Santé
Iga Swiatek, gagnante de Roland-Garros, a fait tomber une partie de la coupe en la soulevant
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1 year agoon
Frey/TPN / Getty Images
Iga Swiatek au moment où elle fait tomber le couvercle de la coupe Suzanne-Lenglen, le 10 juin 2023 à Roland-Garros.
TENNIS – C’est un signe que la victoire a été dure à aller chercher. Quelques minutes après son troisième sacre à Roland-Garros, Iga Swiatek (1ère joueuse mondiale) a soulevé son trophée devant un public conquis samedi 10 juin. Mais son geste énergétique a fait tomber le couvercle de la coupe.
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous, la Polonaise de 22 ans perchée sur une estrade soulève la coupe en argent sous les acclamations du public. Elle secoue alors le trophée Suzanne-Lenglen en signe de bonheur après un match accroché, qui a duré 2 heures et 46 minutes, face à la Tchèque Karolina Muchova.
Hat’s off, champ 🤭
#RolandGarros | @iga_swiatek https://t.co/Iw49NVgC9K
— Roland-Garros (@rolandgarros)
C’est alors que le couvercle est tombé sur l’estrade. Iga Swiatek, gênée, se baisse pour le ramasser. Oups, le couvercle tombe cette fois sur la terre battue. Après avoir tenté de le remettre à sa place, force est de constater qu’il ne tient plus sur la coupe. La joueuse le pose alors à ses pieds pour terminer de savourer sa victoire. Elle ne remet le couvercle qu’après avoir terminé de le montrer à la foule.
Un palmarès à la Nadal ? « C’est hors d’atteinte »
Muchova, invitée surprise de la finale, a poussé Iga Swiatek dans ses retranchements lors de cette finale : la Tchèque a compté à deux reprises un break d’avance dans le set décisif, après avoir été menée 6-2, 3-0. La Polonaise l’a finalement remporté après une double faute de Muchova. Très émue, est tombée à genoux en larmes sur le court.
« L’année dernière, c’était une confirmation que mon premier titre n’était pas un concours de circonstances. Celui-là, il a été un peu plus difficile à aller chercher à cause des blessures (depuis le début de la saison, ndlr), de la pression et du fait que je défendais mon titre », a commenté la joueuse en conférence de presse.
Dominatrice chez les femmes depuis plusieurs années, se voit-elle comme la Rafael Nadal au féminin, le roi de Roland-Garros et de la terre battue ? Elle préfère ne pas y penser : « Je ne me suis jamais dit que c’était possible pour moi. C’est complètement hors d’atteinte. Je ne me fixe pas à moi-même de records ou d’objectifs fous. Ce qui fonctionne le mieux pour moi, c’est de rester cool. »
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Pourquoi les buts de Ligue 1 ne sont plus partagés facilement sur les réseaux sociaux
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26 mins agoon
November 3, 2024FRED TANNEAU / AFP
Pourquoi les buts de Ligue 1 ne sont plus partagés facilement sur les réseaux sociaux
FOOTBALL – Le marasme des droits télé n’était pas total. Une initiative avait de quoi réjouir les amoureux de la Ligue 1. Le diffuseur DAZN avait décidé sur les premières journées de partager sur les réseaux sociaux les buts inscrits lors de chaque match de championnat.
Idéal pour des supporters qui ne peuvent pas débourser des dizaines d’euros par mois pour voir les rencontres. Mais cette pratique a vécu et ne cherchez pas le but inscrit par Angers vendredi 1er novembre à Monaco ou ceux du match nul entre Lille et Lyon le même jour. Il en sera de même pour Brest-Nice ce samedi ou Nantes-Marseille dimanche soir.
Une seule exception : PSG-Lens disputé ce samedi 2 novembre à 17h. Et pour cause, c’est BeinSports qui diffuse la rencontre et qui a décidé de maintenir les extraits sur son site.
DAZN prolonge son offre promotionnelle
Comme annoncé dans L’Équipe en milieu de semaine, DAZN a pour sa part décidé de faire marche arrière. « Au moment du lancement (en août dernier), DAZN avait décidé de pousser gratuitement sur ses réseaux sociaux les buts pour installer la marque auprès du grand public. Aujourd’hui, nous souhaitons nous concentrer sur la satisfaction des abonnés », a justifié le groupe britannique qui se rêve en Netflix du sport. « C’est une stratégie de marketing classique », précise une source interne au Monde ce samedi.
Pour mettre en valeur la Ligue 1 et attirer de nouveaux abonnés (L’Équipe évalue le nombre actuel à 500 000), la plateforme a seulement décidé de prolonger son offre promotionnelle (19,99 euros par mois au lieu de 29,99 euros pour un engagement d’un an) jusqu’à la fin de l’année 2024.
Il faudra donc attendre lundi matin et la diffusion des buts sur la chaîne YouTube de la Ligue de football professionnel pour avoir un accès légal, facile et gratuit à ses buts. À moins de télécharger l’application Free foot, l’opérateur étant partenaire de DAZN pour le « quasi-direct », soit une minute après le but.
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Bruno Retailleau accusé par Manuel Bompard d’avoir « inventé une rixe qui n’a pas eu lieu »
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1 hour agoon
November 3, 2024DAMIEN MEYER / AFP
Bruno Retailleau me 1er novembre 2024 à Rennes lors d’une visite consacrée à la lutte contre le trafic de drogue.
POLITIQUE – « 400 à 600 personnes » impliquées dans une « rixe » ? Au lendemain de la fusillade qui a fait un mort à Poitiers, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a donné une version des faits non confirmée pour ne pas dire contredite par le procureur de la République. « Pratique minable » de « communication politique », s’indigne le coordinateur national de la France insoumise Manuel Bompard ce samedi 2 novembre.
« Ça a commencé par une fusillade sur un restaurant et ça s’est achevé par une rixe entre bandes rivales qui a engagé plusieurs centaines de personnes », a déclaré Bruno Retailleau au micro de RMC/BFMTV vendredi matin quelques heures après les faits. Avant d’évoquer « un compte rendu du préfet » selon qui « entre 400 et 600 personnes (étaient) impliquées avec toutes sortes d’armes ».
Problème : cette version n’a pas été corroborée par le procureur de la République vendredi en début de soirée. S’il confirme les « coups de feu » devant un restaurant, Cyril Lacombe évoque seulement une « soixantaine de personnes » à l’arrivée des forces de l’ordre sur les lieux. « Cette foule faisait montre d’une certaine véhémence dans ses revendications » pour savoir ce qui s’était passé et afin de préserver la scène, des grenades lacrymogènes ont été utilisées par les forces de l’ordre. « Aucune dégradation » n’a été commise, précise cependant le magistrat qui ne mentionne pas de « rixe entre bandes rivales ».
Le décalage entre ces propos et ceux du ministre de l’Intérieur n’est pas passé inaperçu. Relayant un article de Libération, le coordinateur national de La France Insoumise Manuel Bompard a accusé Bruno Retailleau de se servir du drame pour faire sa « communication politique. » « Un adolescent de 15 ans entre la vie et la mort et quatre autres mineurs blessés, c’est déjà suffisamment grave. Pourquoi inventer en plus une rixe qui n’a pas eu lieu ? », s’insurge-t-il sur X. L’adolescent est depuis décédé, a annoncé la justice.
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Retailleau assume « des termes martiaux » contre le narcotrafic
Le locataire de Beauvau a-t-il parlé trop vite ? Quelques minutes seulement après son interview sur BFMTV, son cabinet a précisé ses propos en les nuançant. « Il y a eu plusieurs parties dans la soirée avec plusieurs centaines de personnes au début, puis quand le préfet est arrivé il en restait 80 à 100. Et enfin, il y a une expédition punitive avec 50 ou 60 personnes », indiquait au HuffPost le ministère de l’Intérieur. Beauvau disait alors être « en train de consolider l’information ».
Ce qui interroge sur la prise de parole du « premier flic de France » : sans information confirmée, Bruno Retailleau n’aurait-il pas dû faire preuve de plus prudence ? Cela n’est toutefois pas surprenant au regard de la stratégie de l’ancien sénateur ; tout à son objectif de « rétablir l’ordre », il a fait de la lutte contre le trafic de drogue un point central.
Le 16 octobre à l’Assemblée, il n’hésitait pas à mettre sur le même plan lutte contre terrorisme et narcotrafic, deux combats à mener « avec la même détermination ». Le nouveau locataire de Beauvau revendique un vocabulaire « martial » : il y a une « guerre, un combat » à mener contre « les narco-racailles », déclarait-il vendredi en marge d’un déplacement à Rennes, aussi théâtre d’un drame sur fonds de narcotrafic une semaine plus tôt.
En parallèle, il s’agit aussi de faire mieux que Gérald Darmanin, son prédécesseur place Beauvau qui avait marqué avec sa sortie « la drogue c’est de la merde » et ses « Opérations Place nette ». S’il ne remet pas en question leur utilité, Bruno Retailleau répète qu’il est prêt à « les améliorer » – une façon subtile de minimiser leur efficacité.
La com’, et après ?
Vendredi, Bruno Retailleau n’a pas hésité pas à parler de « point de bascule » sur le trafic de drogue avant une « mexicanisation » du pays. Une communication bien huilée, un brin alarmiste… mais qui se heurte parfois aux faits. Comme ce vendredi où le décalage est flagrant entre la version du ministre et celle du procureur de la République.
De même, l’ancien préfet des Bouches-du-Rhône Gilles Leclair a remis en question les propos du ministre, estimant que « le point de bascule, on l’a dépassé depuis des années ». « Il faut une politique de suivi qui dépasse les frontières politiques et les rendez-vous électoraux. Il ne faut pas qu’on envoie comme ça des messages tous les quatre matins sans qu’il y ait des gens sur le terrain, sans une politique de prévention, contre le blanchiment d’argent », a ajouté l’ancien représentant de l’État sur BFMTV ce samedi 2 novembre.
Bruno Retailleau a promis « trois temps et trois réponses ». Mais la première, censée répondre « dans l’immédiateté » et principalement sécuritaire, va devoir s’adapter aux contraintes budgétaires actuelles. Celle sur le long terme pour « briser l’écosystème » du narcotrafic devra se construire avec ses collègues de la Justice et de l’Économie, issus d’autres bords politiques et pas forcément alignés avec le très droitier ministre de l’Intérieur. Un déplacement à Marseille (Bouches-du-Rhône) avec Didier Migaud est prévu vendredi 9 novembre, avec des annonces. Quant à la troisième « réponse » évoquée par le ministre vendredi, elle se traduit par une campagne de communication pour « mettre les consommateurs devant leurs responsabilités ». Elle sera « cash » vante par avance Bruno Retailleau. On ne se refait pas.
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Avant PSG-Lens, le club de la capitale adresse un courrier à ses supporters sur les chants homophobes
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2 hours agoon
November 3, 2024FRANCK FIFE / AFP
Avant PSG-Lens, la direction parisienne a rappelé, s’il était encore nécessaire de le préciser, que les chants racistes et homophobes n’auront jamais leur place au Parc des Princes.
FOOTBALL – Aucun passe-droit ne sera accordé. Dans un contexte délicat pour le Paris Saint-Germain autour des chants discriminatoires dans les stades, le club de la capitale a souhaité prendre les devants avant la réception ce samedi 2 novembre du RC Lens au Parc des Princes. Dans un courrier adressé la veille à ses abonnés, la direction du club « souhaite rappeler à tous ses supporteurs que les chants insultants n’ont pas leur place dans l’enceinte du Parc des Princes ».
« Le Paris Saint-Germain ne saurait accepter ce type de comportement ou de message », ajoute le club, rappelant que « contre l’homophobie, le racisme et toutes les formes de discrimination, nous formons une seule et même équipe ». Un message de prévention devenu plus que nécessaire après la résurgence de chants homophobes en Ligue 1 ces dernières semaines. Plusieurs matches du club de la capitale ont été concernés.
Des faits notamment survenus lors de la réception de Strasbourg le 19 octobre. Des supporters parisiens −principalement en tribune Auteuil− plus intéressés par le choc à venir contre l’OM avaient scandé des chants homophobes adressés au grand rival marseillais. De quoi occasionner l’ouverture d’une enquête du parquet de Paris pour « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre ».
Tribune fermée en novembre
Depuis, le gouvernement s’est saisi du sujet en annonçant vouloir sévir contre ce type de comportements dans les stades français. Et le PSG a déjà écopé d’une première sanction pour les troubles occasionnés durant la réception des Strasbourgeois au Parc. Une fermeture partielle de la tribune Auteuil pour un match ferme, à partir du 5 novembre.
Une manière de sévir qui fait d’ailleurs débat au sein de l’équipe, comme en atteste la récente sortie outrée du coach parisien Luis Enrique. Ce dernier assurait vendredi condamner « tout type de violence physique ou verbal, les actes homophobes de tout type », mais estime que son club est le seul à subir ce type de sanctions.
« La tribune est fermée tous les quatre matins, alors que dans d’autres équipes on entend tout type de choses et je ne vois pas de sanctions », a-t-il lâché, agacé de ce deux poids, deux mesures. Une sortie polémique, qui a eu le don d’agacer certains observateurs et connaisseurs du foot français, à commencer par Pascal Dupraz. Sur RMC Sport, il a affirmé ce samedi que l’entraîneur espagnol ne s’intéresse finalement qu’aux sanctions. « Que l’entraîneur du PSG, le plus grand club de France, puisse traiter sous la jambe ce genre de comportement inadmissible dans un stade, ce n’est pas normal ! ».
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Donald Trump mime une fellation en plein meeting dans le Wisconsin en utilisant un micro mal positionné
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3 hours agoon
November 3, 2024La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.
ÉTATS-UNIS – À cinq jours du scrutin, Donald Trump n’a décidément pas envie de faire profil bas. Durant l’un de ses derniers meetings de campagne, dans l’État clé du Wisconsin, l’ancien président américain a profité d’un défaut technique sur son pupitre pour mimer une fellation, devant un public forcément hilare, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
Ce vendredi 1er novembre, sur les lieux où il avait été officiellement investi par le camp républicain en juillet dernier, Donald Trump s’est illustré par cette séquence, où tout a commencé avec un micro mal positionné à son goût.
Multipliant les critiques sur la manière dont il était fixé, il s’est plaint à plusieurs reprises, après avoir indiqué que la seule chose qu’il réclamait sur scène était un bon micro, affirmant n’avoir besoin de rien d’autre, même pas d’une estrade pour s’exprimer. Il a donc fini par rejouer son arrivée sur scène en découvrant le micro défaillant en déclarant : « J’arrive, et voilà le problème : c’est trop bas, c’est trop bas ! ».
La scène se poursuit avec Donald Trump mimant une fellation sur le pied du micro avec ses mains, puis sa bouche, devant une audience acquis à sa cause et donc forcément hilare, comme on peut le voir en arrière-plan lorsque ses soutiens positionnés dans son dos découvrent la scène sur les écrans du Fiserv Forum de Milwaukee.
Dernière ligne droite
Donald Trump a poursuivi en frappant le pied du micro, toujours « beaucoup trop bas », expliquant qu’« il n’y a rien de pire » pour lui. Il a encore prolongé la séquence en expliquant avoir été obligé de se pencher au début du meeting, avant de prendre le micro en main. « Tout le monde s’est demandé si j’avais un problème au dos », s’est-il permis d’ajouter, provoquant de nouveaux rires et applaudissements de la foule.
Un geste obscène qui n’aura sans doute aucune incidence sur cette fin de campagne menée tambour battant par Donald Trump et Kamala Harris, la moindre polémique étant vite remplacée par une autre. Les deux candidats à la Maison Blanche multipliales meetings de dernière minute dans les États clés, avant le scrutin du 5 novembre.
D’ailleurs au moment de ce geste vulgaire, sa rivale démocrate se trouvait aussi dans le Wisconsin pour une série de trois meetings où elle a ironiquement appelé à « tourner la page d’une décennie de Donald Trump », qui a bouleversé la démocratie américaine et « nous a épuisés ».
Ce duel à distance entre les deux candidats doit encore se poursuivre jusqu’à lundi, veille du vote. Donnant lieu à une escalade verbale sans limites. À l’instar des propos de Donald Trump contre la vice-présidente américaine, accusée de « détester » les Américains, quand Kamala Harris le juge « instable », mais surtout « obsédé par la revanche » de l’élection de 2020 qu’il n’a jamais vraiment reconnu avoir perdue.
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pourquoi le député Belkhir Belhaddad se lance dans un tel défi sportif
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4 hours agoon
November 3, 2024Belkhir Belhaddad, député de la Moselle, a entamé ce samedi 2 novembre une course de Metz à Paris.
POLITIQUE – Enfiler ses baskets et son jogging pour défendre ses idées. Le député de la première circonscription de la Moselle, Belkhir Belhaddad, est parti ce samedi 2 novembre de Metz avec l’ambition de rejoindre Paris à pied et à vélo. « J’arrive mercredi à Paris, ils sont prévenus ! », a-t-il lancé lors de son départ depuis le Centre hospitalier régional Metz-Thionville.
Ce n’est pas seulement par goût du défi sportif que l’élu macroniste se lance dans ce périple de 330 kilomètres. Belkhir Belhaddad a une motivation très politique en tête : obtenir l’entrée en vigueur d’un amendement, voté à l’unanimité en octobre 2020, favorisant l’accès au sport des personnes diabétiques.
Sa course doit ainsi l’emmener à Verdun, Châlons-en-Champagne, Château-Thierry, Meaux… Et se terminer mercredi, devant le ministère de la Santé, situé dans le 7e arrondissement de la capitale, où il a l’intention d’interpeller la ministre Geneviève Darrieussecq. « Je vais faire le siège du ministère », a-t-il promis dans une interview au Républicain lorrain.
Une demande urgente au ministère de la Santé
« Malheureusement, le décret d’application n’est toujours pas paru et ce sont des pertes de chance importantes, malgré mes interpellations auprès du président de la République, de plusieurs Premiers ministres et de ministres de la Santé », déplore l’élu. La publication du décret permettrait aux personnes atteintes de diabète de type 2 d’accéder à des programmes d’activité physique adaptés dans des structures appelées maisons Sport Santé, ce qui pourrait améliorer leur santé.
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Faciliter l’accès à l’activité physique adaptée pour les personnes atteintes de diabète de type 2 permet en effet de prévenir des complications graves telles que les maladies cardiovasculaires et les problèmes rénaux. Selon Belkhir Belhaddad, cette mesure pourrait ainsi aider le système de santé à économiser entre 7 et 10 milliards d’euros par an.
En France, environ 3,5 millions de personnes sont traitées pour le diabète, dont 92 % souffrent de diabète de type 2, caractérisé par une résistance à l’insuline. L’activité physique est reconnue par la Haute Autorité de santé comme le « premier traitement » de cette maladie, car elle aide le corps à mieux assimiler l’insuline.
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Contre le narcotrafic, Bruno Retailleau veut s’inspirer de ce rapport du Sénat
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4 hours agoon
November 3, 2024THOMAS SAMSON / AFP
Bruno Retailleau sur le banc des ministres au Sénat le 2 octobre 2024.
POLITIQUE – La part belle aux (ex) collègues. Désormais ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau mise sur la lutte contre le narcotrafic comme un moyen de « rétablir l’ordre ». Et pour ce faire, il entend s’appuyer sur un rapport sénatorial rendu fin mars et qui étrillait à l’époque la politique menée par Gérald Darmanin.
Contre le trafic de stupéfiants, « il nous faut un arsenal législatif nouveau » a redit Bruno Retailleau le 1er novembre. Le ministre s’exprimait en marge d’un déplacement à Rennes, où un enfant a été tué fin octobre sur fond de trafic de drogue. Ce samedi 2 novembre, un adolescent de 15 ans a succombé à ses blessures, après la fusillade à Poitiers qui a fait plusieurs blessés, tous mineurs, là encore sur des soupçons de narcotrafic.
Estimant que la France est « à un point de bascule », l’ancien sénateur de Vendée a cité plusieurs volets de lutte à mener de front, de l’amélioration des services de renseignements à la lutte contre « la corruption qui s’étend dans diverses administrations » et la création d’un parquet national spécialisé. Soit exactement les préconisations d’une commission d’enquête du Sénat au printemps dernier.
Un parquet spécialisé comme pour le terrorisme
En mai 2024, les sénateurs Jérôme Durain (socialiste) et Étienne Blanc (LR) cosignaient un rapport appelant à « un nécessaire sursaut » pour « sortir du piège du narcotrafic ». Dressant le constat d’une France « submergée », des grandes métropoles aux zones rurales en passant par les villes moyennes, ils alertaient sur « des failles béantes » dans le dispositif répressif.
Parmi les points décriés, les Opérations Place Nette de Gérald Darmanin au « bilan décevant » et qui s’apparentent à « vider l’océan à la petite cuillère », « l’abandon » des territoires d’Outre-mer où transite la drogue en provenance du continent américain, le manque de moyens techniques pour les investigations, les failles juridiques ou encore l’absence d’une stratégie coordonnée pour lutter contre les « flux financiers » issus du trafic qui constituent pourtant « le nerf de la guerre. » Enfin, les sénateurs déploraient « l’éparpillement » des acteurs. « On s’est parfois demandé si l’Europe avait un numéro de téléphone : la commission d’enquête se demande désormais si la lutte contre le narcotrafic en a un et s’il lui est possible de parler d’une même voix et d’agir d’un même mouvement, ce qui est aujourd’hui loin d’être le cas », écrivaient-ils.
Leurs préconisations ? Créer un Parquet national antistupéfiants, « référence sur le narcotrafic pour la sphère judiciaire » sur le modèle du parquet antiterroriste et renforcer financièrement et statutairement l’Ofast afin d’en faire le vrai « chef de file » de la lutte antistup. Ils plaident aussi pour « durcir la procédure pénale » avec notamment la création d’un dossier confidentiel pour limiter la divulgation lors des procès de certaines méthodes spéciales d’enquête, dont les trafiquants profitent par la suite.
En parallèle, les sénateurs insistaient sur l’importance de taper les trafiquants au porte-monnaie en faisant du volet patrimonial et financier un « incontournable » de la lutte. Et d’évoquer un recours « plus fréquent » à la présomption de blanchiment ainsi que la création d’une procédure d’injonction pour richesse inexpliquée – une « enquête de patrimoine ». « Si une personne qui a un appartement, une grosse voiture ou des titres en bourse ne peut pas démontrer qu’il les a acquis légalement, alors son patrimoine est confisqué », détaille sur franceinfo le rapporteur du texte Étienne Blanc ce samedi 2 novembre.
Un débat au Parlement possible d’ici fin 2024 ?
Le locataire de la place Beauvau le sait, une partie de ses mesures ne relève pas de son champ de compétences. Justice et Intérieur doivent être « au coude à coude » dans la lutte contre le narcotrafic, a-t-il redit depuis Rennes. Une visite conjointe avec le Garde des Sceaux Didier Migaud et des annonces sont d’ailleurs prévues vendredi 9 novembre à Marseille, régulièrement touchée par des drames en lien avec le narcotrafic.
Sur le plus long terme, les auteurs du rapport Étienne Blanc et Jérôme Jourdain ont déposé en juillet au Sénat une proposition de loi reprenant leurs recommandations. Pas inscrite jusqu’à présent à l’ordre du jour de la chambre haute, elle pourrait l’être prochainement, à la demande du gouvernement. « Le gouvernement étudie notre projet pour durcir la lutte », a confié l’élu LR au Télégramme le 31 octobre.
Début octobre, le Garde des Sceaux Didier Migaud avait dit son souhait de voir la proposition sur la table « avant la fin de l’année ». Un avis partagé par son collègue place Beauvau qui évoque, lui, une possible niche parlementaire pour reprendre le texte « au plus tard au tout début d’année ».
Une fois à l’ordre du jour de la Chambre haute, à majorité de droite, le travail – transpartisan qui plus est – a des chances de passer une première étape. Quid de l’Assemblée, où Les Républicains ne sont plus que 40 ? « Je pense qu’on peut trouver un consensus », veut croire Bruno Retailleau. Mais certains points risquent de crisper les débats. Au moment de la présentation du rapport, l’association des avocats pénalistes (Adap) s’inquiétait notamment de la création du dossier confidentiel, possible « réduction des droits et des moyens de la défense (…) préjudiciable à l’ensemble des citoyens ».
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Sur la fin de vie, Michel Barnier mis sous pression par Yaël Braun-Pivet et Agnès Pannier-Runacher
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5 hours agoon
November 2, 2024THOMAS SAMSON / AFP
Yaël Braun-Pivet qui accueille ici Michel Barnier à l’Assemblée nationale le 7 septembre réclame la reprise le plus vite possible des débats sur la fin de vie.
POLITIQUE – Surtout ne pas enterrer le projet. Ce samedi 2 novembre marquait la 17e journée mondiale pour le droit à mourir dans la dignité. Et alors que les engagements du Premier ministre Michel Barnier sur ce dossier sont jugés flous, deux personnalités du camp présidentiel ont pris la parole pour le pousser à accélérer.
« Le droit de chacun à mourir dans la dignité est un combat que la France doit continuer à mener », écrit sur X ce samedi la ministre de la Transition Écologique Agnès Pannier-Runacher, appelant à « poursuivre » les travaux commencés à l’Assemblée avant la dissolution décidée en juin. Sa demande rejoint celle d’une autre figure de Renaissance, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet. « Chacun mérite de décider de sa fin de vie, librement et en conscience. Je reste convaincue qu’il est temps pour l’Assemblée Nationale de reprendre ce débat. Nous sommes prêts, et les Français aussi », écrit-elle.
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L’engagement des deux responsables pour une loi encadrant la fin de vie n’est pas nouveau. Yaël Braun-Pivet avait notamment regretté que la dissolution ait stoppé l’examen du projet de loi sur « l’aide à mourir », selon le terme choisi par l’Élysée, à une petite semaine du vote. « Je souhaite qu’il soit réexaminé à l’Assemblée nationale avant la fin de l’année », plaidait-elle le 24 septembre, trois jours après la présentation du gouvernement Barnier.
Le couac de Barnier sur la fin de vie
Mais depuis son arrivée à Matignon, le Premier ministre n’a évoqué la fin de vie qu’à deux reprises. La première fois, lors de sa déclaration de politique générale le 1er octobre. Il dit alors vouloir « reprendre le dialogue » créant un émoi chez les partisans du texte, anxieux de voir le processus législatif reprendre de zéro. Yaël Braun-Pivet va même jusqu’à se dire « déçue ».
Quarante-huit plus tard, le Premier ministre tente de corriger le tir et assure être « favorable à reprendre le travail au moment où il a été interrompu. » Michel Barnier dit être « personnellement d’accord » avec le texte déposé par l’ancien gouvernement mais ce n’est pas « forcément » le cas pour les nombreux amendements déjà adoptés sous la précédente législature. Le Premier ministre a indiqué vouloir reprendre les discussions « en début d’année 2025 ». Mais depuis, silence radio et le sujet n’a jamais été mentionné par la porte-parole du gouvernement après les conseils des ministres.
Face à un chef de gouvernement issu des Républicains – famille politique frileuse sur ce sujet – les messages de Yaël Braun-Pivet et Agnès Pannier-Runacher sonnent donc comme un petit coup de pression. Dès le début de la nouvelle législature, le député MoDem Olivier Falorni rapporteur du projet de loi, a déposé une proposition de loi reprenant « intégralement » le texte tel qu’il était avant la dissolution. « 220 députés » issus de neuf groupes ont signé le texte, indiquait-il fin octobre sur X, avant d’exhorter à « reprendre le chemin ». Un appel aussi partagé par l’Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité. « Il est temps de reprendre l’examen du texte de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie avant que, pour nous aussi, il ne soit trop tard ! », peut-on lire dans un communiqué du 31 octobre.
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Jean-Édouard Lipa et Steevy Boulay de « Loft Story » ont leur propre version de la scène de la piscine
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6 hours agoon
November 2, 2024Capture d’écran X
La sortie de la série Amazon Prime a été l’occasion de rétablir quelques vérités sur ce qu’il s’est vraiment passé avant pendant et après la séquence de la piscine de « Loft Story ».
TÉLÉVISION – Une séquence mythique, plusieurs versions. Sortie événement en France, la série Culte revenant sur la genèse de l’émission Loft Story ne pouvait pas esquiver l’une des séquences les plus connues du PAF : la fameuse scène « torride » de la piscine avec Loana et Jean-Édouard.
Une séquence sur laquelle une partie des principaux intéressés ont été invités à revenir lors d’un passage sur le plateau de C l’Hebdo ce samedi 2 novembre sur France 5. Car beaucoup de choses sont dites et montrées dans la série Amazon Prime, mais tout n’est pas forcément vrai, comme l’ont confié Jean-Édouard Lipa et Steevy Boulay.
D’abord trois, puis deux
Candidats de la première émission de téléréalité française, les deux anciens participants de Loft Story, accompagnés de l’ancienne rédactrice en cheffe de l’émission Angela Lorente expliquent que l’épisode consacré à la fameuse affaire de la piscine et à la gestion du rapprochement entre Loana et Jean-Edouard ne correspond pas toujours à la réalité des faits.
« C’est vrai qu’au début ils sont trois, avec Steevy. Mais si vous sortez de la piscine, c’est parce qu’on vous appelle au confessionnal ? Vous vous aviez envie de rester ! », demande la présentatrice Aurélie Casse. « Non, alors ça c’est faux. Dans la série, c’est comme ça en l’occurrence, mais la série reste qu’une fiction », réplique Steevy Boulay.
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« Donc libre interprétation à chacun, mais dans la réalité, j’étais effectivement dans la piscine avec Loana et Jean-Edouard et j’ai tout simplement eu envie de faire pipi », ajoute-t-il, amusé.
À la question de savoir s’il avait regretté ce départ, l’ancien protégé de Laurent Ruquier affirme qu’il n’aurait « pas fait grand-chose ni avec Loana, ni avec Jean-Édouard. Moi, j’étais un fusible à faire sauter ».
« On a jamais fait l’amour dans cette piscine »
Jean-Édouard en profite ensuite pour rétablir une autre vérité, un peu oubliée par la série. « Déjà, ce qu’il faut remettre à sa place, c’est qu’on a jamais fait l’amour dans cette piscine », affirme-t-il.
Relancé sur l’aspect « torride » de la séquence, Jean-Édouard indique avoir « plutôt l’impression de subir là, mais avec un certain plaisir », avant d’ajouter qu’« on est en train de s’embrasser et il ne se passe rien ». « Il s’est passé quelque chose après », reconnaît-il.
L’ancien candidat tient surtout à rappeler qu’à l’époque, ce « n’est pas censé être filmé », parce qu’on avait assuré aux candidats que « ce genre d’images ne serait pas diffusé ». De plus, « on avait quand même beaucoup bu juste avant », assure-t-il. Une volonté de la production pour aider à l’acclimatation des candidats, dans le Loft depuis trois jours seulement.
Dans la série, c’est l’actrice Marie Colomb et Victor Poirier qui incarnent Loana et Jean-Édouard. Et dans une interview pour Allociné, l’actrice explique que pour cette « fameuse » scène les deux comédiens ont simplement « regardé et reproduit » les images pour recréer à l’écran le premier choc télévisuel provoqué par la téléréalité en France.
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Avec « Anora », Sean Baker et Mikey Madison brisent les stéréotypes sur les travailleuses du sexe, mais pas que
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7 hours agoon
November 2, 2024La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.
CINÉMA – Foncièrement drôle, touchant, parfois provocant mais jamais racoleur, Anora est à l’image de son héroïne. Le film de Sean Baker, sacré Palme d’or au Festival de Cannes 2024, au cinéma depuis mercredi 30 octobre. L’actrice Mikey Madison y joue une stripteaseuse dont la vie prend une tournure de Cendrillon des temps modernes lorsqu’elle rencontre le fils d’un richissime oligarque russe.
Ni une ni deux, le prince charmant en rébellion contre ses parents et la danseuse de Brooklyn se disent oui à Las Vegas. Anora, dite Annie, emménage dans la somptueuse villa new-yorkaise d’Ivan. Mais ce tourbillon d’amour, de paillettes et de drogues prend soudain une tout autre tournure. Les parents d’Ivan veulent faire annuler le mariage et envoient leurs sbires pour s’assurer que les deux tourtereaux mettent fin à cette union qui salit leur réputation.
Mais Ivan prend la fuite et la jeune Annie se retrouve, malgré elle, embarquée dans une épopée dangereuse à la recherche de son mari. Le film s’ouvre sur une plongée authentique dans le monde des travailleuses du sexe, sujet de prédilection du réalisateur américain depuis Starlet et Tangerine.
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Une Cendrillon stripteaseuse
Les scènes dans les coulisses du club de strip-tease montrent aussi bien la solidarité que la rivalité entre les danseuses. Le film de Sean Baker rappelle que le monde du travail du sexe n’est pas bien différent de celui en open space : querelles entre collègues, managers abusifs, bataille pour faire respecter sa pause déjeuner… « Les gens ne se rendent pas compte que c’est aussi dur que tout autre boulot. Les travailleuses du sexe que j’ai rencontrées ont un fort sens de l’éthique professionnelle », explique le réalisateur au HuffPost, dans notre interview vidéo en tête d’article.
Sean Baker espère qu’en racontant des histoires avec « des personnages complets et humanisés », ses films pourront aider à combattre la stigmatisation autour du « plus vieux métier du monde ». Anora ne prétend d’ailleurs pas être représentatif de tout le travail du sexe, mais il offre une plongée sincère dans le monde du striptease et fait rayonner une héroïne en contrôle de son destin. Annie est présentée comme une battante et non comme une victime. Le personnage principal, qui vit avec sa sœur, est le gagne-pain de la famille, débrouillarde et terre à terre.
Pour se préparer à ce rôle exigeant, aussi bien physiquement qu’émotionnellement, Mikey Madison a travaillé avec des stripteaseuses consultantes sur le film pour apprendre à danser et « ajouter autant de détails réalistes que possibles ». L’actrice américaine de 25 ans a également appris à parler russe, langue très présente dans le film. Annie sait se montrer charmante et faire plaisir aux hommes mais elle sait aussi se battre et jurer.
« Je voulais qu’elle soit forte mais qu’elle soit aussi nuancée quand il s’agit des émotions », développe Mikey Madison sur ce « personnage à plusieurs niveaux ». Derrière son image de « bad-ass », l’héroïne est surtout une jeune femme qui veut croire au prince charmant et va se retrouver heurter au stigma entourant son choix de profession.
Sean Baker brise tous les clichés
Si Anora prend par moments des airs de conte de fées, c’est pour mieux se jouer des clichés. « On présente aux spectateurs une comédie romantique, on vend le film comme tel », note Sean Baker, en montrant l’affiche, « et ça l’est, pendant les 45 premières minutes. Et ensuite le film bascule dans quelque chose de complètement différent ». À partir d’une scène coup-de-poing (et même de pieds), Anora se transforme en road trip absurde. L’escalade de la gravité de chaque scène va de pair avec les rires dans la salle de cinéma. Aussi crue que drôle, la violence verbale des personnages rythme les dialogues.
Et les clichés de prime abord se révèlent être volontaires. « Avec chaque personnage du film, on met en place des stéréotypes pour ensuite les briser », s’amuse Sean Baker. Ivan n’est ainsi pas exactement ce que le spectateur, ou Annie, attendrait d’un jeune milliardaire. Les grands méchants envoyés par son père se prennent une raclée par la jeune fille et subissent tout autant qu’elle les caprices enfantins d’Ivan.
C’est avec ce trio improbable que Sean Baker fait progressivement apparaître la vulnérabilité de chaque personnage. L’acteur Youri Borissov est formidable dans le rôle d’Igor, grand gaillard en apparence imperturbable, embauché pour maîtriser physiquement la situation. Toros, le bras droit du père d’Ivan et parrain du jeune homme, est un prêtre orthodoxe, dépassé par la situation. L’acteur Karren Karagulian, présent dans tous les films de Sean Baker, l’incarne. Il est accompagné par un autre personnage de la diaspora arménienne, Garnyck (Vache Tovmasyan), qui procure lui aussi son lot de moments humoristiques.
Après la romance puis la violence et la comédie, la dernière scène du film change de nouveau de registre. Pendant 2 h 20, Sean Baker nous en a fait voir de toutes les couleurs. « Je le décrirais comme un film très imprévisible. C’est drôle, triste, un mélange de genres intéressant », estime Mikey Madison, avant de résumer Anora de la meilleure façon : « C’est un film de Sean Baker, en somme ! ». Et sûrement son meilleur, Palme d’or à l’appui.
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Ugo Humbert en finale du Masters 1000 de Paris, pour un choc contre le numéro 3 mondial Alexander Zverev
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7 hours agoon
November 2, 2024JULIEN DE ROSA / AFP
Impérial, Ugo Humbert l’a été en demi-finale du Masters 1000 de Paris ce samedi 2 novembre.
TENNIS – Un nouveau roi français à Paris ? Déjà tombeur du numéro 2 mondial Carlos Alcaraz, le tennisman français Ugo Humbert s’est offert le Russe Karen Khachanov ce samedi 2 novembre en demi-finale du Master 1000 de Paris, catégorie de tournoi la plus prestigieuse après les quatre Grands Chelems.
D’abord bousculé contre le 21e joueur mondial, le gaucher de 26 ans n’a pas tremblé au moment d’accéder à sa toute première finale du Rolex Paris Masters, rejoignant ainsi le cercle très fermé des joueurs tricolore ayant accédé à une finale de ce type de tournois. Dans ce mano a mano irrespirable de bout en bout, le Français s’est finalement imposé 6-7 (6-8), 6-4, 6-3.
C’est donc un duel au sommet qui attend Ugo Humbert contre l’Allemand Alexander Zverev, actuel troisième joueur mondial. Et l’occasion rêvée d’être le dernier sportif français a remporté le trophée à Bercy, avant le déménagement du tournoi à Nanterre. Un défi de taille puisque c’est un Zverev revanchard qui affrontera Humbert en finale à Bercy, quatre ans après sa précédente finale perdue en 2020.
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« Fier de moi »
Dans ce match fort en sensation, tout s’est finalement joué au septième jeu du dernier set. Lorsque le Français a réussi à prendre le service du Russe pour mener 4-3, service à suivre. Quelques instants plus tôt, Khachanov avait fait appel à un soigneur pour lui masser la cuisse droite. Après cette interruption, il s’est montré nettement moins mobile dans les deux derniers jeux, remportés sans difficulté par Ugo Humbert.
Pourtant, le Français revenait de loin, après avoir rattrapé deux breaks de retard et pousser Khachanov au tie-break dans le premier set. Avant de retomber dans ses travers, offrant ainsi le set à son adversaire. Avec moins de fautes directes dans la manche suivante, le numéro 1 français a su dompter ses doutes et son adversaire dans ce match pourtant très serré. À l’image des deux balles de set sauvées par Khachanov avant le troisième set.
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« Je me suis dit ’il va falloir te battre jusqu’à la fin’ et c’est ce que j’ai fait donc je suis fier de moi », s’est félicitée la coqueluche du public parisien, habitué à se parler à voix haute sur le court pour aller de l’avant.
Avant lui, Guy Forget, Jo-Wilfried Tsonga, Cédric Pioline, Sébastien Grosjean, Richard Gasquet, Gaël Monfils et Gilles Simon avaient atteint une finale de Masters 1000. Mais seuls les quatre premiers de cette liste ont déjà remporté un ou plusieurs titres.
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