrêt sur Image a voulu travailler sur ce sujet, c’est pour parler d’une forme de relation qui n’avait jusqu’ici été explorée ni dans les médias, ni dans les livres : ce lien très intime entre les victimes d’un agresseur commun. « Mes sources spontanément utilisent le terme de “sœurs” », raconte la journaliste dans la vidéo en tête de l’article.
« Cette relation de sœurs de plainte offre un horizon de réparation possible sur une base horrible », explique-t-elle. Dans son livre, elle détaille les nuances de ce lien si particulier, qui a un impact aussi bien intime que judiciaire sur la vie de ces femmes et hommes (que la journaliste nomme « frères de plainte »).
Alizée Vincent a elle-même une sœur de plainte qui l’a contactée pour évoquer un ex-petit ami qu’elles avaient en commun. Au fil du livre, elle raconte comment un lien s’est tissé entre les deux femmes, et comment, « avec chacune son tempo », elles ont finalement porté plainte.
La journaliste a aussi voulu explorer l’importance des sœurs de plainte sur les procédures judiciaires elles-mêmes. Si la multiplicité de témoignages et/ou de plaintes envers une même personne est souvent perçue comme un élément qui permet de solidifier un dossier, cela n’a pas toujours d’impact sur les conclusions de l’affaire.
Dans le cas d’Alizée Vincent, le témoignage de sa co-victime n’a pas permis à sa plainte d’aboutir. Malgré tout, avoir une sœur de plainte « est une perspective qui suffit parfois à ouvrir un nouvel horizon et se réparer », confie la journaliste.
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Pour beaucoup d’entre nous, se regarder dans le miroir
est un réflexe matinal. Ce rituel anodin nous donne une
image de nous-mêmes à laquelle nous sommes habitués. Et, souvent,
nous considérons ce reflet comme la représentation la plus fidèle
de notre apparence.
Pourtant, cette vision serait loin d’être la
réalité, selon une étude menée par Nicholas Epley,
professeur de sciences du comportement à l’Université de Chicago.
En effet, notre perception de nous-mêmes dans le miroir serait altérée par notre propre
esprit.
Le reflet dans le miroir : une perception améliorée de
nous-même
L’étude de Nicholas Epley, publiée dans Sage Journals, a été réalisée
en collaboration avec Erin Whitchurch, professeur à l’Université de
Virginie. Elle révèle que les gens ont tendance à se percevoir plus
beaux qu’ils ne le sont réellement. Une déformation qui n’est pas
due aux miroirs, mais plutôt à une distorsion de l’image
mentale que chacun se fait de son propre visage. Nicholas
Epley explique : « L’image que vous avez de vous-même dans
votre esprit n’est pas tout à fait la même que ce qui existe
réellement. »
Pour arriver à ce constat, les chercheurs ont mis en place une
expérience dans laquelle les participants devaient identifier leur
propre visage parmi plusieurs versions modifiées. À l’aide d’un
logiciel de morphing, les portraits des volontaires sont ajustés
pour être plus ou moins attirants. Et, les résultats de
l’expérience sont révélateurs ! Au moment de choisir leur
portrait réel parmi les clichés modifiés, la majorité des
participants a préféré une version plus avantageuse de leur visage.
La plupart d’entre eux ont choisi une image améliorée de 20 %.
Ainsi, notre esprit tend à nous présenter une version idéalisée de
nous-mêmes.
La confiance en soi, facteur clé de l’illusion du
miroir
L’étude met également en lumière
un lien entre cette perception améliorée et la confiance en soi.
Les personnes qui voient une image valorisante d’eux dans le miroir
sont aussi celles qui possèdent une plus grande estime
d’elles-mêmes. Mais, cela ne signifie pas que ce choix est délibéré
ou conscient. Au contraire, il s’agit d’un processus
automatique. Comme l’expliquent les chercheurs, cette
tendance découle de « mesures implicites d’estime de soi.
» C’est-à-dire des mécanismes inconscients qui façonnent notre
perception. L’image plus flatteuse de nous-mêmes que nous présente
notre esprit, renforce par là même notre confiance en nous.
Mais, ce phénomène de perception embellie ne se limite pas à
notre propre visage. En effet, les participants ont par ailleurs
été invités à reconnaître le portrait d’un ami. Et, ils ont aussi
eu tendance à opter pour une version plus
attrayante. Cela montre que notre esprit applique
également ce biais aux personnes proches de nous. Notamment, celles
avec qui nous entretenons des liens émotionnels forts. Toutefois,
ce processus ne fonctionne pas de la même manière avec des visages
d’inconnus. Car dans ce cas, les participants ont montré une plus
grande objectivité en désignant plus facilement l’image non
modifiée.
crédit photo : Shutterstock Se
regarder dans le miroir est une habitude que nous avons tous quel
que soit l’âge !
Un miroir trompeur de
soi-même
Ce biais de perception soulève des questions intéressantes sur
notre rapport à nous-mêmes et aux autres. En cherchant constamment
à améliorer notre image, nous cultivons une certaine estime de soi.
Mais, parfois au détriment d’une évaluation
objective. Ce qui pourrait expliquer pourquoi nous
sommes souvent surpris, voire déçus, en voyant des photos de
nous-mêmes ! Car, contrairement au miroir, la photographie ne fait
pas de concession.
‘]
Finalement, ce que démontre cette étude c’est que se considérer
plus beaux que nous ne le sommes en réalité n’est pas
nécessairement négatif. Il constitue un mécanisme de défense
psychologique. Un moyen de renforcer notre confiance en
nous, sans pour autant sombrer dans l’arrogance. Ce
processus inconscient sert, en quelque sorte, à préserver notre
bien-être émotionnel. Alors, la prochaine fois que vous vous
regarderez dans le miroir, gardez à l’esprit que l’image que vous
voyez n’est peut-être pas celle que les autres perçoivent. Mais
cela ne veut pas dire que cette vision embellie est inutile ! Car,
elle renforce votre estime de soi et à vous donne l’entrain
nécessaire pour affronter chaque journée avec un peu plus de
confiance.
Ce dimanche 6 octobre, dans une interview au Parisien, Rim’K annonce que Les Princes de la ville va ressortir . (portrait en 2021)
CULTURE – « Lé lé la. » Avec le succès du documentaire d’Arte sur DJ Mehdi, des portes se rouvrent pour le groupe de rap 113. Dans une interview accordée au Parisien, Rim’K, membre de la formation, annonce qu’une tournée du 113 est en projet et que Les Princes de la ville va bientôt ressortir.
Ce disque, le premier album du groupe de rap de Vitry-sur-Seine sorti en 1999, n’est plus disponible sur les plateformes de streaming depuis 2009 à cause de problèmes de droits d’auteur.
« En fait, au moment de composer l’album, nous avons utilisé et intégré des extraits de morceaux notamment de Marvin Gaye et aussi de Curtis Mayfield pour la chanson du même nom. À l’époque, les éditeurs de musique avec lesquels nous travaillions auraient dû négocier et reverser des droits pour utiliser ces extraits et ça n’a pas été fait », précise à cet égard le « tonton du 113 ».
« On a de belles propositions de concerts, de film, aussi »
Mais Rim’K et ses « potes Mokobé et AP » veulent remédier à ce problème et sont sur le dossier depuis deux ans. « J’ai vingt-cinq ans de carrière, je suis moi-même producteur, j’ai donc racheté les bandes d’enregistrement originales de l’album. Maintenant, mes avocats sont en train de régler les questions de droits dont je parlais. On y est presque. J’espère que l’album pourra ressortir d’ici la fin de l’année », explique le désormais papa d’un garçon de 9 ans qui veut absolument faire connaître cet album « mythique » à la nouvelle génération.
Outre cette bonne nouvelle pour les trentenaires et quarantenaires qui ont grandi avec les morceaux du groupe vitriot produits par DJ Mehdi, Rim’K confirme également qu’un projet de tournée est sur les rails. « On a des demandes, de belles propositions de concerts, de film, aussi, pour raconter l’histoire du 113. Ça, c’est vraiment lié au succès du documentaire sur DJ Mehdi », poursuit le producteur.
La série documentaire DJ Mehdi : Made in France, qui raconte la vie du producteur autodidacte décédé lors d’un accident en 2011 à 34 ans, a su conquérir le coeur des téléspectateurs. Il retrace le parcours du premier artiste français à avoir réconcilié le rap le plus « hardcore » et l’électro, deux spécialités françaises que tout semble pourtant opposer dans les années 1990. Les six épisodes, durant entre 31 et 50 minutes, sont réalisés par son ami et cinéaste Thibaut de Longeville.
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Cette carte du NHC montre l’arrivée de l’ouragan Kirk vers l’Europe, qui deviendra une dépression quand il traversera la France mercredi 9 octobre.
MÉTÉO – Une tempête automnale approche ! L’ouragan Kirk, de catégorie 4/5 sur l’échelle de Saffir-Simpson, se trouve actuellement au centre de l’océan Atlantique et ne devrait pas toucher terre. Cependant, « Kirk » va lentement se rapprocher des côtes européennes et apporter des pluies et beaucoup de vent sur l’Hexagone la semaine prochaine, écrit Météo France, dans ses prévisions de ce dimanche 6 octobre.
Le compte X de Keraunos, observatoire français des orages et tornades, explique que l’ouragan « passera au large de la Corogne en Espagne avant de transiter sur le nord de la France ». Vous pouvez voir sa trajectoire possible sur la visualisation ci-dessous du Met Office, le service national britannique de météorologie.
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Ses effets sur l’Hexagone devraient être ressentis à la mi-semaine. « Devenu dépression post-tropicale, ce système circulera sur la France entre mercredi et jeudi, apportant du vent fort voire violent, et de fortes pluies », confirme Météo France. Le service de météorologie précise qu’avant même l’arrivée de cette dépression, « un épisode de fortes pluies et orages est attendu entre lundi 7 octobre après-midi et mardi 8 octobre, notamment dans le Sud-Est ».
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Sur X, le prévisionniste national estime que les précipitations pourraient atteindre « jusqu’à 60 mm en Bretagne, Pays-de-la-Loire, Normandie », soit l’équivalent de plusieurs semaines de pluie tombées en quelques heures. L’ouragan Kirk, devenu donc une dépression mercredi, apportera également des « vents tempétueux » jusqu’à 100 km/h dans le Centre et en Vendée.
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Le « seuil de la tempête » devrait être atteint en France, abonde La Chaîne Météo, qui estime que l’intensité des vents dépendra de deux facteurs : « le creusement de la dépression (sa pression minimale) et surtout la trajectoire du passage du cœur dépressionnaire. » Si Kirk remonte au nord des îles britanniques, l’Hexagone devrait être touchée par des rafales moins fortes.
Risques de « vigilances orange et débordements »
Chez nos voisins Outre-Manche, les dégâts pourraient être encore plus importants, où Kirk pourrait « provoquer une forte tempête sur l’Irlande et l’Angleterre mercredi et jeudi », précise La Chaîne Météo.
Les effets de la dépression sur l’Hexagone inquiètent, en particulier pour les cultures. L’agroclimatologue Serge Zaka s’enquiert sur X à ce propos : « la semaine prochaine sera de nouveau difficile pour les agriculteurs : excès d’eau (pour la 50e fois) et risque de couchage des cultures (tournesol, maïs) », explicite-t-il. Et le scientifique se désole : « Cela ne sera pas étonnant d’avoir des vigilances orange et des débordements, alors que l’automne commence à peine. »
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POLITIQUE – Attention à la facture. Dans sa quête d’économies et de recettes pour le budget 2025, le gouvernement de Michel Barnier étudie la piste d’une augmentation de la taxe sur l’électricité, révèle Le Parisience dimanche 6 octobre. Une hypothèse que ni la porte-parole du gouvernement ni la ministre de la Transition écologique et de l’Énergie n’ont écartée.
Selon Le Parisien, le gouvernement étudie l’option d’une augmentation de la taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité (TICFE). Fixée à 32 euros par mégawattheure, la TICFE avait été abaissée à seulement 0,5 centime/MWh au début de la guerre en Ukraine en 2022. Cette diminution faisait partie du « bouclier tarifaire » mis en place par le gouvernement afin de limiter la hausse des prix de l’électricité pour les ménages. Le bouclier tarifaire terminé, cette taxe réaugmente petit à petit et devrait revenir à son niveau initial de 32 euros/mWh en février 2025… ou pas.
« On réfléchit bel et bien à un mécanisme global qui irait au-dessus de la hausse prévue pour février prochain dans le cadre de la fin du bouclier tarifaire. On a pas mal de monde qui bosse dessus. Le mécanisme est assez complexe et demande encore des arbitrages », explique au Parisien un « acteur du dossier » sous couvert d’anonymat.
Le sujet est sensible, puisque la hausse de cette taxe aurait des répercussions sur certains ménages. Invitée de Questions politiques pour Le Monde/France Télévisions/France Inter, la porte-parole du gouvernement n’a pas démenti. Pas plus que la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, qui précise dans Dimanche en Politique sur France 3 que « des arbitrages sont en cours » mais que « le Parlement tranchera ». Le ministère du Budget et des Comptes publics a ensuite confirmé à l’AFP des informations du journal Le Parisien : « il est envisagé d’aller plus loin mais pour l’instant il n’y a rien de définitif, ce sera soumis au débat parlementaire », a-t-on indiqué.
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Même si la hausse de la TICFE au-delà de son seuil de 32 euros est confirmée, les abonnés qui bénéficient d’un tarif réglementé ne devraient pas avoir de mauvaise surprise. Agnès Pannier-Runacher estime en effet que l’augmentation sera absorbée par la baisse du prix de l’électricité sur le marché. Cela concerne 80 % des foyers, selon Maud Bregeon, qui verront leur facture réduite « autour de 10 % » à partir du 1er février.
« Malgré la hausse de cette taxe, il y aura toujours une baisse des prix prévue à hauteur de 9% en février 2025, soit environ 110 euros de moins en moyenne sur la facture annuelle, pour les 80% de foyers sous tarifs réglementés » de l’électricité, a aussi assuré le ministère à l’AFP. Quid des 20 % restants ?
Pannier-Runacher ne dit pas non mais appelle à la « vigilance »
Si le gouvernement décide d’augmenter la TICFE, les usagers alignés sur l’offre de marché seront potentiellement perdants. « Là où ça devient compliqué, c’est si on va au-delà » de 32 euros, a reconnu Agnès Pannier-Runacher, car « forcément on va commencer à grignoter » sur la baisse du prix du marché. Et la ministre de reconnaître que oui, « en français dans le texte, c’est de l’impôt supplémentaire. »
Anticipant les crispations à venir, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a souligné « ceux qui ne sont pas au tarif réglementé ont déjà bénéficié de la diminution des prix du marché ». Mais le sujet n’en reste pas moins explosif et la ministre de la Transition écologique et de l’Énergie a appelé à la « vigilance ».
« Je ne dis pas “hors de question” » à la piste d’une augmentation de la taxe, a-t-elle déclaré sur France 3, mais « mon objectif c’est que la facture de tous les Français baisse. » « De ce que j’ai entendu dans sa déclaration de politique générale, ce n’est pas l’intention du Premier de faire peser les coûts de l’énergie sur les classes populaires et moyennes », rassure-t-elle. « Les 20% (de clients) qui ont des tarifs non réglementés peuvent tout à fait basculer vers des tarifs réglementés », a indiqué en parallèle le ministère à l’AFP.
À ce stade, Michel Barnier n’a pas évoqué l’augmentation du coût de l’électricité – même pour une petite partie des Français – pour générer de nouvelles recettes pour l’État. Mais la piste ne manquera pas d’électriser un peu plus le chaudron de l’Assemblée nationale lors des examens du projet de loi de finances 2025.
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Israël a frappé proche des temples romains de Baalbeck, ce dimanche 6 octobre. (Photo d’illustration : frappe israélienne sur la ville libanaise de Baalbeck, le 23 septembre 2024).
INTERNATIONAL – Après le Sud, le Nord, désormais l’Est du Liban ciblé. Une frappe israélienne a visé, ce dimanche 6 octobre, une position du Hezbollah située à proximité des temples romains de Baalbeck, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1984.
La région de Baalbeck, où le Hezbollah est fortement implanté, est régulièrement visée par de violents raids aériens depuis qu’Israël a intensifié ses bombardements contre des cibles du mouvement pro-iranien à travers le pays.
Un « bouclier bleu »
« La frappe a eu lieu à environ 500 à 700 m de la citadelle, et n’a visé ni la citadelle ni son enceinte », a précisé le gouverneur de Baalbeck, Bachir Khodr.
Ce responsable local a toutefois prévenu que de telles frappes avaient un « impact négatif » sur le site archéologique, « que ce soit à cause de la fumée noire affectant les pierres, ou de la force de l’explosion », dont les secousses pourraient affecter les vestiges.
Comme l’explique L’Orient-Le Jour, la citadelle est munie d’un « Blue shield », bouclier bleu, qui signale qu’elle est un site archéologique protégé, conformément à la Convention de La Haye de 1954 sur « la protection des biens culturels en cas de conflit armé ».
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L’un des vestiges les plus imposants de l’architecture romaine impériale
Baalbeck, l’ancienne Héliopolis des Romains, comprend l’un des temples romains les mieux préservés au monde. « Cette cité phénicienne, où l’on célébrait le culte d’une triade divine, fut nommée Héliopolis à la période hellénistique », peut-on lire sur le site de l’Unesco. « Avec ses constructions colossales, Baalbeck demeure l’un des vestiges les plus imposants de l’architecture romaine impériale à son apogée », ajoute l’organisation.
L’escalade de la violence au Liban intervient près d’un an après l’ouverture par le Hezbollah d’un front contre Israël « en soutien » au Hamas à Gaza, le 8 octobre 2023. Selon les autorités, ces violences ont fait plus de 2 000 morts au Liban en un an, dont plus d’un millier depuis que le 23 septembre.
Plus d’un million de personnes ont été déplacées par les opérations militaires israéliennes au Liban, selon les chiffres officiels, et un grand nombre d’entre elles se retrouvent contraintes de dormir dans les rues de plusieurs quartiers de Beyrouth.
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Le président tunisien Kais Saied a été réélu largement avec près de 90 % des voix le 6 octobre 2024.
INTERNATIONAL – Le diable se cache dans les détails. Le président sortant en Tunisie Kais Saied, accusé de « dérive autoritaire » par l’opposition et la société civile, a remporté très largement et sans surprise avec plus de 89 % des voix la présidentielle de ce dimanche 6 octobre, selon des sondages de sortie des urnes. Ce n’est cependant pas un plébiscite, car le taux de participation est très faible.
Selon des données de l’institut Sigma Conseil diffusées sur la télévision nationale, Kais Saied a obtenu 89,2 % des suffrages dès le premier tour, écrasant le deuxième candidat, Ayachi Zammel, un industriel libéral inconnu du grand public qui n’a obtenu que 6,9 % des voix. Le troisième, un député de la gauche panarabe Zouhair Maghzaoui, 59 ans, s’est adjugé seulement 3,9 % des suffrages, selon Sigma. Des résultats officiels préliminaires sont attendus lundi après-midi.
Prenant la parole dimanche soir dans son quartier général de campagne, Kais Saied a dit, sur un ton martial, vouloir « poursuivre la Révolution de 2011 » et bâtir « un pays nettoyé des corrompus et des complots ». « La Tunisie restera libre et indépendante et n’acceptera jamais l’ingérence étrangère », a-t-il ajouté.
L’autorité électorale Isie a néanmoins annoncé une participation de 27,7 % contre 45 % il y a cinq ans au premier tour. Le président de l’Isie, Farouk Bouasker, a jugé ce taux « respectable », alors qu’il s’agit du taux le plus faible pour un premier tour de scrutin présidentiel depuis le renversement du dictateur Ben Ali en 2011 dans ce pays, qui fut le berceau des soulèvements démocratiques des Printemps arabes.
Ayachi Zammel et Zouhair Maghzaoui seuls autres candidats
Seuls Ayachi Zammel et Zouhair Maghzaoui, des seconds couteaux selon les experts, avaient été autorisés à affronter Kais Saied, 66 ans, sur initialement 17 postulants, écartés pour des irrégularités présumées. L’opposition dont les figures de proue sont en prison et les ONG tunisiennes et étrangères ont critiqué un scrutin faussé en faveur de Kais Saied.
Ayachi Zammel n’a pas pu faire campagne car il est emprisonné depuis début septembre et sous le coup de trois condamnations à plus de 14 ans de prison pour des soupçons de faux parrainages. Quant à Zouhair Maghzaoui, il était considéré comme « un faire-valoir » car porteur d’un projet de gauche souverainiste similaire à celui de Kais Saied qu’il soutenait jusqu’à récemment.
« La légitimité de l’élection est forcément entachée quand les candidats qui pouvaient faire de l’ombre à M. Saied ont été systématiquement écartés », a commenté pour l’AFP l’analyste politique tunisien Hatem Nafti, soulignant aussi qu’il « s’agit de la pire participation depuis 2011 ».
Une « légitimité démocratique faible »
Le processus de sélection des candidatures avait été très contesté pour le nombre élevé de parrainages exigé, l’emprisonnement de candidats potentiels connus, et l’éviction par l’Isie des rivaux les plus solides du président dont Mondher Zenaidi, un ancien ministre sous le régime Ben Ali.
Pour l’expert français du Maghreb, Pierre Vermeren, même si avec une abstention aussi forte, « la légitimité démocratique » de cette élection est « faible », « la Tunisie a un président et la majorité des Tunisiens laissent faire ». Il a noté des analogies avec l’Algérie voisine, « où personne ne remet en cause le président » Abdelmadjid Tebboune.
Après l’annonce des sondages sortie des urnes, environ 400 partisans du président sont sortis fêter sa victoire, brandissant des drapeaux et sa photo devant le théâtre municipal au centre de Tunis en scandant « le peuple veut Kais de nouveau ».
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« Les partisans du président Kais Saied sont déjà en liesse à Tunis après que les résultats d’un sondage de sortie des urnes ont indiqué sa réélection pour un second mandat avec 89,2 % des voix lors des élections présidentielles d’aujourd’hui. Les résultats officiels préliminaires seront annoncés demain par l’autorité électorale. »
Kais Saied, élu en 2019 avec près de 73 % des voix (et 58 % de participation), était encore populaire quand ce spécialiste de droit constitutionnel à l’image d’incorruptible s’est emparé des pleins pouvoirs à l’été 2021, promettant l’ordre face à l’instabilité politique.
Trois ans plus tard, beaucoup de Tunisiens lui reprochent d’avoir consacré trop d’énergie à régler ses comptes avec ses opposants, en particulier le parti islamo-conservateur Ennahdha, dominant pendant la décennie de démocratie ayant suivi le renversement du dictateur Ben Ali en 2011.
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Le frère de Madonna est mort à 63 ans le 4 ocobre 2024. La chanteuse lui a rendu un poignant hommage sur Instagram.
PEOPLE – Elle ne dansera plus jamais avec lui. La chanteuse américaine Madonna a rendu un long et poignant hommage à son frère Christopher Ciccone ce dimanche 6 octobre sur son compte Instagram. Il est mort vendredi à 63 ans des suites d’un cancer.
« Mon frère Christopher est parti. Il a été l’être humain le plus proche de moi pendant si longtemps. C’est dur d’expliquer notre lien. Mais c’est venu d’une compréhension que nous étions différents et que la société allait nous donner du mal pour ne pas suivre le statu quo », commence la popstar de 66 ans. Sa publication est agrémentée de nombreuses photos d’elle avec son petit frère.
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Madonna explique ensuite à quel point la danse a été leur passion commune. C’est d’ailleurs dans un premier temps en tant que danseuse, et non que chanteuse, que la star rêvait de faire carrière. « La danse était une sorte de superglue qui nous maintenait ensemble. Découvrir la danse dans notre petite ville du Midwestern m’a sauvé, puis mon frère est arrivé, et ça l’a sauvé aussi », explique-t-elle.
Elle se souvient aussi du « professeur de ballet aussi nommé Christopher qui a créé un espace sûr pour que (s)on frère soit gay. Un mot qui n’a jamais été prononcé ou même murmuré » à BayCity, là où ils vivaient. La fratrie est en effet originaire de cette petite ville du Michigan, Etat situé dans la RustBelt (« ceinture de rouille ») et traditionnellement conservateur.
Christopher Ciccone a dansé dans ses clips et dirigé ses tournées
Madonna poursuit en racontant leur départ pour New York et comment ils ont « dansé » dans les rues de New York, « à travers la folie de l’épidémie de Sida », et à travers toutes les épreuves qu’ils ont pu traverser à deux. « Nous avons dansé ensemble sur scène au début de ma carrière et finalement, il est devenu directeur créatif, de nombreuses de mes tournées », raconte-t-elle. Il a été danseur professionnel et est notamment apparu dans le clip Lucky star.
Leur relation n’a pas toujours été facile et Madonna le reconnaît. Christopher Ciccone avait d’ailleurs écrit un livre sur sa soeur et sur leurs querelles, intitulé Life with My Sister Madonna. Mais après s’être éloignés, ils se sont pardonnés. « Quand mon frère est tombé malade. Nous avons trouvé notre chemin l’un vers l’autre. J’ai fait de mon mieux pour le garder en vie aussi longtemps que possible. Il souffrait tellement vers la fin », affirme-t-elle.
Et de conclure : « Je suis content qu’il ne souffre plus. Il n’y aura jamais quelqu’un comme lui. Je sais qu’il danse quelque part. » C’est le deuxième drame en très peu de temps pour Madonna, puisqu’elle a perdu sa belle-mère Joan Clare Ciccone d’un cancer fin septembre. Fin 2023, son autre frère Anthony Ciccone est également décédé.
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Une manifestation en soutien à Israël et aux otages le 6 octobre 2024 à Paris.
ISRAEL – « Je suis debout. » Sous ce mot d’ordre, quelques milliers de personnes se sont réunies dans l’émotion ce dimanche 6 octobre en milieu d’après-midi à Paris en soutien à Israël et aux victimes de l’attaque du 7-octobre. Place de Fontenoy, orateurs et chanteurs se sont succédé sur scène pour ce rassemblement du Fonds national juif (KKL).
Cette manifestation a été organisée « en soutien d’Israël, du peuple israélien » et « en souvenir des gens qui sont morts et en soutien de ceux qui ont été kidnappés » le 7 octobre 2023, a affirmé à l’AFP Robert Zbili, le président du KKL, parlant d’« onde de choc pour nous juifs de la diaspora ».
Sur scène, une mère de victime raconte ainsi, la voix remplie de larmes, la mort de son fils « fusillé par d’ignobles terroristes » lors « d’une des journées les plus terribles depuis la création de l’État d’Israël ».
Plusieurs représentants de la communauté juive étaient présents, notamment le président du Crif Yonathan Arfi et celui du Fonds social juif unifié Ariel Goldmann.
La crainte de la montée de l’antisémitisme
Avant le passage de divers artistes (dont le présentateur Arthur et le chanteur Amir), des vidéos du 7 octobre sont diffusées sur les écrans géants, n’occultant pas certaines images très dures. Des cris retentissent alors : « Bandes de terroristes, monstrueux, nazis, ordures ! »
Dans le public muni de drapeaux israélien et français, beaucoup font part de leur désarroi face à la montée de l’antisémitisme et déplorent une certaine indifférence. « Regardez, ici il y a des juifs français et personne d’autre, et ça nous attriste énormément », constate Yves Teszner, pour qui « l’antisémitisme s’est légitimé ».
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« On est combatifs, mais tristes de voir l’état dans lequel le pays a été mis par les discours de haine de l’extrême gauche », ajoute son voisin Yves C (il préfère ne pas donner son nom de famille), qui avoue aussi « ne pas comprendre la ligne » du président Emmanuel Macron qui a appelé samedi à l’arrêt des livraisons d’armes à Israël.
Manifestations à Bordeaux, Marseille, et à l’étranger
Même constat pour Henri, 89 ans, lui-même enfant caché pendant la Seconde Guerre mondiale, qui se juge « pas protégé » : « Le président n’est pas venu à la manifestation (du 12 novembre 2023 contre l’antisémitisme, NDLR), et demain il ne sera pas là » pour l’hommage organisé par le Crif en présence de plusieurs ministres dont le chef du gouvernement.
Au pied de la scène, la sœur d’Ofer Kalderon, qui est toujours retenu en otage, a fait part de son désarroi. « Nous demandons au gouvernement français de tout faire pour les ramener », a-t-elle affirmé à des journalistes. Le rassemblement s’est poursuivi par une manifestation jusqu’au Trocadéro, aux slogans de « libérez les otages » et « Israël vivra Israël vaincra ».
D’autres rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes comme à Marseille, où la grande synagogue était pleine dimanche soir. « Un an après, on a encore le cœur déchiré », a expliqué Marc Mimoun, porte-parole du Consistoire israélite de cette ville qui accueille la 2e communauté juive du pays.
À Bordeaux, plusieurs centaines de personnes ont défilé en fin d’après midi, la plupart vêtues de blanc, et brandissant des portraits d’otages et des pancartes proclamant « l’antisémitisme n’est pas résiduel » et « nos vies valent plus que l’importation du conflit ».
Prier « pour toutes les vies perdues en Israël, à Gaza, et au Liban »
Des milliers de personnes se sont aussi rassemblées dimanche à Londres, Berlin ou encore Genève. « Libérez les otages maintenant », ont scandé dans la capitale britannique les manifestants rassemblés à Hyde Park. « Nous sommes là pour nous souvenir des victimes du 7 octobre. Nous sommes là pour que le monde ne les oublie pas », a déclaré à l’AFF Henry Grunwald, le président du comité organisateur.
La commémoration, qui a duré plus de deux heures, a été rythmée par de la musique et plusieurs interventions à la tribune. Des portraits des 1 205 personnes tuées le 7 octobre ont été diffusés sur un écran géant et des bougies distribuées au public.
À la tribune, Mandy Damari a longuement évoqué Emily, sa fille, qui a la double nationalité israélienne et britannique. Elle fait partie des otages toujours aux mains du Hamas. « Ce ne sont pas seulement des noms sur une pancarte », a-t-elle dit, la voix brisée par l’émotion. « J’ai besoin de la serrer dans mes bras, de voir son sourire ». Quant au grand rabbin, Ephraim Mirvis, a dit prier « pour toutes les vies qui ont été perdues en Israël et aussi à Gaza et au Liban ».