Santé
Bore out : définition, symptômes, solutions pour ne plus s’ennuyer

Tiré de l’anglais « boredom », qui signifie « ennui », le bore-out désigne un état d’ennui, de frustration et de désengagement professionnel provoqué par une sous-charge de travail ou un manque de stimulation intellectuelle au travail. On peut l’opposer au burn-out, qui, à l’inverse, est causé par un surmenage et un stress excessif.
Toutefois, assez étonnement, les symptômes physiques et psychiques du burn-out se rapprochent beaucoup de ceux du bore-out. Comment les identifier et comment retrouver le goût du travail ? Réponses de Mélissa Pangny, psychologue du travail et de Sylvie Chauvin, psychologue libérale et praticienne chez Moka. Care.
Définition : qu’est-ce qu’un bore-out ?
Le bore-out, aussi connu sous le nom de « syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui », se caractérise par un ennui profond et prolongé au travail, doublé d’une importante frustration et d’un désengagement professionnel.
Les personnes qui souffrent de bore-out peuvent se sentir inutiles, sous-utilisées et frustrées de ne pas pouvoir utiliser leurs compétences – et ce d’autant plus que ce phénomène est souvent tabou et source de grandes souffrances, indique Mélissa Pangny. Et d’ajouter :
Le bore-out n’est pas seulement une question de quantité de travail, mais aussi une question de qualité du travail.
La diminution de la charge de travail peut en effet être quantitative (les missions à effectuer sont de moins en moins nombreuses) ou qualitative (les missions sont de moins en moins challengeantes, ce qui dévalue l’intérêt du poste).
Quelle différence avec un burn-out ou un brown-out ?
Le burn-out, le bore-out et le brown-out ont de nombreuses similitudes, mais diffèrent toutefois au niveau de leur nature et de leurs causes.
- Le burn-out désigne un épuisement professionnel causé par un stress chronique et une surcharge de travail. Il est souvent causé par un déséquilibre entre la charge de travail, les ressources disponibles et des attentes irréalistes de la part de l’employeur ou du travailleur lui-même.
- Le bore-out, lui, est causé par un manque de stimulation et de défis au travail. Il peut être causé par un manque d’opportunités de développement professionnel, une mauvaise communication, une absence de reconnaissance ou de soutien, etc.
- Enfin, le brown-out désigne le fait que les employé(e)s perdent progressivement leur intérêt pour leur emploi en raison d’un manque de sens ou de pertinence dans leurs tâches quotidiennes. Il peut être causé par une absence de vision ou de direction claire de la part de l’entreprise, un manque d’autonomie ou de responsabilité dans le travail, voire un manque d’opportunités pour mettre en valeur ses compétences et sa créativité.
Symptômes d’alerte : comment savoir si on fait un bore-out ?
Il est important de ne pas confondre l’ennui, qui est un facteur de risque psychosocial, et le bore-out. Ce dernier se caractérise par la manifestation simultanée de plusieurs symptômes. Parmi les manifestations les plus courantes :
- un ennui constant et prolongé au travail, même lorsque vous ne manquez pas de travail ;
- une perte de motivation et de plaisir à travailler ;
- unebaisse de la concentration et de la productivité ;
- une tendance à procrastiner et à remettre les tâches les plus simples à plus tard ;
- une sensation d’isolement social au travail et un manque d’interaction avec ses collègues ou ses superviseurs ;
- un sentiment d’inutilité ou d’inefficacité, associé à une grande culpabilité et à une faible estime de soi ;
- un état de stress, voire de dépression – et tous les symptômes qui s’ensuivent, tels que des troubles du sommeil, des troubles digestifs, une anxiété, une grande fatigue ou une irritabilité ;
- un absentéisme accru ou une tendance à arriver en retard ou à partir plus tôt que d’habitude ;
- etc.
Par ailleurs, le bore-out peut affecter la santé physique en raison d’une inactivité physique, d’une alimentation malsaine et d’un manque de sommeil. C’est pourquoi il est indispensable de consulter rapidement un(e) professionnel(le) de la santé mentale dès l’apparition des premiers signes de désintérêt et d’épuisement.
Quels sont les risques inhérents au bore-out ?
Comme indiqué ci-dessus, à long terme, ce sentiment d’ennui et le manque d’activité et/ou de satisfaction personnelle au travail peuvent engendrer un sentiment de honte, de perte d’estime de soi, voire une dépression. Le bore-out peut aussi avoir des répercussions sur la santé physique des employé(e)s, allant jusqu’à augmenter le risque d’accidents cardiovasculaires.
Par ailleurs, lorsque les employé(e)s sont sous-stimulé(e)s, ils / elles sont plus susceptibles de quitter leur emploi, ce qui entraîne une rotation régulière du personnel et des frais de rotation importants pour l’entreprise. Sans compter que la baisse de leur productivité peut nuire à l’ambiance et à la performance globale de leur entreprise. Enfin, à l’échelle individuelle, les employé(e)s peuvent perdre en compétence et en expérience, ce qui peut impacter leur employabilité à long terme.
Quelles sont les causes de l’ennui au travail ?
Les origines du bore-out peuvent être variées. En cause, le plus souvent ? Un manque de défis, de responsabilités, d’autonomie et de perspectives de développement professionnel qui peuvent conduire à une perte de motivation, une grande fatigue, un isolement social, une baisse d’estime de soi ou encore à une dépression.
D’autres facteurs peuvent aussi entrer en cause :
- une mauvaise communication ;
- un manque de ressources pour effectuer correctement son travail ;
- les conflits avec des collègues ou des superviseurs :
- une absence de reconnaissance ou de soutien :
- etc.
Un manque d’objectifs clairs et une mise au placard délibérée peuvent aussi être en cause. Dans ce cas, l’employeur cherche à pousser son employé(e) à bout : il n’est plus ou peu en relation avec les autres salariés de l’entreprise, on ne lui donne plus de travail à faire, on ne le convoque plus aux réunions, on le dénigre, etc. Cette forme de harcèlement moral vise à le / la faire partie de son plein gré, sans rupture conventionnelle ou licenciement.
Ces facteurs peuvent varier en fonction du poste, de l’entreprise et des employé(e)s concerné(e)s, insiste Mélissa Pangny. Mais il faut que les employeurs soient conscients des risques et travaillent à fournir des tâches stimulantes, des opportunités de développement professionnel, des retours positifs et une communication claire pour éviter l’ennui et maintenir la motivation de leurs employé(e)s.
Certaines personnes sont-elles plus susceptibles de faire des bore-out ?
« Il n’y a pas spécialement de profils à risque, répond Mélissa Pangny. Tout le monde peut s’ennuyer à son poste, quels que soient notre âge, notre expérience ou notre domaine d’activité ! »
Toutefois, les employé(e)s qui ont des postes répétitifs, monotones, ou ne nécessitant pas beaucoup de créativité ou de prise de décision peuvent présenter un risque particulier de bore-out.
Il est également important de noter que le bore-out peut être le résultat de problèmes organisationnels tels que le manque de communication, de direction ou de soutien de la part des supérieurs hiérarchiques.
Et la psychologue d’alerter « Toutefois, si vous vous ennuyez souvent rapidement et changez régulièrement de travail, il faut vous interroger : pourquoi faites-vous aussi rapidement le tour de vos emplois ? Quelles sont réellement vos motivations et vos envies professionnelles ? »
Prévention : comment éviter le bore-out ?
Un bore-out n’est jamais désiré – et encore moins prévisible. Ces quelques conseils permettent de limiter les risques :
- choisir un travail qui correspond à ses intérêts et à ses compétences ;
- s’assurer que son travail est suffisamment stimulant en demandant des projets supplémentaires ou des tâches plus complexes pour éviter l’ennui et rester engagé(e) ;
- établir des objectifs professionnels clairs et atteignables pour rester motivé et engagé ;
- communiquer ouvertement avec son / ses manager(s) et faire part de vos préoccupations si vous vous ennuyez ;
- participer à des formations ou à des programmes de développement professionnel pour rester à jour sur les nouvelles compétences et découvrir de nouvelles perspectives pour stimuler sa curiosité intellectuelle ;
- prendre régulièrement des pauses pour limiter la fatigue mentale et physique, qui peuvent accentuer l’ennui au travail ;
- considérer le télétravail pour vous assurer plus de flexibilité et de liberté pour s’engager dans des activités qui stimulent et divertissent l’esprit.
En somme, la prévention du bore-out consiste à trouver un équilibre entre un travail stimulant et des activités de loisirs qui stimulent l’esprit.
Solutions contre l’ennui au travail : comment le combattre ?
Il est indispensable de prendre les mesures adéquates dès les premiers signes de bore-out, notamment en communiquant avec ses superviseurs, en cherchant des projets stimulants, en établissant des objectifs professionnels clairs, ou en envisageant de changer de poste, voire d’entreprise, si nécessaire. « Le plus souvent, le fait de s’affirmer et de verbaliser pour trouver des solutions permet de trouver des solutions autres que la démission, qui n’est pas toujours indispensable », souligne Mélissa Pangny.
Comment s’en sortir ?
Si la situation vous paraît insurmontable, n’hésitez pas à en parler autour de vous : à votre famille, à votre conjoint(e), à vos amis, voire à certain(e) s de vos collègues qui peuvent vous aider à y voir plus clair. Un entretien avec les ressources humaines peut être envisagé et l’aide d’un(e) professionnel (le) (médecin généraliste, médecin du travail, psychiatre, psychologue) peut aussi être d’un grand secours.
« En consultation, on commence par aider les patient(e) s à comprendre ce qui leur arrive, explique Sylvie Chauvin. On travaille ensuite sur le sentiment de cohérence : les patient(e) s apprennent à identifier les causes de leur malaise, à reprendre le contrôle de leur émotions et à travailler sur leur lien au travail. »
On peut travailler pour une entreprise qui a du sens, mais occuper un poste qui, lui, n’en a pas – et inversement. En général l’un compense l’autre. Mais si ni l’entreprise, ni le poste ne son intéressants, on a l’impression de perdre son temps et son énergie. L’objectif est d’y voir plus clair pour retrouver la voie de l’épanouissement.
- Faites une pause ! Vous vous sentez démotivé(e), affaibli(e) et à bout de nerfs ? N’hésitez pas à consulter votre médecin traitant ou votre médecin du travail qui pourra, si nécessaire, vous arrêtez un moment, le temps que vous puissiez décompresser, prendre soin de vous et réfléchir à l’avenir.
- Demandez de nouvelles tâches ou responsabilités à votre superviseur pour stimuler votre intérêt et maintenir votre engagement. Si besoin, demandez un nouveau poste.
- Fixez-vous des objectifs concrets et réalistes pour avoir l’impression d’avancer et retrouver votre motivation.
- Si votre travail ne vous donne pas l’occasion de travailler sur de nouveaux projets avec d’autres collègues, envisagez de créer un projet personnel pour rythmer votre journée de travail.
- Investissez dans des projets en dehors de votre travail pour stimuler votre bien-être et ajouter de la variété à votre routine quotidienne.
« Si l’ennui et le mal-être persistent malgré tous ces efforts, il est peut-être temps de chercher un nouvel emploi qui correspond davantage à vos intérêts et aspirations », conclut Mélissa Pangny. Cette nouvelle aventure vous donnera un second souffle et vous galvanisera.
En vidéo : « Comment être heureux au travail ? »

Santé
En Suède, Hvaldimir le « béluga-espion russe » repéré sur la côte


JORGEN REE WIIG / AFP
Sur cette photo prise en avril 2019 et publiée par la Direction norvégienne des pêches, le béluga nommé « Hvaldimir » avait été trouvé portant un harnais au large des côtes du nord de la Norvège.
INTERNATIONAL – Une observation animalière plutôt inquiétante. Le béluga Hvaldimir, découvert il y a quatre ans coiffé d’un étrange harnais lui valant des suspicions d’avoir été utilisé par la marine russe, se trouve actuellement sur la côte ouest de la Suède, selon une ONG qui suit ses déplacements.
Après avoir été repéré ces derniers jours dans le fjord d’Oslo, il a été observé dimanche plus au sud de la mer du Nord, à Hunnebostrand, sur la côte ouest suédoise, a indiqué à l’AFP Sebastian Strand de l’organisation OneWhale.

Repéré pour la première fois dans les eaux de l’Arctique norvégien en 2019, le nom de ce cétacé blanc de plusieurs mètres vient d’un jeu de mots associant le mot baleine (hval, en norvégien), et l’emblématique prénom russe.
Après avoir passé trois ans à descendre lentement du nord de la Norvège, il fonce ces derniers mois vers le sud, pour une raison encore inexpliquée. « Nous ne savons pas pourquoi il se déplace si vite en ce moment », d’autant qu’« il s’éloigne de son environnement naturel », a souligné le biologiste marin.
Sur Twitter, l’ONG a également indiqué travailler avec les autorités suédoises pour préserver l’animal des curieux et de pêcheurs potentiellement mal intentionnés.

« Ce pourrait être les hormones qui le poussent à trouver un partenaire. Ou la solitude, les bélugas étant très sociaux, il pourrait être en train d’en chercher d’autres ». Selon Sebastien Strand, Hvaldimir semble en bonne santé ces dernières années, en se nourrissant de poissons attirés par les grandes fermes à saumon d’élevage en Norvège.
Un harnais fixé sur la tête du cétacé
Âgé de 13 à 14 ans selon les estimations, « Hvaldimir » avait été repéré en avril 2019 au large de la région arctique du Finnmark, dans le Grand nord norvégien. Non loin de la mer de Barents et l’Atlantique nord, qui sont des zones stratégiques pour les marines occidentales et russes, zone de contact habituelle pour leurs sous-marins.
Les biologistes qui l’avaient approché avaient réussi à lui enlever le harnais fixé autour de sa tête. Celui-ci était équipé d’un socle pour une petite caméra, avec le texte « Equipment St.Peterburg » imprimé en anglais sur les lanières en plastique.

Le directorat norvégien des pêches avait émis l’hypothèse à l’époque que Hvaldimir s’était échappé d’un enclos, et qu’il avait été entraîné par la marine russe, vu qu’il semble habitué à la compagnie humaine et a tendance à approcher des navires. Toutefois, Moscou ne s’est jamais aventurée à commenter ces spéculations.
D’ordinaire, les bélugas vivent beaucoup plus au nord, près du Groenland, ou dans les eaux de l’Arctique russe ou norvégien.
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Menu de la semaine du lundi 6 au dimanche 12 mars 2023 – Délicieux Secret

Les bases de la cuisine végétarienne
Pour rappel, un régime végétarien exclut toute consommation de viande animale. Cela inclut la viande, le poisson, les crustacés, la gélatine extraite de chair animale, le sang, les os… En revanche, les végétariens peuvent manger des œufs, des produits laitiers, du miel, ainsi que des légumes. Cela laisse encore de nombreuses possibilités, tant sur les ingrédients à utiliser, que sur les recettes à cuisiner.
A noter que la cuisine végétarienne se distingue de la cuisine végétale, qui prône uniquement la consommation de plantes. Les produits issus de l’exploitation animale sont interdits. Quant à la différence entre véganisme et véganisme, le premier ne s’applique qu’à l’alimentation, tandis que le second est un véritable mode de vie excluant tout produit d’origine animale, comme la laine ou le cuir par exemple.
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Que mange-t-on quand on est végétarien ?
Résumé en quelques lignes, le végétarisme peut sembler excluant et conduire à se demander ce que l’on peut manger. Rassurez-vous, les végétariens ont un…
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François Ruffin candidat en 2027 ? « Il faut d’abord bien faire le boulot comme il faut »

REPORTAGE – « Si vous êtes venue pour ça, ce n’est pas le moment… » Parler de la présidentielle 2027 et de sa possible candidature, ça l’agace. Ce samedi 27 mai, François Ruffin entame le deuxième jour de son « députour », un tour complet de sa circonscription d’Amiens à Abbeville, qu’il aime organiser chaque année.
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, le député de la Somme est là « pour parler avec les gens, et porter leur voix à l’Assemblée », alors les questions sur 2027, « ça n’est pas le moment ».

Pourtant, à quatre ans de l’échéance, il y a en pour qui c’est bien le moment. Dans un tweet du 12 avril, c’est d’abord Jean-Luc Mélenchon qui a enclenché la machine en lançant sur Twitter quelques mots qui collent désormais à la peau du député LFI : « François est prêt. En avant ! ».
Magnifique sondage Cluster. François Ruffin et moi passons la barre des 20%. Et accédons au deuxième tour. Tout le… https://t.co/4ZeJG9nqn7
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon)
Quelques semaines plus tard, c’est François Ruffin lui-même qui relance les spéculations. Dans une longue vidéo comme il a l’habitude d’en publier sur YouTube, le député de la Somme glisse un appel aux dons à ses soutiens, pour « changer de division », sans jamais explicitement évoquer une possible candidature.
« La question pour les gens, ce n’est pas 2027, 2032 ou 2037. Je suis là pour avoir bien les pieds bien plantés dans le sol, savoir d’où je parle, de qui je parle, et pour porter ça avec force et conviction à l’Assemblée nationale », répond le député quand Le HuffPost lui demande s’il profite de ce « députour » poser les jalons en vue de la présidentielle.

« On a quatre ans devant nous, on verra bien ce qui se passe. » François Ruffin, député de la Somme.
D’abord à Camon, dans la banlieue est d’Amiens pour tenir une permanence en extérieur, puis à Longueau juste un peu plus au sud pour un barbecue festif, François Ruffin vogue de groupe en groupe, un cahier à la main, pour noter les doléances de chacun. D’une facture non remboursée, à une demande de papiers, en pensant par des pertes d’emplois, le député prend des notes, tente de rassurer et propose des solutions.
Mais inévitablement la question de 2027 finit par arriver. Et quand ce ne sont pas les journalistes mais les habitants eux-mêmes qui la posent, François Ruffin préfère se laisser le temps de faire les choses. « On a quatre ans devant nous, on verra bien ce qui se passe, répond-il à un jeune étudiant curieux. La vie et la vie politique, c’est chuter dix fois, se relever onze. »
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Salade de pommes de terre au hareng fumé – Delicious Secret

L’un des incontournables de notre liste de courses est la pomme de terre. Il est utilisé pour la préparation de purées, de soupes ou en accompagnement de viandes et poissons. Généralement, une fois sur les étals du marché, toutes les pommes de terre se ressemblent. On n’y fait pas forcément attention, sauf quand on choisit leur taille en fonction de ce qu’on va en faire – des petites pommes de terre nouvelles à cuire au four ou des plus grosses pour faire de la purée.
Cependant, la taille n’est pas la seule variation parmi les pommes de terre. Pour cause, il en existe plus d’une dizaine de variétés. Tous sont visuellement similaires, mais la chair et la saveur varient. Entre les grandes catégories de pommes de terre fermes, farineuses et fondantes, les saveurs peuvent être plus ou moins prononcées. Ce qui les différenciera surtout, c’est leur façon de se préparer. Certains conviendront mieux à la cuisson au four, à l’eau ou à la friteuse, tandis que d’autres seront plus adaptés à la cuisson à la vapeur. Nous vous expliquons comment les identifier et lesquelles correspondront le mieux à vos recettes.
Pommes de terre à la ferme…
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En Ouganda, cette loi « anti-homosexualité » inquiète le monde entier


GUILLEM SARTORIO / AFP
Le chef de l’Etat, Yoweri Museveni, a « approuvé » le texte, qui « devient désormais la loi anti-homosexualité 2023 ». Joe Biden a dénoncé une « atteinte tragique » aux droit humains. (Photo du président ougandais Museveni prise le 28 février 2023)
OUGANDA – L’annonce de la promulgation d’une nouvelle loi prévoyant de lourdes peines pour les relations homosexuelles et la « promotion » de l’homosexualité en Ouganda suscite ce lundi 29 mai indignation et inquiétude, des ONG locales jusqu’à la Maison-Blanche.
La présidence ougandaise a annoncé que le chef de l’État, Yoweri Museveni, avait « approuvé » le texte, qui « devient désormais la loi anti-homosexualité 2023 ».

La nouvelle a ravivé les craintes déclenchées en mars par le vote initial du projet de loi, qualifié alors par le chef du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH), Volker Türk, de « texte discriminatoire – probablement le pire au monde en son genre ».
« Une attaque grave contre les droits humains »
Le HCDH s’est dit lundi « consterné » de voir entrer en vigueur ce projet de loi « draconien et discriminatoire », « contraire à la Constitution et aux traités internationaux », qui ouvre la voie à « des violations systématiques des droits des personnes LGBT ».
Le président américain Joe Biden, dénonçant une « atteinte tragique » aux droits humains, a demandé à ses services d’étudier les conséquences de cette loi sur « tous les aspects de la coopération entre les États-Unis et l’Ouganda », notamment l’aide et les investissements, selon un communiqué de la Maison Blanche.

La directrice adjointe pour l’Afrique de l’ONG Human Rights Watch, Ashwanee Budoo-Scholtz, a déploré une « loi discriminatoire » et « un pas dans la mauvaise direction ». Amnesty International a fustigé « une loi profondément répressive » qui est « une attaque grave contre les droits humains ».
Peine de mort pour les récidivistes ?
Le texte avait été amendé à la marge par les parlementaires, à la demande du président Museveni. Les élus avaient notamment précisé que le fait d’être homosexuel n’était pas un crime mais que seules les relations sexuelles entre personnes de même sexe l’étaient.
Dans ce pays d’Afrique de l’Est où l’homosexualité est illégale, les « actes d’homosexualité » sont passibles de prison à perpétuité depuis une loi datant de la colonisation britannique.

Les parlementaires ont maintenu une disposition faisant de « l’homosexualité aggravée » un crime capital, ce qui signifie que les récidivistes pourront être condamnés à mort. En Ouganda, la peine capitale n’est cependant plus appliquée depuis des années.
Une ONG a annoncé avoir saisi la Haute cour de l’Ouganda sur cette loi « ouvertement inconstitutionnelle ». La criminalisation des activités entre homosexuels adultes consentants « va à l’encontre de dispositions clés de la Constitution, dont le droit à l’égalité et à la non-discrimination », a jugé Adrian Jjuuko, directeur exécutif du Human Rights Awareness and Promotion Forum (HRAPF).
Crainte d’une « justice populaire » et d’« arrestations massives »
Une disposition sur la « promotion » de l’homosexualité inquiète particulièrement les organisations de défense des droits. Selon le texte, quiconque – particulier ou organisation – « promeut sciemment l’homosexualité » encourt jusqu’à 20 ans de prison. S’il s’agit d’une organisation, elle risque 10 ans d’interdiction.

« Nous nous sentons tellement, tellement, tellement inquiets. Cette loi va faire beaucoup de mal à la communauté LGBTQ ougandaise », a déclaré à l’AFP le directeur exécutif de Sexual Minorities Uganda, organisation de défense des droits des homosexuels, dont les activités ont été suspendues par les autorités l’année dernière. Il redoute « une justice populaire et des arrestations massives ».
Cette loi suscite également l’inquiétude des organisations humanitaires. « Les progrès de l’Ouganda dans sa riposte au VIH sont désormais gravement compromis », affirment dans un communiqué trois organisations humanitaires, dont le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et l’agence humanitaire américaine USAID.
Le texte « entravera l’éducation sanitaire et la sensibilisation qui peuvent aider à mettre fin au Sida en tant que menace pour la santé publique », préviennent-elles.

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a jugé cette promulgation « déplorable ». « La promulgation de la loi contre l’homosexualité par le président ougandais Yoweri Museveni est déplorable. Cette loi est contraire aux droits humains », a déclaré Josep Borrell sur Twitter.
« Le gouvernement ougandais a l’obligation de protéger tous ses citoyens et de faire respecter leurs droits fondamentaux. S’il ne le fait pas, les relations avec les partenaires internationaux s’en trouveront compromises », a-t-il ajouté dans un communiqué.
« Protéger le caractère sacré de la famille »
Un député ougandais à l’initiative du texte a affirmé lundi s’attendre à des sanctions des pays occidentaux. « Ils vont couper des aides à l’Ouganda », a déclaré Asuman Basalirwa à la presse, estimant qu’il fallait trouver de nouveaux « partenaires de développement », notamment dans le monde arabe.

La présidente du Parlement, Anita Among, s’est félicitée de la promulgation du texte par Museveni, qui qualifie lui-même l’homosexualité de « déviance ».
« En tant que Parlement ougandais, nous avons tenu compte des préoccupations de notre peuple et légiféré pour protéger le caractère sacré de la famille (…) Nous sommes restés fermes pour défendre la culture, les valeurs et les aspirations de notre peuple », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Cette loi bénéficie d’un large soutien populaire et les réactions d’opposition ont été rares dans ce pays dirigé d’une main de fer depuis 1986 par Yoweri Museveni.

L’homophobie est répandue en Ouganda, comme dans le reste de l’Afrique de l’Est. S’il n’y a pas eu de poursuites récentes pour des actes homosexuels, harcèlement et intimidations sont le quotidien des homosexuels en Ouganda, où s’est développé un christianisme évangélique véhément à l’égard du mouvement LGBT+.
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La défense de Wauquiez sur son budget culture contestée par des élus écologistes


ERIC PIERMONT / AFP
Les chiffres fournis par le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes ne passent pas auprès des élus écologistes de la région, qui dénoncent les « mensonges » de l’élu.
POLITIQUE – Nouvelle charge après les déclarations du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes dans le JDD. Des élus écologistes de cette même région ont contesté ce lundi 29 mai les lignes budgétaires revendiquées par Laurent Wauquiez pour justifier sa politique culturelle. Ils dénoncent des chiffres « faux ».
Dans un entretien au JDD dimanche, Laurent Wauquiez avait affirmé que quand il avait pris la Région à la gauche fin 2015, « le budget de la culture était de 59 millions d’euros » et « aujourd’hui de 77 millions ».

« Ces chiffres sont faux », assure de son côté le groupe écologiste régional dans un communiqué, en affirmant que le président de la région « accumule les mensonges et la mauvaise foi sur la politique culturelle de la Région Auvergne-Rhône-Alpes qu’il préside ».
Selon ces élus, le budget prévisionnel des régions Auvergne et Rhône-Alpes est en effet passé de 53,7M€ en 2015 pour les activités culturelles et artistiques (14,7M€ en investissement, 39M€ en fonctionnement) à 42,9M€ en 2023 (11,1M€ en investissement, 31,8M€ en fonctionnement).
« Cela représente une baisse de 19 % des subventions de fonctionnement aux acteurs culturels depuis 2015 », ont-ils calculé, en détaillant les chiffres dans un tableau.

Culture à deux vitesses
Laurent Wauquiez avait assuré dans ce même entretien au JDD que « la majorité des crédits du ministère de la Culture sont réservés à Paris, à la Région Île-de-France et à quelques métropoles » en évoquant « une culture à deux vitesses ».
« Si nous approuvons le besoin d’un nécessaire rééquilibrage au niveau national, cela ne peut se faire au détriment des structures financées en région Auvergne-Rhône-Alpes, en opposant artificiellement les métropoles contre les territoires ruraux », estime le groupe régional écologiste.
La région Auvergne-Rhône-Alpes est avant-dernière des régions de France dans son soutien à la culture, « avec 8,6 euros par an et par habitant seulement », rappellent les élus verts.

« Depuis les baisses de l’an passé qui ont touché tant les villes que les départements ruraux, aucun rééquilibrage effectif n’a été opéré et des lieux de diffusion comme des festivals œuvrant dans les campagnes ont vu leurs subventions baisser ou être supprimées », souligne leur communiqué.
« Au-delà de la bataille des chiffres, c’est bien la bataille idéologique que Laurent Wauquiez mène contre les secteurs culturels qui nous inquiète », assure le texte en pointant la suppression ou baisse des subventions aux structures considérées comme des « opposants politiques », comme le Festival Lectures sous l’arbre de Chambon-sur-Lignon en 2022, le TNG de Lyon et le Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand en 2023.
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Quelle pomme de terre pour quelle recette ? – Délicieux secret

L’un des incontournables de notre liste de courses est la pomme de terre. Il est utilisé pour la préparation de purées, de soupes ou en accompagnement de viandes et poissons. Généralement, une fois sur les étals du marché, toutes les pommes de terre se ressemblent. On n’y fait pas forcément attention, sauf quand on choisit leur taille en fonction de ce qu’on va en faire – des petites pommes de terre nouvelles à cuire au four ou des plus grosses pour faire de la purée.
Cependant, la taille n’est pas la seule variation parmi les pommes de terre. Pour cause, il en existe plus d’une dizaine de variétés. Tous sont visuellement similaires, mais la chair et la saveur varient. Entre les grandes catégories de pommes de terre fermes, farineuses et fondantes, les saveurs peuvent être plus ou moins prononcées. Ce qui les différenciera surtout, c’est leur façon de se préparer. Certains conviendront mieux à la cuisson au four, à l’eau ou à la friteuse, tandis que d’autres seront plus adaptés à la cuisson à la vapeur. Nous vous expliquons comment les identifier et lesquelles correspondront le mieux à vos recettes.
Pommes de terre à la ferme…
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Mort de Pierre Audin, le fils du militant anti-colonial Maurice Audin


RYAD KRAMDI / AFP
Mort de Pierre Audin, le fils du militant anti-colonial Maurice Audin
DECES – Le fils de Maurice Audin, militant anti-colonial assassiné par l’armée française en Algérie en 1957, est mort dimanche 28 mai, a annoncé une association créée à la mémoire de son père et de sa mère.
« Pierre Audin nous a quittés » dimanche « des suites d’un cancer », a indiqué la Fondation Josette et Maurice Audin dans un communiqué.

Sa vie aura été consacrée au « combat incessant, aux côtés de sa mère Josette, pour que soit dite toute la vérité sur les circonstances de la disparition de son père, Maurice Audin », qui « engagé sans réserve pour l’indépendance de l’Algérie », fut « enlevé le 11 juin 1957 à Alger, puis torturé et tué par les militaires français », selon ce texte.
Des « exactions commises au nom du “maintien de l’ordre” et de la “pacification” »
« Ce combat, qui concernait aussi les milliers d’autres Algériennes et Algériens qui ont subi le même sort, est devenu emblématique de la lutte contre la torture et les exactions commises au nom du “maintien de l’ordre” et de la “pacification” » par la France durant la guerre d’Algérie (1954-1962), a poursuivi la fondation.
En septembre 2018, un an après son élection, Emmanuel Macron avait demandé « pardon » à la veuve de Maurice Audin.

Dans une déclaration écrite qu’il avait remise à Josette Audin, depuis lors décédée, le président avait reconnu, « au nom de la République française, que Maurice Audin a été torturé puis exécuté, ou torturé à mort (…) » et que « si sa mort est, en dernier ressort, le fait de quelques-uns, elle a néanmoins été rendue possible par un système légalement institué : le système “arrestation-détention”, mis en place à la faveur des pouvoirs spéciaux qui avaient été confiés par voie légale aux forces armées à cette période ».
La vérité dévoilée en 2013
Le 11 juin 1957, en pleine bataille d’Alger, Maurice Audin, un assistant de mathématiques à la faculté d’Alger et membre du Parti communiste algérien, suspecté d’aider le FLN, était arrêté, probablement par des parachutistes du général Jacques Massu. Sa trace se perd dix jours plus tard.
L’explication officielle donnée à sa disparition – « évasion au cours d’un transfert »-, n’a jamais convaincu ses proches, qui devront attendre jusqu’en 2013 l’ouverture des archives de l’affaire.

Pierre Audin, mathématicien, comme son père, avait obtenu « il y a un peu plus d’un an (un) passeport algérien », selon la Fondation. « Il a activement participé à la création du Prix de mathématiques Maurice Audin et à son maintien, contre vents et marées, au fil des années », un prix véhicule de « coopération franco-algérienne », de même source.
Le mathématicien et ancien député Cédric Villani a rendu hommage à son « ami fidèle » sur Twitter.
« Frère en vulgarisation math, ami fidèle en toutes circonstances, jusqu’à la mort il a levé le poing pour la liberté. Avec lui, certains des moments les plus émouvants de ma vie », a-t-il écrit.
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Santé
Pourquoi la Colombie est persuadée que les enfants disparus après un crash d’avion sont vivants


Anadolu Agency / Anadolu Agency via Getty Images
Pourquoi la Colombie est persuadée que les enfants disparus après un crash d’avion sont vivants
COLOMBIE – Ils veulent croire au miracle. Le temps passe mais l’espoir de retrouver quatre enfants de 13, 9, 4 ans et 11 mois qui errent seuls dans la jungle colombienne depuis près d’un mois après un accident d’avion est toujours intact, selon les autorités.
« D’après les indices retrouvés, nous concluons que les enfants sont vivants. S’ils étaient morts, il serait certainement facile de les retrouver parce qu’ils seraient immobiles », et les chiens renifleurs lancés à leur recherche « nous guideraient », a déclaré ce lundi 29 mai le général Pedro Sanchez à W Radio.

Les quelque 200 hommes mobilisés, dont des militaires et des indigènes autochtones qui apportent leurs connaissances de la jungle, ont ravivé l’espoir, avec la découverte mercredi d’une paire de chaussures et de deux couches, dont une usagée.
« Étrange » que les enfants ne « s’arrêtent pas »
Le général estime même que ses unités se sont trouvées « à environ 100 mètres » des enfants « en corroborant les indices trouvés avec le GPS », mais que les pluies, la végétation et le terrain marécageux rendent les recherches difficiles. « Là, à 20 mètres, on ne voit rien », explique-t-il.
Pedro Sanchez reconnaît cependant trouver « étrange » que les enfants « ne s’arrêtent pas malgré le largage de kits de survie » contenant de la nourriture, de l’eau, et « plus de 10.000 tracts » indiquant la conduite à suivre.

Le Cessna 206 dans lequel les enfants voyageaient a disparu des radars le 1er mai dans les environs de San José del Guaviare, dans le département de Caqueta (sud), au-dessus de la forêt amazonienne. Il a été retrouvé le 15 mai, le nez écrasé au sol au milieu d’une dense végétation, avec les corps des trois adultes à bord, dont la mère des enfants et le pilote.
Des « preuves de vie » disséminées dans la jungle
Les importants moyens de recherche déployés ont permis de retrouver rapidement plusieurs « preuves de vie », selon les secours, dont des empreintes, des fruits mâchés, un biberon, ou « un abri de fortune fait de bâtons et de branches ». Puis, plus tard, des ciseaux et un bandeau pour les cheveux.
Mais depuis un tweet précipité du président Gustavo Petro le 17 mai, annonçant avant de se rétracter le lendemain que les enfants avaient été retrouvés vivants, plus rien. Les recherches autour de l’épave de l’aéronef couvrent une zone d’environ 323 kilomètres carrés, soit trois fois la superficie de Paris intra-muros.

L’armée de l’air s’est jointe à l’opération de secours baptisée « Espoir », avec trois hélicoptères. À l’aide d’un haut-parleur à bord d’un appareil, un message enregistré par la grand-mère des enfants a même été diffusé.
Dans la langue indigène Uitoto dont est originaire la fratrie, elle dit à ses petits-enfants qu’ils sont recherchés et leur demande de rester où ils se trouvent afin qu’on puisse leur porter secours.
Une force surnaturelle et « mystérieuse » empêche le sauvetage selon le grand-père des disparus
Des technologies satellitaires sont également déployées pour tenter de déterminer le chemin que les enfants auraient pu emprunter dans la jungle. Dimanche, l’armée a pointé vers le ciel de puissants projecteurs d’une portée de trois kilomètres pour que les enfants « puissent se rapprocher de nous », a déclaré le colonel Fausto Avellaneda à la télévision. Sans succès pour l’heure.

Les communautés indigènes « réalisent des processus spirituels pour demander à la jungle de parler » afin de localiser les enfants, selon le gouvernement.
Le grand-père des disparus, Fidencio Valencia, dit avoir confiance en l’aînée de la fratrie, « forte » et « intelligente », qui selon lui a réussi à mettre en sécurité ses frères et sœurs, qui sont « habitués à la jungle ». Fidèle aux croyances des peuples amazoniens, il a déclaré à l’AFP qu’une force surnaturelle et « mystérieuse » avait jusqu’ici empêché le sauvetage.
Des problèmes de moteur en cause dans l’accident ?
Selon l’Organisation nationale indigène de Colombie (ONIC), les Uitoto vivent en « harmonie » dans la jungle et conservent des traditions telles que la chasse, la pêche et la cueillette de fruits sauvages.

Les autorités n’ont pas donné les raisons du déplacement en avion de la famille. Mais les habitants de cette région difficile d’accès, du fait de l’absence de routes notamment, sont souvent contraints de voyager à bord de petits avions.
Selon la protection civile, le pilote avait signalé des problèmes au niveau du moteur de l’avion avant que celui-ci ne disparaisse des radars.
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