Daniel Harvey Gonzalez / In Pictures via Getty Images
Au Royaume-Uni, cette petite révolution fait craindre une abstention massive aux élections (Photo d’illustration : un bureau de vote au Royaume-Uni le 5 mai 2022)
ROYAUME-UNI – Pour voter lors du scrutin local organisé ce jeudi 4 mai en Angleterre, les électeurs devront pour la première fois montrer une pièce d’identité avec leur photo, un changement inédit qui rencontre une opposition féroce.
Introduit par les conservateurs au pouvoir dans une loi adoptée l’année dernière, ce changement vise à lutter contre la fraude, comme c’est déjà le cas dans de nombreux pays européens. Un large éventail de documents est accepté, du passeport au permis de conduire, en passant par la carte de bus pour les seniors.
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Favoriser les conservateurs
Mais dans un pays où la carte d’identité nationale à la française n’existe pas et où on vote en donnant simplement son nom oralement, les opposants y voient un frein au vote destiné à favoriser les conservateurs.
Le scrutin de ce jeudi est le premier depuis l’arrivée au pouvoir fin octobre du Premier ministre Rishi Sunak. Plus de 8 000 sièges sont en jeu dans 230 collectivités locales à travers l’Angleterre.
À la peine, les conservateurs risquent des pertes importantes au profit de l’opposition travailliste et libérale-démocrate, selon un sondage YouGov publié la semaine dernière.
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Crédités d’une avance confortable en vue des prochaines élections législatives prévues d’ici un an et demi, les députés travaillistes ont été parmi les plus critiques envers cette nouvelle exigence.
Aucune preuve de fraude électorale à grande échelle
Ils dénoncent une décision des conservateurs visant à contrer leur avance plutôt qu’à résoudre une difficulté existante. Il n’y a aucune preuve de fraude électorale à grande échelle, selon la Commission électorale, organisme indépendant qui supervise les élections.
Elle recense 1 386 signalements à la police ces cinq dernières années, qui ont conduit à neuf condamnations. « Les pièces d’identité pour les électeurs ont toujours été une solution en quête d’un problème », a récemment estimé le député travailliste Alex Norris.
De son côté, le gouvernement met en avant une étude selon laquelle 98% des électeurs ont au moins l’une des pièces acceptées.
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Un « danger clair pour la démocratie »
Rishi Sunak a défendu le mois dernier un changement « raisonnable », soulignant qu’un tel processus est « très commun dans bien des endroits ». Les opposants objectent qu’environ deux millions de personnes ne disposaient pas des documents requis quand la loi est passée, et parmi eux, moins de 90 000 ont demandé à se faire délivrer le certificat destiné à pallier leur absence.
Tom Brake, du groupe UnlockDemocracy, critique une nouvelle disposition qui représente un « danger clair pour la démocratie ».
Le groupe a remis à Downing Street le mois dernier une pétition qui a recueilli 119 000 signatures, exhortant le gouvernement à renoncer.
« Jamais auparavant autant de monde risque de se voir refuser de voter, soit parce qu’ils n’ont pas la pièce d’identité, ou tout simplement parce qu’ils oublieront de la prendre avec eux », avance Tom Brake.
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Un « changement important » préparé « depuis des mois »
Parmi les critiques, le risque que les jeunes soient touchés de manière disproportionnée, la Commission électorale ayant observé qu’environ deux tiers des 18-24 ans sont au courant des nouvelles règles.
« C’est un changement important », mais qui a été préparé « depuis des mois pour que cette nouvelle politique puisse être bien mise en œuvre », a déclaré son directeur de la communication, de la politique et des recherches Craig Westwood.
Certains dans les bureaux de vote ont fait part de leurs inquiétudes. « Les collectivités locales travaillent jour et nuit », a déclaré à l’AFP Kevin Bentley, de la Local Government Association, qui les représente.
« On ne doit pas sous-estimer l’effort pratique pour mettre en œuvre ce changement dans un délai si court », a-t-il ajouté, mettant en avant la nécessité d’informer le public et le risque que les bureaux de vote se retrouvent submergés, alors que la participation pour ce type de scrutin tourne généralement autour des 40 %.
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Tout comme les plus critiques, il espère que les leçons seront prises avant les législatives, où les difficultés comme les enjeux seront autrement plus importants.
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POLITIQUE – CNon. Auditionnée à l’Assemblée nationale par la commission d’enquête sur les attributions des fréquences de la TNT, l’ancienne ministre de la Culture Rima Abdul Malak (2022-2024) a été interrogée sur les conditions de son départ de la rue de Valois et sur un potentiel accord entre Emmanuel Macron et Vincent Bolloré pour la sortir du gouvernement.
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« Savez-vous ou pensez-vous qu’il existe un lien entre le fait que vous n’avez pas été reconduite dans vos fonctions de ministre (en janvier 2024) et la rencontre de Vincent Bolloré et d’Emmanuel Macron ? (en septembre 2023) ? », a ainsi questionné le rapporteur (LFI) de la commission Aurélien Saintoul. Il venait juste de rappeler l’offensive des médias du groupe Canal+ contre les réserves de la ministre de la Culture à propos de la ligne éditoriale de CNews.
Réponse de la principale intéressée : complotisme et politique-fiction. « Je crois que l’on se bat tous ici contre le complotisme qui risque de miner notre démocratie. Ce type de question relève à mon avis de la politique-fiction qui pourrait laisser penser que la commission est gagnée par ce fléau », a-t-elle d’abord répondu, avant de démentir avec vigueur.
« C’est impossible, je ne peux même pas l’imaginer »
Pour l’ancienne ministre, écartée du gouvernement en janvier au profit de Rachida Dati, l’hypothèse soulevée par Aurélien Saintoul est « absurde ». « Est-ce que vous imaginez sérieusement le président et Vincent Bolloré discuter d’un éventuel remaniement qui serait en janvier et composer le futur gouvernement ensemble ? C’est impossible, je ne peux même pas l’imaginer », a-t-elle répondu.
Par ailleurs, l’ancienne conseillère culture d’Emmanuel Macron à l’Élysée s’est appuyée sur le remaniement de l’été 2023 (au cours duquel elle a été reconduite) pour démontrer à ses yeux qu’une telle collusion n’a pas existé.
« Vous avez oublié qu’il y a eu un remaniement en juillet 2023. Donc si ces déclarations avaient déplu en haut-lieu, pourquoi ai-je été reconduite ? », a-t-elle ainsi questionné… quand bien même cette rencontre entre Emmanuel Macron et Vincent Bolloré (ébruitée par Le Monde) a eu lieu à l’Élysée justement après ces ajustements estivaux.
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Elle a également affirmé n’avoir subi aucun reproche de la part du chef de l’État ou d’Élisabeth Borne, la Première ministre de l’époque, au moment de ses sorties dirigées notamment contre CNews. En janvier 2023, Rima Abdul Malak avait expliqué au Monde vouloir « responsabiliser les présentateurs et patrons de chaînes » quant à leurs obligations, en appelant le régulateur des médias à « regarder comment elles (les) ont respectées » avant de reconduire leur autorisation de diffusion sur la TNT. Une sortie qui avait alors provoqué la furie des médias du groupe Canal+.
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Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (à droite) et le président français Emmanuel Macron (à gauche) lors de la cérémonie de signature de l’accord bilatéral au palais du Planalto à Brasilia, le 28 mars 2024.
INTERNATIONAL – Garder l’esprit du club. Depuis Brasilia, Emmanuel Macron a estimé qu’une invitation de Vladimir Poutine au sommet du G20 devrait faire l’objet d’un consensus au sein du club des pays les plus industrialisés. « Le sens de ce club, c’est qu’il faut que ce soit consensuel avec les 19 autres, ce sera le travail de la diplomatie brésilienne » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse commune avec son homologue Luiz Inacio Lula da Silva.
Une déclaration préventive, alors que l’évènement doit se dérouler en novembre prochain au Brésil. « S’il y a un rendez-vous qui peut être utile, il faut le faire. Si c’est un rendez-vous qui n’est pas utile et qui crée de la division, il ne faut pas le faire », a estimé Emmanuel Macron. Il faut être « au service de la paix et de l’intérêt commun », a-t-il insisté.
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Macron fait le parallèle avec sa situation en août 2019
Le chef de l’État français a également rappelé qu’il s’était lui-même posé la question d’inviter Vladimir Poutine au sommet du G7 en France en août 2019 mais que faute de consensus, il y avait renoncé pour le convier à une rencontre séparée quelques jours auparavant à sa résidence d’été de Brégançon. « La situation était moins grave mais enfin, la guerre avait commencé et la Crimée avait déjà été prise et je n’avais pas eu le consensus des autres. Certains m’avaient dit : “Si tu les invites, moi je ne viendrai pas, ça va bloquer” », a-t-il raconté.
Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en février 2022, la question de la présence du maître du Kremlin se pose à chaque sommet du G20. Il ne s’est finalement pas rendu à ceux organisés en Indonésie en 2022 et en Inde en 2023. Le président russe est visé par un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) qui l’accuse de crimes de guerre pour la déportation d’enfants ukrainiens.
Lula avait d’abord assuré que Vladimir Poutine recevrait une invitation à se rendre au G20 de Rio et qu’il n’y aurait pas « de raison qu’il soit arrêté », avant se raviser. À l’issue du sommet de New Delhi en septembre 2023, il a finalement déclaré qu’il appartiendrait à la justice de son pays de décider de l’arrestation de son homologue russe s’il se rendait à Rio, tout en disant espérer que « d’ici là, la guerre sera(it) terminée ».
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Les signes du vieillissement apparaissent inévitablement sur le corps au fil des années. Le visage est bien entendu très exposé à ce phénomène. De nombreuses personnes cherchent donc à diminuer l’apparence des rides et les autres altérations de la peau. Un sérum révolutionnaire de la marque Roc devrait faire un véritable carton auprès de ces clients.
Certaines personnes optent pour des solutions plus radicales, avec des injections et le recours à la chirurgie esthétique. D’autres font cependant le choix de se contenter d’un produit utilisable à la maison. Et des marques proposent des solutions terriblement efficaces sur ce point. Une bonne routine beauté avec des produits de qualité peut en effet faire des miracles.
Un sérum contenant de l’acide hyaluronique et du rétinol réduit instantanément l’apparence des rides
Les pattes d’oie ou autres rides ne sont pas toujours facile à masquer. Le sérum Combler + traiter de RoC agit lui comme un véritable « botox en bouteille ». Son efficacité n’est plus à prouver, tant il permet de réduire l’apparence des ridules en seulement une application. Ce résultat spectaculaire est possible grâce à un mélange d’actifs, dont de l’acide hyaluronique sous trois formes différentes.
La peau paraît ainsi repulpée et rebondie, sans attendre plusieurs semaines de soins. Du rétinol est aussi présent dans la composition de ce produit. Cet ingrédient est important en agissant en surface de la peau pour réduire les rides et stimuler la production de collagène. Le renouvellement cellulaire qui diminue au fil des années est ainsi reboosté.
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crédit photo : RoC Le sérum de la marque RoC, 45,99 euros
Ce sérum de la marque Roc est accessible pour un prix raisonnable
Plusieurs éléments méconnus se trouvent dans ce sérum. C’est le cas du swertiamarine. Cet ingrédient est relativement peu connu du grand public, mais a pourtant des effets réputés pour être bénéfiques sur la peau. Il devrait ainsi être plus souvent mis en avant, car cet actif puissant est régulièrement utilisé pour traiter les brûlures. La reconstruction de l’épiderme est ainsi facilitée.
Ce sérum, qui est disponible sous forme de seringue, s’adresse à un public large. D’ailleurs, il est vendu pour un prix raisonnable : 45,99 euros. Ce produit offre ainsi la possibilité au plus grand nombre de s’offrir un soin de qualité et efficace pour la peau. Il devrait s’imposer très vite comme le produit à posséder en cette année 2024.
crédit photo : RoC Le sérum de RoC
Un sérum parfait pour ralentir le vieillissement de la peau
Le vieillissement de la peau touche tout le monde inévitablement, mais il est possible de prévenir son apparition et son ampleur en suivant quelques conseils. Une routine beauté est notamment indispensable, en se concentrant sur quelques produits plus efficaces que les autres. L’hydratation est, par exemple, indispensable, que ce soit avec ce sérum, qui agit en profondeur, ou avec une autre crème.
crédit photo : RoC Le sérum anti-rides de RoC
Le soleil est aussi un danger pour la peau, si l’exposition aux rayons UV n’est pas maîtrisée. Pour éviter d’abîmer l’épiderme de manière anticipée, il est vivement recommandé d’appliquer régulièrement de la crème solaire sur le visage. Une vigilance accrue est également préconisée lors des mois d’été. Mais une protection quotidienne contre le soleil est cruciale au quotidien. Les rayons UV agressent en effet la peau y compris en automne et en hiver.
Le nombre de maladies professionnelles reconnues est en légère diminution : il était de 46 448 en 2021, ce qui représente une baisse de 4,3 % par rapport à 2019, indique l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) (source 1). En effet, cette procédure, à faire soi-même, est peu connue et fastidieuse. Alors pour vous aider à réaliser les démarches, voici quelques conseils.
La notion légale de maladie professionnelle existe en France depuis 1919. Pour être reconnue comme d’origine professionnelle, la maladie doit être la conséquence directe de l’exposition à une nuisance dans le cadre de son travail.
Il peut s’agir de vibrations ou de chocs liés à l’usage de certaines machines, de bruit intense, du travail de nuit, mais aussi de substances chimiques comme l’amiante, ou encore des agents infectieux… Elle doit être aussi répertoriée dans un des tableaux de maladies professionnelles du régime général ou du régime agricole de la Sécurité sociale, que l’on peut retrouver sur le site de l’INRS.
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Et si la maladie ne figure pas dans les tableaux ?
Elle peut, malgré tout, être reconnue comme maladie professionnelle si des médecins réunis au Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP) jugent cela justifié.
Déclaration d’une maladie professionnelle : comment faire la démarche ?
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Première étape : obtenir un certificat médical
Il peut être établi par son médecin traitant, un médecin spécialiste ou un médecin du travail.
Une fois que ce certificat est confié au salarié, ce dernier a deux ans pour déclarer sa maladie professionnelle. Ce délai de prescription ne doit pas être confondu avec ceux précisés dans les tableaux, qui représentent le délai maximal entre la constatation de la maladie et la date à laquelle le travailleur a cessé d’être exposé au risque, dit Alain Prunier, vice-président de la FNATH.
Ce délai est de quarante ans pour les cancers liés à l’amiante.
« Il faut aussi veiller à ce que ce certificat reprenne les termes exacts de désignation des maladies dans les tableaux. Si ce n’est pas le cas, cela peut être cause de refus », pointe la Pre Cécile Manaouil, cheffe du service de médecine légale et sociale, Centre régional de pathologies professionnelles et environnementales des Hauts-de-France (CHU Amiens).
Et si la personne est décédée avant d’entamer les démarches ? Ses ayants droit peuvent demander un certificat médical de relation cause-effet (RCE). Celui-ci nomme la maladie et stipule qu’elle est la cause du décès. Il faut également parvenir à obtenir le dossier médical du défunt.
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Deuxième étape : déclarer la maladie à la Sécurité sociale
Le formulaire est en ligne (Cerfa n° 16130*01 pour le régime général, et n° 10131*05 pour le régime agricole). En pratique, il faut y indiquer la pathologie, compléter des informations sur son dernier employeur (date d’embauche, poste exercé, adresse de lieu de travail…), et détailler succinctement à quels risques la victime a pu être exposée. Pour cela, il faut spécifier l’emploi exercé, le nom de l’entreprise et la période de travail.
Troisième étape : envoyer son dossier
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Une fois ces documents dûment complétés, la demande doit être envoyée à l’Assurance-maladie dont dépend le travailleur. Si un arrêt de travail est en cours, une attestation de salaire remplie par l’employeur doit être ajoutée au dossier.
Pour appuyer sa demande, on peut produire, en plus, une copie de ses résultats d’examens médicaux, son dossier de médecine du travail, mais aussi des attestations employeurs ou ses bulletins de salaire, car beaucoup de refus sont liés à des demandes insuffisamment étayées, précise la Pre Cécile Manaouil cheffe du service de médecine légale et sociale au CHU d’Amiens.
« C’est souvent à cette étape que les malades, retraités pour la plupart lorsque la pathologie se déclare, ou leurs ayants droit, se découragent. Au fil des années, ces documents ont pu être jetés ou égarés, l’entreprise n’a pas conservé ses archives ou alors elle a fermé… ».
Demande de reconnaissance d’une maladie professionnelle : et après ?
L’Assurance-maladie a 100 jours pour donner sa réponse. Elle réalise alors sa propre enquête auprès de l’entreprise, et envoie de façon systématique un questionnaire au salarié et à l’employeur pour évaluer les conditions de travail. Le médecin conseil peut également demander à voir le malade. À l’issue de cette instruction, les deux parties ont accès au dossier et peuvent faire part de leurs observations. La décision finale intervient à la fin de cette phase.
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Si la maladie ne figure pas dans un tableau, c’est au comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP) de trancher. Il a 110 jours pour le faire. Il la reconnaîtra comme maladie professionnelle si celle-ci est « essentiellement et directement causée par le travail habituel » et « si elle entraîne le décès ou une incapacité permanente prévisible d’au moins égale à 25 % », indique la Sécurité sociale.
Si la demande est acceptée, une prise en charge à 100 % des soins médicaux et des indemnités journalières plus élevées
Vous bénéficiez d’une prise en charge à 100 % des soins médicaux liés à cette maladie. En cas d’arrêt de travail, vous percevrez des indemnités journalières plus élevées que dans le cadre d’un simple arrêt maladie. Par ailleurs, certaines conventions collectives prévoient des dispositions plus avantageuses, jetez-y un œil. Si votre maladie n’évolue plus, elle est dite « stabilisée ».
À ce moment-là, le médecin-conseil de l’Assurance-maladie évalue un taux d’incapacité. Selon ce taux, une aide financière est versée sous forme de capital (entre 450 et 4 500 €) en une seule fois, ou sous forme de rente mensuelle ou trimestrielle versée à vie.
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Et si la demande est refusée, que se passe-t-il ?
La décision peut être contestée en saisissant la commission médicale de recours amiable (CMRA) de l’Assurance maladie.
Si cette nouvelle demande est rejetée, il est possible d’engager une procédure auprès du tribunal judiciaire, faire appel auprès de la cour d’appel et/ou de se pourvoir devant la Cour de cassation. Les demandeurs peuvent être soutenus et défendus par les associations. Alain Prunier
Quelles sont les maladies professionnelles les plus reconnues ?
Sciatique, syndrome du canal carpien, tendinopathie de l’épaule… Les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent la majorité des maladies professionnelles. Viennent ensuite les pathologies dues à l’amiante (5 %). L’asthme, les atteintes auditives, les affections dermatologiques ou la dépression sont aussi fréquents.
Comme Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou pourrait être candidat aux européennes.
POLITIQUE – La surprise des chefs ? François Bayrou et Édouard Philippe pourraient être candidats aux élections européennes. Le Parisien affirme en effet ce jeudi 28 mars qu’Emmanuel Macron verrait d’un très bon œil la présence des présidents du MoDem et d’Horizons, ses principaux alliés, sur la liste menée par Valérie Hayer.
Et les deux ne sont pas contre. C’est en tout cas ce qu’ils ont affirmé à BFMTV dans la foulée de l’information publiée par Le Parisien, laissant la porte ouverte à ces candidatures. De quoi imaginer les deux cadors de la Macronie à Bruxelles ? Pas du tout. S’ils figurent sur la liste, ce serait en position non-éligible.
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Le but : créer une dynamique autour de la campagne de Valérie Hayer et montrer un front uni pour ces élections qualifiées à plusieurs reprises « d’existentielles » par le locataire de l’Élysée. Un peu comme Jean-Luc Mélenchon, présent sur la liste de Manon Aubry pour essayer de lui donner de l’élan.
Accélérer le tempo
Parmi les questions qui agitent les débats autour de la composition de cette liste, la place de Stéphane Séjourné, le patron de Renaissance, qui devait mener la campagne avant de faire son entrée au gouvernement, figure aussi en bonne position.
« Stéphane a été directeur de campagne il y a 5 ans, il était le président de notre délégation au parlement européen, c’est le secrétaire général du parti… Il a évidemment toute sa place », expliquait le directeur de la campagne Pieyre-Alexandre Anglade aux journalistes en milieu de semaine. Une présence, là aussi, pour motiver les troupes et favoriser une dynamique ?
Il faut dire que le tableau est délicat pour le camp présidentiel à deux mois et demi du scrutin. La liste menée par Valérie Hayer accuse un retard de plus de 10 points sur celle du Rassemblement national de Jordan Bardella, selon notre compilateur de sondages. Pire, elle pourrait être menacée par la candidature de Raphaël Glucksmann, la seule qui bénéficie d’une dynamique derrière l’extrême droite.
L’heure est donc à l’accélération du tempo. Après avoir nommé les porte-parole de campagne, Clément Beaune (Renaissance), Nathalie Loiseau (Horizons) et Marie-Pierre Vedrenne (Modem), le camp présidentiel veut mener une opération « neuf de Pâques » lors du week-end pascal, afin de sensibiliser les électeurs à la date du 9 juin.
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Le camp présidentiel souhaite également faire imprimer des tracts départementalisés pour commencer à les distribuer sur le terrain début avril. Sur ces documents personnalisés (600 000 tirages) figureront notamment des informations sur ce que l’Union européenne a permis dans les départements en question.
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La combinaison d’une mauvaise alimentation, de la sédentarité et du manque d’activité physique entraîne une accumulation de graisse au niveau du ventre. Ce gras surnommé « graisse viscérale » vient se stocker profondément sous la peau et il devient alors difficile de s’en débarrasser. Situé autour des organes comme le foie, le pancréas et les reins, il est source de problèmes de santé.
Au-delà de l’aspect esthétique et des difficultés à fermer le jean, l’augmentation de graisse au niveau du ventre et de la taille est mauvais signe. En effet, ce phénomène de plus en plus présent chez les populations peut entraîner des maladies cardiovasculaires, le diabète, voire le cancer. Vous constatez que du gras s’est installé sur vos abdominaux ? Vous n’arrivez pas à vous en débarrasser ? Afin de retrouver un ventre plat, il va falloir changer vos habitudes.
Graisse viscérale : comprendre la cause de son apparition
Pour réussir à mincir du ventre et déstocker la graisse viscérale, il est essentiel de comprendre la cause directe et de bien différencier un ventre gonflé d’un ventre gras. S’il est seulement enflé, il présente un aspect dur et parfois douloureux. Certaines personnes ont ce genre de symptômes en raison d’intolérances alimentaires. Afin d’éviter cela, il est important de prendre le temps de bien mastiquer, ne pas consommer les aliments à risque et bouger.
En complément de repas équilibrés, le sport permet de retrouver un ventre plat et de brûler du gras. Même s’il est impossible de cibler un endroit spécifique pour mincir, l’activité physique régulière est un facteur essentiel dans une perte de poids. Toutefois, certains exercices peuvent aider à sculpter le corps.
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Ventre plat : la fréquence idéale pour travailler ses abdos et brûler la graisse
De nombreuses personnes pensent que pour perdre le gras du ventre, il faut enchaîner les abdos chaque jour. Mais réaliser cet exercice quotidiennement n’est pas la solution et semble même être une mauvaise idée. En effet, un muscle a besoin d’un temps de récupération d’au moins 24 à 48 h. Associé à une alimentation équilibrée et à un sommeil récupérateur, ce repos peut entraîner des résultats.
crédit photo : pexels Faire des abdos tous les jours ne serait pas une bonne idée selon les spécialistes.
Les experts préconisent d’effectuer des abdominaux un jour sur deux pour voir les effets sur le ventre. Si vous avez un objectif à long terme, 3 à 4 séances par semaine d’abdos est idéal. Cependant, Guillaume Courtel, coach sportif, explique que ce n’est pas une solution miracle. « Les abdominaux peuvent aider pour activer la circulation au niveau du ventre, mais ça n’aidera pas tellement à avoir un ventre plat », affirme-t-il. Attention tout de même à bien exécuter les mouvements, sous peine de le blesser.
crédit photo : pexels Les abdos ne permettent pas de perdre le gras du ventre.
Ventre plat : les meilleurs exercices pour perdre du gras
Les abdominaux ne sont pas les exercices les plus efficaces pour obtenir une taille fine sans gras. Les spécialistes recommandent des exercices de musculation qui ciblent le grand droit de l’abdomen et les obliques ainsi que les exercices de gainage, idéals pour renforcer le muscle transverse. La planche fait partie du mouvement le plus intéressant pour engager les muscles situés sous le gras du ventre. Au sol, sur les coudes et les jambes tendues avec le corps parallèle au sol, il engage la totalité du corps et aide « par rapport à l’activation du muscle transverse » selon le coach sportif.
crédit photo : pexels Selon cet expert coach sportif, la planche est l’exercice idéal pour avoir un ventre plat.
En revanche, le coach sportif Guillaume Courtel ne semble pas conseiller les exercices de type crunch ou roulette. Malgré leur popularité, ces exercices peuvent être dangereux s’ils sont mal réalisés. Vous l’aurez compris, pour perdre la graisse viscérale, il est important de combiner alimentation équilibrée et activité physique régulière.
“La fatigue surrénale, cela ne veut rien dire”, affirme d’entrée de jeu le docteur Jean Tafazzoli, médecin généraliste. Pourtant, beaucoup de thérapeutes tentent d’expliquer la fatigue chronique par un ralentissement des glandes surrénales. Vendre des compléments alimentaires, dispenser des consultations pour prescrire des plantes médicinales… Les motivations de ces professionnels ne manquent pas. Mais tout est-il bon à jeter ? Essayons de démêler le vrai du faux afin de ne pas commettre d’erreur dans votre quête d’un diagnostic.
Qu’est-ce que la fatigue surrénale ?
Lafatigue surrénale n’est pas une notion médicalement validée. “Cela s’appelle même de la pseudo-science”, renchérit le docteur Jean Tafazzoli. ” La seule pathologie qui existe est l’insuffisance surrénale qui se diagnostique par des tests sanguins”. La fatigue surrénalienne (qui serait une forme atténuée de l’insuffisance surrénale) fait partie de la “complosphère”, c’est “une maladie imaginaire”, déplore l’expert.
Néanmoins certains scientifiques approuvent l’existence de cette condition lui offrant une crédibilité. Ces experts attestent que la fatigue surrénale correspond à un état de fatigue chronique liée à un épuisement des glandes surrénales.
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Une fatigue qui serait liée à l’épuisement des glandes surrénales
Selon Raphaël Perez, docteur en pharmacie spécialiste en santé naturelle, la fatigue chronique est mal connue en France : ” En langue française, on a du mal à appeler un chat, un chat (…). En anglais, quand nous parlons de fatigue chronique, nous parlons d’adrenal fatigue ou de fatigue des glandes surrénales”, explique le fondateur de la chaîne Youtube éponyme.
Vous l’avez donc compris, pour certains scientifiques mais aussi beaucoup de naturopathes, la fatigue chronique s’explique physiologiquement par des glandes surrénales qui se mettent en grève. La cause de cet épuisement ? Le stress chronique, selon eux. Les glandes surrénales finissent notamment par réduire leurproduction de cortisol, une hormone sécrétée par elles en situation de stress et qui permet l’éveil durant la journée.
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Une théorie non valable pour beaucoup de médecins
Si vous pensez souffrir de fatigue surrénale, vous aurez sans doute du mal à convaincre votre médecin traitant ou votre endocrinologue d’une telle hypothèse :
Quand on vient me voir pour une maladie imaginaire, je m’en tiens à la biologie de base. J’essaie tout de même d’expliquer au patient les raisons pour lesquelles je ne peux pas prendre en considération ces théories (sans être condescendant). Je propose une prise en charge médicale cohérente pour que le patient saisisse la différence entre ce qui tient du médical et ce qui tient du marketing. Surtout que de mon côté, je n’ai rien à vendre. Docteur Jean Tafazzoli, médecin généraliste.
Et pour cause, il faut avouer que la médecin conventionnelle ne vend pas du rêve. Elle a effectivement tendance à mettre l’état de fatigue chronique sur le compte d’un autre problème de santé ou bien d’une dépression : “la plupart des personnes concernées par cette situation, vont voir le médecin pour avoir un diagnostic. Et la plupart du temps, le diagnostic est que tout va bien, c’est dans votre tête”, déplore le docteur Raphael Perez.
D’un autre côté, l’insuffisance surrénalienne (dont fait partie la maladie d’Addison) a bien sa place dans la nosographie. “Cette maladie dont les symptômes sont très violents (hypotension artérielle, amaigrissement, brunissement de la peau…) et dont le diagnostic est réalisé par test hormonal au synacthène n’a rien à voir avec la fameuse fatigue surrénalienne imaginaire dont les manifestations sont si très peu spécifiques”, pour médecin généraliste, Jean Tafazzoli.
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Fatigue surrénale : quelles sont les causes avancées ?
D’après les théoriciens de la fatigue surrénale, celle-ci serait la conséquence d’un état de stress permanent ou de la prise chronique de médicaments corticoïdes. De telles situations entraînent une élévation des taux de de l’hormone du cortisol dans l’organisme.
Dans le cas du stress chronique, les glandes surrénales se mettraient à produire beaucoup de cortisol mais aussi d’autres hormones permettant une forte activité comme l’adrénaline ou la noradrénaline.
En cas de prise de corticoïdes, le cortisol est présent de façon synthétique dans ces médicaments.
Le problème de ces états de “surstimulation” est que notre corps tenterait de s’adapter : ” Le nombre de récepteurs cellulaires au cortisol va diminuer afin de limiter notre sensibilité à ce stimulant”, explique le docteur Raphaël Perez dans sa vidéo youtube. Confrontées à cette résistance au cortisol, les glandes surrénales augmenteraient leur activité afin de produire toujours plus de cortisol jusqu’à épuisement.
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Les glandes surrénales tolèreraient donc mal ce rythme imposé. “Ces dernières ralentissent leur activité afin de récupérer”. Nous tomberions donc dans un état de fatigue chronique lié à une baisse de production des hormones stimulantes comme le cortisol.
Quels sont les symptômes décrit en cas de fatigue surrénale ?
Les principales manifestations de la fatigue surrénale décrites sont :
une grande fatigue ;
dessomnolences diurnes ;
des maux de tête ;
des troubles du sommeil ;
des difficultés à se lever le matin ;
une hypersomnie ;
des problèmes digestifs ;
des cernes marquées…
Attention, ces symptômes n’ont rien de spécifique et si vous présentez une ou plusieurs de ces manifestations, il est préférable de consulter un médecin. Si après investigation, ce dernier conclut que vous ne souffrez d’aucune affection particulière, c’est que vous êtes peut-être très fatigué(e) voire surmené(e). Prendre du repos est la meilleure chose à faire.
Autre chose : si des idées noires viennent s’ajouter à ce tableau clinique, il peut être conseillé de consulter un psychothérapeute (psychiatre ou psychologue) afin d’éliminer un éventuel trouble dépressif sous-jacent.
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Diagnostiquer une fatigue surrénale : est-ce vraiment possible ? Comment faire ?
Le diagnostic de fatigue surrénale est rarement donné par un médecin, cette affection n’étant pas médicalement reconnue. En outre, contrairement à la véritable insuffisance surrénale, aucun test sanguin ne peut confirmer cette piste.
Selon la théorie qui défend l’existence de la fatigue surrénale : les tests sanguins existants ne seraient pas assez sensibles pour détecter une diminution aussi légère de la fonction surrénale, mais votre corps l’est (source 1).
Néanmoins si à vous, la fatigue surrénale ça vous parle, un naturopathe ou un coach en santé naturelle pourra vous orienter. Néanmoins, vous devriez consulter un médecin afin d’écarter toute autre pathologie sous-jacente.
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Traitements : comment reposer ses glandes surrénales ?
Il n’existe pas de traitement de la fatigue surrénale puisque cette affection n’est pas reconnue par la médecin conventionnelle. Si les signes persistent, mieux vaut consulter un médecin afin d’éliminer une autre maladie sous-jacente.
De son côté, le docteur Raphael Perez, donne quelques conseils judicieux afin d’apprendre à gérer son stress et à retrouver son énergie. Améliorer son mode de vie peut aussi limiter les risques de fatigue.
Comment gérer son stress ?
Le premier conseil que donne le docteur Raphael Perez pour limiter l’exposition au stress est de couper à court aux sollicitations et aux activités frivoles qui saturent votre emploi du temps en augmentant inutilement votre charge mentale. Par exemple, mieux vaut accepter de couper son téléphone par moment afin de ne pas être en permanence dérangé(e) par des appels, des sms ou des emails incessants.
Autre astuce afin de mieux gérer son stress est d’accepter ce qui ne dépend pas nous. S’il n’est pas possible de changer une chose dans votre environnement, il est inutile de s’acharner à vouloir le modifier. Concentrez votre énergie sur des objectifs qui dépendent de vos actions.
Enfin, il est capital de se “recentrer sur soi”, de lâcher prise et d’être ancré(e) dans le moment présent. Beaucoup d’exercices permettent cela : la cohérence cardiaque, la biorespiration, l’hypnose ou encore la méditation.
Fatigue : faut-il revoir son alimentation ?
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“Un esprit sain dans un corps sain” : afin de limiter le stress, il est prépondérant de ralentir son rythme et d’accepter de ne rien faire par moments pour récupérer. Un temps de sommeil suffisant est aussi indispensable (environ 7 heures par nuit). Les microsiestes (de moins de 20 minutes) peuvent aussi permettre de retrouver son énergie vitale.
Une alimentation équilibrée et une hydratation suffisante à même de satisfaire nos besoins en vitamines et en minéraux permettent d’améliorer l’humeur et d’être plus résistant(e) à l’anxiété. On pense aussi que certains condiments comme le sel rose de l’Himalaya améliorent la santé des glandes surrénales.
Une activité physique régulière (voire du sport) est aussi une façon de se régénérer.
Fatigue surrénale : que penser des compléments alimentaires ?
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Dans le commerce, une multitude de marchandises proposent de limiter la fatigue surrénalienne. Néanmoins, il n’existe pas de preuves scientifiques que ces supplémentations soient efficaces contre les états de fatigue chronique. Attention donc aux arnaques et encore plus en ce qui concerne les produits en ligne dont les marques ne sont pas connues. Dans ces compléments alimentaires, il est possible de trouver :
des plantes dites “adaptogènes” et des plantes médicinales : tulsi, éleuthérocoque, maca, rhodiola… ;
Du magnésium ;
De la vitamine C ;
Du panthoténate de calcium (vitamine B5) et de la tyrosine (éléments de base servant à la fabrication des hormones contrôlant le stress) …
La 19ème saison du jeu d’aventure de TF1 n’a jamais été diffusé, en raison de cette affaire.
FAITS-DIVERS – Les fidèles de l’émission « Koh-Lanta » le savent, la 19ème saison du jeu, tournée dans le cadre paradisiaque des Fidji, n’a jamais été diffusée par TF1. En cause : une affaire d’agression sexuelle entre deux candidats, qui avait coupé court au tournage. Candide Renard, la fille de l’actuel sélectionneur de l’équipe de France de football féminine, Hervé Renard, avait en effet porté plainte contre un autre participant de l’émission.
Ce jeudi 28 mars, Le Parisien révèle que cet homme, Eddy Guyot, a été mis en examen le 16 novembre 2022 dans cette affaire et fait depuis l’objet d’une enquête judiciaire approfondie. Cependant, le candidat nie depuis le début de cette affaire les accusations à son encontre, si bien qu’il a contesté cette mise en examen devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Nancy. Ce dernier a rejeté cette demande, le 14 mars 2023, confirme BFMTV. Il est désormais sous la menace d’un procès.
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Des faits qui remontent à une nuit de tournage, en 2018
Pendant le tournage de Koh-Lanta en 2018, Candide Renard, alors âgée de 21 ans, a selon son récit été réveillée en pleine nuit par Eddy Guyot. Ce dernier était en train de l’embrasser et de passer sa main sous ses vêtements sans son consentement. La jeune femme avait rapidement alerté la production en utilisant le talkie-walkie mis à la disposition des candidats en cas de problème.
La production avait alors stoppé le tournage : « J’ai estimé en concertation avec les équipes sur place que les conditions de la réalisation de cette nouvelle édition n’étaient plus suffisamment sereines » , expliquait alors désormais Alexia Laroche-Joubert, la présidente de la maison de production Adventure Line Productions chargée du projet. Elle précisait par ailleurs que les faits étaient « formellement contestés par le concurrent concerné ».
Cela n’a pas changé pendant les six années qui ont suivi.ÀA ce jour, Eddy Guyot nie toujours cette version des faits. Depuis le début de l’affaire, l’avocat du candidat, Me Jérémy Assous, affirme que des « éléments objectifs » démontrent que la version de la plaignante es «« inconciliable avec la réalit » .
Mais alors que l’affaire revient entre les mains du juge d’instruction, qui doit décider de rendre ou non une ordonnance de renvoi de l’homme devant une juridiction, l’avocat de Candide Renard a à nouveau insist :: « ma cliente demeure fermement déterminée à faire valoir ses droits », rapporte BFMTV.
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Le présentateur de CNews, Pascal Praud, aborde les Jeux Olympiques en Seine-Saint-Denis.
JO PARIS 2024 – Pascal Praud est-il une « drama queen » ? De l’avis de Stéphane Troussel, le président (PS) du département de Seine-Saint-Denis, certainement. Ce mercredi, l’animateur de CNews avait en effet abordé non sans émotion la thématique des Jeux Olympiques de 2024, et plus précisément des places gratuites distribuées aux habitants du département d’Ile de France.
« Pour les Jeux Olympiques, le 93 (Seine-Saint-Denis) aura plus de places que la Loire-Atlantique. Pourquoi on ne sait pas ? », a ainsi déclaré Pascal Praud. Un peu plus tôt dans l’émission, le présentateur évoquait la démission d’un proviseur menacé de mort, avant de faire subitement le lien avec ce sujet. « Personne ne semble trop ému de ça. C’est fichu il n’y a plus rien à faire hélas, et la seule qu’ils sauront dire ces gens c’est “drama queen”, ce pays sombre et la seule chose c’est “on ricane” », a-t-il déclaré dans un coup de gueule général.
Une remarque qui ne passe pas pour Stéphane Troussel, qui a rétorqué ce jeudi 28 mars dans un tweet : « Je suis fier que 180 000 billets profitent aux habitant·e·s du département ! ». Plus encore, l’élu énumère : « 5 ans de travaux, 1 village Olympique, 1 village des médias, 6 sites de compétition, 13 épreuves olympiques et paralympiques. La Seine-Saint-Denis est au cœur des Jeux et la drama queen Pascal Praud ose la comparaison avec la Loire-Atlantique ».
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— Attention : la vidéo dans le tweet ci-dessus est un montage, des phrases de Pascal Praud ont été coupées et de la musique ajoutée —
Des places pour les collégiens, les personnes âgées…
Le département de la Seine-Saint-Denis avait en effet annoncé mardi distribuer à ses habitants 150 000 billets gratuits pour les épreuves des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, auxquels s’ajoutent 28 000 places pour la cérémonie d’ouverture le 26 juillet sur la Seine. « Plus de 10 % de la population de la Seine-Saint-Denis pourra assister à une épreuve ou à la cérémonie d’ouverture », s’était réjoui lors de cette annonce Stéphane Troussel le président du département.
Ces places pour les épreuves doivent profiter aux collégiens mais aussi aux personnes âgées, en situation de handicap, éloignées de l’emploi, les agents territoriaux… Et les places pour la cérémonie d’ouverture sont notamment destinées à ceux qui ont « subi ou vont subir les Jeux », a précisé le maire socialiste de Saint-Denis (PS) Mathieu Hanotin. En l’occurrence, « les habitants qui vivent dans la zone rouge de circulation », soit 20 000 personnes éligibles, a ajouté l’édile.
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Dans le détail, ces entrées proviennent de la dotation de l’État, du comité d’organisation Paris-2024, de la région Ile-de-France et de l’achat de billets. Et le département de la Seine-Saint-Denis, où se tiendront une grande partie des épreuves, a déboursé plus d’un million d’euros pour l’achat de 40 000 billets.
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