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des cartons rouges anti-Macron distribués, mais peu de sifflets pendant la finale

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“De Nantes à Toulouse, pour Macron c’est carton rouge!”. Des militants syndicaux, postés samedi près du Stade de France, ont distribué aux supporters de quoi siffler le président de la République lors de la finale de la Coupe de France de football, remporté 5-1 par Toulouse.

Mais le mouvement de contestation espéré n’a guère été audible, 49 minutes et 30 secondes après le début du match, alors que Toulouse dominait déjà largement par 4 buts à 0.

La distribution de cartons rouges et de sifflets en plastique avait démarré plusieurs heures avant le coup d’envoi, à la sortie des stations de métro et de RER desservant l’enceinte sportive – qui accueillait samedi un peu plus de 78.000 spectateurs.

Un chapelet de sifflets rouges autour du cou, les opposants à la réforme des retraite haranguaient les voyageurs avec des slogans bien rodés.

“Et un sifflet pour Macron, un!”, scandait ainsi, sur un ton de bonimenteur de foire, Jonathan, fonctionnaire territorial de 37 ans et militant à la FSU – qui comme l’ensemble des personnes rencontrées n’a pas souhaité donner son nom de famille.

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“On a cotisé, on a le droit de se reposer ce soir!”, proclamait-il d’un air joyeux en tendant aux voyageurs sortant de la gare RER sifflets en plastique et prospectus barrés du slogan “carton rouge à la retraite à 64 ans”.

Par cette initiative, l’intersyndicale, toujours vent debout contre la réforme des retraites récemment promulguée, voulait profiter de la venue du chef de l’Etat au Stade de France pour inciter les spectateurs à l’interpeller, si possible 49 minutes et 30 secondes après le début du match.

Tout en avançant d’un pas vif vers le stade, la plupart des supporteurs se sont volontiers saisis du carton et du sifflet. Et ceux qui ne le faisaient pas gardaient le sens de l’humour: à un militant qui l’interpellait en criant “Carton rouge pour Macron!”, une supportrice nantaise a répondu “Carton jaune, plutôt”, en arborant fièrement son maillot aux couleurs du FC Nantes.

– Sur l’air des gilets jaunes –

Pour un jeune supporteur de Nantes, il faut “dissocier la politique et le football”.

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Mais dans l’ensemble, “ça se passe plutôt bien, les gens sont plutôt d’accord avec nous”, a observé Jonathan. “J’ai eu aussi des réactions négatives, un monsieur m’a même répondu +carton vert pour Macron!+”, concédait-il. A l’inverse, “certains font des selfies avec le carton rouge”, s’amusait le trentenaire.

Devant la gare du RER, les syndicalistes alternaient les cris de “Macron, démission!” avec l’air des “gilets jaunes”, devenu “Même si le préfet ne le veut pas, nous on est là!”

Car le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a tenté vendredi d’interdire la distribution des tracts et des sifflets aux abords du stade, affirmant craindre des troubles à l’ordre public.

A quelques heures du coup d’envoi, la justice administrative lui a donné tort: elle a suspendu son arrêté d’interdiction, y voyant une “atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester”.

Tout en autorisant l’ensemble de l’action syndicale, le tribunal administratif n’a toutefois pas contesté l’interdiction des sifflets à l’intérieur du Stade, qui relève du règlement de la Fédération française de football.

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Et de fait, une fois passée l’entrée, “on récupère tous les sifflets”, glissait un responsable de la sécurité. Voire les cartons rouges: un jeune supporteur de Nantes, qui avait entrepris d’en distribuer une liasse dans les tribunes, se les est fait confisquer. “J’ai des consignes”, a commenté le stadier. “Je suis comme toi, je suis contre la retraite à 64 ans, mais je fais mon taf”.

Quoi qu’il arrive, à la 49e minute, “même sans sifflet, on est capable de faire du bruit”, affirmait Marco, un ingénieur de 23 ans, venu soutenir Toulouse. Pour sa compagne Emilie, 24 ans, “on a bien le droit, a minima, de siffler un président qui n’écoute pas son peuple”.

Pourtant, au moment prévu, peu de cartons rouges ont été brandis, et seuls quelques timides sifflets se sont fait entendre, rapidement couverts par les chants des supporters.

Quant au président Macron, qui avant le match avait salué les joueurs des deux équipes à la sortie des vestiaires, il n’est pas descendu sur la pelouse comme le veut parfois la coutume, et est resté dans la tribune après la rencontre pour remettre le trophée aux Toulousains.

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L’Assemblée nationale condamne le ‘massacre’ du 17 octobre 1961 | TV5MONDE

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L’Assemblée nationale a approuvé jeudi une proposition de résolution qui “condamne la répression sanglante et meurtrière des Algériens commise sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon le 17 octobre 1961”, au cours de laquelle entre une trentaine et plus de 200 manifestants pacifiques sont morts, selon les historiens.

Le texte “souhaite” en outre “l’inscription d’une journée de commémoration (de ce) massacre” à “l’agenda des journées nationales et cérémonies officielles”.

La proposition de loi portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech a été approuvée dans un hémicycle clairsemé par 67 députés, 11 votant contre, issus des rang du Rassemblement national.

A l’origine du texte, Mme Sebaihi a salué par avance un “vote pour l’histoire”, représentant la “première étape” du “travail pour la reconnaissance de ce crime colonial, pour la reconnaissance de ce crime d’Etat”.

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Le terme – “crime d’Etat” – ne figure pas dans la proposition de résolution, issue d’un minutieux travail d’écriture avec le parti présidentiel et l’Elysée pour parvenir à un texte consensuel.

La ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales Dominique Faure a évoqué dans son discours une manifestation “réprimée dans la violence par les services agissant sous l’autorité du préfet de police de l’époque, Maurice Papon”, au cours de laquelle “outre de nombreux blessés, plusieurs dizaines (de personnes) furent tuées, leurs corps jetés dans la Seine”.

“Ayons aujourd’hui à cette tribune une pensée pour ces victimes et leurs familles frappées de plein fouet par l’engrenage de la violence”, a-t-elle dit, sous les yeux de représentants des collectifs qui plaident depuis plusieurs années pour cette reconnaissance.

Elle a rappelé le travail de mémoire déjà accompli pour reconnaître le massacre. En 2012, le président François Hollande avait rendu “hommage aux victimes” d’une “sanglante répression” s’étant abattue sur ces femmes et hommes manifestant pour “le droit à l’indépendance”.

Son successeur Emmanuel Macron a déclaré le 17 octobre 2021 que “les crimes commis le 17 octobre 1961 sous l’autorité de Maurice Papon sont inexcusables pour la République”.

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Mme Faure a cependant émis des réserves quant à l’instauration d’une journée de commémoration, soulignant que trois dates existaient déjà pour “commémorer ce qui s’est passé pendant la guerre d’Algérie”.

“Beaucoup reste à faire pour écrire cette histoire, mais c’est à mon sens la seule façon de bâtir une réconciliation sincère et durable. Je pense important de laisser l’histoire faire ce travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative spécifique pour les victimes du 17 octobre 61”, a-t-elle dit.

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Macron boucle sa visite au Brésil par une étape plus politique | TV5MONDE

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Le président français Emmanuel Macron achève jeudi une visite d’Etat de trois jours au Brésil sur un volet plus politique, avec en ligne de mire le désaccord avec son homologue Luiz Inacio Lula da Silva sur l’Ukraine.

Déjà mercredi, le chef de l’Etat a enfoncé le clou sur un autre sujet qui fâche en proclamant, devant des entrepreneurs brésiliens, que l’accord commercial entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay, Bolivie) devait être enterré.

L’accord UE-Mercosur “tel qu’il est aujourd’hui négocié est un très mauvais accord, pour vous et pour nous”, a affirmé M. Macron à Sao Paulo (sud-est), la capitale économique.

“Bâtissons un nouvel accord (…) qui soit responsable d’un point de vue de développement, de climat et de biodiversité”, a-t-il défendu alors que le Brésil, poids lourd du Mercosur, souhaite la conclusion de ce traité, tout comme certains partenaires européens clés comme l’Allemagne et l’Espagne.

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Le projet de traité, dont les discussions ont commencé en 1999, entend supprimer la majorité des droits de douane entre les deux zones en créant un espace de plus de 700 millions de consommateurs.

Après un accord politique en 2019, plusieurs pays dont la France ont bloqué son adoption, une opposition qui s’est renforcée avec la crise agricole en Europe.

“Nous devrions exploiter au maximum les opportunités en vue d’échanges plus importants entre l’Union européenne et le Mercosur. Nous avons encore du temps”, a répondu le ministre brésilien de l’Economie Fernando Haddad mercredi à Sao Paulo.

“Fermeté”

Avant de “mettre les pieds dans le plat” sur l’accord UE-Mercosur, Emmanuel Macron avait célébré avec son homologue brésilien la “force” du partenariat bilatéral en assistant au baptême du troisième sous-marin brésilien de conception française sur le chantier naval d’Itaguai, près de Rio.

Cela “va permettre que deux pays importants, chacun dans un continent, se préparent pour que l’on puisse faire face à l’adversité”, a lancé Lula.

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Evoquant “une même vision du monde”, M. Macron a jugé qu’”il nous faut parfois savoir tenir le langage de la fermeté pour protéger la paix”.

Le président Macron a aussi souligné que la France continuerait à être “aux côtés” du Brésil alors qu’il compte réaliser son premier sous-marin nucléaire d’attaque. Mais le projet accumule les retards.

L’accord conclu entre les deux pays en 2008 prévoyait la fabrication de quatre sous-marins à propulsion classique via des transferts de technologie français.

A partir du cinquième, celui-ci à propulsion nucléaire, la France va assister le Brésil dans la conception de son submersible, à l’exception de la chaufferie nucléaire, vecteur de souveraineté par excellence qui relèvera de la compétence exclusive de Brasilia.

“Si le Brésil veut avoir accès aux connaissances de la technologie nucléaire, ce n’est pas pour faire la guerre” mais pour soutenir les pays “qui veulent la paix”, a assuré Lula.

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Sud global

Pour le dernier jour de sa visite jeudi, le président français sera accueilli dans la capitale Brasilia par Lula pour des échanges dominés par les grands enjeux internationaux.

M. Macron devrait rappeler toute la place que le G20, présidé cette année par le Brésil, doit selon lui continuer à accorder à la guerre en Ukraine.

Lula, qui se pose en champion du “Sud global”, martèle pour sa part que les responsabilités sont partagées en Ukraine et refuse de prendre parti contre la Russie.

Il faut “savoir défendre avec crédibilité l’ordre international auquel nous croyons”, a jugé le président français sur le site du chantier naval, sans toutefois citer l’Ukraine.

Le président brésilien persiste aussi à accuser Israël de “génocide” envers les Palestiniens à Gaza, tout comme l’Afrique du Sud.

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La France n’est pas sur cette ligne parce que cela ne correspond pas à la “vérité sur le terrain”, a réitéré dernièrement Emmanuel Macron.

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Le projet constitutionnel pour une autonomie de la Corse adopté par l’Assemblée insulaire | TV5MONDE

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L’écriture constitutionnelle prévoyant “un statut d’autonomie” de la Corse “au sein de la République” a été adoptée à une large majorité mercredi soir par l’Assemblée de Corse, 13 élus sur 63 votant cependant contre l’octroi d’un pouvoir normatif local.

Le texte, composé de six alinéas, a été soumis au vote en trois parties, sur la notion de communauté corse, la possibilité d’un pouvoir normatif octroyé aux élus insulaires, et enfin l’idée de soumettre ce texte aux électeurs corses via une consultation populaire.

La première partie, l’alinéa 1, a été approuvée par 62 élus sur 63 avec un vote contre. Elle prévoit “la reconnaissance d’un statut d’autonomie pour la Corse au sein de la République qui tient compte de ses intérêts propres liés à son insularité méditerranéenne, à sa communauté historique, linguistique, culturelle ayant développé un lien singulier à sa terre”.

La troisième partie, l’alinéa 6, envisageant une validation de ce texte par une consultation populaire des électeurs corses, sans date déterminée, a été également approuvée par 62 élus sur 63 avec un vote contre.

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La partie sur le pouvoir normatif qui pourrait être octroyé aux élus corses, correspondant aux alinéas 2 à 5 du texte, a elle obtenu 49 votes pour, 13 contre et une abstention.

Un quatrième vote enfin a acté, par 62 votes pour et un contre, que “le texte ainsi adopté soit transmis au parlement”.

Envié par la Guyane, l’Alsace, le Pays Basque ou la Bretagne, ce texte est celui sur lequel le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et huit élus corses représentant les différentes tendances politiques de l’hémicycle insulaire s’étaient entendus mi-mars à Paris.

Moment démocratique puissant

Après les débats et avant les votes, le président autonomiste du conseil exécutif de Corse Gilles Simeoni avait assuré qu’un “moment démocratique extrêmement puissant et fort” avait été vécu, jugeant que cette consultation des élus insulaires était “un formidable message d’espoir”, même si elle “ne tait rien de nos désaccords”.

Le coprésident du groupe de droite Un Soffiu Novu, Jean-Martin Mondoloni, a expliqué pourquoi lui et une partie de son groupe ne souhaitaient pas approuver dans son intégralité ce texte, “le cœur de (s)a divergence” étant “le pouvoir législatif” envisagé.

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“Vous considérez qu’il n’y a pas d’autonomie sans pouvoir législatif”, a-t-il dit à Gilles Simeoni et “vous avez pour objectif d’exercer toutes les compétences législatives, sauf le régalien”, ce qui signifie “la sécurité sociale, les retraites, l’éducation nationale…”, a-t-il rappelé. Mais “moi, je ne souhaite pas que ces compétences soient gérées par l’Assemblée de Corse, je ne veux pas aller jusque-là”.

“Est-ce que oui ou non, ici et à Paris, il y a des gens qui peuvent entendre qu’on ne veut pas faire partie de cette épopée? Qu’on ne veut pas participer au film dont vous présentez ce soir la bande-annonce?”, a-t-il insisté, plaidant pour “une autonomie raisonnable”.

La coprésidente du groupe de droite Valérie Bozzi a, elle, indiqué “voter ce texte”, refusant de “prendre le risque d’être celle qui fera échouer le processus”: “Donnons-nous les moyens de peser de toutes nos forces plutôt que de nous auto-exclure”, a-t-elle ajouté.

Du côté des indépendantistes, l’unique élue du parti Nazione, Josepha Giacometti, a déclaré voter “contre cette délibération”, qu’elle voit comme “un verrou et non un pas décisif”, estimant qu’on “s’apprête à inscrire ce qui n’est pas essentiel dans le marbre de la Constitution”.

Les 32 élus du parti autonomiste de Gilles Simeoni, les sept élus autonomistes d’opposition Avanzemu et les six élus indépendantistes de Core in Fronte ont approuvé les quatre votes de la soirée.

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Gérald Darmanin avait appelé Gilles Simeoni à “chercher un large consensus” au sein de “l’Assemblée territoriale, au-delà de la famille autonomiste et nationaliste corse”.

Si cette étape corse est considérée comme franchie par le président Macron, resteront celles du Parlement national, où le projet est loin de faire l’unanimité. La droite, majoritaire au Sénat, est hostile à cette réforme constitutionnelle qui, pour être validée, devra être votée à l’identique par l’Assemblée nationale et la chambre haute avant la réunion des députés et sénateurs en Congrès, où une majorité des trois cinquièmes sera requise.

Les discussions sur une forme d’autonomie de l’île de Beauté avaient été lancées après des semaines de violence sur l’île en 2022, consécutives à la mort du militant indépendantiste Yvan Colonna, agressé en prison où il purgeait une peine à perpétuité pour l’assassinat en 1998 du préfet de Corse Claude Erignac.

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Entre partenariat de défense et traité UE-Mercosur, accord et désaccords de Macron et Lula | TV5MONDE

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Les présidents français Emmanuel Macron et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva ont célébré mercredi le partenariat entre les deux pays en matière de sous-marins, mais leur proximité affichée connaît déjà une exception: le traité entre Union européenne et Mercosur, que Paris veut enterrer.

Au deuxième jour de sa visite d’Etat au Brésil, M. Macron a retrouvé Lula sur le chantier naval ultra-moderne d’Itaguai, près de Rio, pour la mise à l’eau du troisième d’une série de quatre sous-marins de conception française à propulsion conventionnelle.

Sous un ciel couvert, le submersible “Tonelero” a été baptisé par la Première dame brésilienne Rosangela da Silva, dite “Janja”.

Les deux chefs d’Etat ont souligné le sens de ce partenariat stratégique dans un monde éprouvé par guerres et crises.

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Cela “va permettre que deux pays importants, chacun dans un continent, se préparent pour que l’on puisse faire face à cette adversité, sans nous préoccuper d’un quelconque type de guerre, car nous sommes des défenseurs de la paix”, a lancé Lula.

Evoquant – malgré les divergences, notamment sur l’Ukraine – “une même vision du monde”, M. Macron a jugé qu’”il nous faut parfois savoir tenir le langage de la fermeté pour protéger la paix”.

La cérémonie de mercredi renvoie à décembre 2008 et à la signature par le président français d’alors Nicolas Sarkozy et déjà Luiz Inacio Lula da Silva d’un vaste accord.

Outre la vente de 50 hélicoptères Caracal, il comprend un contrat de 6,7 milliards d’euros pour développer les capacités sous-marines du Brésil.

Pour ce programme baptisé Prosub, voué à la protection des 8.500 kilomètres de côtes du géant latino-américain, la Marine brésilienne a choisi de travailler avec l’industriel naval de défense français Naval Group.

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Propulsion nucléaire en débat –

En outre, l’accord doit permettre au Brésil de concevoir et construire son premier sous-marin nucléaire d’attaque, l’Alvaro Alberto. Mais le projet accumule les retards.

“Je souhaite que nous ouvrions le chapitre pour de nouveaux sous-marins, le quatrième, le cinquième”, a déclaré M. Macron, rappelant toutefois qu’en matière de propulsion nucléaire il convient d’être “parfaitement respectueux de tous les engagements les plus rigoureux de non-prolifération”.

“La France sera à vos côtés”, a-t-il ajouté, en se gardant d’annoncer une aide à Brasilia pour développer la propulsion nucléaire.

Brasilia cherche à convaincre Paris d’accroître ses transferts de technologies pour l’aider notamment à intégrer le réacteur dans le sous-marin.

“Si le Brésil veut avoir accès aux connaissances de la technologie nucléaire, ce n’est pas pour faire la guerre” mais pour soutenir les pays “qui veulent la paix”, a assuré Lula.

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– “Très mauvais accord”

Après la défense, l’économie. Quelques heures plus tard, sur l’avenir de l’accord commercial entre Union européenne et Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay, Bolivie), la dissonance a été beaucoup plus franche.

L’accord UE-Mercosur “tel qu’il est aujourd’hui négocié est un très mauvais accord, pour vous et pour nous”, a affirmé M. Macron devant un parterre d’entrepreneurs brésiliens à Sao Paulo (sud-est), la capitale économique.

“Bâtissons un nouvel accord (…) qui soit responsable d’un point de vue de développement, de climat et de biodiversité”, a-t-il défendu.

Le projet de traité, dont les discussions ont commencé en 1999, entend supprimer la majorité des droits de douane entre les deux zones en créant un espace de plus de 700 millions de consommateurs.

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Après un accord politique en 2019, plusieurs pays dont la France ont bloqué son adoption, une opposition qui s’est renforcée avec la crise agricole qui sévit en Europe. D’autres pays européens comme l’Allemagne et l’Espagne plaident à l’inverse pour son entrée en vigueur.

Poids lourd du Mercosur, le Brésil, Lula en tête, défend sans relâche l’accord.

M. Macron a aussi vanté les opportunités d’affaires en France auprès des entreprises brésiliennes: “Nous vous aimons” et “nous avons besoin que vous nous aimiez encore davantage”, a-t-il exhorté.

La France est le troisième investisseur au Brésil, avec plus de 40 milliards d’euros de stocks d’investissements directs. Mais les investissements brésiliens en France se montent à moins de deux milliards d’euros.

Pour le dernier jour de sa visite jeudi, le président français sera accueilli dans la capitale Brasilia par Lula pour des échanges dominés par les grands enjeux internationaux.

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Attal souhaite une nouvelle réforme ‘globale’ de l’assurance chômage | TV5MONDE

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Gabriel Attal a souhaité mercredi sur TF1 une nouvelle réforme “globale” de l’assurance chômage qui réduirait la durée d’indemnisation des chômeurs, au moment où les dépenses sociales sont dans le viseur de l’exécutif pour combler le déficit qui a dérapé l’an dernier.

Le Premier ministre a demandé à sa ministre du Travail Catherine Vautrin “de préparer de nouvelles négociations” avec les partenaires sociaux sur l’assurance chômage avançant parmi les pistes une baisse de la durée d’indemnisation de 18 à 12 mois maximum. Une proposition que les organisations syndicales ont jugé d’emblée “inacceptable”.

Autres pistes évoquées: la possibilité de toucher au temps minimal travaillé pour bénéficier du chômage, ou encore d’agir sur le “niveau” de l’indemnisation.

Gabriel Attal s’exprimait après avoir réuni à Matignon dans la matinée un séminaire gouvernemental aux allures de conseil des ministres consacré au travail, plaidant notamment pour la “désmicardisation” du pays.

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Le chef du gouvernement souhaité à cet égard “revoir le système des allègements de cotisations” patronales pour que cela incite “davantage à augmenter” les bas salaires. Une mission a déjà été confiée en ce sens à deux économistes (Antoine Bozio et Etienne Wasmer) qui rendront leurs travaux “au mois de juin”.

Alors qu’une nouvelle convention d’assurance chômage, négociée à l’automne par les organisations syndicales et patronales, devrait être validée sous peu par le gouvernement, l’idée de remettre immédiatement l’ouvrage sur le métier a fait bondir les oppositions, à commencer par Marine Le Pen.

La cheffe de file des députés RN a dénoncé “une escroquerie qui n’a qu’un seul but : faire les poches des Français pour renflouer les comptes de l’État qui sont en déficit à cause de l’impéritie du Gouvernement”.

“En 2024 l’assurance chômage sera excédentaire de 3 milliards d’euros”, a pour sa part noté le patron des députés LR Olivier Marleix, criant à “l’enfumage” alors que sur “le train de vie de l’Etat”, le gouvernement ne propose “rien”.

“Discours populiste”

Car le gouvernement est en quête d’économies après le dérapage du déficit public à 5,5% du PIB en 2023, selon l’Insee. Soit 15,8 milliards d’euros de plus que les prévisions du gouvernement, qui exclut d’augmenter les impôts.

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Dix milliards d’euros de coupes ont déjà été actées mi-février sur le budget 2024, mais des économies supplémentaires seront à trouver dès cette année, a prévenu le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. Et “au moins 20 milliards” pour 2025, alors que Gabriel Attal a réaffirmé mercredi “l’objectif de passer sous les 3% de déficit en 2027”. De même, l’exécutif cherche des signaux à envoyer aux agences, qui pourraient dégrader la note de la France, à l’instar de Moody’s qui juge “improbable” la trajectoire budgétaire visée par la France.

Une nouvelle réforme de l’assurance chômage, dont le gouvernement espère tirer “quelques milliards”, s’ajouterait à celles contestées par les syndicats de 2019 et de 2023.

“La seule chose annoncée par Gabriel Attal ce soir, c’est encore taper sur les précaires ou les chômeurs”, a réagi Denis Gravouil négociateur de la CGT sur l’assurance chômage.

“Le régime d’assurance chômage ne peut pas être une variable d’ajustement budgétaire de l’Etat”, a pour sa part prévenu la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon.

François Hommeril , président de la CFE-CGC, a dénoncé un “discours populiste” au “cynisme absolu” qui “méconnaît ce que c’est la situation d’un chômeur confronté à la difficulté de retrouver un emploi”, auquel “on va imposer des mesures de rétorsion comme s’il était responsable en partie ou en totalité de sa situation”.

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Malgré ce tir de barrage des organisations syndicales, un proche du Premier ministre estime que ces dernières ne parviendront pas à “massivement mobiliser là-dessus” comme sur la réforme des retraites.

Pas de “dogme” sur les superprofits

Les syndicats s’opposent également à une reprise en main possible par l’Etat de l’assurance chômage, actuellement pilotée par les partenaires sociaux, via l’Unédic.

Sur ce point, Gabriel Attal a dit son attachement au “dialogue social”, alors que sur l’emploi des seniors, dont le taux est très faible en France, les négociateurs syndicaux et patronaux ont entrevu mardi soir la possibilité de s’entendre avant une ultime séance prévue le 8 avril.

Quant au débat sur l’opportunité d’augmenter les impôts, qui divise la majorité, Gabriel Attal a affirmé ne “jamais (avoir) eu de dogme sur le sujet” d’une taxation des superprofits, en rappelant celle sur les énergéticiens.

Mais il a aussi tracé ses “lignes rouges” concernant les augmentations d’impôts: qu’elles ne touchent pas “les Français qui travaillent”, en particulier les “classes moyennes”, ni “ce qui permet de financer le travail”, à savoir “les entreprises”.

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bur-are-boc-tmn/jmt/cbn

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La loi ‘bien-vieillir’ définitivement adoptée, sans promesse d’une loi ‘grand âge’ | TV5MONDE

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Lors d’un ultime vote au Sénat, le Parlement a définitivement adopté mercredi une loi pour le “bien-vieillir”, sans masquer ses inquiétudes sur l’avenir du secteur de l’autonomie, toujours privé d’une loi de programmation financière sur le grand âge pourtant promise de longue date.

La proposition de loi portant “mesures pour bâtir la société du bien-vieillir et de l’autonomie” est arrivée au bout d’un long chemin parlementaire: après l’Assemblée nationale la semaine passée, le Sénat l’a approuvée très largement, malgré l’abstention des socialistes et des écologistes et l’opposition des communistes.

Mais le soutien apporté à ce texte est loin d’être un blanc-seing pour le gouvernement. Sur tous les bancs, l’impatience a en effet gagné les parlementaires qui craignent de voir l’exécutif en rester à cette loi jugée insuffisante.

“C’est un texte d’attente”, a confirmé le sénateur Les Républicains Jean Sol, exhortant le gouvernement à “donner aux acteurs une visibilité concrète sur les moyens qui seront mis en oeuvre” à l’avenir.

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Pour beaucoup en effet, le défi du vieillissement de la population appelle d’autres véhicules législatifs beaucoup plus ambitieux: en premier lieu une loi de programmation pluriannuelle sur le grand âge.

Dès 2030 en effet, les plus de 65 ans seront plus nombreux que les moins de 15 ans…

“Personne, ni moi, ni l’ensemble du Gouvernement n’a jamais considéré l’adoption de cette proposition de loi comme solde de tout compte”, a assuré la ministre déléguée aux Personnes âgées Fadila Khattabi devant les sénateurs, promettant d’en “débattre” et “d’en tirer toutes les conséquences nécessaires, y compris, bien sûr, dans la loi”.

Mais la réponse est jugée bien trop floue par les oppositions, alors que la promesse d’une grande loi sur l’autonomie remonte au premier quinquennat d’Emmanuel Macron. L’ex-Première ministre Elisabeth Borne avait même annoncé un texte d’ici l’été 2024, mais cet engagement semble désormais caduc.

“Silence” gouvernemental

Dans un contexte budgétaire extrêmement tendu avec un dérapage alarmant du déficit, l’heure semble en effet à la retenue au gouvernement.

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“On n’ira pas directement sur une loi grand âge”, confirmait récemment une source ministérielle, affirmant que Mme Borne avait fait cette promesse “dans une perspective économique différente” et “dans une perspective où elle restait Première ministre”.

Pourtant, un article de cette loi sur le “bien-vieillir” impose au gouvernement de présenter une loi de programmation pluriannuelle “tous les cinq ans”, avec une première mouture exigée “avant le 31 décembre 2024″…

Neuf chefs de groupes parlementaires, dont le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau, ont également demandé la semaine dernière dans une lettre ouverte au Premier ministre Gabriel Attal un “engagement solennel, associé à un calendrier précis, concernant le dépôt et l’examen de ce projet de loi relatif au grand âge”. Sans réponse claire à ce stade.

“Le gouvernement se mure dans le silence”, a regretté la socialiste Corinne Féret, dont le groupe s’est abstenu, “tristement conscient que tout ce qu’on avait promis ne tient plus”.

Le groupe communiste est allé plus loin en votant contre le texte, considéré comme “un coup de com’ pour donner l’illusion d’avancer sur ce dossier” selon la sénatrice Cathy Apourceau-Poly.

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En attendant, le secteur de l’autonomie devra se contenter des diverses mesures contenues dans cette proposition de loi pour le “bien-vieillir”, comme la création d’une carte professionnelle pour faciliter la reconnaissance du travail des intervenants à domicile, ou la sanctuarisation du droit de visite dans les Ehpad.

Le texte prévoit la création d’un service départemental de l’autonomie, un “guichet unique” pour “décloisonner” les politiques en faveur des personnes âgées et en situation de handicap, et instaure une instance départementale de signalement des cas de maltraitance.

Le droit pour les résidents en Ehpad d’accueillir leur animal de compagnie apparaît également dans cette loi, sous réserve que ces résidents soient en capacité d’en “assurer les besoins physiologiques, comportementaux et médicaux”.

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En congrès à Dunkerque, la FNSEA se dit ‘toujours dans la bagarre’ | TV5MONDE

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“Les lignes ont bougé” en France et en Europe après l’intense mobilisation des agriculteurs, s’est réjoui mercredi le patron du puissant syndicat agricole FNSEA à l’ouverture de la séquence publique de son 78e congrès à Dunkerque (Nord), tout en prévenant que du travail restait à faire.

“Ce n’est pas terminé, on continue à être dans la bagarre” pour obtenir la concrétisation des mesures promises par le gouvernement, a déclaré Arnaud Rousseau dans la soirée.

“On ne peut pas se dire +youpi c’est la fête, on peut déboucher le champagne+”, a abondé son homologue du syndicat allié Jeunes Agriculteurs (JA), Arnaud Gaillot.

Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, qui doit s’exprimer jeudi au congrès, s’attend à un accueil “tonique” mais espère pouvoir “répondre à la crise et à la colère” exprimée par la profession depuis plusieurs mois en détaillant un calendrier sur les annonces du gouvernement.

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A la tribune mercredi, plusieurs responsables de sections locales de la FNSEA ont affirmé que leurs adhérents expriment une certaine impatience.

“L’attente est toujours là”, tant que les décisions ne se traduisent pas “dans les cours de ferme et dans les portefeuilles”, a déclaré Thierry Coué, secrétaire général adjoint de la FNSEA et éleveur dans le Morbihan.

Certaines doléances restent aussi insatisfaites.

Lucie Delbarre, présidente de la FDSEA du Pas-de-Calais et cultivatrice de betteraves et pommes de terres, a ainsi profité de son passage à la tribune pour demander au gouvernement des dérogations sur certains pesticides afin de protéger endives, chicorée et plants de pommes de terre.

Elle a aussi plaidé pour “un fonctionnement plus simple” des institutions afin d’éviter un millefeuille administratif pour les agriculteurs et demandé à pouvoir stocker plus facilement l’eau tombé “en excès” dans la région cet hiver, en prévision des sécheresses.

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“Ecologistes de bon sens”

Ils s’exprimaient devant un parterre de responsables locaux, d’eurodéputés et d’adhérents du syndicat majoritaire qui avaient pour l’occasion revêtu des tee-shirts floqués des logos FNSEA et Jeunes Agriculteurs.

Y figurent aussi les message “Fiers de vous nourrir” et “On marche sur la tête” sous la forme d’un panneau d’entrée de ville retourné, devenu le symbole du mouvement parti à l’automne du sud-ouest de la France.

“Jamais les Français n’avaient montré autant de soutien au monde agricole”, s’est félicité Arnaud Rousseau. Et dans la foulée, “les lignes ont bougé, notamment en Europe”.

“Nous ne sommes pas dupes à la veille des élections et des échéances électorales”, a-t-il ajouté. “Mais qu’importe, nous avons remis les pendules à l’heure!”

Dans un discours offensif, ponctué d’applaudissements, le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand a qualifié les agriculteurs d’”écologistes de bon sens” et affiché sa proximité avec les combats de la FNSEA.

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“Il vaut mieux avoir des interlocuteurs solides” plutôt que d’”avoir à discuter avec des coordinations qui n’en sont pas et à discuter avec les plus contestataires et les plus radicaux”, a-t-il déclaré, semblant ainsi viser la Coordination rurale, deuxième syndicat représentatif, qui ne cesse de dénoncer la “cogestion” de la politique agricole entre la FNSEA et l’exécutif.

“Paix agricole”

Le gouvernement a déjà répondu à de nombreuses revendications après les actions virulentes menées par des agriculteurs à partir de la mi-janvier, de la suspension du plan visant à réduire les pesticides à des aides d’urgence à l’élevage et à l’agriculture bio en passant par la limitation des recours contre les réserves d’eau géantes pour l’irrigation – surnommées “mégabassines” par leurs détracteurs.

Les nombreuses concessions accordées par le gouvernement français, mais aussi par l’Union européenne, consternent les associations de protection de la nature.

“La France achète sa paix agricole en sacrifiant l’environnement”, a ainsi estimé Agir pour l’environnement mardi après l’approbation par les Etats membres d’une révision de la Politique agricole commune (PAC) détricotant les règles environnementales sur les jachères obligatoires, les haies ou les contrôles sur les exploitations.

Le “télescopage” de cette décision et du congrès de la FNSEA est “un aveu de complaisance envers l’aile la plus cynique et affairiste de la profession agricole”, a affirmé l’organisation dans un communiqué.

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A Nancy, Glucksmann voit ‘une espérance’ dans les sondages | TV5MONDE

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Après une série de sondages encourageants, Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique aux élections européennes, a dit mercredi ressentir “de l’espérance”, en marge d’un rassemblement électoral à Nancy.

“Quelque chose a commencé qui a la saveur de l’espérance, qui est prometteur”, a déclaré le candidat devant la presse, avant de s’adresser à quelque 600 militants enthousiastes.

Lors du scrutin européen du 9 juin, “on aura une belle et grande surprise électorale”, a prédit l’essayiste de 44 ans, tout en déclarant ne pas vouloir “quantifier” ce résultat.

“Quatre, cinq, six sondages en progrès ne font pas une élection”, a-t-il averti. “Je ne donnerai jamais d’objectif chiffré”.

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Au-delà du scrutin national, il faudrait que les partis de gauche puissent avoir une majorité au Parlement européen, a espéré M. Glucksmann, qui s’exprimait aux côtés de Nicolas Schmit, commissaire européen à l’emploi et aux droits sociaux.

En cas de victoire de la gauche, le Luxembourgeois Nicolas Schmit serait son candidat à la tête de la commission de Bruxelles, contre la sortante Ursula von der Leyen, a fait valoir le candidat français, le présentant en héritier de Jacques Delors.

“Y en a marre des 25 années de domination de la droite sur les politiques européennes. On peut faire mieux que ça. On doit faire autre chose en Europe”, a lancé M. Glucksmann.

Nicolas Schmit a souligné l’importance du scrutin en France dans l’espoir d’une majorité de gauche au PE.

“Raphaël monte (dans les sondages), c’est une bonne chose”, s’est félicité le commissaire européen. “Le résultat de ces élections en France est important pour que le groupe socialistes et démocrates soit le premier au Parlement européen”. “Ce n’est pas irréaliste”, a-t-il lancé.

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Dans une série de sondages récents, la liste emmenée par Raphaël Glucksmann est donnée entre 9% et 13% des intentions de vote, en troisième position derrière la liste RN de Jordan Bardella et celle des macronistes dirigée par Valérie Hayer.

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En congrès à Dunkerque, la FNSEA estime avoir ‘remis les pendules à l’heure’ | TV5MONDE

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“Les lignes ont bougé” en France et en Europe après l’intense mobilisation des agriculteurs, s’est réjoui mercredi le patron du puissant syndicat agricole FNSEA à l’ouverture de la séquence publique de son 78e congrès à Dunkerque (Nord) tout en prévenant que le travail n’était pas terminé.

La crise qui a secoué la profession cet hiver n’est pas de celle “qu’on résout avec une ou deux annonces”, a-t-il déclaré en début de soirée.

Mais “jamais les Français n’avaient montré autant de soutien au monde agricole”, a-t-il souligné. Et dans la foulée, “les lignes ont bougé, notamment en Europe.”

Cela dit, “nous ne sommes pas dupes à la veille des élections et des échéances électorales”, a-t-il ajouté. “Mais qu’importe, nous avons remis les pendules à l’heure.”

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Il s’exprimait devant un parterre de responsables locaux, d’eurodéputés et d’adhérents du syndicat majoritaire qui avaient pour l’occasion revêtu des tee-shirts floqués des logos FNSEA et du syndicat allié Jeunes Agriculteurs.

Y figurent aussi les message “Fiers de vous nourrir” et “On marche sur la tête” sous la forme d’un panneau d’entrée de ville retourné, devenu le symbole du mouvement parti à l’automne du sud-ouest de la France.

Dans un discours offensif, ponctué d’applaudissements réguliers, le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand a qualifié les agriculteurs d’”écologistes de bon sens” et affiché sa proximité avec les combats de la FNSEA.

“Il vaut mieux avoir des interlocuteurs solides” plutôt que d’”avoir à discuter avec des coordinations qui n’en sont pas et à discuter avec les plus contestataires et les plus radicaux”, a-t-il déclaré, semblant ainsi viser la Coordination rurale, deuxième syndicat représentatif, qui ne cesse de dénoncer la “cogestion” de la politique agricole entre la FNSEA et l’exécutif.

Accueil “tonique”

L’exécutif a déjà fait beaucoup de concessions après les actions virulentes menées par des agriculteurs à partir de mi-janvier, depuis la suspension du plan visant à réduire les pesticides à des aides d’urgence à l’élevage et à l’agriculture bio en passant par la limitation des recours contre les réserves d’eau géantes pour l’irrigation surnommées “mégabassines” par leurs détracteurs.

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Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, qui doit s’exprimer jeudi au congrès, s’attend à un accueil “tonique” mais espère pouvoir “répondre à la crise et à la colère” exprimée par la profession depuis plusieurs mois en détaillant un calendrier du gouvernement sur les mesures promises.

“on ne désarme pas”

Le 19 mars, Arnaud Rousseau avait présenté au Premier ministre Gabriel Attal “cinq blocs” sur lesquels le gouvernement n’était pas, selon lui, “au bon rythme”: le plan de soutien à l’élevage, la question de l’eau et des pesticides, la compétitivité via des mesures fiscales notamment, la trésorerie et les retraites.

“On ne désarme pas tant qu’on ne constate pas concrètement que les choses se mettent en place dans les exploitations”, avait-il affirmé dans un entretien à La Voix du Nord publié mardi.

Les agriculteurs se plaignent souvent de ne pas encore constater la traduction des annonces dans leur vie quotidienne et ont des doléances insatisfaites.

Lucie Delbarre, présidente de la FDSEA du Pas-de-Calais, a ainsi profité de son passage à la tribune pour demander au gouvernement des dérogations sur certains pesticides afin de protéger endives, chicorée et plants de pomme de terre.

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Elle a aussi plaidé pour “un fonctionnement plus simple” des institutions afin d’éviter un millefeuille administratif pour les agriculteurs et demandé à pouvoir stocker plus facilement l’eau tombé “en excès” dans la région cet hiver, en prévision des sécheresses.

“Paix agricole”

Les nombreuses concessions accordées par le gouvernement français, mais aussi par l’Union européenne consternent les associations de protection de la nature.

“La France achète sa paix agricole en sacrifiant l’environnement”, a ainsi estimé Agir pour l’environnement mardi après l’approbation par les États membres d’une révision de la Politique agricole commune détricotant les règles environnementales sur les jachères obligatoires, les haies ou les contrôles sur les exploitations.

Le “téléscopage” de cette décision et du congrès de la FNSEA est “un aveu de complaisance envers l’aile la plus cynique et affairiste de la profession agricole”, a-t-elle affirmé dans un communiqué mardi.

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Macron et Lula célèbrent avec les sous-marins le partenariat stratégique entre France et Brésil | TV5MONDE

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Les présidents français Emmanuel Macron et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva ont célébré mercredi le partenariat stratégique entre les deux pays à l’occasion du lancement d’un sous-marin de fabrication franco-brésilienne près de Rio de Janeiro.

Au deuxième jour de sa visite au Brésil, M. Macron a retrouvé Lula sur le chantier naval ultra-moderne d’Itaguai pour la mise à l’eau du troisième d’une série de quatre sous-marins de conception française à propulsion conventionnelle.

Sous un ciel couvert, le submersible “Tonelero” a été baptisé par la Première dame brésilienne Rosangela da Silva, dite “Janja”.

Les deux chefs d’Etat ont souligné la signification de ce partenariat dans un monde éprouvé par guerres et crises.

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Cela “va permettre que deux pays importants, chacun dans un continent, se préparent pour que l’on puisse faire face à cette adversité, sans nous préoccuper d’un quelconque type de guerre, car nous sommes des défenseurs de la paix à tout moment de notre histoire”, a lancé Lula.

Evoquant – malgré les désaccords, notamment sur l’Ukraine – “une même vision du monde” entre Paris et Brasilia, M. Macron a affirmé: “Les grandes puissances pacifiques que sont le Brésil et la France doivent acter que dans un monde de plus en plus désorganisé, il nous faut parfois savoir tenir le langage de la fermeté pour protéger la paix”.

La cérémonie de mercredi renvoie à décembre 2008 et à la signature en grande pompe par le président français d’alors Nicolas Sarkozy et déjà Luiz Inacio Lula da Silva d’un vaste accord.

Outre la vente de 50 hélicoptères Caracal, il comprend un contrat de 6,7 milliards d’euros pour développer les capacités sous-marines du Brésil et son industrie.

Pour ce programme baptisé Prosub, voué à la protection des 8.500 kilomètres de côtes du géant latino-américain, la Marine brésilienne a choisi de travailler avec l’industriel naval de défense français Naval Group.

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Le “Tonelero”, lancé mercredi, est le troisième des quatre Scorpène à propulsion conventionnelle prévus. Le dernier, l’Angostura, doit être lancé en 2025.

– Propulsion nucléaire en débat –

En outre, l’accord doit permettre au Brésil de concevoir et construire son premier sous-marin nucléaire d’attaque, l’Alvaro Alberto. Le projet accumule les retards.

“Je souhaite que nous ouvrions le chapitre pour de nouveaux sous-marins, le quatrième, le cinquième, mais (…) que nous regardions en face la propulsion nucléaire en étant parfaitement respectueux de tous les engagements les plus rigoureux de non-prolifération”, a dit M. Macron.

“Ce cadre existe, est possible. Vous le voulez. La France sera à vos côtés”, a-t-il ajouté, mais sans annoncer une aide à Brasilia pour développer la propulsion nucléaire.

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Brasilia cherche à convaincre Paris d’accroître ses transferts de technologies pour l’aider à intégrer le réacteur dans le sous-marin et de lui vendre des équipements liés à la propulsion nucléaire (turbine, générateur).

“Si le Brésil veut avoir accès aux connaissances de la technologie nucléaire, ce n’est pas pour faire la guerre. Nous voulons ces connaissances pour assurer à tous les pays qui veulent la paix que le Brésil sera à leurs côtés”, a dit Lula.

La France est très réticente à tout transfert de technologies en la matière, en raison des défis de la prolifération nucléaire.

Le président français rejoindra ensuite la capitale économique, Sao Paulo, pour vanter les mérites des entreprises françaises au Brésil et faire la promotion de la France auprès des investisseurs brésiliens.

La France est le troisième investisseur au Brésil, avec plus de 40 milliards d’euros de stocks d’investissements directs dans le pays.

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Emmanuel Macron annoncera par ailleurs un “paquet santé”, avec des engagements français au Brésil et en Amérique latine, à l’occasion de l’inauguration de l’Institut Pasteur de Sao Paulo.

Jeudi, le président français sera accueilli dans la capitale Brasilia par Lula au palais présidentiel de Planalto pour des échanges dominés par les grands enjeux internationaux.

Mardi soir, Emmanuel Macron et Lula ont annoncé, dans le décor luxuriant de la forêt amazonienne, un programme visant à lever “un milliard d’euros d’investissements” verts pour l’Amazonie brésilienne et française côté Guyane.

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