Dès le mois de juin 2024, 55 000 réfugiés burkinabè seront rapatriés vers leur pays. L’annonce a été faite ce jeudi 25 avril par le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général de corps d’armée Vagondo Diomandé.

La Côte d’Ivoire va rapatrier 55 000 réfugiés burkinabè

A la suite de la troisième réunion de coordination relative à la gestion des réfugiés au Nord, le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité annonce le rapatriement de 55 000 réfugiés burkinabè. Selon le ministre, il s’agit d’une décision prise en commun accord avec les « parties prenantes ». L’opération débute dès le mois de juin prochain.

En juillet 2023, le Haut Commissariat aux Nations unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué que le nombre de réfugiés burkinabè identifiés au Nord de la Côte d’Ivoire est estimé à 31 211. « Ils séjournent principalement dans les départements de Ouangolodougou, Doropo et Tehini et sont originaires du sud du Burkina Faso, dans les régions de la Comoé et du Poni, deux régions frontalières avec la Côte d’Ivoire », avait précisé le HCR.

Avec plus de 600 000 décès en 2022, dont 95% en Afrique, le paludisme reste une préoccupation d’ordre mondiale en matière de santé des populations. En ce jeudi 25 avril, journée mondiale de la lutte contre le paludisme, cette maladie mortelle fait l’objet d’une attention toute particulière.

Au Cameroun, les indicateurs du paludisme sont alarmants, constate Lebledparle.com. Une enquête réalisée par l’Institut National de la Statistique indique que le paludisme reste un vrai problème de Santé Publique dans le pays, selon les informations du Comité national de lutte contre le paludisme.

En effet, 28% des consultations concernent le paludisme et le taux de prévalence chez les enfants âgés de 6 à 59 mois est de 26%.

Le Cameroun fait partie des 11 pays les plus touchés par la maladie avec une estimation de 47,9% des hospitalisations dues au paludisme et 2,4% des décès dus au paludisme. Le constat est à peu près le même au Congo, au Burkina Faso et au Mali.

Depuis octobre 2023, l’Organisation mondiale de la Santé recommande deux vaccins pour la lutte contre le paludisme dont le RTS,S approuvé en 2021 après plus de 30 ans de développement. Parallèlement à la vaccination, l’institution préconise l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides.

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Face aux défis pratiques liés au dépistage de la drépanocytose, l’Institut Pasteur de Bangui et ses partenaires, renforcent les moyens de lutte contre la maladie en Centrafrique.  A l’issue d’une consultation stratégique du 16 avril 2024 à Bangui, ceux-ci ont décidé de mettre sur pied, un document de base de lutte. 

Selon la communication de l’Institut Pasteur, ce plan stratégique national en cours d’élaboration sera axé, sur « la sensibilisation, le dépistage, la prise en charge et la formation du personnel médical » en Centrafrique. 

Parmi les stratégies retenues, il y a « le modèle de sensibilisation et de dépistage du VIH/SIDA déjà utilisé » dans la ville de Carnot en Centrafrique. Cette stratégie va concerner, « l’implication des familles dans le dépistage, et l’utilisation de réseaux de jeunes drépanocytaires pour la sensibilisation » en Centrafrique, a expliqué l’Institut Pasteur.   

Ce plan stratégique national abordera aussi, des défis pratiques liés à la prise en charge de la maladie dans le pays. Il s’agit par exemple, du manque « des psychologues pour le suivi des patients et de l’éducation thérapeutique » de cette maladie en Centrafrique

Un autre défi majeur, concerne les finances.  Ainsi, « la possibilité de financement pour des tests rapides et même des options de thérapie génique à long terme » est aussi retenue, dans l’élaboration de ce plan stratégique national de lutte contre la drépanocytose en Centrafrique. 

L’Institut Pasteur et ses partenaires, ont exprimé « une volonté commune d’action ».  

Cette volonté de travailler ensemble, a expliqué l’Institut Pasteur, est portée par « l’engagement des différents acteurs à collaborer pour relever les défis liés à la drépanocytose » en Centrafrique. Ces acteurs vont aussi agir, « en unissant leurs forces et en partageant leurs ressources » dans le domaine de lutte contre cette maladie. 

Cette nouvelle forme de collaboration entre les différents acteurs du domaine, espère l’Institut Pasteur, pourrait « améliorer significativement la prévention, le dépistage et la prise en charge de cette maladie ». Il s’agit d’une maladie, « qui touche de nombreuses communautés » en Centrafrique, a expliqué l’Institut Pasteur. 

Les acteurs engagés dans cette nouvelle stratégie de lutte contre la drépanocytose sont, l’Institut Pasteur de Bangui, les Médecins Sans Frontières France et, le Centre de Recherche et de Traitement de la Drépanocytose en Centrafrique. Et ce plan stratégique national de lutte contre la drépanocytose, a été initialement porté par le Ministère de la Santé et de la Population en Centrafrique. 

L’humoriste Observateur Ebène, de son vrai nom Florent Kouakou Amany, est en détention provisoire depuis le mardi 16 avril 2024, après avoir été condamné à une peine de 12 mois de prison, dont 6 mois fermes. Le verdict a été rendu public ce mardi 23 avril 2024 au tribunal d’Abidjan-Plateau, à l’issue de son procès, rapporte, Fraternité Matin.

Observateur Ebène a été reconnu coupable de deux chefs d’accusation « graves ». Le premier concerne « l’émission d’expression outrageante à l’égard d’une personne via les réseaux sociaux », tandis que le second porte sur « la diffusion de données de nature à porter atteinte à l’honneur et à la dignité d’une personne ». Il était donc poursuivi pour plusieurs délits, notamment l’injure, la diffamation, l’atteinte à l’image, et le refus d’obtempérer.

En plus de sa peine de prison, l’humoriste se voit contraint de verser une amende de 5 millions de francs CFA à l’État de Côte d’Ivoire, ainsi qu’un franc symbolique à sa victime, Marie-Paule Adjé.

Les accusations portées contre Observateur Ebène découlent d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux en octobre 2023, où l’on peut le voir allongé sur un lit proférer des injures à l’encontre de l’entrepreneure et personnalité médiatique Marie-Paule Adjé. Arrêté le lundi 15 avril, il a été conduit à la maison d’arrêt d’Abidjan dès le lendemain.

Ce verdict vient souligner l’importance du respect et de la responsabilité dans l’usage des réseaux sociaux, ainsi que de la nécessité de poursuivre en justice ceux qui violent ces principes fondamentaux.

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Au Burkina Faso, le président de la transition Ibrahim Traoré peut se réjouir d’avoir le soutien du peuple dans sa lutte contre le terrorisme. Il a reçu mardi dernier en audience, les autorités coutumières et religieuses de la région des Cascades qui lui ont adressé leurs vives félicitations pour les résultats engrangés dans cette lutte.

Ibrahim Traoré encouragé à poursuivre la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso

Pour les garants coutumiers et les hauts dignitaires religieux de la région des Cascades, le président Ibrahim Traoré et ses collaborateurs doivent poursuivre la lutte contre le terrorisme. Ils en ont profité pour saluer les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), dont les actions concertées ont permis de libérer plusieurs localités jadis sous l’emprise des criminels.

Tout en exprimant sa reconnaissance au chef de l’Etat Ibrahim Traoré pour avoir institué la journée du 15 mai comme celle des coutumes, le chef de Canton de Karaborola, Sa Majesté Maouran Tolé Sagnon, a soumis d’autres doléances au président. Après avoir reconnu et félicité l’Etat pour les différentes actions menées dans les autres domaines comme l’agriculture et la santé, le dignitaire a sollicité une meilleure amélioration du plateau technique des centres de santé de la région des Cascades.

De son côté, l’actuel homme fort du Burkina Faso, a d’abord salué la démarche des différentes entités religieuses. Le capitaine Ibrahim Traoré les a ensuite rassuré de la poursuite de la lutte antiterroriste jusqu’à la libération totale de toutes les localités qui sont encore sous l’emprise des terroristes. Enfin, le chef de l’Etat n’a pas manqué d’appeler les différentes entités religieuses et coutumières à jouer leur rôle dans cette lutte en sensibilisant leurs fidèles au niveau de chaque congrégation, couvent et confession religieuse.

La Libye vient de détrôner le Nigeria en tant que premier producteur de pétrole du continent africain. Cette nation du Maghreb dotée de vastes réserves d’hydrocarbures enregistre une production impressionnante de 1,24 million de barils par jour en mars 2024.

Cette percée spectaculaire a été révélée dans un rapport publié en début de ce mois d’avril par l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), mettant en lumière les volumes extraits par douze autres pays membres.

Comparativement, le Nigeria, longtemps leader en production pétrolière africaine, a produit 1,2 million de barils par jour en mars dernier, tombant ainsi en deçà de l’objectif gouvernemental de production quotidienne de 1,7 million de barils pour l’année 2024.

Sur le plan international, l’OPEP maintient ses prévisions, tablant sur une consommation mondiale moyenne de 104,5 millions de barils de pétrole par jour en 2024, et 106,3 millions de barils par jour en 2025.

L’augmentation de la production libyenne s’inscrit dans une tendance observée chez plusieurs membres de l’OPEP, notamment l’Iran, l’Arabie saoudite, le Gabon et le Koweït, qui ont tous augmenté leurs offres.

En revanche, les pays producteurs de pétrole non membres de l’OPEP, tels que le Nigeria, l’Irak et le Venezuela, ont connu une baisse de leur production, selon le rapport de l’OPEP.

En chiffres, la production totale de pétrole des 12 États membres de l’OPEP a atteint en moyenne 26,6 millions de barils par jour en mars 2024, représentant une augmentation de 300.000 barils par jour par rapport à l’année précédente.

Cette dynamique reflète non seulement les évolutions spécifiques des pays producteurs, mais aussi les tendances globales du marché pétrolier et les enjeux géopolitiques qui en découlent.

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La musique aura une place de choix lors des JO 2024 de Paris qui auront lieu du 26 juillet au 11 août prochain. Durant les trois semaines, des concerts gratuits seront proposés aux populations et aux touristes. La Côte d’Ivoire sera présente avec le groupe musical, Magic System. 

Magic System va faire monter le mercure aux JO 2024 de Paris

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 s’ouvrent officiellement dans trois mois. Tous les athlètes ou presque des différents pays s’apprêtent à y participer. Au-delà du volet sportif, l’aspect musical est très important dans les différents événements sportifs organisés dans le monde. Et pour les JO 2024, le nom de la chanteuse française, Aya Nakamura proposée pour l’ouverture continue de poser problème. Bon nombre de français ne souhaitent la voir chanter l’une des chansons d’Edith Piaf. 

La chanteuse francophone d’origine malienne la plus écoutée dans le monde balaie du revers de la main de façon amusée la fronde et la haine contre elle et on ne connaît pas encore l’artiste qui va chanter lors de la cérémonie officielle. Bien que les gens attendent toujours, les premières affiches des artistes et groupes musicaux ont été dévoilées le mercredi 24 avril lors d’une cérémonie organisée devant le Stade de France à Saint-Denis dans la périphérie de Paris. 

Ainsi, dans la grande fan zone qui sera implantée dans le parc Georges-Valbon de la commune, les populations, les visiteurs et les touristes pourront assister gratuitement aux différents spectacles organisés dans ce lieu durant les deux semaines que vont durer les JO de Paris. Avant la clôture prévue pour prendre fin le 11 août, l’honneur sera donné au meilleur groupe ivoirien, Magic System qui va se produire au Parc des Jeux pour le grand bonheur des mélomanes. A’Salfo, Manadja, Goudé et Tino ne seront les seuls groupes à donner de bonne vibration lors de JO de Paris. Il y aura aussi les rappeurs français Soolking et DJ Abdel et bien d’autres.