Ce sont des composants que l’on retrouve dans des produits en conserve, des aliments et boissons hypocaloriques et même certains compléments alimentaires. Ces derniers contiennent des édulcorants artificiels, un additif alimentaire, servant de substitut au sucre. Parmi eux, on note le néotame est un “édulcorant intense de synthèse dont le pouvoir sucrant est 7 000 à 13 000 fois celui du saccharose (soit 40 à 60 fois celui de l’aspartame”, peut-on lire sur le site de l’UFC-Que Choisir.

Des chercheurs de l’Université Anglia Ruskin (ARU) en Angleterre se sont penchés sur les effets du néotame sur le corps humain. Les spécialistes ont découvert qu’il pouvait endommager l’intestin humain et provoquer des maladies et inflammations, comme de la diarrhée, une inflammation intestinale ou, dans les cas les plus graves, être à l’origine d’une septicémie. Leurs résultats sont publiés dans la revue Frontiers in Nutrition.

Le néotame, un édulcorant, qui pourrait endommager la santé intestinale

Point de départ de ces travaux de recherche, la présence des édulcorants artificiels dans de nombreux produits. “En raison de leur utilisation généralisée, les édulcorants artificiels devraient représenter une valeur marchande mondiale estimée à 3 milliards de dollars d’ici la fin de 2025”, notent les auteurs en introduction de leur étude. Parmi les plus connus, on note le sucralose, la saccharine et l’aspartame.

Mais les spécialistes constatent que des édulcorants artificiels “plus récemment développés qui annoncent la prochaine génération d’additifs sucrés”, dont le néotame, actuellement reconnu comme étant sûrs par la Food and Drug Administration des États-Unis, pourraient être de plus en plus répandus.

Des chercheurs de l’université Anglia Ruskin se sont penchés sur les effets de cet édulcorant sur l’intestin. Les auteurs de l’étude se sont basés sur de précédents travaux de recherche dans lesquels ils avaient prouvé que certains édulcorants artificiels pouvaient perturber le microbiote intestinal. Les chercheurs ont donc analysé la réaction des modèles de bactéries intestinales et de l’épithélium intestinal (qui joue un rôle dans la défense immunitaire) lorsqu’ils sont exposés à du néotame.

Les chercheurs ont découvert que “le néotame peut endommager l’épithélium intestinal directement, via le récepteur du goût sucré, T1R3, et indirectement, en stimulant les changements pathogènes dans les bactéries intestinales modèles qui sont étroitement associées à l’épithélium”. Selon les chercheurs, cela peut impacter négativement la santé intestinale et augmenter le risque de “certaines maladies métaboliques et inflammatoires, les douleurs neuropathiques et les troubles neurologiques”.

Les chercheurs appellent de nouvelles recherches sur les édulcorants plus récents

“Il y a désormais une prise de conscience croissante des impacts sur la santé des édulcorants tels que la saccharine, le sucralose et l’aspartame, avec nos propres travaux antérieurs démontrant les problèmes qu’ils peuvent causer à la paroi intestinale et les dommages causés aux ‘bonnes bactéries’ qui se forment dans notre intestin”, détaille le Dr Chichger, professeur agrégé de sciences biomédicales à l’Université Anglia Ruskin, en Angleterre et auteur principal de l’étude, dans un communiqué.

Selon le spécialiste qui s’exprime dans le communiqué, cela peut “entraîner toute une série de problèmes de santé potentiels, notamment la diarrhée, l’inflammation intestinale et même des infections telles que la septicémie si la bactérie pénétrait dans la circulation sanguine”. Aussi, le chercheur appelle à de nouvelles recherches, notamment sur “les édulcorants qui ont été introduits plus récemment et nos nouvelles recherches démontrent que le néotame provoque des problèmes similaires, notamment la maladie des bactéries intestinales”.

Sources :

• The artificial sweetener neotame negatively regulates the intestinal epithelium directly through T1R3-signaling and indirectly through pathogenic changes to model gut bacteria – Frontiers in Nutrition
• Artificial sweetener has potential to damage gut – communiqué
• Test E961 Néotame – UFC Que Choisir 2018

Niché dans les bouillonnantes rues de Pigalle, le Moulin Rouge se dresse tel un phare, attirant des foules de touristes et d’amoureux du French Cancan. Un phare moins éclatant depuis ce jeudi 25 avril, et la chute accidentelle des ailes du moulin. Le nom du cabaret, indissociable de son identité, trouve son origine dans une volonté de rendre le lieu visible de loin.

Aux alentours de 2h du matin dans la nuit de mercredi à jeudi, les ailes de la façade se sont détachées du bâtiment, entraînant dans leur chute trois lettres de l’enseigne.

Selon la direction, cet incident technique serait lié à un problème au niveau de l’essieu. Mais la devanture devrait retrouver son faste d’antan dès l’été prochain. Cet accident, qui n’a heureusement pas fait de blessé, pousse toutefois à se pencher à nouveau sur l’origine de ce lieu emblématique au nom mystérieux.

L’histoire d’un nom légendaire

À la fin du 19ème siècle, Montmartre était encore un village entouré de vignes et de moulins, dont une quinzaine broyaient le blé. Aujourd’hui, un seul subsiste : le Moulin de la Galette, datant du 17ème siècle et niché à l’angle de la rue Lepic et de la rue Girardon.

En 1889, deux entrepreneurs, Joseph Oller et Charles Zidler (déjà propriétaire de l’Olympia), eurent l’idée de construire un moulins, comme un hommage au Montmartre d’antant, pour en faire un lieu de divertissement raffiné. Ils confièrent l’architecture à Adolphe Léon Willette, peintre et illustrateur renommé, qui avait déjà œuvré à la Cigale, à la Taverne de Paris et même à un salon de l’Hôtel de Ville.

Pour attirer le regard des Parisiens depuis les Grands Boulevards, les deux hommes d’affaires optèrent pour une couleur flamboyante : un rouge vif, symbole de passion et d’érotisme. Ils y ajoutèrent une touche d’innovation : des lumières, faisant du Moulin Rouge le premier établissement éclairé de la capitale.

Le nom «Moulin Rouge» s’imposait ainsi comme une évidence, faisant référence à la fois à l’édifice originel et à sa nouvelle identité visuelle.

Vous avez parfois l’impression que vous engloutissez votre dîner plutôt que d’en savourer chaque bouchée ? Vous êtes peut-être un mangeur trop rapide. Si cette mauvaise habitude peut paraître anodine, elle peut en réalité entraîner de nombreux effets délétères sur la santé. Pour apprendre pourquoi il faut prendre son temps pendant les repas et comment oublier cette façon de manger, la psychologue Leslie Heinberg a décrypté pour la Cleveland Clinic (Etats-Unis), les dessous de l’alimentation rapide.

Comment savoir si l’on mange trop vite ? Selon l’experte, plusieurs indices peuvent montrer que vous mangez trop vite, par exemple, si vous finissez un repas normal en moins de 20 à 30 minutes, qui est le temps nécessaire pour envoyer au cerveau le signal qu’il est rassasié. Vous pouvez également être un mangeur trop rapide, si vous ne mâchez pas bien vos aliments, si vous ne faites pas de pause entre les bouchées, ou bien si vous vous sentez inconfortablement rassasié, ou que vous ressentez des sensations de ballonnements après les repas.

Quels sont les risques pour la santé si l’on mange trop vite ?

Si le fait de manger trop vite ne permet pas de profiter des saveurs de chaque aliment, cette mauvaise habitude est aussi susceptible d’entraîner des problèmes de santé, d’après la psychologue. Voici les 5 conséquences négatives pour la santé quelle pointe du doigt.

Une digestion difficile

Selon Leslie Heinberg, les mangeurs rapides ne mâchent pas assez les aliments, qui pénètrent alors l’estomac, ce qui peut rendre plus difficile leur décomposition par le système digestif. Il est donc fréquent que les personnes qui se nourrissent trop vite souffrent de problèmes de digestion.

Des indigestions et des brûlures d’estomac

Autre problème de santé qui peut être favorisé par une alimentation trop rapide, les indigestions, provoquées par la déglutition d’air qui peut ensuite entraîner des ballonnements des gaz, et de l’inconfort selon l’experte. Mais elle peut également faciliter les brûlures d’estomac, à cause de la sécrétion excessive d’acide dans ce dernier.

Une mauvaise absorption des nutriments

Manger trop rapidement peut également empêcher l’organisme d’absorber efficacement les nutriments contenus dans les aliments ingérés, ce qui peut entraîner des carences au fil du temps.

Un risque accru de syndrome métabolique

La psychologue cite ensuite les résultats d’études récentes qui ont montré qu’une alimentation rapide pouvait augmenter les risques de souffrir d’un syndrome métabolique, comme l’hypertension artérielle, l’hyperglycémie, l’excès de graisse abdominale, ou encore des taux de cholestérol anormaux. Par ailleurs, cette condition est un facteur de risque dans le développement de maladies cardiovasculaire ou encore du diabète de type 2.

Une prise de poids

Enfin, l’experte ajoute que manger trop vite peut favoriser une prise de poids non désirée, en citant les résultats d’une récente étude : “les personnes qui mangeaient le plus lentement présentaient le risque d’obésité le plus faible”. Elle ajoute que “les personnes qui se décrivent comme des mangeurs normaux ont un risque un peu plus élevé, mais le risque le plus élevé se trouve dans le groupe des mangeurs rapides”.

Alimentation trop rapide : comment ralentir le rythme ? La réponse de la psychologue

Leslie Heinberg tente d’expliquer les différentes raisons qui peuvent pousser à manger trop vite. Elle cite notamment un quotidien chargé, certains facteurs émotionnels comme le stress, ou l’anxiété qui peuvent être inconsciemment compensés par la nourriture, des régimes alimentaires restrictifs qui peuvent pousser à manger plus vite, de peur de ne pas assez manger, ou encore une méconnaissance des sentiments de faim et de satiété. Il est primordial de se poser les bonnes questions pour comprendre d’où vient cette mauvaise habitude de manger trop rapidement.

Afin d’apprendre à se nourrir plus lentement, la psychologue a partagé ses 4 conseils. Voici ses astuces pour ne plus manger trop vite et profiter de chacun de ses repas.

Accordez-vous suffisamment de temps pour les repas

Si vous mangez trop rapidement à cause de votre emploi du temps chargé qui ne vous permet pas d’avoir suffisamment de temps, corrigez-le afin de vous accorder le temps nécessaire pour chaque repas. “Les gens devraient prendre plus de 20 minutes pour manger un repas, idéalement environ 30 minutes, afin que le cerveau ait la possibilité de rattraper l’estomac”, explique le Leslie Heinberg. Si cette habitude est difficile à mettre en place, elle recommande de mettre en place une minuterie pour étirer son temps de repas jusqu’à 30 minutes.

Ralentissez votre mastication

L’experte conseille ensuite de veiller à bien mâcher ses aliments avant de les avaler, afin qu’ils n’arrivent pas trop gros dans l’estomac. Elle suggère de mâcher chaque bouchée entre 15 et 30 fois, ou encore de poser sa fourchette entre chaque bouchée, afin de ne pas être tenté d’en prendre une autre avant de l’avoir terminé.

Buvez de l’eau

L’hydratation est primordiale pour rester en bonne santé, surtout pendant les repas. La psychologue recommande donc de boire de l’eau toutes les deux ou trois bouchées, afin de faire des pauses, de rester hydraté, mais aussi de ramollir les aliments les plus durs.

Mangez en pleine conscience

Enfin, l’experte conseille de pratiquer l’alimentation de pleine conscience pour être pleinement conscient de ses repas, et ne pas se laisser distraire par d’autres facteurs parasitants. “Les petits changements de comportement, qu’il s’agisse de ralentir, de ne pas grignoter autant, de ne pas manger devant la télévision, sont autant de petits pas que les gens peuvent faire pour s’attaquer à ce problème”, détaille Leslie Heinberg.

Les négociations pour les primes des Jeux olympiques accordées aux conducteurs du métro et du RER de la RATP se sont achevées ce mercredi. Les conducteurs mobilisés pourront obtenir jusqu’à 2.500 euros de primes dans certains cas.

À trois mois du coup d’envoi des Jeux olympiques de Paris, les syndicats majoritaires (FO, CGT) ont annoncé ce jeudi, avoir trouvé un accord avec la RATP à la suite d’une réunion ayant eu lieu mercredi. Une proposition de prime de 1.600 euros pour les agents mobilisés du 22 juillet au 8 septembre a été convenue, à laquelle pourra s’ajouter une autre prime par jour travaillés.   

Des primes sous conditions 

Cette prime de 1.600 euros sera versée aux agents mobilisés pendant les Jeux olympiques sous plusieurs conditions. Elle sera par exemple réduite de 50% si un agent compte cinq jours d’absence sur cette période. Et elle ne sera pas versée du tout si cette absence va au-delà de cinq jours d’absence. 

Au contraire, la prime de 1.600 euros pourra être complétée par une prime d’«événement exceptionnel» de 44,10 euros par jour travaillé sur 12 lignes de métro et les RER A et B, pendant les périodes des Jeux olympiques et paralympiques. Avec ces deux primes, les agents concernés pourront être amenés à toucher 2.500 euros au total. Cette prime d’«événement exceptionnel» concerne environ 2.000 agents sur les 30.000 qui travailleront pendant les Jeux. 

Report de congés d’été 

Les négociations concernant les primes d’été s’effectuent métier par métier, en fonction de l’importance de leur rôle dans le fonctionnement global des transports. Celui des conducteurs, par exemple, est capital. Les agents de la Régie qui travailleront durant les Jeux, se verront octroyer une prime de 1.000 environ. 

Pour assurer un fonctionnement optimal du métro parisien, certaines lignes, comme la 9, seront renforcées. Au total, 19.000 agents seront mobilisés tous les jours. 70% des congés d’été ont donc été reportés, selon la RATP à l’AFP. 

Pour compenser, les employés auront la possibilité de décaler au maximum 11 jours de congés non pris en 2024, jusqu’à septembre 2025.