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Bayrou fait la leçon au gouvernement

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Réforme des retraites : Bayrou fait la leçon au gouvernement
GONZALO FUENTES / AFP Réforme des retraites : Bayrou fait la leçon au gouvernement

GONZALO FUENTES / AFP

Réforme des retraites : Bayrou fait la leçon au gouvernement

POLITIQUE – À deux doigts de donner un bulletin de notes. Après l’agence Fitch, qui a décidé de dégrader la note de la France en invoquant une « impasse politique » et les mouvements sociaux post-réforme des retraites, François Bayrou fait à son tour une sorte de bilan de ces dernières semaines. Et il n’est pas fameux pour l’exécutif.

Le président du MoDem, le principal allié d’Emmanuel Macron, estime ainsi dans une interview au Journal du Dimanche que « rien n’a été clairement expliqué » dans le projet phare du quinquennat, le gouvernement s’étant selon lui « laissé prendre dans un piège », faute d’avoir porté « le débat sur l’inéluctable rééquilibrage du système. »

« Le débat avec le pays l’inéluctable rééquilibrage du système de retraites n’a pas eu lieu, là est la source de toutes les difficultés », fait valoir François Bayrou, dans ce long entretien publié ce dimanche 30 avril, en expliquant « ne pas arriver à comprendre pourquoi on a accepté sans réagir que l’on accrédite dans l’esprit des Français l’idée que notre système de retraites était aujourd’hui équilibré ».

Pour Bayrou, il aurait « fallu un plan beaucoup plus complet »

Face à « la blague » du discours des oppositions qui contestent la nécessité d’un refinancement du système – selon lui des « esprits égarés » -, l’allié historique de la Macronie déplore notamment que « le gouvernement n’ait pas présenté aux Français » les « chiffres de la comptabilité nationale » : « Pourquoi ? Pour ménager les partenaires sociaux ? Par souci de rassurer Bruxelles ? Ou par conformisme de pensée ? »

« C’est notre conception même de la démocratie qui est en jeu », poursuit le triple candidat malheureux à la présidentielle, en fustigeant l’idée de « croire qu’une fois élus, ce sont les dirigeants qui décident tout seuls, et que la base devra suivre, obéir ou se résigner à une décision prise au-dessus d’elle ».

« Aucune grande réforme ne peut être conduite si l’on n’a pas porté l’exigence de totale information et de prise de conscience partagée », ajoute-t-il encore, en estimant que « les fractures, les résistances et les réticences » viennent « quand l’organisation du pouvoir se réduit à une confrontation entre un “sommet” qui ne dit pas qui il est et ce qu’il veut et une base à qui on ne demande que d’obéir ».

Or, selon lui, « les mécanismes de contrôle du pouvoir d’en haut, l’éternel retour des mêmes éléments de langage, des mêmes réflexes technocratiques ont entravé la mission de réinventer les rapports entre la base et le prétendu sommet ».

Sur le fond, François Bayrou estime qu’il aurait « fallu un plan beaucoup plus complet de retour à l’équilibre sur dix ou douze ans, avec des efforts demandés pas seulement aux salariés, mais aussi à d’autres catégories de la population », en faisant part de sa « souffrance » que les « réformistes » – visant d’une part la CFDT, CFTC, CGC et « de larges pans de FO », d’autre part l’exécutif – « n’arrivent pas à trouver les méthodes du travail en commun ».

Pour le centriste, toujours attentif à faire entendre sa propre petite musique au sein de la majorité, il y a donc « des responsabilités des deux côtés  : « l’approche raide » de la CFDT « et, du côté de l’exécutif, la crainte de se faire ’couillonner’ après avoir fait des concessions ».

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Le gouvernement promet des conditions « drastiques » pour encadrer le rachat

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Interrogé sur RMC ce vendredi 19 avril, Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie, dit « regretter » la mise en vente de l’entreprise Biogaran.
capture d’écran RMC Interrogé sur RMC ce vendredi 19 avril, Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie, dit « regretter » la mise en vente de l’entreprise Biogaran.

capture d’écran RMC

Interrogé sur RMC ce vendredi 19 avril, Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie, dit « regretter » la mise en vente de l’entreprise Biogaran.

SANTÉ – Mettre des bâtons dans les roues des potentiels repreneurs étrangers. Interrogé sur RMC ce vendredi 19 avril, Roland Lescure, le ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Énergie, a dit « regretter » la mise en vente de l’entreprise Biogaran par les laboratoires Servier. Le numéro un français des médicaments génériques, qui emploie 8 600 personnes, suscite l’intérêt de quatre repreneurs, dont deux acheteurs Indiens, ce qui ouvre la voie à une délocalisation de la production et à un des destructions d’emplois.

« J’ai dit clairement aux laboratoires Servier que je ne souhaitais pas qu’ils vendent Biogaran », a affirmé Roland Lescure, comme vous pouvez l’entendre dans la séquence ci-dessous, sans réussir pour autant à convaincre le géant pharmaceutique de garder leur filiale sous pavillon français.

Le ministre promet en tout cas d’imposer des conditions de vente « drastiques » et se dit prêt à recevoir les potentiels acheteurs dans son bureau. Et poursuit : « Je serai extrêmement ferme et examinerai toutes les conditions qu’on peut imposer dans une transaction, sur deux dimensions importantes : l’approvisionnement en médicaments des Français, et la production en France. »

Inquiétudes dans un contexte de pénuries de médicaments

Servier a mis en vente Biogaran fin 2023 et deux acquéreurs indiens se sont rapidement dits intéressés. Moteur de cette décision, d’après Les Échos, le caractère particulièrement peu rentable de la production de médicaments génériques en France. Ce sont en effet des traitements tombés dans le domaine public et donc vendus moins cher que leurs versions brevetées.

Ces rumeurs de ventes ne sont pas neuves, ayant déjà donné lieu à un article de la revue L’Informé en décembre. Et rien n’est officiel : interrogés par l’AFP, les laboratoires Servier ont assuré jeudi qu’« aucune décision » n’était prise quant à l’avenir Biogaran, tout en rappelant leur intention de « maximiser le potentiel » de leurs activités.

Comme souvent, en cas de vente à un groupe étranger, les inquiétudes se focalisent sur les risques de délocalisations et de pertes d’emplois en France. Le groupe, qui compte lui-même 240 salariés, joue surtout un gros rôle via ses sous-traitants avec 8 600 emplois à la clé. Et l’enjeu est encore plus large au vu du contexte persistant de pénuries de médicaments, surtout dans un contexte où l’exécutif a fait du rapatriement de la production un chantier cardinal. Depuis plusieurs années, il devient difficile de trouver en pharmacie certains traitements, parfois très courants.

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Origine : d’où viennent les pellicules (grasses ou sèches) ?

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Les pellicules ne passent généralement pas inaperçues dans notre chevelure et deviennent bien souvent une source de frustration et de mal-être. Qu’elles soient grasses ou sèches, ces squames peuvent non seulement provoquer des démangeaisons gênantes, mais aussi affecter notre confiance en nous. Pourquoi se détachent-elles ainsi de notre cuir chevelu ? Quels facteurs peuvent aggraver leur apparition ? On fait le point avec le Dr Georges Reuter est dermatologue-vénérologue et vice-président du Syndicat national des dermatologues-vénérologues (SNDV).

Pellicules grasses ou sèches : c’est quoi la différence ?

Les pellicules désignent des cellules mortes de notre épiderme : il s’agit de squames qui ont tendance à se détacher de la peau du cuir chevelu et qui peuvent rester plus ou moins adhérente au cuir chevelu ou adhérer aux cheveux et se gorger de sébum. « La desquamation du cuir chevelu est un processus naturel et continu, mais elle se fait normalement de façon invisible et concerne aussi bien la peau de notre crâne que celle de nos bras ou de notre visage », précise le Dr Reuter. Et de souligner : « Les pellicules sont le signe d’un phénomène de maturation anormal. Leur présence ne doit pas inquiéter, mais pour en venir à bout, il faut chercher à comprendre pourquoi les cellules de peau n’arrivent pas à maturité et se détachent au niveau du cuir chevelu ».

Comme vous le savez sans doute, on distingue les pellicules sèches, qui restent à la surface du cuir chevelu, et les pellicules grasses qui s’accrochent aux cheveux. Dans le détail, les pellicules sèches se présentent souvent sous la forme de flocons blanchâtres qui se détachent facilement du cuir chevelu et peuvent tomber sur les vêtements. Les pellicules grasses, elles, sont légèrement plus épaisses, jaunâtres et adhèrent aux cheveux. Elles ne tombent généralement pas sur les vêtements et témoignent d’un excès de sébum susceptible de provoquer des démangeaisons.

Bon à savoir : les pellicules grasses qui restent accrochées aux cheveux ne doivent pas être confondues avec des lentes ! « Pour faire la différence, il faut savoir que les pellicules grasses glissent facilement le long des tiges des cheveux, tandis que les lentes des poux restent accrochées solidement aux racines des cheveux », note le Dr Reuter.

Pellicules : quelles sont les causes d’une telle desquamation du cuir chevelu ?

Les pellicules peuvent être causées par de nombreux facteurs…

La sécheresse cutanée

Les pellicules sèches résultent bien souvent d’une sécheresse cutanée : les cellules de la peau ne sont pas assez hydratées et se décrochent du cuir chevelu par petites plaques ou petits flocons.

« Cette sécheresse peut être aggravée par des lavages intempestifs, l’utilisation de produits capillaires inadaptés, mais aussi par la sécheresse environnante et le froid », prévient le dermatologue.

Un excès de sébum (cheveux gras)

À l’inverse, les pellicules peuvent résulter d’un excès de sébum, le film lipidique qui protège l’épiderme de la sécheresse et peut donner un aspect gras et poisseux aux cheveux lorsqu’il est présent en trop grandes quantités.

« L’excès de sébum peut être lié à un manque ou à un excès d’hygiène capillaire, à un dérèglement des glandes sébacées (hypersudation), voire à un dérèglement hormonal », note l’expert. Il peut aussi être lié à d’autres maladies dermatologiques, voire à la prolifération d’un champignon naturellement présent sur l’épiderme, le Malassezia.

Une infection mycosique à Malassezia

Le Malassezia, un champignon naturellement présent sur notre peau qui s’épanouit grâce au sébum et produit des acides gras particulièrement irritants qui provoquent la desquamation excessive du cuir chevelu. Présent en trop grande quantité, il entraîne donc une irritation du cuir chevelu et un renouvellement trop rapide des cellules cutanées qui finissent par se décrocher du cuir chevelu, par absorber le sébum et s’accrocher aux tiges des cheveux. On ne sait pas encore pourquoi ils prolifèrent particulièrement chez certaines personnes, mais on sait heureusement réguler son activité.

Quelles maladies peuvent favoriser l’apparition de pellicules ?

Comme indiqué ci-dessus, la production excessive de sébum est parfois symptomatique d’une maladie comme la dermite séborrhéique, associée à un léger état inflammatoire susceptible de provoquer des démangeaisons.

Les formes sévères d’eczéma, de psoriasis ou d’ichtyose peuvent aussi être responsables de l’apparition de pellicules. Sans oublier certaines maladies hormonales, comme l’hyperthyroïdie.

Quels sont les facteurs qui déclenchent l’apparition de pellicules ?

Vous l’aurez compris, de très nombreux facteurs peuvent influencer la production de pellicules :

  • la fatigue ;
  • le tabagisme ;
  • le stress et l’anxiété ;
  • un changement émotionnel ;
  • une alimentation déséquilibrée ;
  • la qualité de l’air et la pollution ;
  • la prise de certains médicaments ;
  • la qualité de l’eau lors des douches ;
  • l’utilisation de produits inadaptés à votre cuir chevelu (produits desséchants, irritants, allergisants, etc.) ;
  • l’utilisation excessive d’appareils chauffants comme un sèche-cheveux ou un lisseur qui assèchent le cuir chevelu.

Enfin, des facteurs génétiques peuvent exacerber la desquamation.

Pourquoi certaines personnes ont beaucoup plus de pellicules que d’autres ?

Tout le monde peut avoir des pellicules ! Les adolescents sont notamment plus à risque de pellicules grasses en raison des bouleversements hormonaux de la puberté responsables d’une surproduction de sébum. De même, les hommes sont souvent plus sujets à l’hypersudation d’origine hormonale que les femmes.

Certaines personnes ont bel et bien davantage de pellicules en raison de nombreux facteurs cités ci-dessus (stress, tabac, alimentation, agressions du cuir chevelu, etc.). Par ailleurs, les personnes qui présentent une sécheresse cutanée, une dermatite atopique, un eczéma, un psoriasis ou une ichtyose sont aussi à risque.

Heureusement, il existe plusieurs moyens efficaces de traiter et de prévenir les pellicules :

  • Choisissez un shampooing anti-pelliculaire spécialement formulé pour lutter contre les pellicules. Ces produits contiennent souvent des ingrédients actifs tels que le zinc pyrithione, le kétoconazole ou le sulfure de sélénium.
  • Lavez vos cheveux régulièrement avec de l’eau tiède et rincez-les soigneusement pour éliminer tout résidu de produit.
  • Optez pour des produits capillaires doux et évitez ceux qui contiennent des ingrédients agressifs comme l’alcool ou le sulfate de sodium.
  • Apprenez à gérer votre stress grâce à des techniques telles que la méditation, le yoga ou la respiration profonde.
  • Et si vos pellicules persistent malgré vos efforts, n’hésitez pas à consulter un(e) dermatologue qui pourra vous prescrire un traitement adapté à votre situation. “Malheureusement, si les pellicules sont liées à une maladie sous-jacente (eczéma, psoriasis, allergie à un produit capillaire), traiter la cause n’éliminera pas les rechutes fréquentes…”, prévient le Dr Reuter. 
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l’État hébreu riposte avec des frappes aériennes après l’offensive iranienne du weekend

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Selon les informations de la presse américaine, Israël a riposté contre l’Iran avec des frappes aériennes en réponse à l’offensive menée par la République islamique ce weekend (photo montrant les dégâts subis par un bâtiment lié au nucléaire iranien près d’Isfahan).
Wana News Agency / VIA REUTERS Selon les informations de la presse américaine, Israël a riposté contre l’Iran avec des frappes aériennes en réponse à l’offensive menée par la République islamique ce weekend (photo montrant les dégâts subis par un bâtiment lié au nucléaire iranien près d’Isfahan).

Wana News Agency / VIA REUTERS

Selon les informations de la presse américaine, Israël a riposté contre l’Iran avec des frappes aériennes en réponse à l’offensive menée par la République islamique ce weekend (photo montrant les dégâts subis par un bâtiment lié au nucléaire iranien près d’Isfahan).

PROCHE-ORIENT – Officiellement, l’État hébreu refuse de commenter, mais il s’agirait d’une riposte après la riposte. De fortes explosions ont été rapportées tôt ce vendredi 19 avril au matin dans le centre de l’Iran, de hauts responsables américains faisant état d’une attaque israélienne en représailles aux tirs de drones et de missiles sans précédent contre Israël le week-end dernier.

Téhéran a rapporté trois explosions près d’une base militaire dans le centre du pays, a rapporté l’agence officielle Fars. Des drones ont été abattus mais il n’y a pas eu d’attaque par missiles « jusqu’à présent », ont indiqué les autorités. Et les installations nucléaires basées dans la région d’Ispahan, ville importante du centre du pays, sont « totalement en sécurité », a précisé l’agence Tasnim.

Israël refuse de commenter

Le pays a fait savoir à l’aube qu’il avait activé sa défense aérienne dans plusieurs provinces après des informations de « fortes explosions » dans le centre, ont indiqué l’agence officielle Irna et la télévision d’État, qui n’ont pas épilogué sur les causes.

Mais selon des responsables américains cités par plusieurs télévisions américaines dont la chaîne ABC News, mais aussi le Washington Post et le New York Times, il s’agit donc d’une attaque israélienne menée en représailles aux frappes du weekend. Des sources militaires précisent aux chaînes de télévision NBC News et CNN que Tel-Aviv a d’ailleurs prévenu Washington de l’opération de ce matin. Officiellement néanmoins, la Maison Blanche n’a pas commenté la frappe israélienne.  L’armée de l’État hébreu a pour sa part indiqué à l’AFP ne pas avoir de commentaire « pour le moment » au sujet de ces explosions.

Capture d’écran de la télévision d’État iranienne Irib montrant la ville d’Isfahan après de fortes explosions attribuées à des représailles israéliennes après la violente attaque aérienne du weekend contre l’État hébreu.
– / AFP Capture d’écran de la télévision d’État iranienne Irib montrant la ville d’Isfahan après de fortes explosions attribuées à des représailles israéliennes après la violente attaque aérienne du weekend contre l’État hébreu.

– / AFP

Capture d’écran de la télévision d’État iranienne Irib montrant la ville d’Isfahan après de fortes explosions attribuées à des représailles israéliennes après la violente attaque aérienne du weekend contre l’État hébreu.

À noter que les frappes de ce vendredi matin ont par ailleurs visé à l’aube le sud de la Syrie, « sur une position de radar de l’armée syrienne », a précisé Rayan Maarouf, militant et responsable d’un média en ligne Suwayda 24. « Des frappes israéliennes ont visé une position de radar de l’armée syrienne entre les provinces de Soueida et de Deraa », a confirmé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) à l’AFP.

Ces nouveaux développements interviennent alors qu’Israël a menacé, lundi 15 avril, de répondre à l’attaque menée par Téhéran contre son territoire le week-end dernier. Une offensive qui faisait déjà suite à une frappe meurtrière imputée à Israël contre le consulat iranien à Damas, en Syrie, dans laquelle des responsables militaires de la République islamique ont été tués.

En l’occurrence, Israël a dit avoir intercepté avec ses alliés (parmi lesquels la France) la quasi-totalité des quelque 350 drones et missiles lancés par l’Iran, et affirmé que l’attaque iranienne ne resterait pas « impunie ». Et pour cause : il s’agissait de la première attaque directe jamais menée par l’Iran contre son ennemi juré, dont il ne reconnaît même pas l’existence.

Israël avait un temps écarté l’idée d’une riposte

Dans la foulée, le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian avait dit que l’Iran comptait s’en tenir là, mais qu’il ferait « regretter » à Israël toute riposte militaire. En attaquant Israël, l’Iran dit avoir agi en « légitime défense » après l’attaque qui a détruit son consulat à Damas. « Les actions de légitime défense et contre-mesures de l’Iran sont terminées, donc le régime terroriste israélien doit arrêter tout nouvel aventurisme militaire contre nos intérêts », a dit Hossein Amir-Abdollahian lors d’une réunion sur la situation au Moyen-Orient.

Israël avait un temps envisagé de mener rapidement des frappes en Iran en représailles aux missiles lancés par Téhéran, avant de finalement revoir ses plans, avaient affirmé jeudi des médias israéliens et américains. Selon le diffuseur public israélien Kan, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait décidé de ne pas mettre en œuvre des plans pré-approuvés de frappes de représailles en cas d’attaque, après avoir discuté avec le président américain Joe Biden.

Premier allié d’Israël, les États-Unis exhortent Israël à la retenue, optant plutôt pour le renfort de leurs sanctions contre « le programme iranien de drones, l’industrie sidérurgique et les constructeurs automobiles ». L’UE et le Royaume-Uni ont aussi annoncé de nouvelles sanctions contre Téhéran. Mais tous n’ont visiblement pas été entendus puisque l’État hébreu aurait semble-t-il finalement décidé d’avoir recours aux armes.

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Joe Biden raconte l’histoire de son oncle mangé par des cannibales et s’attire les moqueries

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Joe Biden à Philadelphie le 18 avril 2024.
DREW HALLOWELL / Getty Images via AFP Joe Biden à Philadelphie le 18 avril 2024.

DREW HALLOWELL / Getty Images via AFP

Joe Biden à Philadelphie le 18 avril 2024.

ÉTATS-UNIS – Le président américain a peut-être été un peu trop loin. Joe Biden a provoqué l’étonnement ce jeudi 18 avril après avoir raconté une histoire de famille, celle de son oncle, supposément dévoré par des cannibales en Nouvelle-Guinée lors de la Seconde Guerre mondiale. Mais il a un peu trop enjolivé son récit.

Son avion « a été abattu en Nouvelle-Guinée, et ils n’ont jamais retrouvé son corps parce qu’il y avait beaucoup de cannibales – pour de vrai – dans cette partie » de l’île d’Océanie, a lancé Joe Biden à des métallurgistes à Pittsburgh, puis une nouvelle fois à la presse.

Mais le site de l’agence officielle des prisonniers de guerre et disparus américains indique que l’avion d’Ambrose Finnegan s’est « écrasé en mer » au large de la Nouvelle-Guinée.

Son avion s’est écrasé en Nouvelle-Guinée

L’opposition républicaine n’a pas manqué de se gausser de la nouvelle digression extravagante du président de 81 ans, illustration selon elle de son déclin cognitif. « Mais oui… c’est ça Joe… », a ironisé le compte officiel de la campagne de Donald Trump sur X.

La Maison Blanche a défendu Joe Biden, affirmant que le président, en racontant une histoire familiale, voulait rendre hommage aux soldats et anciens combattants. Joe Biden a salué la mémoire de son oncle lors d’une visite dans sa ville natale de Scranton, en Pennsylvanie.

Le président, qui avait à peine un an lorsque son oncle est décédé en 1944, s’est rendu sur un monument aux morts de la guerre et a touché du bout des doigts le nom du lieutenant Ambrose Finnegan, gravé sur la stèle.

Le soutien aux anciens combattants pour se démarquer de Trump

La porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre a confirmé que l’oncle du président avait « perdu la vie quand son avion militaire s’est écrasé dans le Pacifique », et non sur la terre ferme.

Mais elle a défendu Joe Biden, pour qui rendre hommage à son oncle sur ce monument avait été un moment « incroyablement émouvant et important », selon la porte-parole.

Joe Biden a « mis en avant l’histoire de son oncle » pour montrer son soutien aux anciens combattants. Un moyen également de jouer sur le contraste avec son rival à la présidentielle, Donald Trump, qui aurait qualifié des soldats morts au combat de « losers » lors de son mandat.

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en Inde, des élections qui pourraient finir de faire basculer complètement le pays

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ÉLECTIONS – Près d’un milliard de citoyens appelés aux urnes ne suffisent plus pour qualifier l’Inde de plus grande démocratie au monde. Du 19 avril au 1er juin, le pays dirigé par le Premier ministre Narendra Modi choisir ses députés dans une élection géante. Au total, 15 millions d’agents électoraux sont mobilisés dans plus d’un million de bureaux de vote.

Mais les résultats qui devraient être dévoilés le 4 juin ne font guère de doute. Le parti nationaliste hindou de Modi, le BJP (Bharatiya Janata Party) devrait l’emporter assez largement. Et faire basculer résolument le pays ? Selon les derniers sondages le parti du peuple pourrait atteindre le seuil des 400 députés, ce qui lui donnerait toute latitude pour réformer la Constitution.

Une possibilité qui, comme nous vous l’expliquons dans notre vidéo en tête d’article, nourrit de nombreuses inquiétudes alors que Narendra Modi a sapé depuis dix ans les piliers de l’équilibre des pouvoirs. Au point que le chercheur spécialiste de l’Inde, Christophe Jaffrelot, n’hésite plus à parler dans un article d’autoritarisme électoral : « il y a des élections, certes, mais l’État de droit est en voie de disparition ».

Oppositions et justice affaiblies

De fait, depuis 10 ans, au service de son projet nationaliste, Narendra Modi a méthodiquement affaibli les contre-pouvoirs. Les partis d’opposition sont régulièrement visés par des enquêtes.

Arvind Kejriwal, l’un des responsables de la coalition d’opposition INDIA, formée pour rivaliser avec Modi, a même été arrêté en mars pour des soupçons de pots-de-vin. Rahul Gandhi, le chef du parti du Congrès, a déploré de son côté un gel de ses finances. À cela s’ajoute par exemple que 143 des 192 députés d’opposition ont été exclus du Parlement en décembre dernier.

Peu ou prou, les institutions font face à la même pression et des soupçons pèsent même sur la Commission électorale chargée de valider l’élection. Autre exemple, en 2017, la Cour suprême a cédé, malgré ses réticences, sur les obligations électorales, qui permettaient un système de financement occulte des partis. L’instance est finalement revenue en février dernier sur sa décision mais entre-temps le BJP aurait amassé jusqu’à 700 millions d’euros de donations anonymes. L’opposition dénonce, elle, un scandale mêlant des entreprises visées par des enquêtes financières pour blanchiment d’argent et des dons colossaux au BJP.

Fin du pluralisme

Du côté des médias, l’Inde est à la 162e place du classement de Reporters sans frontières, derrière, le Pakistan. Alors que le gouvernement n’hésite pas à demander la suppression de contenus qui le dérangent sur les réseaux sociaux, NDTV, dernière chaîne critique du gouvernement, a été rachetée en 2023 par Gautam Adani, proche du Premier ministre.

De quoi continuer à diffuser sans crainte la propagande gouvernementale sur la bonne santé économique du pays et ses 7 % de croissance. La réalité est moins chatoyante : le taux de chômage a atteint 8,3 % en décembre, son plus haut niveau depuis 1945 tandis que 800 millions d’Indiens vivent avec l’aide alimentaire. Quant aux éventuelles manifestations, elles sont réprimées.

En parallèle, Modi sature l’espace public avec son image, et une communication contrôlée. Il a même fait installer des cabines à selfie dans tout le pays pour se photographier à côté d’une reproduction carton grandeur nature de sa personne. Se plaçant « au-dessus », il ne donne aucune conférence de presse. Une aura quasi religieuse qu’il cultive à dessein. À cet égard, l’inauguration du temple d’Ayodhya en janvier a fait de lui l’une des plus grandes figures religieuses du pays.

Quant aux milices suprémacistes hindoues, elles continuent de s’en prendre violemment, et avec la tolérance des autorités publiques, aux musulmans, relégués au rang de sous citoyens. Des violences qui prennent aussi une forme politique, avec par exemple, la révocation en 2019, du statut d’autonomie du Cachemire indien, à majorité musulmane, ou plus récemment l’adoption d’une loi qui facilite l’accès à la citoyenneté de minorités confessionnelles mais en exclut les musulmans.

La Constitution concentre les craintes

Dans ce contexte démocratiquement affaibli, dont les exemples ci-dessus ne sont qu’une partie visible de l’iceberg, l’opposition fait campagne sur le thème de « sauver la démocratie ». Elle craint que Narendra Modi profite d’un éventuel blanc-seing par les urnes pour refonder la Constitution. Le leader dément mais des leaders et proches du BJP nourrissent la conversation.

« Il veut créer l’Hindu Rashtra, un régime sociopolitique où les minorités seront forcément des citoyens de seconde zone, où un État unitaire sapera définitivement le fédéralisme (…) où le Parlement sera la chambre d’écho du gouvernement et où le pouvoir judiciaire sera marginalisé (…) C’est la limite de cette autocratie : le dirigeant a besoin de la légitimité issue des élections pour l’emporter sur les autres centres de pouvoir, y compris le pouvoir judiciaire », analyse Christophe Jaffrelot dans The Diplomat.

L’idée circule par exemple de renforcer la centralisation et d’affaiblir les pouvoirs régionaux où l’opposition résiste mieux au BJP, notamment dans le sud du pays. Des proches du gouvernement parlent aussi la « décolonisation » de la Constitution héritée de l’indépendance de l’empire britannique. En creux surtout, l’opposition craint que le Premier ministre ne gomme les références à la laïcité et au multiculturalisme et fasse de l’Inde une République nationaliste hindouiste, en droit.

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À Paris, le défilé de chameaux prévu dans Paris annulé, mais la police propose un plan B au bois de Vincennes

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Un chameau de Bactriane, photographié ici en janvier 2018 à Paris lors d’une exposition de cirque (Photo d’illustration).
ERIC FEFERBERG / AFP Un chameau de Bactriane, photographié ici en janvier 2018 à Paris lors d’une exposition de cirque (Photo d’illustration).

ERIC FEFERBERG / AFP

Un chameau de Bactriane, photographié ici en janvier 2018 à Paris lors d’une exposition de cirque (Photo d’illustration).

PARIS – Changement de plan. La Fédération française pour le développement des camélidés en France et en Europe avait prévu de faire défiler une cinquantaine de dromadaires, chameaux, lamas et alpagas dans plusieurs lieux emblématiques du VIIe arrondissement de Paris samedi 20 avril. Un défilé finalement interdit par le préfet de police de Paris ce jeudi 18 avril.

Initialement prévu des quais de Seine au siège de l’Unesco, en passant devant la Tour Eiffel et les Invalides, le défilé de camélidés n’aura donc pas lieu autour de ces prestigieux sites de la capitale. Une décision expliquée par le préfet de Paris, qui évoque les nombreux chantiers présents sur le parcours du défilé en vue des Jeux olympiques et « les conséquences significatives sur la circulation » dans ce lieu touristique.

La préfecture assure également dans son arrêté que cet environnement à « si forte densité urbaine (…) est de nature à porter atteinte au bien-être animal ». Elle évoque aussi des questions de sécurité, avec un parcours initial près de bâtiments publics, dans un contexte de « durcissement de la posture Vigipirate » depuis la « revendication de l’attentat de Moscou par l’organisation État Islamique ».

Particulièrement critiquée, l’annonce de ce défilé avait par ailleurs fait bondir l’association de défense des animaux « Paris Animaux Zoopolis », qui avait dénoncé l’utilisation de ces animaux comme « des objets de divertissement ».

PLAN B

Pour éviter une annulation totale, la préfecture de police a toutefois proposé un parcours bis aux organisateurs de l’événement. « Le défilé pourra se tenir ce 20 avril 2024 au Bois de Vincennes avec un rassemblement à 12h sur l’esplanade du Château de Vincennes, un départ du cortège à 14h », indique l’arrêté préfectoral, avant une « déambulation » possible dans des avenues spécifiques jusqu’à 18h.

Une solution qui semble pourtant loin de convaincre l’organisateur de cette manifestation, Christian Schoettl, par ailleurs maire de Janvry, dans l’Essonne. Auprès de l’AFP, il assure avoir déposé un recours en urgence auprès du Tribunal administratif de Paris pour maintenir le parcours initial.

Mais il est « impossible » pour lui d’organiser la manifestation au Bois de Vincennes en si peu de temps. « J’ai dit à M. le Préfet de police qu’on n’organisait pas un pique-nique, que déplacer 34 délégations étrangères et 50 dromadaires, c’était une logistique colossale », notamment pour « la sécurité des animaux », a fait valoir l’édile.

Christian Schoettl avait initialement défendu la tenue de ce défilé à Paris auprès de l’AFP, expliquant que le défilé visait à soutenir « la cause du dromadaire dans la capitale française des droits de l’Homme ».

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Les Marseillais qualifiés pour la demi-finale

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Pierre-Emerick Aubameyang de l’OM en quart de finale retour de Ligue Europa le 18 avril 2024.
SYLVAIN THOMAS / AFP Pierre-Emerick Aubameyang de l’OM en quart de finale retour de Ligue Europa le 18 avril 2024.

SYLVAIN THOMAS / AFP

Pierre-Emerick Aubameyang de l’OM en quart de finale retour de Ligue Europa le 18 avril 2024.

FOOTBALL – Le miracle a eu lieu au Vélodrome. L’Olympique de Marseille a renversé le Benfica ce jeudi 18 avril en quart de finale retour de la Ligue Europa à domicile en l’emportant aux tirs au but (4 tab à 2). Ils sont qualifiés pour la demi-finale.

Après leur match perdu 2-1 à l’aller, un score insuffisant mais qui a permis de sauver les meubles, les Marseillais avaient du pain sur la planche pour le match retour afin d’espérer la qualification en demi-finale.

Affamés, les joueurs de Jean-Louis Gasset ont largement eu la possession du ballon pendant la première mi-temps. Pour autant, cela n’a pas été synonyme de coup d’éclat ou de réussite pour les Marseillais, qui ont buté sur la défense efficace des Lisboètes. Ils sont dont repartis dans les vestiaires du Vélodrome virtuellement éliminés.

De retour sur la pelouse, le Benfica Lisbonne a repris possession du ballon et même fait peur à plusieurs reprises aux Marseillais. Du côté de ces derniers, la frustration a dominé. Malgré d’énormes occasions à la chaîne à partir de la 60e minute, ils n’ont pas réussi à concrétiser même lors de la bourde du gardien du Benfica qui a échappé le ballon.

Jusqu’aux tirs au but

Les joueurs du Benfica ont tenté de répondre mais ont fait face au rempart Pau Lopez qui a sauvé ses coéquipiers avec un énorme double arrêt à la 75e minute. Et enfin la libération à la 78e avec une tête du Marseillais Faris Moumbagna sur un centre de Pierre-Emerick Aubameyang, qui fait enfin craquer les Portugais et permis de remettre les compteurs à zéro.

Incapables de se départager pendant les 90 premières minutes, les deux équipes ont été jusqu’aux prolongations. Le score n’avait pas changé une demi-heure plus tard, obligeant l’OM et le Benfica Lisbonne à se départager aux terribles tirs au but.

L’OM y a cru jusqu’au bout en voyant Angel Di Maria raté complètement son tir, qui a atterri dans le poteau gauche. Puis Pau Lopez a sauvé à nouveau les siens en arrêtant la frappe d’Antonio Silva. Luis Henrique envoie alors l’OM en demi-finale en réussissant son tir. Les Phocéens affronteront l’Atalanta Bergame au prochain tour.

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Santé

En Inde, les élections législatives s’ouvrent ce 19 avril ont tout de gigantesque

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En Inde, les élections législatives s’ouvrent ce 19 avril ont tout de gigantesque (Des agents électoraux équipés de machines à voter électroniques (EVM) sont rassemblés dans un collège de Nagaur, dans l’État du Rajasthan en Inde, le 18 avril 2024, à la veille des élections générales du pays)
HIMANSHU SHARMA / AFP En Inde, les élections législatives s’ouvrent ce 19 avril ont tout de gigantesque (Des agents électoraux équipés de machines à voter électroniques (EVM) sont rassemblés dans un collège de Nagaur, dans l’État du Rajasthan en Inde, le 18 avril 2024, à la veille des élections générales du pays)

HIMANSHU SHARMA / AFP

En Inde, les élections législatives s’ouvrent ce 19 avril ont tout de gigantesque (Des agents électoraux équipés de machines à voter électroniques (EVM) sont rassemblés dans un collège de Nagaur, dans l’État du Rajasthan en Inde, le 18 avril 2024, à la veille des élections générales du pays)

INDE – C’est l’effervescence en Inde où s’est ouvert, ce vendredi 19 avril, le plus grand scrutin du monde. Près d’un milliard d’Indiens doivent voter lors des élections législatives qui, selon la plupart des analystes, devraient déboucher sur la réélection du Premier Ministre Narendra Modi sous la bannière de son parti nationaliste hindou, le Bharatiya Janata Party (BJP).

Si l’issue du vote semble manquer de suspense, ces élections représentent toutefois un défi d’ampleur pour les autorités indiennes, car elles n’ont rien de comparable. Que cela soit par ses chiffres ou par la façon dont il va être organisé, ce scrutin s’annonce gigantesque.

• Un scrutin sur 44 jours

Il va falloir s’armer de patience pour connaître les résultats des élections législatives indiennes. Elles s’ouvrent certes ce vendredi, mais les résultats sont attendus pour… le 4 juin. En effet, le scrutin va durer 44 jours.

• 970 millions de votants

Et pour cause, au total, 970 millions d’Indiens seront appelés à élire les 543 membres de la chambre basse, soit plus que la population totale des États-Unis, de l’Union européenne et de la Russie réunis. En tout, selon CNN, plus de 2 700 partis doivent s’affronter pour récolter des sièges. « Il s’agit du plus grand exercice logistique en temps de paix au monde », déclarait début mars le président de la commission, Rajiv Kumar, lors d’une conférence de presse.

• Un vote en sept phases

Les votes ne se feront toutefois pas simultanément dans le pays. Ils seront en effet découpés par région et par phases. Il y en aura sept entre le 19 avril et le 1er juin, avant le dépouillement le 4 juin, comme vous pouvez le voir dans le tweet ci-dessous.

Une répartition nécessaire pour faciliter la participation, mais aussi pour permettre aux forces de l’ordre de sécuriser le vote, souligne sur X (ex-Twitter) Mathieu Gallard, directeur d’études chez Ipsos.

• Plus d’un million de bureaux de vote

Pour cela, selon les chiffres de la commission électorale, 1,05 million de bureaux de vote seront installés, employant 15 millions d’agents électoraux. Ceci s’explique par la loi électorale qui veut qu’aucun habitant ne doit habiter à plus de 2 km d’un bureau de vote. Ainsi, de très nombreux espaces ont été mis en place dans des zones reculées.

• Des éléphants, des yacks et des chameaux mobilisés

Mais encore faut-il pouvoir accéder à ces régions, de l’Himalaya au nord à l’océan Indien au sud, des collines à l’est aux déserts à l’ouest. Là encore, la logistique prévoit que les fonctionnaires emploient tous les moyens nécessaires pour acheminer les bulletins de vote aux bureaux. Ainsi, ils iront à dos de chameau dans l’État largement désertique du Rajasthan, à dos de mulet et de yack dans les régions montagneuses du nord, ou à dos d’éléphant dans les régions boisées. Mais aussi en hélicoptère, avions et bateaux. Ceci pour s’assurer qu’aucun électeur ne soit laissé de côté dans cet exercice gigantesque.

• Une urne située à 4650 mètres d’altitude

À titre d’exemple, une urne a été placée dans le village de Tashigang, dans l’Himachal Pradesh, à quelques kilomètres de la Chine pour les 47 votants de cette commune. Mais cette urne a quelque chose d’exceptionnel : elle est située à 4 650 mètres d’altitude, un record mondial, souligne l’Hindustan Times.

• Une élection à 15 milliards de dollars

Toute cette organisation faramineuse a un coût, qui l’est tout autant. Selon le Washington Post, qui cite des politologues, ces élections pourraient être les plus chères du monde, avec un coût de 15 milliards de dollars. Elles dépasseraient ainsi même le prix prévu pour l’élection présidentielle américaine en novembre, dit le média.

• Dons faramineux pour le BJP

Et Narendra Modi a sa part de responsabilité dans ce chiffre faramineux. Son parti a en effet reçu 987 millions de dollars, soit la moitié des 1,98 milliard de dollars (165,2 milliards de roupies indiennes) que les entreprises et les particuliers ont dépensés pour financer des partis politiques par le biais du programme de dons anonymes appelé Electoral Bonds entre janvier 2018 et janvier 2024, selon des données citées par The Diplomat. Ces chiffres sont des estimations, d’autres médias comme The Guardian évoquent des montants entre 665 millions et 732 millions de dollars (700 millions d’euros).

L’opposition dénonce un scandale mêlant des entreprises visées par des enquêtes financières pour blanchiment d’argent et des dons colossaux au BJP. En février, la Cour suprême a finalement jugé ce système de dons anticonstitutionnel sans que l’issue du scrutin s’en trouve chamboulée.

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Santé

En Guadeloupe, Gérald Darmanin empoigné par un homme placé en garde à vue

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Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, ici le 4 avril 2024, a été pris à partie par un homme en Guadeloupe ele 18 avril 2024.
MIGUEL MEDINA / AFP Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, ici le 4 avril 2024, a été pris à partie par un homme en Guadeloupe ele 18 avril 2024.

MIGUEL MEDINA / AFP

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, ici le 4 avril 2024, a été pris à partie par un homme en Guadeloupe ele 18 avril 2024.

POLITIQUE – Gérald Darmanin a été empoigné vivement mais pas blessé ce jeudi 18 avril près de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) dans les locaux de la chaîne Guadeloupe 1ère par un jeune homme, aussitôt interpellé et placé en garde à vue, a-t-on appris d’une source proche de l’enquête et de deux témoins de la scène.

Les faits se sont déroulés alors que le ministre de l’Intérieur venait enregistrer une interview dans les locaux de cette télévision, à Baie-Mahault, au terme de son déplacement en Guadeloupe au cours duquel il a annoncé l’instauration d’un couvre-feu à partir de 20 heures pour les mineurs à Pointe-à-Pitre, ville qualifiée de « coupe-gorge » par son maire.

Un homme « d’une vingtaine d’années » selon la source proche de l’enquête, s’est approché du ministre demandant à lui parler, ont relaté à l’AFP deux témoins qui ont souhaité garder l’anonymat.

Le ministre lui a alors tendu la main et c’est alors que l’homme l’a empoigné vivement par le bras et les épaules avant d’être maîtrisé par les hommes de la sécurité du ministre, a décrit un des deux témoins.

L’homme hospitalisé en psychiatrie

L’homme a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Baie-Mahault, a déclaré à l’AFP la source proche du dossier, ajoutant qu’une enquête avait été ouverte pour « violence sur personne dépositaire de l’autorité publique et rébellion ».

« Il a voulu s’échapper et ne s’est pas laissé faire » et s’est montré « non coopératif » lors de sa garde à vue. Les tests habituels n’ont pas pu être effectués et le jeune homme a été « hospitalisé aux urgences psychiatriques » du CHU de Pointe-à-Pitre, vendredi soir, selon la même source.

Le ministre n’a pas été blessé. Il a ensuite enregistré comme prévu son interview. « J’en ai discuté avec le ministre qui m’a dit que ce n’était pas trop grave et j’espère que ça finira bien pour le jeune », a dit à l’AFP Ary Chalus, le président de la région Guadeloupe. Gérald Darmanin, lui, n’a pas souhaité s’exprimer sur cet incident.

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Santé

Veto des États-Unis contre l’adhésion de la Palestine à l’ONU en pleine guerre à Gaza

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L’ambassadrice américaine à l’ONU Linda Thomas-Greenfield met son veto à l’adhésion de la Palestine le 18 avril 2024.
ANGELA WEISS / AFP L’ambassadrice américaine à l’ONU Linda Thomas-Greenfield met son veto à l’adhésion de la Palestine le 18 avril 2024.

ANGELA WEISS / AFP

L’ambassadrice américaine à l’ONU Linda Thomas-Greenfield met son veto à l’adhésion de la Palestine le 18 avril 2024.

INTERNATIONAL – Sans surprise. Les États-Unis ont mis fin ce jeudi 18 avril à l’infime espoir d’adhésion pleine et entière des Palestiniens à l’ONU, mettant leur veto au Conseil de sécurité à une revendication fustigée par leur allié israélien, en pleine guerre à Gaza.

L’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé le veto américain y voyant une « agression flagrante » qui pousse le Moyen-Orient « au bord du gouffre ». Ce veto « révèle les contradictions de la politique américaine, qui prétend, d’une part, soutenir la solution à deux États (une Palestine indépendante aux côtés d’Israël, ndlr), mais de l’autre empêche la mise en œuvre de cette solution » à l’ONU, a-t-il ajouté.

Depuis plusieurs semaines, les Palestiniens, qui ont depuis 2012 le statut inférieur de « d’État non membre observateur », ainsi que les pays arabes imploraient le Conseil d’accepter qu’un « État palestinien » déjà reconnu par la majorité des capitales prenne sa place « légitime » au sein des Nations unies.

« Accorder à la Palestine une adhésion pleine et entière aux Nations unies allégerait une partie de l’injustice historique subie par des générations de Palestiniens », a encore plaidé devant le Conseil Ziad Abu Amr, haut responsable de l’Autorité palestinienne.

Les États-Unis continuent de soutenir Israël

Mais en vain. Les États-Unis, qui ont tout fait pour retarder le vote, n’ont pas hésité à recourir à leur droit de veto qu’ils utilisent régulièrement pour protéger leur allié israélien.

Le projet de résolution présentée par l’Algérie qui « recommande à l’Assemblée générale que l’État de Palestine soit admis comme membre des Nations unies », a recueilli 12 votes pour, 1 contre et 2 abstentions (Royaume-Uni et Suisse).

« Un échec à agir serait une erreur grave et impardonnable. Ne pas se réveiller aujourd’hui serait permettre la poursuite de l’injustice et de l’impunité, une honte éternelle », a lancé juste avant le vote l’ambassadeur algérien Amar Bendjama.

Mais l’admission d’un État à l’ONU doit recevoir une recommandation positive du Conseil (au moins 9 voix sur 15 en faveur, sans veto d’un membre permanent), puis être approuvée par l’Assemblée générale, à la majorité des deux-tiers.

La requête palestinienne jugée « immorale » par Israël

Les États-Unis n’ont cessé de répéter ces dernières semaines que leur position « n’a pas changé » depuis 2011, lorsque la demande d’adhésion présentée par le président de l’Autorité palestinienne avait tourné court face à l’opposition américaine, avant même d’atteindre l’étape du Conseil.

Ils estiment que l’ONU n’est pas le lieu pour la reconnaissance d’un État palestinien, qui devrait selon eux être issu d’un accord entre Israël et les Palestiniens. Ils soulignent aussi que la législation américaine leur imposerait de couper leur financement à l’ONU en cas d’une adhésion palestinienne en dehors d’un tel accord bilatéral.

Le dernier veto à l’adhésion d’un État à l’ONU date de 1976, quand les Américains avaient bloqué l’entrée du Vietnam.

Les Israéliens dénonçaient également avec virulence l’initiative palestinienne, fustigeant le simple fait que le Conseil examine la requête palestinienne que leur ambassadeur à l’ONU Gilad Erdan a jugée « immorale ». « Un État pacifique, quelle blague ! », a-t-il lancé, en référence à la Charte de l’ONU qui stipule qu’une des conditions d’adhésion est d’être un État « pacifique ».

Le gouvernement israélien s’oppose à la solution à deux États, défendue par une grande majorité de la communauté internationale, dont les États-Unis. Et la majorité des 193 États membres de l’ONU (137 selon le décompte de l’Autorité palestinienne) reconnaissent de manière unilatérale un État Palestinien.

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