Au total, 235 élèves ont été admis à l’ENAM pour l’année académique 2024-2025. Ces résultats concernent toutes les filières, notamment les greffes (cycles A et B), les régies financières (cycles A et B), les auditeurs de justice et l’administration générale (cycles A et B).

La répartition des admis est la suivante : 15 élèves greffiers (cycles A et B), 50 élèves en administration générale cycle B, 40 élèves en régies financières cycle B, 25 auditeurs de justice, 30 élèves en régies financières cycle A et 60 élèves en administration générale cycle A.

Il est important de noter que tous les candidats admis bénéficieront de l’indice solde 335 de la fonction publique.

Pourquoi choisir l’ENAM ?

L’École Nationale d’Administration et de Magistrature du Cameroun assure la formation de professionnels des administrations du travail, de l’emploi et de la Sécurité sociale. Elle accueille également des cadres de ministères de pays voisins (Congo, Gabon, République Centrafricaine, Tchad…).

La formation initiale comprend des cours généraux pour donner aux élèves une culture administrative, juridique et économique, suivis de cours de spécialisation.

Un grave accident de la circulation s’est produit mercredi matin, ôtant la vie à une quinzaine de personnes, selon la CRTV. L’accident a impliqué un coaster de l’agence Galaxy Voyage et un camion grumier au lieu-dit Kombé, après un virage très redouté par les conducteurs. Au moins 15 personnes ont trouvé la mort et de nombreux blessés conduits à l’hôpital de Sangmelima.

Face à ce malheureux incident, le président du parti d’opposition MRC n’est pas resté indifférent. Sur son compte X, Maurice Kamto a adressé un message réconfortant aux familles éprouvées.

« Un grave accident de la circulation s’est produit ce jour sur le tronçon routier Mbalmayo-Sangmelima, au lieu-dit Kombé, entre un car de transport et un grumier, faisant plusieurs morts et des blessés, d’après les informations qui nous sont parvenues. Je voudrais ici, en mon nom propre et celui du MRC, présenter mes sincères condoléances aux familles et aux personnes qui ont perdu des parents ou un proche dans ce tragique accident, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés. Que les âmes des personnes décédées reposent en paix », rapporte Lebledparle.com.

Le dernier à rejoindre la tanière hier, mercredi, était Moumi Ngamaleu. Marc Brys peut déjà se frotter les mains d’avoir tout son effectif en place. Puisque l’heure est désormais au travail, ce dernier arrivé a directement intégré le camp d’entraînement. Ce mercredi, les Lions Indomptables se sont entraînés au stade Ahmadou Ahidjo dans l’esprit d’affronter le Kenya demain vendredi, dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

C’était la deuxième séance d’entraînement après celle effectuée en salle à l’Hôtel Hilton. Il faut noter que cette séance de la soirée s’est déroulée à huit clos sous l’œil studieux de Marc Brys. Il était question de peaufiner les stratégies de défense contre les Harambee Stars et de parfaire certains automatismes devant le but.

Ce vendredi sera le jour de vérité pour la première rencontre de cette double confrontation. Il est à noter que les deux équipes se disputent la première place du groupe J. Pour le moment, c’est le Kenya qui est en tête avec une différence de goal average.

Ouvrons cette revue ce matin avec l’affaire Glencore. Le quotidien L’Economie nous apprend que le procès s’enlise à Londres. Après l’audience d’hier, 9 octobre 2024, à la Southwark Crown Court, la Société nationale des hydrocarbures (SNH) a de nouveau demandé l’ouverture d’une enquête, suite à sa plainte déposée devant le Tribunal Criminel Spécial le 6 novembre 2023.

Le quotidien Mutations interroge ce qu’attend le TCS dans le cadre de cette même affaire. D’après le journal, alors que l’audience de mise en état de ce dossier s’est tenue hier à Londres, la SNH rappelle à nouveau qu’elle a déposé une plainte le 6 novembre 2023 au Tribunal Criminel Spécial et qu’elle attend toujours l’ouverture des auditions afin que les coupables camerounais de ce scandale répondent de leurs actes.

Le Point dans son édition de ce jour nous apprend que la consultation élective d’octobre 2025 est plus que jamais lancée. Le dévoilement progressif des stratégies d’acteurs est en marche. Dans ce cadre, le frémissement des préparatifs, dans certains regroupements et aires socioculturelles du pays, est déjà avéré. Quid du Grand Centre ? Où l’on continue à se complaire dans les quarante-deux ans de pouvoir de Paul Biya, malgré les nouvelles malfaisantes qui inondent à flot ces derniers temps. Pourquoi cette incongruité ? Le Point fait le point de ce matin.

« Codes institutionnels : Risque de haute trahison », titre L’Indépendant. Shanda Tonme, médiateur universel, dans les colonnes du journal, se lâche sur les abus de pouvoir, les abus de fonctions et de position, sacralisés par le viol des règlements institutionnels établis, et la remise en cause des protocoles, des hiérarchies et des ordonnancements sécuritaires de la République.

« Si le Cameroun doit être une terre d’attractivité, il faut faciliter l’accès à la propriété foncière avec une détribalisation de l’accès à la propriété foncière. Il faut permettre aux Camerounais d’avoir accès à la propriété foncière, quel que soit l’endroit où ils se trouvent. Avec notre métier de promoteur immobilier, nous pouvons contribuer à éviter une guerre foncière. Et quand la procédure est bien suivie, le titre foncier est difficilement attaquable », peut-on lire dans un entretien vérité avec Fidèle Djembon, promoteur immobilier, 21 ans au service foncier dans les colonnes de The Politics.

« Santé du président de la République : La manipulation de trop », c’est le titre qui barre la grande Une de Cameroon Tribune. Comme il y a 20 ans, lit-on, quelques esprits mal intentionnés ont cru pouvoir distraire l’opinion en annonçant des informations non avérées sur la situation du chef de l’État en séjour à l’étranger. Une démarche malveillante que la classe politique condamne, comme on peut le lire en pages 4 et 5 du journal à capitaux publics.

En kiosque ce jeudi matin, le journal Bougna de Frégist Tchouta parle de la décongestion du Port de Douala-Bonabéri, qui permettra à terme, la création d’environ 5 000 emplois directs et près de 500 000 emplois indirects. Selon ce confrère, cette démarche va permettre de fluidifier le trafic routier dans la ville de Douala.

Le trihebdomadaire Repères, s’intéresse à la mise en œuvre des recommandations du Grand dialogue national dans les régions anglophones, voulu par Paul Biya pour réinstaurer dans cette partie du pays. A en croire le journal, cette volonté présidentielle a tourné en vaste business pour certains dirigeants. « Depuis fin 2020, les morts, blessés, otages, déplacés, réfugiés et autres impactés se sont multipliés dans les régions anglophones. De même, le vivre ensemble continue de se dégrader », peut-on lire.

« Parcours Vita de Yaoundé : Une nouvelle vision impulsée par le Minsep pour raviver l’enthousiasme et l’engagement », titre Le Soir de ce matin. Selon lui, le nouveau Directeur Général du Parcours Vita de Yaoundé, Edzoa Mezwoli José Bonaventure, est désormais aux commandes. En procédant à son installation hier, le Pr Narcisse Mouelle Kombi a décliné les points saillants de la mise en œuvre de la haute vision du Président de la République pour cette infrastructure mise à disposition des populations pour une pratique saine et encadrée des activités sportives sans aucune contrepartie. C’est à lire dans le journal.

Chers abonnés, merci d’avoir lu la revue de presse de lebledparle.com ce matin. Prenons rendez-vous demain pour la dernière sortie de la semaine.

L’écrivaine franco-camerounaise Calixthe Beyala multiplie les sorties ces derniers jours sur la disparition du chef de l’Etat camerounais Paul Biya, accusant Yaoundé d’intimider les Camerounais qui veulent savoir « où se trouve leur président et ce qui lui arrive ».

« J’ai parcouru quelques écrits des farouches défenseurs de la sauce puante de Yaoundé. (…) Le peuple camerounais a absolument le droit de savoir où est son président, ce qu’il fait et ce qu’il lui arrive. Il doit le situer à tout moment dans l’espace ! C’est un droit absolu ! (…) », écrivait-elle dans une première publication datant du vendredi 04 octobre.

Le président de la République du Cameroun n’est pas retourné au siège des institutions à Yaoundé depuis son départ le 2 septembre 2024, en compagnie de son épouse, pour le forum de coopération sino-africaine.

« (…) Qui peut nous dire où il se trouve ? Dans quel cambouis se trouve le Cameroun qui vit au rythme de moult scandales ? Le Cameroun serait-il dans une situation de vacuité ou de vacance ? », a insisté Calixthe Beyala il y a trois jours.

Le président Paul Biya ne s’est pas rendu à New York pour l’Assemblée générale des Nations Unies fin septembre, où il était annoncé. Son absence a également été remarquée au sommet de la Francophonie les 4 et 5 octobre à Paris.

A 91 ans, Paul Biya dirige le Cameroun depuis 42 ans.

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Après le Nord-Kivu, la province du Sud-Kivu est ciblée dans le cadre de la vaccination de masse contre la variole du singe, encore appelée mpox. C’est l’épicentre de la maladie dans ce pays qui est le plus touché en Afrique.

Officiellement lancée par Dr Romain Tshikaya, directeur de cabinet du ministre national de la santé publique, la vaccination prendra en compte environ 48 000 personnes.

Quatre zones de santé (Miti-Murhesa, Nyangezi, Uvira et Kamituga) sont concernées par cette première phase de vaccination avec vingt-neuf mille huit cents doses.

« On est à plus de 8 000 cas dans la province du Sud-Kivu. La vaccination cible en priorité les groupes à haut risque que voici : les personnels de santé de première ligne, les personnes contacts, les éco-gardes etc. qui représentent les cibles de 47 911 personnes à vacciner. La vaccination des enfants va suivre après », a indiqué le ministre provincial de la santé, Dr Théophile Walulika.

Depuis le début de l’épidémie, la RDC a enregistré plus de 30 000 cas de mpox et près de 990 décès, selon les chiffres officiels.

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En Côte d’Ivoire, les autorités ont saisi plus de 1 000 tonnes de cacao qui étaient clandestinement acheminées vers la Guinée.

Comment endiguer la contrebande de cacao ivoirien ? La question devient de plus en plus pressante, alors que la nouvelle campagne vient de débuter ce mois-ci, dans un contexte où les fèves sont devenues une ressource précieuse pour l’État, les producteurs et les contrebandiers.

En effet, les autorités ivoiriennes ont intercepté 33 camions transportant du cacao à la frontière guinéenne, d’après des informations relayées par Reuters.

Cela représente environ 1 100 tonnes de fèves destinées à être illégalement exportées vers Conakry, la capitale de la Guinée.

Ce trafic réduit les volumes de cacao enregistrés dans les ports ivoiriens, qui s’élevaient au 6 octobre à seulement 13 000 tonnes, une baisse de 74 % par rapport à l’année précédente.

Le phénomène de contrebande qui affecte la Côte d’Ivoire touche également le Ghana, le deuxième plus grand producteur mondial de cacao. La principale raison reste la même : la différence de prix du kilogramme de fève entre les deux pays.

En effet, la Guinée, avec un système libéral de commercialisation du cacao, permet à ses producteurs de vendre leurs produits à un prix plus élevé que celui pratiqué en Côte d’Ivoire.

Selon des sources locales, en septembre dernier, le prix du cacao en Guinée variait entre 45 000 GNF (environ 3 000 FCFA) et 60 000 GNF (environ 4 000 FCFA), alors qu’en Côte d’Ivoire et au Ghana, où un système de prix garanti est en place, le prix était fixé à 1 800 FCFA par kilogramme.

Les observateurs notent que, outre la Guinée, des fèves de cacao ivoiriennes sont également acheminées illicitement vers le Libéria, un autre pays voisin.

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