SEBASTIEN BOZON / AFP

Gabriel Attal a mandaté la ministre du Travail Catherine Vautrin pour mener les négociations sur l’assurance chômage mais le Premier ministre a dit jeudi 18 avril sur BFMTV quelle piste de réforme avait sa préférence.

EMPLOI – Une parmi d’autres, mais qui a quand même sa préférence. Le Premier ministre Gabriel Attal était sur BFMTV ce jeudi 18 avril dans la soirée, pour assurer le service après-vente de ses annonces sur les mineurs. Mais pas que. Outre préciser sa pensée sur le collège de 8h à 18h, le chef du gouvernement a également été interrogé sur sa réforme à venir de l’assurance chômage.

L’occasion de rappeler qu’il a dans sa manche trois leviers possibles : la durée d’indemnisation, le niveau d’indemnisation, mais aussi les conditions d’affiliation pour toucher le chômage. Petite surprise ce jeudi soir, Gabriel Attal a expliqué en plateau que c’est bien cette dernière option qui avait sa préférence.

« Il y a un système qui s’est organisé pour des multiplications de petits contrats, des contrats courts, entre lesquels on bénéficie du chômage. “Je travaille quelques mois, je touche le chômage quelques mois, je retravaille quelques mois, je touche le chômage” C’est plutôt ça sur quoi je veux travailler, donc ça oriente plutôt sur les conditions d’affiliation », a-t-il déclaré.

Travailler plus longtemps pour toucher le chômage

En sous texte, cela impliquerait donc des conditions plus difficiles pour avoir accès à l’allocation de retour à l’emploi (ARE). Actuellement, pour en bénéficier, il faut avoir travaillé au moins 130 jours ou 910 heures, soit environ 6 mois, pas nécessairement en continu, sur les 24 derniers mois. Cette règle est portée à 6 mois sur les 36 derniers mois pour les plus de 53 ans, afin de tenir compte des difficultés des seniors sur le retour à l’emploi.

Ce n’est pas le régime le mieux-disant en Europe, la France se situant par exemple derrière l’Italie, l’Espagne, ou la Finlande, ainsi que le montre ce graphique de l’Unédic, ci-dessous.

Sur le plateau de TF1 en mars dernier, en évoquant sa réforme de l’assurance chômage, Gabriel Attal avait avancé deux pistes pour toucher aux conditions d’affiliation : « Aujourd’hui, c’est 6 mois sur les deux dernières années. Là aussi, on peut imaginer soit de dire qu’il faut travailler davantage sur les 24 derniers mois. Ou alors dire que les 6 mois s’apprécient sur une durée moins longue, qui n’est plus 24 mois mais par exemple 18 mois ».

D’autres pistes toujours sur la table

Le Premier ministre n’a pas évoqué pour le moment les autres petites lignes qui conditionnent l’accès à l’ARE comme le calcul des jours travaillés, ou un durcissement des contrôles. Sur BFMTV, il a néanmoins rappelé que les deux autres pistes de réforme, que sont la durée de versement des allocations et le montant de l’allocation, restent sur la table des négociations.

Outre les partenaires sociaux, le locataire de Matignon devra peut-être ferrailler avec Bercy. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire plaidait fin mars pour une réforme qui toucherait, elle, à la durée d’indemnisation et faire plus rapidement des économies. Depuis la réforme de 2023 elle est passée de 24 à 18 mois.

Gabriel Attal a, dans tous les cas, mandaté Christine Vautrin, ministre de la Santé et du Travail, d’organiser une concertation, dans les prochaines semaines, avec les partenaires sociaux pour avancer sur la réforme. Pas de quoi rassurer ces derniers. Invitée de franceinfo ce vendredi matin, la secrétaire générale de la CFDT Marilyse Leon a accusé le gouvernement de vouloir « faire les poches des chômeurs » pour combler le déficit.

À voir également sur Le HuffPost :

Chaque année, de nouvelles technologies émergent pour repousser les limites de ce qui est possible en matière de maquillage et de soin du visage. Les cosmétiques, autrefois simples produits de maquillage, sont devenus de véritables outils de transformation, permettant de créer des looks spectaculaires tout en préservant la santé et la jeunesse de la peau. Des fonds de teint aux textures légères qui se fondent parfaitement à la peau aux poudres illuminatrices qui capturent la lumière pour un éclat incomparable… Les innovations en matière de maquillage ne cessent d’étonner et de ravir les amateurs de beauté du monde entier. En parallèle, les soins du visage bénéficient également de progrès significatifs. Avec des formules de plus en plus avancées qui ciblent spécifiquement les besoins de chaque type de peau.

Dans cet univers effervescent où la beauté se réinvente sans cesse, une BB crème a su captiver le cœur des beauty addicts. Il s’agit de la BB crème 5-en-1 au ginseng de la marque Erborian. Cette dernière se démarque particulièrement par son aura de modernité et de praticité inégalée. En fusionnant avec précision soin et maquillage, cette référence incarne l’essence même de la polyvalence. Son succès retentissant sur le marché ne fait que confirmer l’engouement grandissant pour ce type d’innovations.

Cette BB crème est l’une des plus plébiscitées sur le marché des cosmétiques

Fondée en 2007 par deux femmes passionnées par la beauté et la culture coréenne, la marque coréenne s’est rapidement imposée comme une référence dans l’industrie de la cosmétique. Inspirée par les rituels de beauté coréens, Erborian combine savamment ingrédients traditionnels et technologies innovantes pour créer des produits haut de gamme répondant aux besoins de la peau.

Parmi ses best-sellers, la BB crème 5-en-1 au ginseng d’Erborian se distingue par son efficacité et sa polyvalence. Ces derniers mois, celle-ci a connu une ascension fulgurante sur le marché des cosmétiques, avec une croissance des ventes dépassant les 200 % sur la plateforme d’e-commerce Amazon. Affichée à un prix plus qu’attractif, cette BB crème effet « peau de bébé » a su séduire les consommatrices. Sa promesse ? Celle d’une peau impeccable, unifiée, et lumineuse, le tout avec une couvrance légère et un fini naturel. Et les internautes le lui rendent bien. La BB crème 5-en-1 au ginseng d’Erborian récolte l’excellente note de 4,5 étoiles sur 5 avec plus de 4 720 ventes sur Amazon.

crédit photo : Erborian BB crème au ginseng, Erborian, 18,99€

Quels sont les bienfaits de cette BB crème signée Erborian ?

La BB crème 5-en-1 au ginseng d’Erborian est une véritable pépite de la cosmétique moderne. Cette crème teintée, véritable alliée des femmes pressées, conjugue à la fois les bienfaits d’un soin et la subtilité d’un maquillage. Et pour parfaire le tout, la marque coréenne a retravaillé sa formule afin d’améliorer la composition du produit tout en maintenant ses résultats et son fini inchangés.

Enrichie en complexe au Ginseng Blanc, cette création signée Erborian offre à la peau un véritable cocktail de bien-être. Cette BB crème teinté à l’effet « peau de bébé » unifie le teint et dissimule les petites imperfections. Elle affine aussi le grain de peau et hydrate en profondeur pour un épiderme rayonnant. Sa texture légère et sa couvrance modulable garantissent un fini naturel sans sensation de lourdeur. Et en prime, sa protection solaire SPF 20 protège la peau des méfaits du soleil.

Comment appliquer une BB crème au quotidien ?

Pour obtenir un teint parfait au quotidien, l’application de la BB crème est une étape essentielle de votre routine beauté. Tout d’abord, assurez-vous que votre peau soit propre et hydratée. Prélevez une petite quantité de produit, généralement de la taille d’une noisette, et déposez-la sur le dos de votre main. Ensuite, utilisez vos doigts, un pinceau ou une éponge pour étaler uniformément la crème sur l’ensemble de votre visage. Partez du centre vers l’extérieur.

N’oubliez pas d’estomper soigneusement au niveau des contours du visage, notamment au niveau de la ligne de la mâchoire et du cou, pour éviter les démarcations. Si nécessaire, vous pouvez appliquer une deuxième couche légère sur les zones qui nécessitent une couvrance supplémentaire. Enfin, terminez en tapotant légèrement avec vos doigts pour fusionner la crème avec votre peau et obtenir un fini naturel et lumineux. Et voilà, vous êtes prête à affronter la journée avec un teint frais et éclatant.

MIGUEL MEDINA / AFP

L’autoroute A13 fermée à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) après l’apparition de fissures sur la chaussée, le 19 avril 2024.

ROUTES – Attention si vous devez emprunter l’autoroute A13 dans les heures qui viennent. La portion s’étalant du boulevard périphérique parisien à l’A86 est fermée dans les deux sens depuis jeudi soir pour une durée indéterminée. Cela en raison de « problèmes d’infrastructures sur la chaussée », précise ce vendredi 19 avril la Direction des routes d’Île-de-France (Dirif).

Comme on peut le voir sur la photo en tête d’article et celle ci-dessous, des fissures sont apparues à plusieurs endroits de la chaussée.

MIGUEL MEDINA / AFP

Cette portion de route très empruntée à l’ouest de Paris est fermée depuis jeudi soir « pour des raisons de sécurité » et l’interdiction de circulation pourrait perdurer « au-delà » de lundi « si les conditions de sécurité ne sont pas rétablies », indique de son côté Bison Futé.

« Il est nécessaire d’analyser ce problème afin de déterminer les travaux à mener et ensuite estimer une durée », a complété le gestionnaire d’infrastructure.

Selon les résultats de la « surveillance active » engagée depuis jeudi soir, « une réouverture de l’A13 pourrait être envisagée dans le courant de la semaine prochaine », explique la préfecture, qui communiquera lundi « en fin de journée sur l’évolution de la situation ».

Reporter ses itinéraires via l’A12, la N12 et la N118

Les autorités invitent les automobilistes à se reporter sur d’autres itinéraires via l’A12, la N12 et la N118.

« Pour rejoindre Paris depuis Rocquencourt, prendre l’A12 et la N12 en direction de Versailles, puis la direction de Paris par la porte de Saint-Cloud (N118) », détaille Sytadin, le site qui informe sur l’état du trafic en Île-de-France en temps réel. « Pour rejoindre Orgeval (A13) depuis Paris, prendre l’A14 (section à péage) à la porte Maillot, en direction de Rouen », précise encore Sytadin.

L’autoroute A13 relie Paris à Caen en Normandie en passant par le sud de Rouen. Elle est particulièrement empruntée par les Parisiens souhaitant se rendre sur la côte normande.

La société privée Sanef (Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France) exploite cette autoroute, sauf entre Paris et Orgeval (Yvelines), où le gestionnaire est l’État français, représenté par la Dirif.

Cette fermeture intervient juste avant le dernier week-end des vacances scolaires pour l’Île-de-France. Bison Futé prévoit une circulation difficile dans la région dans le sens des retours samedi et dimanche.

À voir également sur Le HuffPost :

MEHDI FEDOUACH / AFP

Le « Fort Boyard », au large de la Charente-Maritime.

FORT BOYARD – Le Fort Boyard a besoin de se refaire une santé. L’emblématique édifice militaire, devenu décor de télévision, est menacé par les aléas climatiques et doit subir 44 millions d’euros de travaux d’ici 2028, a annoncé ce vendredi 19 avril le département de Charente-Maritime, qui lance une concertation publique.

Planté dans l’océan Atlantique, entre l’île d’Oléron et l’île d’Aix, ce monument du XIXe siècle est « destiné à la ruine » faute de protections face aux assauts des vagues, fait valoir dans un communiqué la collectivité, propriétaire du site depuis 1989.

« Les études (…) concluent à la ruine inéluctable du Fort Boyard si des ouvrages destinés à assurer sa protection vis-à-vis des courants et de la houle ne sont pas construits », peut-on lire.

Les travaux, envisagés de 2025 à fin 2027-début 2028, consistent à rebâtir certains ouvrages protecteurs existants dans le passé, avec un béton reprenant l’aspect du granit originel : un éperon à l’avant de l’édifice, un havre d’accostage, une risberme (talus de protection)…

À l’issue du chantier, le Fort devrait devenir « accessible » au public, précise Sylvie Marcilly, présidente du département, dans une vidéo diffusée par la collectivité.

Un fort bâti entre 1803 et 1857

Le budget prévisionnel s’élève à 36 millions d’euros hors taxes et le conseil départemental a voté une autorisation atteignant 44 millions d’euros pour ces travaux, confiés à un groupement coordonné par ETPO (Spie Batignolles).

Des demandes de subventions « sont en cours » auprès de l’État, de la région Nouvelle-Aquitaine et de l’Union européenne. Un appel aux mécènes sera lancé à l’automne 2024.

La collectivité a présenté ce vendredi sa concertation préalable, intitulée « Sauvons le Fort Boyard », avec des registres ouverts au public de mai à septembre. Une exposition pédagogique a également été mise sur pied.

Bâti entre 1803 et 1857, ancien ouvrage militaire devenu prison, le Fort Boyard était tombé en déshérence avant d’être inscrit aux monuments historiques. Racheté en 1988 par Jacques Antoine, producteur de jeux télévisés, il est cédé l’année suivante au département pour un franc symbolique, à charge pour ce dernier d’assurer son entretien.

L’émission Fort Boyard, lancée en 1990 en France, a donné lieu à plus de 1 500 épisodes de ce jeu télévisé à succès dans une quarantaine de pays, faisant du fort une vedette.

Toute l’année, des sorties en mer emmènent des milliers de personnes admirer la silhouette ovale du monument de 68 mètres sur 31, qui n’est approchable que par bateau ou hélicoptère.

À voir également sur Le HuffPost :

Attelage, cso, dressage, endurance, voltige…

Est-ce que l’équitation est un sport accessible ?

À partir de quel âge les enfants peuvent-ils commencer à monter à cheval ?

Les femmes enceintes peuvent-elles monter à cheval sans risque ?

Les personnes âgées peuvent-elles aussi monter à cheval ?

Pourquoi faire de l’équitation ? Quels avantages pour notre santé physique ?

Quels muscles travaillent quand on fait de l’équitation ?

Est-ce que l’équitation fait perdre du poids ?

Quels sont les bienfaits psychologiques de l’équitation ?

Un sport qui renforce les liens sociaux

Quels sont les risques et les inconvénients de cette pratique ?

Existe-t-il des contre-indications spécifiques ?

PHILIPPE LOPEZ / AFP

Des représentants de médecins hospitaliers promettent une « tolérance zéro » à l’égard de tout médecin coupable de violences sexistes et sexuelles à l’hôpital. (photo d’illustration)

HÔPITAL – Après des témoignages de violences sexistes et sexuelles à l’hôpital, l’instance représentative des médecins des centres hospitaliers universitaires (CHU) s’engage. Ce vendredi 19 avril, elle promet d’appliquer la « tolérance zéro » à l’égard de tout médecin coupable et de « protéger » les victimes et témoins qui se « signalent ».

Dans une enquête de Paris-Match publiée la semaine dernière, Karine Lacombe, cheffe de service hospitalier des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, a accusé le médiatique urgentiste Patrick Pelloux de « harcèlement sexuel et moral ».

L’article a rapidement déclenché une vague de réactions et d’autres témoignages, sur les réseaux sociaux ou auprès de certains syndicats et associations représentatifs des jeunes professionnels, internes ou étudiants en santé.

Outre les témoignages directs d’agressions vécues dans divers établissements, beaucoup de soignantes ont dénoncé une « culture carabine » (d’étudiants en médecine) et « patriarcale » installée à l’hôpital et favorable aux violences sexistes et sexuelles. Elles ont aussi déploré une tradition d’omerta, dans un monde très hiérarchisé ou les victimes craignent pour leurs carrières.

« Ne laisser aucun signalement sans réponse »

« Par leur rôle et les compétences qui leurs sont conférées », les commissions médicales d’établissement (CME) – instances représentatives des médecins hospitaliers – « sont amenés à connaître et à traiter des cas de violences sexuelles et sexistes qui leur sont signalés », écrit vendredi dans un communiqué la conférence des présidents de CME de CHU.

La conférence des présidents « s’engage à appliquer un principe de tolérance zéro à l’égard de tout membre de la communauté médicale qui se rendrait coupable de manière avérée de telles violences, dans le respect des procédures juridiques », écrit-elle.

L’instance appelle aussi les personnels « à signaler les cas dont ils seraient victimes ou témoins », promet « de ne laisser aucun signalement sans réponse, et s’engage à prendre toute disposition utile pour protéger la poursuite de leurs carrières ».

Les présidents plaident enfin pour que soit « renforcée, en lien avec les directions des hôpitaux et celles des facultés de médecine, la politique de prévention de la violence sexuelle et sexiste ».

À voir également sur Le HuffPost :

Chez certaines personnes, les pertes de poids peuvent être véritablement impressionnantes. C’est l’expérience qu’une Britannique, Lizzie Cooper, a récemment vécu. Cette jeune femme a toujours su qu’elle n’était pas particulièrement mince. Néanmoins, elle se sentait bien dans son corps et son poids ne lui causait pas de problèmes de santé.

Son poids est resté stable pendant plusieurs années, aux alentours de 80 kilos, comme elle l’a expliqué dans les colonnes de The Sun. Néanmoins, les difficultés personnelles se sont ensuite enchaînées juste avant la pandémie de COVID-19. Alors qu’elle vient d’emménager avec son compagnon, Ollie, un joueur de rugby qu’elle avait rencontré quelques mois plus tôt, Lizzie a appris que sa mère est atteinte d’un cancer en phase terminale.

Des difficultés personnelles ont amené cette jeune femme à prendre beaucoup de poids

À partir de ce moment-là, la vie de Lizzie a complètement basculé. La jeune femme s’est réfugiée dans la nourriture pour noyer son chagrin. C’est alors qu’elle a progressivement et rapidement pris du poids. Ollie, son compagnon, a, lui aussi, suivi la même pente. Alors qu’il avait l’habitude de faire beaucoup de sport, une blessure à la cheville l’a contraint d’arrêter brutalement les exercices physiques.

Or, le régime alimentaire du couple n’a pas été des plus sains à cette époque. Bien au contraire, Lizzie et Ollie ont pris l’habitude de manger de nombreux plats préparés et de boire des sodas sans se restreindre. En quelques mois, la jeune Britannique est passée d’un poids de 80 kilos à plus de 100 kilos.

crédit photo : Shutterstock Une personne qui se pèse

Un projet d’enfant lui fait prendre conscience qu’elle doit perdre du poids

Lizzie a fini par se rendre compte du danger de son mode de vie et celui de son mari. Un déclic est venu le jour où elle a cherché à avoir un enfant. En dépit de ses tentatives, elle n’a pas réussi à tomber enceinte. Selon elle, son poids a expliqué en partie l’apparition de problèmes de santé l’empêchant de concevoir normalement. Lizzie a donc décidé de perdre du poids.

Pour y parvenir, la jeune femme n’a pas lésiné sur les moyens. Elle s’est même attachée les services d’une coach, une certaine Vickie Hagan. En suivant ses conseils, elle est passée d’une consommation de 4000 calories par jour à seulement 800 calories. Une chute vertigineuse qui lui a permis de se délester de plus de cinq kilos une semaine après le début de son changement de mode de vie.

crédit photo : Shutterstock Des fruits et une balance

Une perte de poids hallucinante en quelques mois

« C’était très dur au début, mais j’ai vite été très motivée, surtout quand j’ai vu que j’avais perdu cinq kilos au cours de la première semaine », a expliqué Lizzie. La suite de son régime a été une véritable réussite. La jeune Britannique a même perdu quatre kilos au cours de la semaine de Noël, une période souvent peu propice à la perte de poids.

crédit photo : Shutterstock Un mode de vie sain

Aujourd’hui, son physique a complètement changé. « J’ai perdu tellement de poids que les gens demandent à mon compagnon qui est sa nouvelle petite amie », a même admis Lizzie. Cette remarque n’est pas vraiment une exagération. Selon elle, son poids s’élève maintenant à seulement 65 kilos et son IMC est revenu dans la normale. Quant à son mari, Ollie, il a encore un peu de chemin à parcourir. Mais il a été très inspiré par le chemin parcouru par sa compagne.

Coco.gg

La page d’accueil di site Coco.gg.

JUSTICE – L’enquête avance après l’agression mortelle de Philippe Coopman à Grande-Synthe, dans le Nord. Ce jeune homme de 22 ans avait été battu à mort mardi lors d’un guet-apens. Ce vendredi 19 avril, deux mineurs de 14 et 15 ans ont été mis en examen pour « assassinat ».

Les deux mineurs, l’un vivant à Grande-Synthe, l’autre à Dunkerque, ont affirmé en garde à vue avoir « fixé un rendez-vous » à la victime sur un parking, à l’arrière d’une supérette, « via un site internet de rencontre dénommé Cocoland en se faisant passer pour une jeune fille mineure », a indiqué la procureure de Dunkerque Charlotte Huet lors d’une conférence de presse.

« D’autres suspects » sont recherchés, a-t-elle ajouté, soulignant aussi qu’une enquête était « en cours à propos d’autres agressions commises dans des circonstances similaires après des rendez-vous fixés sur le site Cocoland ».

Cocoland, plus connu sous le nom de Coco.gg depuis qu’il est hébergé sur l’île de Guernesey (territoire britannique), est depuis 2003 un site qui permet d’engager des discussions en renseignant l’âge, le sexe et un code postal sans aucune vérification, ni création de compte. Il possède de nombreux salons privés dans lesquels les utilisateurs peuvent discuter, ainsi qu’un système de message privé entre utilisateurs.

Son interface, digne des premiers sites web au début des années 2000, est particulièrement épurée et son utilisation d’une simplicité redoutable.

Il possède une réputation particulièrement sulfureuse, liée à de nombreuses affaires de guet-apens ultra-violents (meurtres, agressions, vols…), notamment visant des personnes homosexuelles. C’est via ce site que des personnes s’organisent pour tendre un piège à la personne ciblée, après un dialogue de mise en confiance préalable en ligne puis un rendez-vous fixé dans la vraie vie.

Vente de drogue et contenu pédopornographique

Par ailleurs, sur Coco.gg, où la modération n’existe pas, les propositions de prestations sexuelles tarifées, la vente de drogue, l’envoi de contenu pédopornographique ou les clichés illicites, circulent très facilement sur le site, connu aussi pour être un repaire de pédophiles.

Selon Le Monde, Coco.gg appartient à une société immatriculée en Bulgarie. Il a auparavant été possédé par plusieurs autres sociétés, avec un propriétaire qui reste « en réalité identique » : un « discret ingénieur » installé dans le Var.

Parmi les faits divers majeurs liés à ce site, on retrouve notamment l’affaire des violeurs du Vaucluse, quand entre 2011 et 2020, un retraité a livré sa femme, à son insu grâce à des sédatifs, à des dizaines d’inconnus « recrutés » sur Coco pour la violer.

En octobre dernier, un homme homosexuel d’une cinquantaine d’années avait raconté sur RTL sa violente agression, où il avait été laissé pour mort, lors d’un rendez-vous. Pensant rejoindre une autre personne pour une rencontre, il était tombé sur six personnes armées de battes de baseball.

Il y a tout juste un an, un homme de 40 ans avait raconté au Populaire du Centre comment il avait été ligoté, frappé, racketté puis humilié pendant une heure et demie par un homme qui lui avait tendu un piège sur Coco.

L’association SOS Homophobie avait demandé sa fermeture après un guet-apens dont avait été victime une personne homosexuelle à Marseille début octobre. « Il n’y a aucun filtre pour s’inscrire. C’est un repaire de prédateurs. C’est honteux que ce site soit accessible » à tous, a dénoncé ce vendredi auprès de l’AFP Véronique Godet, coprésidente de SOS Homophobie.

Le site Coco.gg est également dans la ligne de mire des associations de protection de l’enfance, tel Innocence en danger, qui avait elle aussi demandé sa fermeture, en lançant une pétition qui a recueilli plus de 5 000 signatures.

Comme le rappelle Le Parisien, une autre pétition en ligne existe pour faire fermer le site. Elle a récolté à ce jour plus de 19 400 signatures sur un objectif de 20 000.

À voir également sur Le HuffPost :

POOL / Getty Images via AFP

Donald Trump à son procès le 18 avril 2024 à New York.

ÉTATS-UNIS – Ils auront le destin de Donald Trump entre leurs mains. Douze jurés titulaires et six suppléants ont été choisis par le tribunal de Manhattan ce vendredi 19 avril au procès historique du premier ancien président des États-Unis à comparaître au pénal. « Nous avons le jury au complet », a déclaré le juge Juan Merchan au quatrième jour d’audience, ouvrant la voie au début des débats.

Mais qui sont ces 12 New-Yorkais qui ont prêté serment pour juger le milliardaire pour son procès pénal dans l’affaire Stormy Daniels ?

Les noms de ces 12 jurés n’ont pas été dévoilés pour préserver leur anonymat alors que ce procès hors-norme, le premier au pénal pour un ancien président des États-Unis, d’ailleurs en course pour la présidentielle de novembre prochain, est suivi de très près. La vie privée de ces hommes et femmes est déjà disséquée au tribunal par la défense et l’accusation, à la recherche de signes de partialité.

Des détails sur l’identité des sélectionnés ont néanmoins été rapportés dans les médias américains. Le juré 1 est décrit comme un homme qui travaille dans la vente et qui lis le New York Times, le Daily Mail, regarde Fox News et MSNBC. Il vit dans le district de West Harlem, au sud de Manhattan, et jure ne pas avoir d’opinion sur Donald Trump.

La difficile tâche d’être impartial

Le juré 2, encore un homme, travaille dans la finance et vit à Hell’s Kitchen. Il dit aimer faire de la randonnée, écouter de la musique et aller à des concerts. Il est marié, suit Donald Trump sur les réseaux sociaux et a lu son livre Trump : The Art of the Deal.

Le troisième juré est avocat et affirme ne pas trop connaître les autres affaires dans lesquelles Donald Trump est poursuivi. Il ne suit pas beaucoup l’actualité, mais s’informe via le New York Times, le Wall Street Journal et Google. Le quatrième juré est ingénieur et habite dans l’Upper West Side. Il n’utilise pas les réseaux sociaux et n’a pas de sentiment particulier envers l’ex-président.

Pinterest

Les différents quartiers de New York

La jurée 5 est professeure des écoles et vient de Harlem. Elle ne suit pas l’actualité politique et estime que Donald Trump a raison de « dire ce qu’il pense ». La sixième personne sélectionnée est ingénieure originaire du quartier de Chelsea et assure qu’elle verra Trump comme n’importe quel autre citoyen au procès même si elle reconnaît avoir des idées différentes de lui.

Le juré 7 vient de l’Upper East Side, travail dans le droit, a des enfants, et n’a pas d’opinion sur Trump. Sur sa politique, il dit être d’accord sur certaines choses, et être en désaccord avec d’autres. Juré 8 est retraité de l’Upper East Side qui travaillait dans la finance. Il lit le New York Times, regarde la BBC et estime pouvoir être impartial pendant le procès.

Le procès va bientôt entrer dans le vif du sujet

La neuvième jurée choisie vit seule dans l’Upper East Side, et est orthophoniste. Le dixième est un business man de Murray Hill qui ne regarde pas l’actualité sauf parfois le New York Times. Il préfère écouter des podcasts et n’a pas d’opinion particulière sur Trump.

La jurée 11 est cheffe de produit et vit dans Upper Manhattant. Elle n’aime pas « le personnage Trump » mais elle souligne aussi ne pas « aimer certains de ses collègues sans pour autant saboter leur travail ». Enfin, la dernière jurée travaille dans la santé. Elle aime écouter de la musique, des podcasts sur la religion et la randonnée.

Ces douze personnes auront la lourde tâche de décider si Donald Trump est coupable d’avoir maquillé les comptes de sa société, la Trump Organization, pour cacher un virement de 130 000 dollars fait à l’ancienne actrice porno Stormy Daniels, juste avant son élection en 2016. Des jurés suppléants doivent encore être choisis, puis le procès pourra enfin rentrer dans le vif du sujet.

À voir aussi sur Le HuffPost :

PASCAL GUYOT / AFP

Rima Hassan, candidate sur la liste LFI pour les européennes, le 14 avril 2024.

POLITIQUE – Les Insoumis dénoncent une « intimidation inacceptable ». La militante franco-palestinienne Rima Hassan, présente à la septième position de la liste menée par Manon Aubry aux élections européennes, a été convoquée par la police pour « apologie du terrorisme », s’indigne LFI dans un communiqué publié ce vendredi 19 avril.

Dans un autre communiqué, son avocat, Me Vincent Brengarth, « confirme les informations selon lesquelles Mme Rima Hassan a reçu ce jour une convocation de la part des services de police judiciaire », alors que l’intéressée a dénoncé sur X « des manœuvres purement politiciennes visant à compromettre (sa) liberté d’expression sur la Palestine ». La France Insoumise a dénoncé une « intimidation inacceptable » au nom d’un « motif hallucinant ».

Selon la convocation, révélée par Le Monde et consultée par l’AFP, la militante controversée, par ailleurs juriste et spécialiste de la question des réfugiés, est convoquée à la fin du mois « afin d’être entendue librement sur des faits d’apologie publique d’un acte de terrorisme, commise au moyen d’un service de communication au public en ligne ».

Une réponse polémique après le 7 octobre

Parmi les propos de Rima Hassan qui font polémique, il y a ceux tenus après l’attaque terroriste du 7 octobre. Ella avait répondu qu’il était « vrai » que le mouvement islamiste palestinien Hamas mène une action légitime. Un extrait d’interview tronqué, a-t-elle répondu depuis et sur lequel elle s’est expliquée en longueur, sans calmer ses détracteurs. « Contrairement aux propos qui lui sont imputés, Rima Hassan n’a JAMAIS dit que les actions du 7 octobre étaient légitimes », ajoute LFI dans son communiqué.

La veille de cette annonce de convocation, une conférence qu’elle devait coanimer avec Jean-Luc Mélenchon a été annulée à l’université de Lille puis dans une salle privée de l’agglomération, la préfecture invoquant un risque de « trouble à l’ordre public ». Le rendez-vous s’est finalement déroulé en plein air.

Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un « abus de pouvoir » et réclamé des sanctions contre le préfet du Nord estimant que ce dernier avait été « désavoué » par Emmanuel Macron.

À voir également sur Le HuffPost :