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Mort de Michel Blanc : deux films avec l’acteur, « Le Routard » et « La cache » sortiront en 2025

CINEMA – Michel Blanc n’est peut-être plus parmi nous, mais vous n’avez pas encore fini de le voir au cinéma. L’acteur, décédé jeudi 3 octobre à l’âge de 72 ans après un choc anaphylactique, sera à l’affiche de deux films en 2025 : Le Routard et La Cache. Comme le souligne BFMTV, le comédien tournait généralement un à deux films par an.

Le Routard de Philippe Mechelen (Les Tuche), qui sortira le 2 avril, raconte l’histoire d’un jeune homme qui a pour mission d’écrire un Guide du Routard au Maroc et à qui, une fois sur place, il arrive « tout un tas d’aventures façon Tintin », a expliqué Philippe Gloaguen, le fondateur des Guides du Routard au média Satellifacts.

Michel Blanc y donne la réplique à son ami du Splendid Christian Clavier, avec qui il n’avait plus joué depuis Les Bronzés 3 : Amis pour la vie (2006). Il sera également face à Hakim Jemili (Docteur ?), dont, comme le rappelle BFMTV, il avait été le parrain pour les César.

« Michel Blanc était un lord »

L’autre film est La Cache, du Suisse Lionel Baier et dont on ne connaît pas encore la date de sortie. Ce long-métrage est une adaptation du roman Christophe Boltanski qui avait reçu le Prix Femina en 2015.

L’histoire retrace celle de l’auteur, fils du sociologue Luc Boltanski et neveu du plasticien Christian Boltanski. « Christophe, 10 ans, vit les événements de mai 68 planqué chez ses grands-parents, entourés de ses oncles et de son arrière-grand-mère, tous bivouaquant autour d’une mystérieuse cache », décrit le synopsis officiel.

L’interprète de Jean-Claude Dusse y donne la réplique à William Lebghil et Liliane Rovère. À l’annonce de la mort de l’acteur, la société Les Films du Losange a publié un message sur X : « Michel Blanc s’en va au moment même où nous découvrons les premières images de “La Cache de Lionel Baier” […]. Il y est bouleversant ».

« Michel Blanc était un lord, Sir Michel, que le public avait anobli films après films », a écrit dans un texte publié dans Libération Lionel Baier pour lui rendre hommage. Et le réalisateur de poursuivre : « Je ne l’ai jamais vu agacé par un admirateur insistant, par une demande d’autographe alors qu’il était temps de rentrer à la maison. “Au contraire, j’ai peur que cela s’arrête un jour”, disait-il. »

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Saoirse Ronan perce l’écran dans son rôle de jeune alcoolique en rémission dans « The Outrun ».

CINÉMA – Une jeune femme titube en riant à la sortie d’un pub londonien, mais la scène n’a rien d’une fête. À l’écran, Saoirse Ronan touche le fond, cheveux bleus et yeux hagards, avant le début d’un long voyage personnel. The Outrun, sorti mercredi 2 octobre au cinéma, livre un récit poignant sur la résilience et traite de l’alcoolisme avec sincérité. Avec ce film, la réalisatrice Nora Fingscheidt offre à l’actrice irlandaise son plus beau rôle. Saoirse Ronan en est également la coproductrice, aux côtés de son mari Jack Lowden.

Adapté des mémoires éponymes d’Amy Liptrot, publiées en 2017, The Outrun suit le combat contre l’alcool de Rona, une jeune Écossaise proche de la trentaine. Après une spirale infernale de soirées et d’excès à Londres, et une rupture amoureuse causée par son addiction, Rona retourne vivre chez sa mère dans les Orcades, des îles quasi désertiques au nord de l’Écosse. Loin de tout, elle tente d’affronter ses problèmes et revisite son passé.

Ce retour aux sources la force à faire face à sa dépendance, mais aussi à la bipolarité de son père et à sa relation avec sa mère, qui s’est réfugiée dans la religion. Seule, face à la force de la nature, Rona entame de nouveau une lutte pour sa sobriété.

Saoirse Ronan donne un autre visage à l’alcoolisme

À 30 ans, Saoirse Ronan livre ici peut-être la performance la plus poignante de sa carrière, pourtant déjà confirmée. Avec ce rôle, l’Irlandaise est pressentie pour une cinquième nomination comme Meilleure actrice aux Oscars 2025. Son personnage de Rona passe par toutes les couleurs de cheveux, et toutes les émotions. De l’ébriété festive à l’agressivité propre à l’alcoolisme, en passant par l’ennui profond et la folie, Saoirse Ronan montre toute la palette de son jeu d’actrice.

L’actrice a elle-même vu des proches affectés par cette addiction. Une expérience qui l’a motivée à être « aussi authentique que possible », comme elle l’a confié sur le plateau du Late Late Show de Patrick Kielty. « Lorsqu’on est de l’autre côté, il y a tellement de douleur, de confusion, de colère et de rancœur parce qu’on ne comprend pas pourquoi la personne s’inflige ça et vous inflige ça », a-t-elle expliqué. Avec ce film, Saoirse Ronan s’est dite enfin prête à s’imprégner de la psychologie des personnes qui souffrent d’alcoolisme.

La sincérité avec laquelle elle interprète ce personnage donne à voir un autre visage de ce problème de société, qui touchait 209 millions de personnes de plus de 15 ans en 2019 selon l’OMS. Dans les films et séries, l’addiction à l’alcool ou à la drogue chez les jeunes est souvent dépeinte sous le prisme de la fête, telle une descente aux enfers bruyante et chaotique. Hormis les quelques scènes de flash-back, The Outrun est un film contemplatif, où le silence et le calme règnent.

Une carte postale des Orcades

En plus d’apporter un regard émouvant sur la difficulté à rester sobre, The Outrun est également une carte postale majestueuse des Orcades. Les falaises, la force du vent et le ressac des vagues deviennent des personnages à part entière et font écho au dialogue interne de Rona.

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« The Outrun » nous fait découvrir les paysages majestueux des Orcades, au nord de l’Écosse.

Seules 22 000 personnes vivent sur cet archipel composé de 70 îles, dont seules 20 sont habitées. Fidèle au livre d’Amy Liptrot, la mythologie locale a toute sa place dans le film de Nora Fingscheidt. Les pérégrinations mentales de Rona nous en apprennent autant sur la résilience face à l’alcoolisme que sur les légendes ancestrales entourant les phoques de la mer du Nord. En plus de Mainland, l’île principale, The Outrun nous fait voyager au bout du monde à Papay (ou Papa Westray), où ne vivent que 90 habitants.

Isolée, soumise au bon vouloir de la nature, Rona va trouver en elle la force d’avancer. Alors qu’elle en est à quelques mois de sobriété, l’épicier de l’île compte la sienne en années. « Ça devient plus facile, mais jamais facile. Ça devient juste moins difficile », lui glisse-t-il au détour d’une conversation, avec son inimitable accent orcadien. Comme le film, il rappelle que l’alcoolisme touche aussi les jeunes et que la rémission n’en est pas plus simple. Le chemin est juste plus long.

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« Les Rencontres du Papotin » avec Antoine Dupont, diffusée le 5 octobre.

DIVERTISSEMENT – On ne l’avait jamais vu comme ça. Après Philippe Katerine, c’est une autre figure française des JO de Paris 2024 qui est venue échanger avec les journalistes du Papotin. Antoine Dupont s’est prêté volontiers au jeu des questions des journalistes dans l’émission diffusée sur France 2 ce samedi 5 octobre à 20h30. Le Toulousain s’est également vu proposer de nombreuses « activités ». Qu’il a toutes acceptées.

C’est la première fois qu’un joueur de rugby s’assoit au milieu des journalistes non professionnels atteints de troubles du spectre autistique du journal le Papotin. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Antoine Dupont n’a pas été « épargné » par ces derniers. Après s’être brièvement présenté et avoir permis à l’assemblée de soupeser sa médaille d’or apportée pour l’occasion, il a répondu de bonne foi à toutes leurs questions. Vraiment toutes.

Sa vie amoureuse, ses bêtises d’enfance, sa tendance (assumée) à la triche, ses goûts musicaux « plutôt rap » ou encore son style vestimentaire « de petit bobo » ont été abordés, générant souvent des rires embarrassés du principal intéressé. Le demi de mêlée du Stade Toulousain a aussi répondu à des questions plus intimes, sur le décès de son père, ses souvenirs les plus forts de matchs de rugby mais également la problématique de l’homosexualité dans le monde du sport sur laquelle il s’était déjà exprimé dans le magazine Têtu.

Des interrogations auxquelles Antoine Dupont a répondu sans filtre, hormis peut-être concernant son salaire de sportif, question à laquelle il s’est contenté de répondre à deux reprises qu’il « n’avait pas à se plaindre ».

Antoine Dupont sans filtre

Mais dans cette émission du Papotin, Antoine Dupont a aussi accepté volontiers les requêtes de plusieurs journalistes. Une plutôt attendue, lorsqu’un journaliste lui a demandé de réaliser un porter de touche « là tout de suite ». Et d’autres beaucoup plus inattendues. Les spectateurs seront sans doute surprise de voir le « meilleur joueur du monde de 2021 » se déhancher sur du zouk love, ou encore chanter J’irai où tu iras de Céline Dion et Jean-Jacques Goldman.

Leo Kekemenis / © Léo KEKEMENIS – France Télévisions

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Dans « Les Rencontres du Papotin », Antoine Dupont a montré aux journalistes comment réaliser une touche.

Comme Philippe Etchebest, Julien Doré, Virginie Efira ou encore Angèle, Antoine Dupont a dépassé le temps de ces échanges, sa timidité, pour une interview qu’il a lui-même décrite comme étant « peut-être mon interview la plus dure, mais la plus belle aussi ».

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EYAD BABA / AFP

Des tentes d’abri érigées près des bâtiments effondrés dans le camp de réfugiés palestiniens de Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 1er octobre 2024.

INTERNATIONAL – Un an après le massacre du 7 octobre en Israël et le début de la guerre à Gaza, le monde assiste impuissant au désastre, qui s’étend désormais au Liban et menace d’embraser tout le Proche-Orient. Malgré un bilan humain terrifiant, aucun signe de trêve n’est en vue entre Israël et le Hamas palestinien, en dépit des efforts acharnés depuis un an des médiateurs américains, qataris et égyptiens.

Gaza, Israël, Liban, Cisjordanie… Le HuffPost fait le point sur tous les chiffres-clés à connaître après un an de guerre au Proche-Orient, qui traduisent le chaos actuel dans la région. Ces chiffres sont les derniers connus, dont certains datent parfois de cet été, mais la plupart de la dernière semaine de septembre et de début octobre.

• 1205 victimes dans l’attaque du 7 octobre

L’attaque du 7 octobre a entraîné la mort de 1 205 personnes côté israélien, principalement des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur les chiffres officiels israéliens à fin septembre, qui incluent les otages tués en captivité. Selon l’armée israélienne, à fin septembre, 348 de ses soldats ont été tués dans la campagne militaire sur Gaza depuis le début de l’offensive au sol le 27 octobre.

• 41 802 morts à Gaza

Le bilan humain de la riposte immédiatement lancée par Israël est très lourd. Les derniers chiffres annoncés par le ministère de la Santé du Hamas le 4 octobre faisaient état de 41 802 morts (essentiellement des civils) et 96 844 blessés dans le territoire palestinien.

• 97 otages

Toujours à fin septembre, sur les 251 otages israéliens capturés par le Hamas le 7 octobre, 97 sont toujours détenus à Gaza, dont 33 que l’armée israélienne déclare morts.

• 9360 roquettes tirées

• Selon le gouvernement israélien au 27 septembre, 9 360 roquettes ou missiles ont été tirés sur Israël en près d’un an. D’après une data visualisation (ci-dessous) de Bloomberg s’appuyant sur les chiffres de l’Armed Conflict Location and Event Data (ACLED), Israël a tiré en moyenne depuis le 8 octobre 2023 150 roquettes ou missiles par semaine ciblant le Hezbollah libanais dans le sud du Liban.

• 80 % de la population gazaouie déplacée

Sur les 2,4 millions d’habitants vivant à Gaza, 1,9 million de personnes, soit 80 % de la population, ont été déplacées selon un décompte de l’ONU au 3 juillet.

• 163 778 bâtiments détruits à Gaza

Les deux tiers des bâtiments de l’enclave palestinienne ont été détruits ou endommagés, ont annoncé le 30 septembre les Nations unies, se basant sur des images de très haute résolution collectées les 3 et 6 septembre. « Ces 66 % des bâtiments endommagés dans la bande de Gaza correspondent à 163 778 structures au total », a-t-il été précisé, dont 36 611 pour la ville de Gaza (700 000 habitants en temps normal).

• 100 000 personnes ont fui le Liban

Au 30 septembre, 100 000 personnes avaient fui vers la Syrie suite aux frappes aériennes israéliennes sur le Liban, indiquait l’agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR), un chiffre qui avait doublé en deux jours. Le 27 septembre, un représentant du HCR avait indiqué que la proportion était de 80 % de Syriens rentrant dans leur pays pour 20 % de Libanais fuyant le leur. Au 4 octobre, plus de 2 000 personnes ont été tuées au Liban sur les 12 derniers mois écoulés. Parmi elles, environ un millier l’ont été depuis le 23 septembre 2024, date à laquelle le conflit a redoublé d’intensité avec Israël et les frappes majeures et régulières contre le Hezbollah, jusqu’à la capitale Beyrouth.

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ANDRES LARROVERE / AFP

Hugo Auradou et Oscar Jegou quittant la maison dans laquelle ils avaient été assignés à résidence à Mendoza, en Argentine, le 12 août 2024.

ARGENTINE – Vers la fin des charges pesant contre Hugo Auradou et Oscar Jegou ? Le parquet de Mendoza, où est instruite l’enquête visant les deux rugbymen français accusés de viol aggravé en Argentine, s’est prononcé ce vendredi 4 octobre pour un non-lieu.

« La défense a demandé le non-lieu devant le parquet, et le parquet soutient le non-lieu et demande une audience auprès du juge », a déclaré à l’AFP Martin Ahumada, porte-parole du parquet de Mendoza.

Le non-lieu sera examiné lors d’une audience à huis clos fixée au 18 octobre par le juge chargé du dossier, a-t-il précisé.

La plaignante a évoqué « une violence terrible »

Hugo Auradou et Oscar Jegou, tous deux âgés de 21 ans, sont inculpés de viol aggravé car commis en réunion pour des faits présumés survenus dans la nuit du 6 au 7 juillet dans une chambre d’hôtel de Mendoza, où le XV de France venait de jouer un test-match contre l’Argentine.

Les deux joueurs affirment depuis le début que les relations sexuelles avec la plaignante, rencontrée en boîte de nuit, étaient consenties. Et ils nient toute violence, alors que l’avocate de la plaignante a évoqué « une violence terrible », qui a vu sa cliente « sauvagement battue ».

D’abord détenus puis placés en résidence surveillée, ils ont été libérés mi-août, puis autorisés à quitter l’Argentine dans l’attente de la fin de l’instruction. Ils ont regagné la France le 4 septembre, et ont repris depuis l’entraînement dans leurs clubs.

Hugo Auradou doit retrouver la compétition samedi en Top 14 où il devrait être titulaire avec son club de Pau en déplacement à Perpignan.

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Rien 100 Rien

Le quadruple album 13 organisé Vol. 2 est sorti ce 4 octobre.

MUSIQUE – La bande est de retour et elle est « encore plus organisée ». Quatre ans après le premier volume de la compilation 13 Organisé, Jul et sa clique ont remis ça. Le rappeur a rassemblé quelque 160 artistes marseillais dans un album aux dimensions exceptionnelles. Résultat : quatre disques pour un total de 34 chansons dont plusieurs freestyles collectifs. C’est très long, trop peut-être à lire les internautes.

Mental 13, Bande Organisée 2, Sous le Soleil, Faya, Affaire Classée ou encore Remontada. Voilà les titres que les amateurs de rap peuvent retrouver dans 13 Organisé Vol.2. Comme on peut le voir en observant l’intégralité de la playliste sur la plateforme de streaming Spotify, cela représente un total d’écoute de 3 h 56. Une durée conséquente, qu’ont largement commentée les utilisateurs de X.

Comme l’a souligné un internaute, cette durée s’explique par le nombre de chansons d’une part, mais également par la durée des fameux freestyles. Il y en a neuf, dont certains très longs. Par exemple, le numéro 8, auquel ont participé Badjoe, Panther, Ti Chacal, Bino, Eska, Zamdane, Seven G FAYV, Le Youss et Sirine LV dure 13 minutes et 29 secondes. En comparaison, le premier volume de 13 Organisé sorti en 2020 ne durait « que » 1 h 32.

Le phénomène 13 Organisé

Comme cela avait également été le cas la première fois, 13 Organisé Vol.2 est également assorti d’un maillot de foot. 13 marques marseillaises parmi lesquelles Jacquemus, Shark ou encore Kaporal y ont contribué. Les bénéfices tirés des ventes de ce maillot seront reversés à une association caritative. Un maillot qu’on peut d’ailleurs voir dans le clip de Bande organisée 2, qui cumule déjà plus de 11 millions de vues.

Le quadruple album sorti ce vendredi 4 octobre a le même objectif que le premier volume, paru en 2020 : offrir de la visibilité aux artistes originaires de Marseille qui ne bénéficient pas de la même notoriété que Jul, et faire rayonner la scène rap de la cité phocéenne. Cette fois encore, les bénéfices seront reversés à parts égales à tous les artistes qui ont contribué au projet.

Avec ce deuxième volume, Jul et les artistes du collectif espèrent un succès similaire à celui du premier album. À l’époque, celui-ci avait été tiré, du moins en partie, par le titre Bande organisée (avec Jul, SCH, Kofs, Naps, Soso Maness, Elams, Solda, Houari), qui avait été très rapidement certifié single de diamant. L’album avait été certifié double disque de platine moins de trois mois après sa sortie. C’est Marseille bébé.

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INSOLITE – Vous l’avez peut-être vu passer sur votre fil de suivi X (ex-Twitter) ce vendredi 4 octobre. Depuis quelques jours, les détournements d’une tirade de Francis Huster inondent le réseau social. Dans un extrait qui date de mars 2022, le comédien monologue avec véhémence sur l’inaction de Joe Biden et du pape François face à l’invasion Russe en Ukraine. Et cela a largement inspiré les internautes, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

Dans cette tirade, qui est tirée d’un épisode de mars 2022 de l’émission Les chemins de la philosophie, présentée par Adèle Van Reeth sur France Culture, le comédien français accusait le président des États-Unis de « déshonorer l’Amérique ». Il renchérissait sur le fait que « Jamais John Fitzgerald Kennedy n’aurait laissé faire ça ». Mais Joe Biden n’était pas le seul à être accusé, le pape François étant lui aussi coupable d’après Francis Huster de « rester au Vatican au lieu d’aller à Kiev et de dire “TUEZ-MOI ! Je représente le Christ !” ».

Près de trois ans plus tard, un internaute a redécouvert l’extrait en question et l’a repartagé. La publication (que vous pouvez voir ci-dessus) est devenue virale et cumule actuellement plus de 6 millions de vues. Depuis, les détournements affluent, dans la communauté du jeu vidéo tout d’abord, insérant le monologue de Francis Huster dans la radio d’Adibou, le faisant réciter aux personnages non-joueurs de GTA ou remplaçant les annonces du Joker dans Batman Arkham Asylum.

Le phénomène s’est étendu à d’autres univers, et on entend les répliques du comédien français prononcées par Cartman de la série d’animation South Park, lors d’un discours du manga L’Attaque des Titans ou encore au moment du fameux coup de fil du film d’horreur Scream.

Les internautes redoublent d’imagination pour placer le discours de Francis Huster un peu partout. On entend ainsi la tirade prononcée par l’entraîneur du PSG Luis Enrique auprès de Kylian Mbappé, dans une annonce RATP ou encore par Olivier Dussopt, provoquant un remue-ménage à l’Assemblée nationale.

Francis Huster façon Molière

Or si la diatribe originelle de Francis Huster est ici volontairement sortie de son contexte (même si une note communautaire X accompagne régulièrement les publications), il ne faut absolument pas la prendre au premier degré. Il s’agit en fait d’un extrait issu des chemins de la philosophie dans lequel le comédien est invité à s’exprimer à la manière d’Alceste, personnage de la pièce de théâtre Le Misanthrope de Molière, pour commenter l’actualité de l’époque.

L’extrait avait été ensuite repris par la chaîne de télévision CNews sans contexte, avant de devenir l’un des sujets du FloodCast, un podcast animé par Florent Bernard et Adrien Ménielle.

Depuis, la tirade est régulièrement reprise et évoquée, comme lors de l’annonce du retrait de Joe Biden de la campagne présidentielle en juillet dernier.

En plus d’avoir remporté le Molière d’honneur 2024 en mai dernier, Francis Huster pourrait bien remporter le prix du mème le plus drôle de l’année.

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Robert Boulin en octobre 1979, quelques jours avant que son corps ne soit découvert dans la forêt de Rambouillet et que sa mort ne suscite la controverse.

JUCTICE – Un nouveau témoignage qui pourrait relancer les investigations, 44 ans après les faits. Un homme décédé en 1986 a été identifié dans l’enquête sur la mort en 1979 de Robert Boulin, alors ministre de Valéry Giscard d’Estaing.

Selon Mediapart, dont le parquet de Versailles a confirmé les informations ce vendredi 4 octobre, Henri Geliot, un « truand » né en 1919, a été relié à l’affaire grâce à un numéro de plaque d’immatriculation transmis par un témoin entendu en 2023 par la juge d’instruction chargée de résoudre cette énigme politico-financière.

À ce stade néanmoins, « aucune conclusion dans un sens ou dans un autre n’en a été tirée judiciairement parlant », a fait savoir le parquet. Longtemps, la piste privilégiée est restée celle du suicide.

« Truand haut placé »

Témoin d’une conversation indiquant que la mort du ministre avait été mise en scène après une opération d’intimidation violente qui avait mal tourné, le témoin avait pris soin de noter l’immatriculation du véhicule d’un des hommes présents, avait révélé une source proche du dossier à l’AFP.

Ce « truand haut placé », comme le présentait cette source, se présentait dans cet échange comme l’un des hommes impliqués dans le crime. Selon Mediapart, Henri Geliot, cafetier de profession, n’en était pas à ses premiers méfaits : il a été mis en cause principalement entre 1939 et 1958 pour divers délits dont des violences avec arme à feu.

Alors que l’enquête en cours depuis 2015 s’acheminait vers un non-lieu, après un avis de fin d’information judiciaire et un réquisitoire du parquet en ce sens, la manifestation spontanée de ce témoin en 2022 auprès des enquêteurs a tout changé.

Entendu en 2023 par la juge d’instruction, il mentionne plusieurs personnes impliquées à divers degrés dans l’assassinat de Robert Boulin, 59 ans, alors membre du RPR et ministre du Travail du gouvernement de Raymond Barre. L’homme politique avait auparavant occupé plusieurs portefeuilles sous les présidences de Charles de Gaulle, Georges Pompidou et durant le septennat de Valéry Giscard d’Estaing.

« Début de soulagement »

« Nous commençons à éprouver un début de soulagement en constatant que malgré les réticences de l’institution judiciaire à faire son travail, les choses avancent », a réagi pour l’AFP Me Marie Dosé, avocate de la fille de Robert Boulin, Fabienne Boulin-Burgeat. « Il reste néanmoins beaucoup de travail à faire » dans ce dossier, a estimé l’avocate, espérant que « la justice se montre enfin digne de sa mission ».

Fin août, elle avait déclaré à l’AFP avoir la certitude que « plus personne ne peut objectivement soutenir aujourd’hui que Robert Boulin s’est suicidé, sauf ceux qui ont intérêt à le faire ».

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Capture d’écran YouTube

Michel Blanc, alias Jean-Claude Dusse, dans une scène mythique de « Les Bronzés font du ski ».

CINÉMA – Acteur majeur du cinéma comique dans les années 1980, éternel Jean-Claude Dusse dans Les Bronzés, l’acteur Michel Blanc est mort à 72 ans dans la nuit de jeudi à vendredi. Les hommages et anecdotes de tournage n’ont pas tardé à fleurir ce vendredi 4 octobre. L’une d’elles concerne Les Bronzés font du ski, sorti au cinéma en 1979.

Et notamment le fameux Quand te reverrai-je, pays merveilleux ?, entonné par Jean-Claude Dusse coincé seul sur un télésiège de nuit. Une chanson qui n’a failli jamais voir le jour.

Pierre Bachelet à la rescousse

À l’origine, le réalisateur Patrice Leconte souhaitait utiliser dans cette scène la chanson Étoile des neiges, de Jacques Hélian. Il pense alors que le titre, sorti en 1949 et repris avec succès par Line Renaud l’année suivant, était tombé dans le domaine public et qu’il serait donc libre de droits.

Ce n’est pas le cas et, une fois sur le tournage terminé, le cinéaste se rend compte que la version française de cette valse composée par l’Autrichien Franz Winkler vaut « très cher », comme il l’explique dans le « making of » du film, sorti en DVD des années plus tard.

« On s’est dit plutôt crever que de payer cher ! Ce n’était pas nos sous, mais on était solidaires du producteur », avait alors raconté Patrice Leconte dans le making of, comme le souligne notamment L’Indépendant.

La suite ? Le réalisateur demande à Pierre Bachelet, le compositeur de la musique du film, de créer un air rappelant Étoile des neiges. Ce qu’il fit en quelques heures, pour un titre devenu, avec le temps, bien plus populaire aujourd’hui que le titre qui l’a inspiré.

« Si on regarde bien à l’image, on voit Michel Blanc qui chante “Étoile des neiges”. Le playback ne correspond pas à la version finale du film », remarque Juliette Armanet en 2023 dans une chronique réalisée pour France Inter. « Michel Blanc a dû doubler plus tard sa voix en studio » pour que naisse ce « tour de magie », comme le qualifie la chanteuse.

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