Tiré de l’anglais « boredom », qui signifie « ennui », le bore-out désigne un état d’ennui, de frustration et de désengagement professionnel provoqué par une sous-charge de travail ou un manque de stimulation intellectuelle au travail. On peut l’opposer au burn-out, qui, à l’inverse, est causé par un surmenage et un stress excessif.
Toutefois, assez étonnement, les symptômes physiques et psychiques du burn-out se rapprochent beaucoup de ceux du bore-out. Comment les identifier et comment retrouver le goût du travail ? Réponses de Mélissa Pangny, psychologue du travail et de Sylvie Chauvin, psychologue libérale et praticienne chez Moka. Care.
Définition : qu’est-ce qu’un bore-out ?
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Le bore-out, aussi connu sous le nom de « syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui », se caractérise par un ennui profond et prolongé au travail, doublé d’une importante frustration et d’un désengagement professionnel.
Les personnes qui souffrent de bore-out peuvent se sentir inutiles, sous-utilisées et frustrées de ne pas pouvoir utiliser leurs compétences – et ce d’autant plus que ce phénomène est souvent tabou et source de grandes souffrances, indique Mélissa Pangny. Et d’ajouter :
Le bore-out n’est pas seulement une question de quantité de travail, mais aussi une question de qualité du travail.
La diminution de la charge de travail peut en effet être quantitative (les missions à effectuer sont de moins en moins nombreuses) ou qualitative (les missions sont de moins en moins challengeantes, ce qui dévalue l’intérêt du poste).
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Quelle différence avec un burn-out ou un brown-out ?
Le burn-out, le bore-out et le brown-out ont de nombreuses similitudes, mais diffèrent toutefois au niveau de leur nature et de leurs causes.
Le burn-out désigne un épuisement professionnel causé par un stress chronique et une surcharge de travail. Il est souvent causé par un déséquilibre entre la charge de travail, les ressources disponibles et des attentes irréalistes de la part de l’employeur ou du travailleur lui-même.
Le bore-out, lui, est causé par un manque de stimulation et de défis au travail. Il peut être causé par un manque d’opportunités de développement professionnel, une mauvaise communication, une absence de reconnaissance ou de soutien, etc.
Enfin, le brown-out désigne le fait que les employé(e)s perdent progressivement leur intérêt pour leur emploi en raison d’un manque de sens ou de pertinence dans leurs tâches quotidiennes. Il peut être causé par une absence de vision ou de direction claire de la part de l’entreprise, un manque d’autonomie ou de responsabilité dans le travail, voire un manque d’opportunités pour mettre en valeur ses compétences et sa créativité.
Symptômes d’alerte : comment savoir si on fait un bore-out ?
Il est important de ne pas confondre l’ennui, qui est un facteur de risque psychosocial, et le bore-out. Ce dernier se caractérise par la manifestation simultanée de plusieurs symptômes. Parmi les manifestations les plus courantes :
un ennui constant et prolongé au travail, même lorsque vous ne manquez pas de travail ;
une perte de motivation et de plaisir à travailler ;
unebaisse de la concentration et de la productivité ;
une tendance à procrastiner et à remettre les tâches les plus simples à plus tard ;
une sensation d’isolement social au travail et un manque d’interaction avec ses collègues ou ses superviseurs ;
un sentiment d’inutilité ou d’inefficacité, associé à une grande culpabilité et à une faible estime de soi ;
un état de stress, voire de dépression – et tous les symptômes qui s’ensuivent, tels que des troubles du sommeil, des troubles digestifs, une anxiété, une grande fatigue ou une irritabilité ;
un absentéisme accru ou une tendance à arriver en retard ou à partir plus tôt que d’habitude ;
etc.
Par ailleurs, le bore-out peut affecter la santé physique en raison d’une inactivité physique, d’une alimentation malsaine et d’un manque de sommeil. C’est pourquoi il est indispensable de consulter rapidement un(e) professionnel(le) de la santé mentale dès l’apparition des premiers signes de désintérêt et d’épuisement.
Quels sont les risques inhérents au bore-out ?
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Comme indiqué ci-dessus, à long terme, ce sentiment d’ennui et le manque d’activité et/ou de satisfaction personnelle au travail peuvent engendrer un sentiment de honte, de perte d’estime de soi, voire une dépression. Le bore-out peut aussi avoir des répercussions sur la santé physique des employé(e)s, allant jusqu’à augmenter le risque d’accidents cardiovasculaires.
Par ailleurs, lorsque les employé(e)s sont sous-stimulé(e)s, ils / elles sont plus susceptibles de quitter leur emploi, ce qui entraîne une rotation régulière du personnel et des frais de rotation importants pour l’entreprise. Sans compter que la baisse de leur productivité peut nuire à l’ambiance et à la performance globale de leur entreprise. Enfin, à l’échelle individuelle, les employé(e)s peuvent perdre en compétence et en expérience, ce qui peut impacter leur employabilité à long terme.
Quelles sont les causes de l’ennui au travail ?
Les origines du bore-out peuvent être variées. En cause, le plus souvent ? Un manque de défis, de responsabilités, d’autonomie et de perspectives de développement professionnel qui peuvent conduire à une perte de motivation, une grande fatigue, un isolement social, une baisse d’estime de soi ou encore à une dépression.
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D’autres facteurs peuvent aussi entrer en cause :
une mauvaise communication ;
un manque de ressources pour effectuer correctement son travail ;
les conflits avec des collègues ou des superviseurs :
une absence de reconnaissance ou de soutien :
etc.
Un manque d’objectifs clairs et une mise au placard délibérée peuvent aussi être en cause. Dans ce cas, l’employeur cherche à pousser son employé(e) à bout : il n’est plus ou peu en relation avec les autres salariés de l’entreprise, on ne lui donne plus de travail à faire, on ne le convoque plus aux réunions, on le dénigre, etc. Cette forme de harcèlement moral vise à le / la faire partie de son plein gré, sans rupture conventionnelle ou licenciement.
Ces facteurs peuvent varier en fonction du poste, de l’entreprise et des employé(e)s concerné(e)s, insiste Mélissa Pangny. Mais il faut que les employeurs soient conscients des risques et travaillent à fournir des tâches stimulantes, des opportunités de développement professionnel, des retours positifs et une communication claire pour éviter l’ennui et maintenir la motivation de leurs employé(e)s.
Certaines personnes sont-elles plus susceptibles de faire des bore-out ?
« Il n’y a pas spécialement de profils à risque, répond Mélissa Pangny. Tout le monde peut s’ennuyer à son poste, quels que soient notre âge, notre expérience ou notre domaine d’activité ! »
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Toutefois, les employé(e)s qui ont des postes répétitifs, monotones, ou ne nécessitant pas beaucoup de créativité ou de prise de décision peuvent présenter un risque particulier de bore-out.
Il est également important de noter que le bore-out peut être le résultat de problèmes organisationnels tels que le manque de communication, de direction ou de soutien de la part des supérieurs hiérarchiques.
Et la psychologue d’alerter « Toutefois, si vous vous ennuyez souvent rapidement et changez régulièrement de travail, il faut vous interroger : pourquoi faites-vous aussi rapidement le tour de vos emplois ? Quelles sont réellement vos motivations et vos envies professionnelles ? »
Prévention : comment éviter le bore-out ?
Un bore-out n’est jamais désiré – et encore moins prévisible. Ces quelques conseils permettent de limiter les risques :
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choisir un travail qui correspond à ses intérêts et à ses compétences ;
s’assurer que son travail est suffisamment stimulant en demandant des projets supplémentaires ou des tâches plus complexes pour éviter l’ennui et rester engagé(e) ;
établir des objectifs professionnels clairs et atteignables pour rester motivé et engagé ;
communiquer ouvertement avec son / ses manager(s) et faire part de vos préoccupations si vous vous ennuyez ;
participer à des formations ou à des programmes de développement professionnel pour rester à jour sur les nouvelles compétences et découvrir de nouvelles perspectives pour stimuler sa curiosité intellectuelle ;
prendre régulièrement des pauses pour limiter la fatigue mentale et physique, qui peuvent accentuer l’ennui au travail ;
considérer le télétravail pour vous assurer plus de flexibilité et de liberté pour s’engager dans des activités qui stimulent et divertissent l’esprit.
En somme, la prévention du bore-out consiste à trouver un équilibre entre un travail stimulant et des activités de loisirs qui stimulent l’esprit.
Solutions contre l’ennui au travail : comment le combattre ?
Il est indispensable de prendre les mesures adéquates dès les premiers signes de bore-out, notamment en communiquant avec ses superviseurs, en cherchant des projets stimulants, en établissant des objectifs professionnels clairs, ou en envisageant de changer de poste, voire d’entreprise, si nécessaire. « Le plus souvent, le fait de s’affirmer et de verbaliser pour trouver des solutions permet de trouver des solutions autres que la démission, qui n’est pas toujours indispensable », souligne Mélissa Pangny.
Comment s’en sortir ?
Si la situation vous paraît insurmontable, n’hésitez pas à en parler autour de vous : à votre famille, à votre conjoint(e), à vos amis, voire à certain(e) s de vos collègues qui peuvent vous aider à y voir plus clair. Un entretien avec les ressources humaines peut être envisagé et l’aide d’un(e) professionnel (le) (médecin généraliste, médecin du travail, psychiatre, psychologue) peut aussi être d’un grand secours.
« En consultation, on commence par aider les patient(e) s à comprendre ce qui leur arrive, explique Sylvie Chauvin. On travaille ensuite sur le sentiment de cohérence : les patient(e) s apprennent à identifier les causes de leur malaise, à reprendre le contrôle de leur émotions et à travailler sur leur lien au travail. »
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On peut travailler pour une entreprise qui a du sens, mais occuper un poste qui, lui, n’en a pas – et inversement. En général l’un compense l’autre. Mais si ni l’entreprise, ni le poste ne son intéressants, on a l’impression de perdre son temps et son énergie. L’objectif est d’y voir plus clair pour retrouver la voie de l’épanouissement.
Faites une pause ! Vous vous sentez démotivé(e), affaibli(e) et à bout de nerfs ? N’hésitez pas à consulter votre médecin traitant ou votre médecin du travail qui pourra, si nécessaire, vous arrêtez un moment, le temps que vous puissiez décompresser, prendre soin de vous et réfléchir à l’avenir.
Demandez de nouvelles tâches ou responsabilités à votre superviseur pour stimuler votre intérêt et maintenir votre engagement. Si besoin, demandez un nouveau poste.
Fixez-vous des objectifs concrets et réalistes pour avoir l’impression d’avancer et retrouver votre motivation.
Si votre travail ne vous donne pas l’occasion de travailler sur de nouveaux projets avec d’autres collègues, envisagez de créer un projet personnel pour rythmer votre journée de travail.
Investissez dans des projets en dehors de votre travail pour stimuler votre bien-être et ajouter de la variété à votre routine quotidienne.
« Si l’ennui et le mal-être persistent malgré tous ces efforts, il est peut-être temps de chercher un nouvel emploi qui correspond davantage à vos intérêts et aspirations », conclut Mélissa Pangny. Cette nouvelle aventure vous donnera un second souffle et vous galvanisera.
La combinaison d’une mauvaise alimentation, de la sédentarité et du manque d’activité physique entraîne une accumulation de graisse au niveau du ventre. Ce gras surnommé « graisse viscérale » vient se stocker profondément sous la peau et il devient alors difficile de s’en débarrasser. Situé autour des organes comme le foie, le pancréas et les reins, il est source de problèmes de santé.
Au-delà de l’aspect esthétique et des difficultés à fermer le jean, l’augmentation de graisse au niveau du ventre et de la taille est mauvais signe. En effet, ce phénomène de plus en plus présent chez les populations peut entraîner des maladies cardiovasculaires, le diabète, voire le cancer. Vous constatez que du gras s’est installé sur vos abdominaux ? Vous n’arrivez pas à vous en débarrasser ? Afin de retrouver un ventre plat, il va falloir changer vos habitudes.
Graisse viscérale : comprendre la cause de son apparition
Pour réussir à mincir du ventre et déstocker la graisse viscérale, il est essentiel de comprendre la cause directe et de bien différencier un ventre gonflé d’un ventre gras. S’il est seulement enflé, il présente un aspect dur et parfois douloureux. Certaines personnes ont ce genre de symptômes en raison d’intolérances alimentaires. Afin d’éviter cela, il est important de prendre le temps de bien mastiquer, ne pas consommer les aliments à risque et bouger.
En complément de repas équilibrés, le sport permet de retrouver un ventre plat et de brûler du gras. Même s’il est impossible de cibler un endroit spécifique pour mincir, l’activité physique régulière est un facteur essentiel dans une perte de poids. Toutefois, certains exercices peuvent aider à sculpter le corps.
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Ventre plat : la fréquence idéale pour travailler ses abdos et brûler la graisse
De nombreuses personnes pensent que pour perdre le gras du ventre, il faut enchaîner les abdos chaque jour. Mais réaliser cet exercice quotidiennement n’est pas la solution et semble même être une mauvaise idée. En effet, un muscle a besoin d’un temps de récupération d’au moins 24 à 48 h. Associé à une alimentation équilibrée et à un sommeil récupérateur, ce repos peut entraîner des résultats.
crédit photo : pexels Faire des abdos tous les jours ne serait pas une bonne idée selon les spécialistes.
Les experts préconisent d’effectuer des abdominaux un jour sur deux pour voir les effets sur le ventre. Si vous avez un objectif à long terme, 3 à 4 séances par semaine d’abdos est idéal. Cependant, Guillaume Courtel, coach sportif, explique que ce n’est pas une solution miracle. « Les abdominaux peuvent aider pour activer la circulation au niveau du ventre, mais ça n’aidera pas tellement à avoir un ventre plat », affirme-t-il. Attention tout de même à bien exécuter les mouvements, sous peine de le blesser.
crédit photo : pexels Les abdos ne permettent pas de perdre le gras du ventre.
Ventre plat : les meilleurs exercices pour perdre du gras
Les abdominaux ne sont pas les exercices les plus efficaces pour obtenir une taille fine sans gras. Les spécialistes recommandent des exercices de musculation qui ciblent le grand droit de l’abdomen et les obliques ainsi que les exercices de gainage, idéals pour renforcer le muscle transverse. La planche fait partie du mouvement le plus intéressant pour engager les muscles situés sous le gras du ventre. Au sol, sur les coudes et les jambes tendues avec le corps parallèle au sol, il engage la totalité du corps et aide « par rapport à l’activation du muscle transverse » selon le coach sportif.
crédit photo : pexels Selon cet expert coach sportif, la planche est l’exercice idéal pour avoir un ventre plat.
En revanche, le coach sportif Guillaume Courtel ne semble pas conseiller les exercices de type crunch ou roulette. Malgré leur popularité, ces exercices peuvent être dangereux s’ils sont mal réalisés. Vous l’aurez compris, pour perdre la graisse viscérale, il est important de combiner alimentation équilibrée et activité physique régulière.
“La fatigue surrénale, cela ne veut rien dire”, affirme d’entrée de jeu le docteur Jean Tafazzoli, médecin généraliste. Pourtant, beaucoup de thérapeutes tentent d’expliquer la fatigue chronique par un ralentissement des glandes surrénales. Vendre des compléments alimentaires, dispenser des consultations pour prescrire des plantes médicinales… Les motivations de ces professionnels ne manquent pas. Mais tout est-il bon à jeter ? Essayons de démêler le vrai du faux afin de ne pas commettre d’erreur dans votre quête d’un diagnostic.
Qu’est-ce que la fatigue surrénale ?
Lafatigue surrénale n’est pas une notion médicalement validée. “Cela s’appelle même de la pseudo-science”, renchérit le docteur Jean Tafazzoli. ” La seule pathologie qui existe est l’insuffisance surrénale qui se diagnostique par des tests sanguins”. La fatigue surrénalienne (qui serait une forme atténuée de l’insuffisance surrénale) fait partie de la “complosphère”, c’est “une maladie imaginaire”, déplore l’expert.
Néanmoins certains scientifiques approuvent l’existence de cette condition lui offrant une crédibilité. Ces experts attestent que la fatigue surrénale correspond à un état de fatigue chronique liée à un épuisement des glandes surrénales.
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Une fatigue qui serait liée à l’épuisement des glandes surrénales
Selon Raphaël Perez, docteur en pharmacie spécialiste en santé naturelle, la fatigue chronique est mal connue en France : ” En langue française, on a du mal à appeler un chat, un chat (…). En anglais, quand nous parlons de fatigue chronique, nous parlons d’adrenal fatigue ou de fatigue des glandes surrénales”, explique le fondateur de la chaîne Youtube éponyme.
Vous l’avez donc compris, pour certains scientifiques mais aussi beaucoup de naturopathes, la fatigue chronique s’explique physiologiquement par des glandes surrénales qui se mettent en grève. La cause de cet épuisement ? Le stress chronique, selon eux. Les glandes surrénales finissent notamment par réduire leurproduction de cortisol, une hormone sécrétée par elles en situation de stress et qui permet l’éveil durant la journée.
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Une théorie non valable pour beaucoup de médecins
Si vous pensez souffrir de fatigue surrénale, vous aurez sans doute du mal à convaincre votre médecin traitant ou votre endocrinologue d’une telle hypothèse :
Quand on vient me voir pour une maladie imaginaire, je m’en tiens à la biologie de base. J’essaie tout de même d’expliquer au patient les raisons pour lesquelles je ne peux pas prendre en considération ces théories (sans être condescendant). Je propose une prise en charge médicale cohérente pour que le patient saisisse la différence entre ce qui tient du médical et ce qui tient du marketing. Surtout que de mon côté, je n’ai rien à vendre. Docteur Jean Tafazzoli, médecin généraliste.
Et pour cause, il faut avouer que la médecin conventionnelle ne vend pas du rêve. Elle a effectivement tendance à mettre l’état de fatigue chronique sur le compte d’un autre problème de santé ou bien d’une dépression : “la plupart des personnes concernées par cette situation, vont voir le médecin pour avoir un diagnostic. Et la plupart du temps, le diagnostic est que tout va bien, c’est dans votre tête”, déplore le docteur Raphael Perez.
D’un autre côté, l’insuffisance surrénalienne (dont fait partie la maladie d’Addison) a bien sa place dans la nosographie. “Cette maladie dont les symptômes sont très violents (hypotension artérielle, amaigrissement, brunissement de la peau…) et dont le diagnostic est réalisé par test hormonal au synacthène n’a rien à voir avec la fameuse fatigue surrénalienne imaginaire dont les manifestations sont si très peu spécifiques”, pour médecin généraliste, Jean Tafazzoli.
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Fatigue surrénale : quelles sont les causes avancées ?
D’après les théoriciens de la fatigue surrénale, celle-ci serait la conséquence d’un état de stress permanent ou de la prise chronique de médicaments corticoïdes. De telles situations entraînent une élévation des taux de de l’hormone du cortisol dans l’organisme.
Dans le cas du stress chronique, les glandes surrénales se mettraient à produire beaucoup de cortisol mais aussi d’autres hormones permettant une forte activité comme l’adrénaline ou la noradrénaline.
En cas de prise de corticoïdes, le cortisol est présent de façon synthétique dans ces médicaments.
Le problème de ces états de “surstimulation” est que notre corps tenterait de s’adapter : ” Le nombre de récepteurs cellulaires au cortisol va diminuer afin de limiter notre sensibilité à ce stimulant”, explique le docteur Raphaël Perez dans sa vidéo youtube. Confrontées à cette résistance au cortisol, les glandes surrénales augmenteraient leur activité afin de produire toujours plus de cortisol jusqu’à épuisement.
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Les glandes surrénales tolèreraient donc mal ce rythme imposé. “Ces dernières ralentissent leur activité afin de récupérer”. Nous tomberions donc dans un état de fatigue chronique lié à une baisse de production des hormones stimulantes comme le cortisol.
Quels sont les symptômes décrit en cas de fatigue surrénale ?
Les principales manifestations de la fatigue surrénale décrites sont :
une grande fatigue ;
dessomnolences diurnes ;
des maux de tête ;
des troubles du sommeil ;
des difficultés à se lever le matin ;
une hypersomnie ;
des problèmes digestifs ;
des cernes marquées…
Attention, ces symptômes n’ont rien de spécifique et si vous présentez une ou plusieurs de ces manifestations, il est préférable de consulter un médecin. Si après investigation, ce dernier conclut que vous ne souffrez d’aucune affection particulière, c’est que vous êtes peut-être très fatigué(e) voire surmené(e). Prendre du repos est la meilleure chose à faire.
Autre chose : si des idées noires viennent s’ajouter à ce tableau clinique, il peut être conseillé de consulter un psychothérapeute (psychiatre ou psychologue) afin d’éliminer un éventuel trouble dépressif sous-jacent.
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Diagnostiquer une fatigue surrénale : est-ce vraiment possible ? Comment faire ?
Le diagnostic de fatigue surrénale est rarement donné par un médecin, cette affection n’étant pas médicalement reconnue. En outre, contrairement à la véritable insuffisance surrénale, aucun test sanguin ne peut confirmer cette piste.
Selon la théorie qui défend l’existence de la fatigue surrénale : les tests sanguins existants ne seraient pas assez sensibles pour détecter une diminution aussi légère de la fonction surrénale, mais votre corps l’est (source 1).
Néanmoins si à vous, la fatigue surrénale ça vous parle, un naturopathe ou un coach en santé naturelle pourra vous orienter. Néanmoins, vous devriez consulter un médecin afin d’écarter toute autre pathologie sous-jacente.
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Traitements : comment reposer ses glandes surrénales ?
Il n’existe pas de traitement de la fatigue surrénale puisque cette affection n’est pas reconnue par la médecin conventionnelle. Si les signes persistent, mieux vaut consulter un médecin afin d’éliminer une autre maladie sous-jacente.
De son côté, le docteur Raphael Perez, donne quelques conseils judicieux afin d’apprendre à gérer son stress et à retrouver son énergie. Améliorer son mode de vie peut aussi limiter les risques de fatigue.
Comment gérer son stress ?
Le premier conseil que donne le docteur Raphael Perez pour limiter l’exposition au stress est de couper à court aux sollicitations et aux activités frivoles qui saturent votre emploi du temps en augmentant inutilement votre charge mentale. Par exemple, mieux vaut accepter de couper son téléphone par moment afin de ne pas être en permanence dérangé(e) par des appels, des sms ou des emails incessants.
Autre astuce afin de mieux gérer son stress est d’accepter ce qui ne dépend pas nous. S’il n’est pas possible de changer une chose dans votre environnement, il est inutile de s’acharner à vouloir le modifier. Concentrez votre énergie sur des objectifs qui dépendent de vos actions.
Enfin, il est capital de se “recentrer sur soi”, de lâcher prise et d’être ancré(e) dans le moment présent. Beaucoup d’exercices permettent cela : la cohérence cardiaque, la biorespiration, l’hypnose ou encore la méditation.
Fatigue : faut-il revoir son alimentation ?
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“Un esprit sain dans un corps sain” : afin de limiter le stress, il est prépondérant de ralentir son rythme et d’accepter de ne rien faire par moments pour récupérer. Un temps de sommeil suffisant est aussi indispensable (environ 7 heures par nuit). Les microsiestes (de moins de 20 minutes) peuvent aussi permettre de retrouver son énergie vitale.
Une alimentation équilibrée et une hydratation suffisante à même de satisfaire nos besoins en vitamines et en minéraux permettent d’améliorer l’humeur et d’être plus résistant(e) à l’anxiété. On pense aussi que certains condiments comme le sel rose de l’Himalaya améliorent la santé des glandes surrénales.
Une activité physique régulière (voire du sport) est aussi une façon de se régénérer.
Fatigue surrénale : que penser des compléments alimentaires ?
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Dans le commerce, une multitude de marchandises proposent de limiter la fatigue surrénalienne. Néanmoins, il n’existe pas de preuves scientifiques que ces supplémentations soient efficaces contre les états de fatigue chronique. Attention donc aux arnaques et encore plus en ce qui concerne les produits en ligne dont les marques ne sont pas connues. Dans ces compléments alimentaires, il est possible de trouver :
des plantes dites “adaptogènes” et des plantes médicinales : tulsi, éleuthérocoque, maca, rhodiola… ;
Du magnésium ;
De la vitamine C ;
Du panthoténate de calcium (vitamine B5) et de la tyrosine (éléments de base servant à la fabrication des hormones contrôlant le stress) …
La 19ème saison du jeu d’aventure de TF1 n’a jamais été diffusé, en raison de cette affaire.
FAITS-DIVERS – Les fidèles de l’émission « Koh-Lanta » le savent, la 19ème saison du jeu, tournée dans le cadre paradisiaque des Fidji, n’a jamais été diffusée par TF1. En cause : une affaire d’agression sexuelle entre deux candidats, qui avait coupé court au tournage. Candide Renard, la fille de l’actuel sélectionneur de l’équipe de France de football féminine, Hervé Renard, avait en effet porté plainte contre un autre participant de l’émission.
Ce jeudi 28 mars, Le Parisien révèle que cet homme, Eddy Guyot, a été mis en examen le 16 novembre 2022 dans cette affaire et fait depuis l’objet d’une enquête judiciaire approfondie. Cependant, le candidat nie depuis le début de cette affaire les accusations à son encontre, si bien qu’il a contesté cette mise en examen devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Nancy. Ce dernier a rejeté cette demande, le 14 mars 2023, confirme BFMTV. Il est désormais sous la menace d’un procès.
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Des faits qui remontent à une nuit de tournage, en 2018
Pendant le tournage de Koh-Lanta en 2018, Candide Renard, alors âgée de 21 ans, a selon son récit été réveillée en pleine nuit par Eddy Guyot. Ce dernier était en train de l’embrasser et de passer sa main sous ses vêtements sans son consentement. La jeune femme avait rapidement alerté la production en utilisant le talkie-walkie mis à la disposition des candidats en cas de problème.
La production avait alors stoppé le tournage : « J’ai estimé en concertation avec les équipes sur place que les conditions de la réalisation de cette nouvelle édition n’étaient plus suffisamment sereines » , expliquait alors désormais Alexia Laroche-Joubert, la présidente de la maison de production Adventure Line Productions chargée du projet. Elle précisait par ailleurs que les faits étaient « formellement contestés par le concurrent concerné ».
Cela n’a pas changé pendant les six années qui ont suivi.ÀA ce jour, Eddy Guyot nie toujours cette version des faits. Depuis le début de l’affaire, l’avocat du candidat, Me Jérémy Assous, affirme que des « éléments objectifs » démontrent que la version de la plaignante es «« inconciliable avec la réalit » .
Mais alors que l’affaire revient entre les mains du juge d’instruction, qui doit décider de rendre ou non une ordonnance de renvoi de l’homme devant une juridiction, l’avocat de Candide Renard a à nouveau insist :: « ma cliente demeure fermement déterminée à faire valoir ses droits », rapporte BFMTV.
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Vous êtes-vous déjà demandé quel type de karma vous accompagne dans votre quotidien? Notre test psychologique révélateur vous aidera à explorer les profondeurs de votre être et à découvrir les forces invisibles qui façonnent votre destinée. Que vous ayez une bonne étoile pour vous guider ou une mission à accomplir sur cette terre, le savoir peut vous aider ! Êtes-vous prêt à connaître la couleur de votre karma?
Le présentateur de CNews, Pascal Praud, aborde les Jeux Olympiques en Seine-Saint-Denis.
JO PARIS 2024 – Pascal Praud est-il une « drama queen » ? De l’avis de Stéphane Troussel, le président (PS) du département de Seine-Saint-Denis, certainement. Ce mercredi, l’animateur de CNews avait en effet abordé non sans émotion la thématique des Jeux Olympiques de 2024, et plus précisément des places gratuites distribuées aux habitants du département d’Ile de France.
« Pour les Jeux Olympiques, le 93 (Seine-Saint-Denis) aura plus de places que la Loire-Atlantique. Pourquoi on ne sait pas ? », a ainsi déclaré Pascal Praud. Un peu plus tôt dans l’émission, le présentateur évoquait la démission d’un proviseur menacé de mort, avant de faire subitement le lien avec ce sujet. « Personne ne semble trop ému de ça. C’est fichu il n’y a plus rien à faire hélas, et la seule qu’ils sauront dire ces gens c’est “drama queen”, ce pays sombre et la seule chose c’est “on ricane” », a-t-il déclaré dans un coup de gueule général.
Une remarque qui ne passe pas pour Stéphane Troussel, qui a rétorqué ce jeudi 28 mars dans un tweet : « Je suis fier que 180 000 billets profitent aux habitant·e·s du département ! ». Plus encore, l’élu énumère : « 5 ans de travaux, 1 village Olympique, 1 village des médias, 6 sites de compétition, 13 épreuves olympiques et paralympiques. La Seine-Saint-Denis est au cœur des Jeux et la drama queen Pascal Praud ose la comparaison avec la Loire-Atlantique ».
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— Attention : la vidéo dans le tweet ci-dessus est un montage, des phrases de Pascal Praud ont été coupées et de la musique ajoutée —
Des places pour les collégiens, les personnes âgées…
Le département de la Seine-Saint-Denis avait en effet annoncé mardi distribuer à ses habitants 150 000 billets gratuits pour les épreuves des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, auxquels s’ajoutent 28 000 places pour la cérémonie d’ouverture le 26 juillet sur la Seine. « Plus de 10 % de la population de la Seine-Saint-Denis pourra assister à une épreuve ou à la cérémonie d’ouverture », s’était réjoui lors de cette annonce Stéphane Troussel le président du département.
Ces places pour les épreuves doivent profiter aux collégiens mais aussi aux personnes âgées, en situation de handicap, éloignées de l’emploi, les agents territoriaux… Et les places pour la cérémonie d’ouverture sont notamment destinées à ceux qui ont « subi ou vont subir les Jeux », a précisé le maire socialiste de Saint-Denis (PS) Mathieu Hanotin. En l’occurrence, « les habitants qui vivent dans la zone rouge de circulation », soit 20 000 personnes éligibles, a ajouté l’édile.
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Dans le détail, ces entrées proviennent de la dotation de l’État, du comité d’organisation Paris-2024, de la région Ile-de-France et de l’achat de billets. Et le département de la Seine-Saint-Denis, où se tiendront une grande partie des épreuves, a déboursé plus d’un million d’euros pour l’achat de 40 000 billets.
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Depuis quelques jours, voire quelques semaines, vous remarquez plus de cheveux sur votre brosse après le coiffage ? C’est tout à fait normal ! Entre les mois de mars et de mai, il n’est pas rare de subir une chute saisonnière liée à l’arrivée du printemps. Ce phénomène se produit généralement deux fois par an, en automne également.
C’est un fait : nos cheveux sont sensibles aux facteurs environnementaux et réagissent aux variations de température, de luminosité, ou encore de taux d’humidité dans l’air… Si l’accélération de la chute des cheveux au printemps est tout à fait naturelle, il est possible de la limiter. Pour y parvenir, voici 3 astuces à adopter !
Protéger sa chevelure des agressions pour limiter la chute au printemps
Pour limiter les conséquences du changement de saison sur vos cheveux, il est important de commencer par les protéger des agressions extérieures. Colorations, décolorations, usage excessif de chaleur, pollution, frottements… autant d’ennemis pour les cheveux auxquels la fibre capillaire est confrontée au quotidien.
Pour bien débuter le printemps, pensez à ménager vos cheveux et à les protéger autant que possible de ces agressions qui ne veulent pas leur bien ! Attention, ces dernières ne viennent pas toujours de l’extérieur et se dégagent parfois de nous-mêmes… Le stress a par exemple un impact certain sur la diminution de la densité capillaire.
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Réduire la chute des cheveux en misant sur un régime alimentaire équilibré et varié
Une alimentation riche en protéines, en vitamine B et en fer ne peut que faire le plus grand bien à votre chevelure ! Et pour cause, ces nutriments sont essentiels à la bonne santé et à la pousse du cheveu. Pour enrichir ce qui compose l’assiette, vous pouvez également miser sur les compléments alimentaires.
Faire une cure au moment du changement de saison est toujours une bonne idée ! Sur le marché de la beauté, les options ne manquent pas pour chouchouter vos cheveux. Ces coups de pouce permettent de leur apporter un boost de nutriments supplémentaires et contribuent ainsi pleinement à limiter leur chute.
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Chute saisonnière : favoriser la repousse des cheveux en massant le cuir chevelu
Pour agir à la source du problème, le massage du cuir chevelu est préconisé. En plus d’être relaxants à souhait, les mouvements effectués auront l’art de stimuler la circulation sanguine et d’oxygéner les follicules pileux. Rien de tel pour favoriser la pousse des cheveux et traiter naturellement la chute saisonnière !
Pour réaliser un bon massage du cuir chevelu, vous pouvez vous munir d’huiles végétales connues pour stimuler la pousse à l’instar de l’huile de moutarde, de l’huile de romarin ou encore de l’huile de sésame. En plus de faciliter le massage et de le rendre plus agréable, ces dernières auront un véritable effet au niveau du bulbe pileux. À vous de jouer !
Bien qu’elle soit connue pour toucher principalement les quarantennaires ayant déjà eu plusieurs enfants, un tiers des diagnostics d’adénomyose concerne des femmes de moins de 30 ans
SANTÉ – Avez-vous déjà entendu parler de l’adénomyose ? Cette pathologie, qui pourrait concerner plus de 10 % des femmes selon les chiffres de l’association EndoFrance, est aussi souvent appelée « endométriose interne ». Car si l’endométriose prolifère en dehors de la cavité utérine, l’adénomyose, elle, est interne à l’utérus.
Tout comme l’endométriose, l’adénomyose n’a pas de conséquences sur le pronostic vital de la personne qui en souffre, mais peut être très douloureuse et causer des problèmes de fertilité. Focus sur cette pathologie encore peu comprise et peu étudiée.
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L’adénomyose, qu’est-ce que c’est ?
Selon l’institut franco européen multidisciplinaire d’endométriose, une structure de soins privée exclusivement dédiée à la prise en charge de l’endométriose, l’adénomyose se définit par une « série de modifications survenues strictement à l’intérieur de l’utérus, qui conduisent à la présence de muqueuse utérine (endomètre) à l’intérieur de la couche musculaire de l’utérus (myomètre) ». Bien qu’elle soit connue pour toucher principalement les quarantenaires ayant déjà eu plusieurs enfants, un tiers des diagnostics d’adénomyose concerne des femmes de moins de 30 ans.
La Haute Autorité de Santé souligne que même si les deux pathologies sont différentes, l’adénomyose et l’endométriose sont souvent associées, suggérant qu’elles pourraient avoir une « origine commune » non identifiée. Elles ne vont pas obligatoirement de pair : il est possible d’avoir de l’adénomyose sans endométriose, et inversement.
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Les symptômes de l’adénomyose
Le manuel MSD de connaissances médicales décrit les symptômes reconnus de l’adénomyose comme comprenant des « menstruations abondantes et douloureuses (dysménorrhée) », des « douleurs vagues de la région pelvienne » et « une sensation de pression sur la vessie et le rectum ». Les douleurs pendant les rapports sexuels et les douleurs inter-menstruelles sont aussi mentionnées dans les signes évocateurs d’adénomyose.
Une étude publiée dans le journal de l’association médicale canadienne précise que jusqu’à 30 % des femmes atteintes d’adénomyose sont asymptomatiques. D’autres formes peuvent être extrêmement douloureuses et invalidantes, sans que la recherche ne puisse encore établir pourquoi. Par ailleurs, une étude menée sur 1 865 patientes en parcours de FIV a constaté une part plus élevée de fausses couches chez celles qui étaient atteintes d’adénomyose. Sur ce point, la Haute Autorité de Santé reste prudente, et affirme que « l’adénomyose semble avoir un effet négatif sur le taux de grossesse, mais la part de l’adénomyose est difficile à évaluer en cas d’endométriose associée. De plus, le diagnostic d’adénomyose reste mal définir. » Le rapport précise au conditionnel que « les taux de fausses couches sembleraient supérieurs en cas d’adénomyose ».
Le diagnostic de l’adénomyose
L’adénomyose fait partie des pathologies difficiles à identifier. En effet, pour poser un diagnostic avec certitude, il est nécessaire d’analyser des tissus de l’utérus qui ne peuvent être obtenus que par la réalisation d’une hystérectomie (ablation de l’utérus), ce qui n’est pas une possibilité pour les personnes qui souhaitent une grossesse.
Plusieurs indicateurs peuvent tout de même permettre de diagnostiquer l’adénomyose avec une certaine précision, notamment les images par échographie pelvienne et par IRM. En effet, l’adénomyose provoque une augmentation globale du volume de l’utérus qui prend alors un aspect arrondi, ce qui peut être repéré à l’imagerie.
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Traiter l’adénomyose
À l’heure actuelle, les traitements contre l’adénomyose permettent d’en limiter les symptômes sans incidence sur l’origine de la pathologie. Les patientes peuvent se voir proposer un dispositif intra-utérin hormonal, ou encore l’usage de pilule contraceptive pour réguler leur cycle. En cas d’échec de ces traitements, pour les personnes qui ne désirent pas (ou plus) de grossesse, l’hystérectomie peut être préconisée.
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Que valent vraiment les produits que nous achetons au supermarché ? Si les Français font de plus en plus attention à la composition des produits qui se trouvent dans leur assiette, les mauvaises surprises ne sont pas rares… même dans les denrées les plus insoupçonnées ! 60 Millions de consommateurs vient d’ailleurs une nouvelle fois de le prouver.
Dans un article publié le 28 mars 2024, le magazine s’est penché de très près sur les salades en sachet. Achetées par pas moins de 7 foyers sur 10, ces dernières rencontrent un certain succès. Mais que se cache-t-il réellement derrière leur praticité et leur fraîcheur à toute épreuve ? Le journal a rendu son verdict.
Trop de résidus de pesticides dans les salades en sachet, selon 60 Millions de consommateurs
Laitues classiques, iceberg, mâches… au total, pas moins de 26 salades emballées – conventionnelles ou bio – ont été passées au crible. Marques nationales (Bonduelle, Florette, Les Crudettes) comme marques de distributeurs (Aldi, Lidl, Carrefour, Monoprix, Intermarché, E. Leclerc…), aucune n’a été épargnée !
Contiennent-elles des résidus de pesticides et en quelle quantité ? C’est la question que s’est posée le journal de l’Institut de la consommation. “Disons-le d’emblée, nos résultats se révèlent décevants, voire inquiétants pour une partie des salades en sachet”, lance le magazine. Le ton est donné.
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Présence de pesticides : les laitues Aldi et Top Budget épinglées par le magazine
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur 26 références analysées, seulement 5 parviennent à tirer leur épingle du jeu. “Pour le reste, nous avons détecté une moyenne de 3,8 résidus de pesticides par salade contaminée… sachant que nos analyses ont identifié 28 molécules différentes. Un véritable cocktail !”, déplore 60 Millions de consommateurs.
Du côté des laitues, quelles références s’en sortent le moins bien ? “Tous pesticides confondus, les plus mauvaises élèves comptent jusqu’à neuf résidus dans une même salade (Aldi et Top Budget) !”, révèle le magazine. Une question se pose alors : quels sont les risques pour les consommateurs ?
La mâche en sachet s’en sort globalement mieux que la laitue emballée
“Il n’y a – théoriquement – pas de risque pour la santé. Mais à ce jour, les scientifiques ne savent quasiment rien des effets cocktail entre toutes ces molécules”, précise le journal. Pour limiter la consommation de pesticides, il est donc préférable de se tourner vers les mâches dont “les notes sont globalement meilleures que pour les laitues”. Le magazine regrette tout de même “l’omniprésence des pesticides”, même dans les références bio.
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Mais alors, pourquoi ces légumes sont-ils si contaminés ? “Les salades sont des produits fragiles, sensibles à l’humidité et aux ravageurs. Avec pour conséquence un usage fréquent de pesticides, qui permet à la fois d’assurer un fort rendement et de pouvoir présenter un produit visuellement intact aux consommateurs”, explique 60 Millions. Vous savez désormais tout ce qu’il y a à savoir sur la salade en sachet !
La ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, annonce « suspendre » toutes les messageries de tous les ENT de France.
ÉDUCATION – C’est une décision provisoire en attendant une meilleure sécurisation. Nicole Belloubet, ministre de l’Éducation nationale, a annoncé jeudi 28 mars qu’elle suspend « à titre préventif toutes les messageries des espaces numériques dans nos établissements scolaires ».
Cette annonce fait suite aux multiples piratages des ENT survenus depuis plusieurs jours utilisés pour proférer des menaces (y compris d’attentats), certaines conduisant à l’évacuation d’établissements scolaires. La ministre a fait savoir sur X qu’elle préparait, pour y faire face, « un véritable bouclier numérique ».
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Sur RTL, la ministre a précisé que cette suspension durera « sans doute » jusqu’aux vacances de printemps qui débutent -pour la zone C- samedi 6 avril. Pendant cette suspension, les comptes des élèves, des parents et des enseignants seront réinitialisés, a-t-elle précisé. « Le contenu des messages est gravissime. On ne peut pas laisser proliférer ce type de menaces », a ajouté Nicole Belloubet.
Plus de 300 menaces dans 20 académies
Elle s’exprimait à l’issue d’une réunion convoquée au ministère de l’Éducation nationale avec des élus de collectivités territoriales et des éditeurs de logiciels scolaires. Il s’agissait de « dresser un état des lieux des actes de cyber-malveillance intervenus ces derniers jours, de rappeler les bonnes pratiques à adopter en prévention et en riposte, mais aussi de définir une feuille de route partagée visant, à court et moyen termes, à mieux sécuriser les espaces numériques de travail et les logiciels de vie scolaire ».
Un décompte communiqué dans la journée par ses services à l’AFP faisait état de 323 menaces, dans 44 départements et 20 académies depuis le milieu de semaine dernière. Le matin même, un adolescent de 17 ans a été arrêté dans les Hauts-de-Seine dans le cadre de l’enquête sur ces piratages.
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L’été n’est plus très loin et pourtant, le soleil ne semble pas encore décidé à s’installer pour de bon… La bonne nouvelle, c’est qu’il est tout à fait possible d’afficher un teint hâlé sans même avoir à s’exposer ! Grâce aux produits autobronzants, qui se multiplient sur le marché de la beauté, le bronzage doré est accessible tout au long de l’année.
S’ils ont longtemps souffert d’une mauvaise réputation, ces cosmétiques aujourd’hui très prisés ont su se réinventer. Oubliés les traces orange et le hâle pas naturel, les nouvelles formules autobronzantes offrent le même résultat qu’au retour d’une journée à la plage. Si vous ne savez pas vers quelle référence vous tourner pour sublimer votre teint, vous êtes au bon endroit !
Zoom sur le sérum Ambre Solaire Natural Bronzer de Garnier, numéro 1 des ventes sur Amazon
En effet, nous vous parlons ici d’un produit qui a su faire ses preuves, au point de se hisser en tête des ventes sur Amazon ! Il s’agit du sérum Ambre Solaire Natural Bronzer de Garnier, des gouttes pour le visage qui cumulent les qualités. Facile à intégrer à la routine beauté, cet article à mi-chemin entre l’autobronzant et le soin fait sensation !
Enrichi en acide hyaluronique et en eau de coco, ce sérum ne se contente pas de hâler la peau, mais l’hydrate aussi en profondeur. Contenue dans un format pratique, sa formule transparente chouchoute le visage et lui offre un bronzage naturel et progressif. Pour bien l’appliquer, il suffit de suivre à la lettre ces quelques étapes.
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Comment bien appliquer le sérum autobronzant Ambre Solaire Natural Bronzer de Garnier ?
Commencez par nettoyer et sécher votre peau ;
Mélangez 4 à 12 gouttes de sérum avec votre crème hydratante dans la paume de votre main ;
Appliquez la matière doucement sur votre visage de manière à la répartir uniformément ;
Évitez de vous approcher trop près de vos yeux et n’oubliez pas la zone du cou ;
Lavez bien vos mains et vos cheveux après utilisation ;
Ne laissez pas l’autobronzant entrer en contact direct avec vos vêtements.
En plus d’être naturel et progressif, le bronzage offert par le sérum Ambre Solaire Natural Bronzer de Garnier est personnalisé. À vous de choisir son intensité lors de l’application : misez sur 1 à 4 gouttes pour un teint ensoleillé, 4 à 8 gouttes pour un brun bronzé et enfin 8 à 12 gouttes pour un brun bronze ! Ce processus d’application est à renouveler tous les jours jusqu’à l’obtention du bronzage désiré.
Le sérum Ambre Solaire Natural Bronzer de Garnier a su convaincre ses adeptes, “Je recommande ce produit”
Après plus de 780 évaluations déposées sur Amazon.fr, ces gouttes autobronzantes signées Garnier obtiennent la jolie note de 4,1/5. Pour les beautystas, les scores et les commentaires laissés par les utilisateurs sont déterminants. Zoom sur les avis qui concernent le sérum Ambre Solaire Natural Bronzer de Garnier !
“Honnêtement, c’est un bon produit. Il rend le teint hâlé avec un rendu naturel et dure longtemps”, “Top, il est vraiment bon avec des résultats rapides”, “Je recommande ce produit, il est très facile à utiliser et donne un beau teint”, est-il notamment possible de lire à son propos. Pour obtenir un bronzage sur mesure et sans taches, vous savez désormais vers quel produit vous tourner !