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Le Pen fait le pari d’installer l’idée d’un ‘ticket’ avec Bardella pour 2027 | TV5MONDE

Elle à l’Elysée, lui à Matignon, pour un duo “complémentaire”: en laissant entendre que Jordan Bardella deviendrait son Premier ministre en cas de succès présidentiel en 2027, Marine Le Pen légitime autant sa future candidature qu’elle annihile quelque velléité de son poulain.
Certes, rien n’est officiel. Mais en affirmant que “oui, Jordan Bardella fera un très bon Premier ministre” devant les caméras de France 5, la triple candidate malheureuse à la présidentielle a fait un pas de plus, ce week-end, vers l’adoubement de celui qui lui a succédé à la tête du Rassemblement national l’année dernière.
Car, a-t-elle pris le soin de souligner lundi soir au 20H de TF1, elle est “la candidate naturelle de (son) camp”, à la future élection suprême.
“C’est peut-être un effet d’annonce pour essayer de consolider la normalisation, la respectabilité et la légitimité de sa candidature: le message, c’est qu’on a une équipe prête au combat”, décrypte l’historien et politologue Jean Garrigues.
Or, Marine Le Pen a longtemps considéré que c’était ce manque de troupes identifiées par l’opinion qui lui avait porté préjudice dans ses aventures élyséennes, l’élection en 2022 de 88 députés devant y remédier.
Si le but n’a pas été pleinement atteint avec ces parlementaires, dont l’immense majorité peine toujours à attirer la lumière, le sacre de Jordan Bardella, propulsé dès 2019 tête de liste aux Européennes – il n’avait que 23 ans – puis encouragé à prendre la tête du parti en 2022, est considéré comme un succès.
Nommer, ou presque, Jordan Bardella à Matignon “est peut-être aussi une manière d’évacuer sa candidature à la présidentielle en le cantonnant +officiellement+ à un rôle de Premier ministre”, note Jean Garrigues.
Celui qui doit à nouveau conduire la liste RN aux prochaines Européennes jouit en effet d’une popularité crescendo au sein du parti à la flamme. De quoi se donner des idées? “Jordan a moins d’expérience que Marine Le Pen, il n’en a pas l’épaisseur. Il sera très jeune en 2027”, faisait valoir il y a encore quelques semaines un ponte du RN pour mieux écarter toute hypothèse de candidature à la prochaine présidentielle.
Au risque que l’argument se retourne: M. Bardella, encore présenté par ses amis politiques il y a six mois comme “au début de sa carrière”, “se construisant une expérience jour après jour”, “sympa mais qui n’a pas encore créé le lien avec les Français”, pourrait-il avoir les épaules pour diriger le gouvernement?
“Il reste quatre ans…”, tente de relativiser un cacique RN.
Dauphins qui s’échouent
Lever le mystère sur l’identité de son futur Premier ministre procède en outre d’une innovation, jamais véritablement usitée sous la Ve République.
“On ne le fait pas, parce que jusqu’au dernier moment, il peut y avoir des paramètres politiques ou des affaires qui éclatent et qui pourraient mettre en péril cette candidature”, rappelle M. Garrigues.
Marine Le Pen prend-elle un véritable risque pour autant? Une victoire présidentielle suppose un élargissement de sa base, s’est convaincue la finaliste malheureuse de 2022 (41,45% au deuxième tour). Or, “Jordan Bardella n’est pas sa copie conforme et fait partie des quatre responsables politiques auxquels les Français accordent le plus leur confiance”, met en avant Jean-Daniel Lévy, directeur délégué d’Harris Interactive.
Mieux: celui qui contrebalance l’image d’héritière de Marine Le Pen – élevée dans un manoir de l’ouest parisien – par le récit d’une enfance vécue en Seine-Saint-Denis, permet d’”encore mieux se positionner qu’elle au sein de la jeunesse”, constate le sondeur.
Il marque au passage une rupture dans l’histoire de l’ex-Front national, où “le sort des dauphins” fut longtemps “de s’échouer”, selon le mot de Jean-Marie Le Pen cruellement éprouvé par Bruno Mégret, Carl Lang ou Bruno Gollnisch, avant Florian Philippot ou Marion Maréchal.
La préemption du poste de Premier ministre pose tout de même le risque “de se couper potentiellement d’alliances ou de ralliements à l’issue du premier tour de la présidentielle”, observe M. Lévy. Un proche de Mme Le Pen tempère: “Elle n’est liée par rien.”
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Le Crif estime que célébrer la fête juive de Hanouka à l’Elysée était ‘une erreur’ | TV5MONDE

Le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), Yonathan Arfi, a jugé vendredi que c’était “une erreur” que le début de la fête juive de Hanouka ait été célébré jeudi soir à l’Élysée, en présence d’Emmanuel Macron.
“Effectivement ce n’est pas la place au sein de l’Élysée d’allumer une bougie de Hanouka parce que l’ADN républicain, c’est de se tenir loin de tout ce qui est religieux”, a estimé Yonathan Arfi au micro de Sud Radio, au lendemain d’un début de polémique sur une possible remise en cause des principes de laïcité.
Le chef de l’Etat a reçu jeudi soir le prix annuel Lord Jakobovits de la Conférence des rabbins européens (CER) qui récompense la lutte contre l’antisémitisme et la sauvegarde des libertés religieuses. A cette occasion, le grand rabbin de France, Haïm Korsia, a allumé la première bougie du candélabre pour Hanouka.
La vidéo, largement diffusée et visionnée sur les réseaux sociaux, s’est accompagnée de vives critiques de toutes parts.
“Ce n’est pas traditionnellement le rôle d’une puissance publique d’accueillir une fête religieuse”, a estimé Yonathan Arfi, qui s’est dit “surpris”.
“Je pense que c’est effectivement quelque chose qui à mon avis n’a pas vocation à se reproduire”, a-t-il poursuivi. Selon lui, “les Français juifs ont toujours considéré la laïcité comme une loi de protection et une loi de liberté. Et tout ce qui affaiblit la laïcité affaiblit les Juifs de France”.
S’agissait-il pour la présidence de la République d’une manière de faire oublier l’absence du chef de l’État à la marche contre l’antisémitisme, le 12 novembre ? Pour M. Arfi, “il y a fondamentalement une erreur sur le sujet. Il aurait dû être présent” car “c’était une marche d’unité nationale” et “en participant à cette marche, il aurait participé à préserver cette unité nationale”.
La fête de Hanouka commémore l’une des grandes victoires de l’histoire juive quand, au IIe siècle avant notre ère, un petit groupe de Juifs reprit le Temple profané de Jérusalem. La minuscule fiole qu’ils trouvèrent alors pour rallumer le candélabre, qui devait tenir un jour, en dura en fait huit.
Pendant huit jours, à la tombée de la nuit, les fidèles allument une flamme sur un chandelier appelé “hanoukkia”, placé dans l’encadrement de la porte ou de la fenêtre.
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Assemblée: revers pour les députés LR dans leur offensive sur l’immigration | TV5MONDE

Un texte offensif sur les relations avec l’Algérie rejeté, une réforme constitutionnelle retirée en cours d’examen: les LR ont fait chou blanc jeudi à l’Assemblée avec leurs initiatives sur l’immigration, dont l’objectif était surtout d’accroître la pression sur le camp présidentiel.
Quatre jours avant l’arrivée du projet de loi immigration dans l’hémicycle, Les Républicains avaient placé deux textes sur ce thème en haut de l’affiche de leur journée réservée au Palais Bourbon.
Sans véritables espoirs de succès, l’enjeu était pour eux d’incarner la fermeté aux yeux de l’opinion, face à un gouvernement “sans ambition” sur l’immigration. Et dont le projet de loi, après son durcissement au Sénat, a été “détricoté” à leurs yeux en commission à l’Assemblée.
La proposition de résolution des LR demandant que Paris mette fin à l’accord franco-algérien de 1968 – qui confère un statut particulier aux Algériens en matière de circulation, de séjour et d’emploi en France – a été repoussée sans surprise, avec 151 voix contre et 114 pour.
La députée LR Michèle Tabarot avait plaidé en faveur d’une proposition “très importante” car l’accord de 1968 donne aux Algériens “un droit quasi-automatique à l’immigration”.
Même adoptée, la résolution n’aurait pas eu de valeur contraignante, mais le camp présidentiel s’inquiétait de son impact sur les relations diplomatiques avec Alger.
Au sein de la majorité, seul le groupe Horizons et deux députés isolés du groupe macroniste Renaissance ont voté pour. Le Rassemblement national a apporté son soutien à l’initiative des LR, à qui tous les groupes de gauche ont, au contraire, reproché d’agiter des “fantasmes” migratoires.
“Etrange attelage”
S’il n’est pas question pour le gouvernement d’une dénonciation unilatérale, la négociation d’un nouvel avenant “est à l’ordre du jour”, avait assuré mercredi Elisabeth Borne.
Après ce premier revers, les députés LR ont présenté leur deuxième texte, une vaste réforme de la Constitution, sans laquelle légiférer sera vain face à “l’immigration massive”, selon eux.
Mais ils l’ont retiré à 20H00, après plusieurs heures de débats et de déconvenues.
“Nous avons vu dans cet hémicycle se constituer une majorité”, “un étrange attelage de la Nupes et de la majorité Renaissance, soutenu par le gouvernement”, a justifié le chef du groupe LR, Olivier Marleix.
La même majorité que “celle qui a été à l’œuvre toute la semaine dernière en commission des lois pour défaire” la version sénatoriale du projet de loi immigration, a-t-il poursuivi.
Avant ce retrait, l’Assemblée avait supprimé l’article qu’Eric Ciotti, le président du parti LR, avait décrit comme “le plus important”, prévoyant que le Parlement fixerait des quotas annuels plafonnant l’immigration, auxquels “rien ne pourra s’opposer”.
“La question des quotas n’est pas une question taboue”, mais la proposition “n’est pas aboutie”, a estimé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui a insisté sur sa volonté de se montrer “constructif”.
Dans un entretien à Nice Matin daté de vendredi, il répète vouloir “tendre la main” aux députés LR.
Un article prévoyant que les demandes d’asile soient déposées “non pas sur le territoire national, mais dans nos représentations diplomatiques ou dans nos postes consulaires, ou à la frontière”, avait également été supprimé.
“Double Frexit”
La réforme de LR proposait aussi d’élargir le champ du référendum aux questions d’immigration. Et que des lois organiques adoptées par les deux assemblées ou par référendum puissent déroger aux accords internationaux ou au droit européen.
Le gouvernement n’a pas fermé la porte sur la question du référendum.
Mais M. Darmanin a fustigé le “double Frexit”, “européen” et “constitutionnel”, que représenterait la dérogation aux règles européennes. “Si vous voulez changer l’Europe, il faut gagner les élections européennes et modifier les traités européens”, a-t-il lancé.
La gauche a tiré à boulets rouges sur toutes ces propositions. Pour la députée socialiste Cécile Untermaier, elles montrent que “l’extrême droite implante son vocabulaire et ses cadres de pensée au sein de la droite républicaine”.
“Pourquoi courez-vous derrière les idées du RN? Vous ne les rattraperez jamais”, a aussi lancé aux Républicains l’élu MoDem Erwan Balanant.
Après les revers sur l’immigration, LR a bouclé sa “niche parlementaire” avec deux succès dans le domaine de la santé.
L’Assemblée a adopté en première lecture leur texte visant à former davantage de médecins, en “rendant effective” la suppression du numerus clausus et en facilitant le retour de Français qui étudient la médecine à l’étranger. Ainsi qu’une résolution appelant “à rendre effectifs les soins palliatifs sur tout le territoire national”.
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Jordan Bardella mobilise les troupes du RN en Guadeloupe sur fond de protestations | TV5MONDE

Le président du RN Jordan Bardella, en tournée aux Antilles, a tenu une réunion publique en Guadeloupe jeudi soir malgré des protestations contre sa venue de plusieurs organisations politiques locales.
Lors de l’élection présidentielle de 2022, la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, a affiché en Guadeloupe un score de 69,6%, le plus haut enregistré sur l’ensemble du territoire français.
Après un déplacement en Martinique, Jordan Bardella, interrogé par l’AFP, a décrit la Guadeloupe comme “une terre d’avenir pour les idées qu’on représente”.
“Imaginez le chemin que nous avons parcouru”, a souligné M. Bardella durant une allocution devant quelque 200 personnes qui s’est déroulée sans incident ou manifestation.
“A ceux qui nous ont dit que nous n’étions pas les bienvenus, nous rappelons que nous sommes ici chez nous”, a-t-il lancé, alors que plusieurs mouvements politiques locaux se sont insurgés contre la présence du leader d’extrême droite sur le territoire guadeloupéen.
Six organisations dont le Mouvement international pour les réparations et le Comité international des Peuples Noirs, dans la mouvance autonomiste ou indépendantiste, ont publié un communiqué commun protestant contre ce déplacement, rappelant l’histoire du RN et “son idéologie raciste et xénophobe”.
“Le Rassemblement national français n’est pas le bienvenu en Guadeloupe”, ont-ils affirmé dans un communiqué
L’Allyans Nasyonal Gwadloup, parti arrivé troisième localement aux dernières élections européennes, qui défend la souveraineté de la Guadeloupe, a déclaré que le RN “n’a pas sa place ici”.
Olivier Nicolas, responsable local du Parti socialiste, a lui rappelé que “les actes (du RN) l’ont souvent conduit à unir ses voix aux macronistes et à la droite (…) pour faire obstacle à tout progrès social significatif pour nos territoires”, selon un communiqué.
Jordan Bardella et André Rougé, également député européen pour le RN, ont décliné leurs thèmes de campagne pour les élections européennes à venir en juin 2024: insécurité, présence de l’Outremer dans les politiques nationales et européennes et soutien à l’agriculture locale.
En 1987, Jean-Marie Le Pen n’avait pas pu atterrir sur le sol antillais, empêché par une mobilisation populaire. En 2022 lors de la campagne présidentielle, sa fille Marine Le Pen avait été, elle, chahutée à son hôtel par des opposants.
La fédération guadeloupéenne du RN compte actuellement 400 adhérents, selon ses dirigeants.
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Bras de fer mairie de Paris/gouvernement autour de la vitesse sur le périphérique | TV5MONDE

La mairie de Paris veut baisser de 70 à 50 km/h la vitesse sur le périphérique parisien dès fin 2024, le gouvernement s’y oppose à court terme: ce débat a pris des allures de bras de fer jeudi, dans un contexte politique déjà très tendu autour des transports.
Jeudi matin, le ministre des Transports Clément Beaune a allumé la mèche en affirmant que l’Etat ne “validera(it) pas” fin 2024 l’abaissement de la vitesse sur l’anneau de 35 km voulu par la mairie de Paris après les Jeux olympiques.
“Ce n’est pas une bonne idée à court terme”, a-t-il expliqué sur Franceinfo.
Fin novembre, la mairie dirigée par Anne Hidalgo avait annoncé sa volonté de limiter la vitesse sur le périphérique à 50 km/h après les Jeux olympiques (26 juillet-11 août 2024), en plus de réserver une des voies au covoiturage.
Selon la mairie, cette mesure a surtout pour objectif de réduire la pollution et les nuisances sonores, notamment la nuit pour les 500.000 personnes qui vivent à proximité immédiate de cet axe, souvent dans des quartiers populaires.
Le périphérique, un des principaux axes urbains d’Europe, est emprunté chaque jour par 1,2 million de véhicules, franciliens en majorité, et circulant à 80% avec pour seul occupant, leur conducteur.
“Posture politicienne”
La municipalité compte bien mettre en oeuvre la mesure malgré l’opposition de Clément Beaune, a assuré le premier adjoint Emmanuel Grégoire, selon qui un maire a le pouvoir de “baisser la vitesse” quand cela se justifie par “des enjeux environnementaux”.
Si le ministre “entend faire obstacle” au projet, “qu’il nous précise comment il compte le faire”, a encore dit M. Grégoire, lui reprochant une “posture purement politicienne”.
“Il y a au moins trois décrets qui définissent les prérogatives de l’Etat sur le périphérique”, a répondu, sollicité par l’AFP, le ministère des Transports pour qui la Ville “a relancé cette idée sans avoir transmis le moindre dossier”.
Pour le ministère, “il est inenvisageable de faire un tel changement sans étude d’impact précise, et surtout sans concertation approfondie avec la région, les départements, les communes concernées”, sachant que “80% des usagers du périphérique viennent de banlieue”.
Les élus de droite parisiens, par le biais de la sénatrice Agnès Evren sur X, se sont félicités “d’avoir été entendus” par le ministre des Transports. La présidente de région (LR) Valérie Pécresse avait dénoncé une décision relevant “de l’égoïsme pur” et qui “affectera en priorité les usagers qui circulent la nuit ou tôt le matin”.
Plutôt que de défendre une “vraie mesure sociale”, M. Beaune, “candidat à la mairie de Paris”, préfère “tordre le bras à la Ville de Paris”, a rétorqué Fatoumata Koné, cheffe des élus écologistes de Paris.
M. Beaune et M. Grégoire figurent parmi les candidats putatifs pour succéder à Mme Hidalgo à l’Hôtel de Ville en 2026.
Longue liste
Si ce nouveau bras de fer entre l’Hôtel de Ville et l’Etat s’inscrit dans une longue liste ces derniers mois (temps de travail des agents municipaux, réforme des retraites…), il renforce les tensions politiques à sept mois des Jeux olympiques de Paris, que les trois pouvoirs politiquement opposés (gouvernement macroniste, région à droite et mairie à gauche) doivent mener à bien ensemble.
Fin novembre, Anne Hidalgo avait déclenché une précédente polémique en déclarant qu’”il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts” pour les JO “parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence”.
Après avoir évoqué une “trahison politique”, Clément Beaune a accusé jeudi Mme Hidalgo de “cracher sur notre pays en disant +on est nuls, on n’est pas prêts, on n’y arrivera pas+”.
Les élus socialistes Lamia El Aaraje et Rémi Féraud, proches de la maire, lui ont réclamé “des excuses”.
Autre pomme de discorde bien mûre: mardi, la mairie de Paris a demandé à Valérie Pécresse de revenir sur le quasi-doublement du prix du billet de métro décidé pour financer l’effort supplémentaire pendant les JO.
“Ce sont d’abord les Franciliens, les Français qui vont payer cette tarification exceptionnelle que rien ne justifie”, a redit jeudi M. Grégoire.
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Affaire Bygmalion: fin du procès en appel de Nicolas Sarkozy, décision le 14 février | TV5MONDE

Le procès en appel sur les dépenses excessives de la campagne présidentielle perdue de Nicolas Sarkozy en 2012 s’est achevé jeudi à Paris, et la décision a été mise en délibéré au 14 février.
Dans ce procès, le ministère public a requis un an d’emprisonnement avec sursis contre l’ancien chef de l’Etat, qui avait été condamné en première instance à un an d’emprisonnement ferme pour avoir dépassé le plafond légal de dépenses de sa campagne.
Neuf autres personnes étaient rejugées à ses côtés depuis le 8 novembre par la cour d’appel de Paris.
Appelés à la barre, aucun des prévenus n’a souhaité faire de déclaration à la fin du procès.
Contrairement à ses coprévenus, l’ex-chef de l’Etat n’est pas mis en cause pour le système de fausses factures imaginé pour masquer l’explosion des dépenses de sa campagne qui ont atteint près de 43 millions d’euros alors que le plafond légal était de 22,5 millions.
Mais, dans son jugement, le tribunal avait souligné que l’ancien locataire de l’Elysée avait “poursuivi l’organisation de meetings” électoraux, “demandant un meeting par jour”, alors même qu’il “avait été averti par écrit” du risque de dépassement légal, puis du dépassement effectif.
Devant la cour d’appel, Nicolas Sarkozy a, comme lors du premier procès, contesté “vigoureusement toute responsabilité pénale”, dénonçant “fables” et “mensonges”.
Son avocat, Me Vincent Desry, a plaidé vendredi sa relaxe. Selon lui, si Nicolas Sarkozy “n’était pas informé de la fraude, il ne pouvait être informé du dépassement”.
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Meublés touristiques: l’Assemblée commence l’examen d’un texte très attendu | TV5MONDE

Un texte très attendu, et qu’il faudra attendre encore: les députés ont commencé mercredi soir l’examen d’une proposition de loi visant à réguler les meublés touristiques de type Airbnb, accusés de nuire à la location de longue durée, sans parvenir jusqu’au vote.
L’examen de ce texte transpartisan en première lecture a commencé en début de soirée et s’est achevé à minuit sans que les députés n’aient même adopté l’article 2.
Le texte porté par Annaïg Le Meur (Renaissance) et Iñaki Echaniz (PS) avait été mis une première fois à l’agenda au printemps avant d’être reporté sine die.
Le groupe LR avait décidé la semaine dernière de s’opposer à l’examen simplifié de la proposition de loi, ce qui aurait pu accélérer les débats. Au cours des discussions, les députés LR et RN ont multiplié les manoeuvres – rappels au règlement, prises de parole multiples, demandes de suspension – conduisant à les ralentir.
“Aujourd’hui on a un problème de logement et vous vous amusez à faire des scrutins publics et à nous empêcher de voter”, s’est emporté peu avant minuit M. Echaniz.
Le président de la commission des Affaires économiques, Guillaume Kasbarian, a fustigé ceux qui “ont essayé de faire traîner encore et encore le débat”, mais s’est félicité qu’il y ait “une vraie majorité pour soutenir ce texte”, qui “reviendra en janvier ou en février”.
Tout au long de la soirée, les débats ont opposé la gauche et la majorité à la droite et au RN, hostiles à des mesures qui pénalisent les “petits propriétaires”.
Le député RN Frédéric Falcon a dénoncé “un condensé de vieilles mesures socialistes” multipliant les “normes” et les “hausses d’impôts”. C’est le “RNbnb”, a ironisé le député LFI François Piquemal.
Prudence gouvernementale
La mesure la plus emblématique de la proposition de loi vise à s’attaquer à la “niche fiscale” dont bénéficient les meublés touristiques, avec des taux d’abattement supérieurs à ceux des locations classiques de longue durée (30%).
L’article 3, durci par la commission des lois la semaine dernière contre l’avis du gouvernement, prévoit d’abaisser à 30% le taux d’abattement sur les revenus des meublés de tourisme (contre 71% pour la location meublée classée et 50% pour la location meublée non classée aujourd’hui). Une exception serait retenue en “zone rurale très peu dense” où un taux de 41% supplémentaire (71% au total) pourrait être appliqué.
Dans son propos introductif, le ministre du Logement Patrice Vergriete a dit soutenir “une réforme de la fiscalité locative des bailleurs privés”, avec l’objectif de “mettre fin à des niches fiscales jugées injustifiées”.
Mais il a aussi incité à être “prudent”, rappelant qu’une mission parlementaire sur le sujet avait été confiée à Mme Le Meur et à la députée MoDem Marina Ferrari.
L’avantage fiscal avait déjà fait l’objet d’un bras de fer durant l’examen du projet de budget 2024, avec la promesse de l’exécutif de réduire de 71% à 50% l’abattement en zone tendue.
“Il ne peut pas y avoir de mesure fiscale hors du projet de loi de finance”, a balayé mercredi sous couvert d’anonymat un responsable de la majorité.
Le texte, examiné en première lecture, applique également des obligations de diagnostic de performance énergétique aux meublés de tourisme.
Il prévoit de mettre à disposition des maires une “boîte à outils” pour réguler ces locations touristiques, et leur donne la possibilité d’abaisser de 120 jours à 90 jours par an la durée maximale durant laquelle une résidence principale peut être louée en tant que meublé de tourisme.
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Macron veut ‘transformer’ la recherche et ouvrir ‘l’acte 2 de l’autonomie’ des universités | TV5MONDE

Emmanuel Macron a annoncé jeudi vouloir, “d’ici dix-huit” mois, “transformer” l’organisation de la recherche française et ouvrir “l’acte 2 de l’autonomie” des universités, dans le cadre d’une “vraie révolution” pour remédier à un “morcellement” qui affaiblit la position mondiale des chercheurs hexagonaux.
“Je souhaite que nous réussissions à transformer nos grands organismes nationaux de recherche”, comme le CNRS, l’Inserm ou l’Inrae, “en de vraies agences de programmes”, qui soient “stratèges” dans leur domaine, a déclaré le chef de l’Etat lors d’une réunion à l’Elysée avec plusieurs dizaines de chercheurs.
Il a énuméré les spécialités dévolues aux organismes transformés: climat, biodiversité et sociétés durables au Centre national de la recherche scientifique (CNRS); santé à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm); agriculture, alimentation durable, forêt et ressources naturelles associées pour l’Institut national de la recherche agronomique (Inrae); énergie décarbonée au Commissariat à l’énergie atomique (CEA); numérique logiciel à l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria): spatial au Centre national d’études spatiales (Cnes).
Parallèlement il a plaidé pour donner davantage “d’autonomie” aux universités pour qu’elles “organisent et gèrent la recherche” au niveau local, selon une “logique de site”.
“Ce que je leur propose, c’est d’ici à dix-huit mois d’ouvrir l’acte deux de l’autonomie et d’aller vers la vraie autonomie”, impliquant de “vrais contrats pluriannuels” et “une gouvernance réformée”, a-t-il lancé.
“Il faut avancer sans tabou” sur “les enjeux de gouvernance, de modèle économique et, en effet, bâtir des vrais contrats d’objectifs, de moyens et de performance avec des financements beaucoup plus incitatifs”, a-t-il ajouté.
L’acte un de l’autonomie, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, avait donné lieu à un long bras de fer.
Conscient de cet écueil, Emmanuel Macron a plaisanté sur le fait que sa ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, lui avait “interdit de prononcer le mot” de “statut” pour les personnels car le modifier serait “tout de suite la bronca”. “Tout le monde va se mettre en travers, on n’arrivera à rien faire”, a-t-il acquiescé. “Donc je n’ai pas dit qu’on allait réformer les statuts”, a-t-il ajouté, suscitant les rires du parterre de chercheurs.
Après avoir vanté le bilan des efforts faits depuis sa première élection en 2017 pour remettre la recherche française sur les rails après des décennies de “désinvestissement trop important”, Emmanuel Macron a reconnu que “nous avons vécu des moments difficiles ces dernières années”.
A cet égard, il a évoqué l’”étrange défaite” du vaccin contre le Covid, la France ayant découvert le principe de l’ARN messager mais n’ayant pas su mettre au point le remède.
Il a déploré le “morcellement désordonné” du système de recherche qui “nous prive de nous concentrer sur de grands défis partagés, nous empêche d’être réactifs en cas d’urgence et diminue notre capacité parfois d’être attractif aussi dans le monde”.
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Assemblée: un premier revers pour LR, à l’offensive sur l’immigration | TV5MONDE

L’Assemblée nationale a rejeté jeudi un texte remettant en cause l’accord franco-algérien de 1968, avant de lancer l’examen d’une réforme constitutionnelle elle aussi proposée par les députés LR, décidés à faire monter la pression sur le camp présidentiel autour de l’immigration.
Quatre jours avant l’arrivée du projet de loi immigration en séance, Les Républicains ont placé ces deux textes en haut de l’affiche de leur journée réservée au Palais Bourbon, avant d’autres sur la santé, le logement ou encore l’éducation.
Sans espoir de les voir adoptés, leur objectif est surtout d’incarner la fermeté aux yeux de l’opinion, face à un gouvernement “sans ambition” sur l’immigration et dont le projet de loi, après son durcissement au Sénat, a été “détricoté” à leurs yeux en commission à l’Assemblée.
Leur proposition de résolution pour mettre fin à l’accord entre la France et l’Algérie, qui confère un statut particulier aux Algériens en matière de circulation, de séjour et d’emploi en France, a été repoussée, avec 151 voix contre et 114 pour.
Au sein du camp présidentiel, seul le groupe Horizons et deux députés isolés du groupe Renaissance ont voté pour ce texte, qui, si jamais il avait été adopté, n’aurait pas eu de valeur contraignante.
Le Rassemblement national a apporté son soutien à l’initiative des LR, à qui tous les groupes de gauche ont, au contraire, reproché d’agiter des “fantasmes” migratoires.
“Demi-mesure”
La députée LR Michèle Tabarot avait plaidé dans l’hémicycle en faveur d’une proposition “très importante”, jugeant que l’accord donnait aux Algériens “un droit quasi-automatique à l’immigration”.
Des députés macronistes ne voyaient pas d’un mauvais œil l’envoi d’un “signal” à l’Algérie, mais le groupe Renaissance s’était accordé sur un vote défavorable.
Son oratrice, Huguette Tiegna, a estimé que la révision de l’accord était “nécessaire” mais ne pouvait se faire de manière unilatérale, ce qui serait “une agression envers un pays voisin et ami”.
En revanche, leurs alliés du groupe Horizons ont assumé de voter pour. Une question de “cohérence”, selon leur chef Laurent Marcangeli: l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, président d’Horizons, avait prôné en juin la remise en cause de cet accord, soit avant le dépôt du texte de LR.
S’il n’est pas question d’une dénonciation unilatérale, la négociation d’un nouvel avenant “est à l’ordre du jour”, a assuré mercredi Elisabeth Borne.
Après leur premier revers, les députés LR ont commencé à présenter leur deuxième texte, une vaste réforme de la Constitution, sans laquelle légiférer sera vain face à “l’immigration massive”, selon eux.
Ils proposent d’élargir le champ du référendum aux questions d’immigration. Et que des lois organiques adoptées par les deux assemblées ou par référendum puissent déroger aux accords internationaux ou au droit européen.
La droite a déjà essuyé un revers mercredi au Sénat, avec le rejet en commission de ces deux propositions phares.
“Il est temps de revenir à une vision qui redonne aux Français le cours de leur destin”, a estimé jeudi dans l’hémicycle de l’Assemblée le président de LR, Eric Ciotti.
Tous deux présents, les ministres de l’Intérieur et de la Justice, Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti, n’ont pas fermé la porte sur le volet référendaire de la réforme.
Mais M. Darmanin a fustigé le “double Frexit”, “européen” et “constitutionnel”, que représenterait la dérogation aux règles européennes. “Si vous voulez changer l’Europe, il faut gagner les élections européennes et modifier les traités européens”, a-t-il lancé.
Rétention de sûreté
La réforme de LR prévoit aussi la fin du droit du sol à Mayotte ou encore des quotas annuels plafonnant l’immigration, déterminés par le Parlement.
Rebondissant sur l’actualité, après l’attentat au couteau près de la Tour Eiffel, Eric Ciotti a ajouté un amendement visant à “permettre une rétention de sûreté en centre fermé contre les islamistes qui constituent toujours un danger à leur sortie de prison”.
La gauche a tiré à boulets rouges sur toutes ces propositions. Pour la députée socialiste Cécile Untermaier, elles montrent que “l’extrême droite implante son vocabulaire et ses cadres de pensée au sein de la droite républicaine”.
“Pourquoi courrez-vous derrière les idées du RN? Vous ne les rattraperez jamais”, leur a aussi lancé le député Modem Erwan Balanant.
Si le temps le permet, après l’examen de la réforme constitutionnelle (les niches parlementaires s’arrêtent à minuit précise), LR espère ensuite aller au bout de l’examen d’une proposition de loi visant à former davantage de médecins.
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‘Un point précis’ demandé par le gouvernement sur les Ehpad Emera accusés de maltraitances | TV5MONDE

La ministre des Solidarités Aurore Bergé a demandé un “point précis” à toutes les agences régionales de santé (ARS) et reste “vigilante” après une plainte pour violences et des informations sur des manquements dans des Ehpad privés du groupe Emera, a-t-on appris jeudi auprès de son entourage.
La numéro un de la CGT Sophie Binet a adressé la semaine dernière une lettre à la ministre dans laquelle elle indique avoir été alertée sur des “violences physiques” et des “manquements” dans plusieurs établissements Emera et réclame une saisine de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas).
“Concernant le groupe Emera, la ministre a demandé un point de situation précis à toutes les ARS”, indique l’entourage d’Aurore Bergé. “Dans le cadre du plan de contrôle des 7.500 Ehpad de notre pays, plus de 67% des établissements du groupe ont été contrôlés ou sont en cours de contrôle.”
“Aucun article 40 (qui enjoint à tout fonctionnaire de signaler tout crime ou délit dont il aurait la connaissance, ndlr) n’a été déclenché à date. Aucune remontée inquiétante n’a été réalisée”, ajoute-t-on de même source. “Comme pour l’ensemble des Ehpad, la ministre est vigilante et met en oeuvre une culture systématique du contrôle qui n’est pas une culture du soupçon vis-à-vis des établissements et des professionnels.”
Fondé en 1987, le groupe, qui compte 7.000 salariés et plus de 100 établissements en France et en Europe, est sous le feu des projecteurs depuis le dépôt de plaintes et des témoignages visant ses Ehpad.
En Gironde, une enquête a été ouverte pour “violences habituelles sur personne vulnérable”, selon le parquet de Bordeaux, après une plainte visant l’établissement “Douceur de France”, à Gradignan.
Contacté par l’AFP, Emera a indiqué avoir recensé, en octobre, cinq plaintes en l’espace de deux ans et précisé qu’”aucune de ces plaintes” n’avait “donné lieu à ce stade à une condamnation ou de mise en cause” de sa responsabilité.
“Nous avons une politique de transparence vis-à-vis des tutelles et d’échange avec les familles dès survenance d’un événement”, a ajouté le groupe, assurant ouvrir systématiquement “des enquêtes internes” et mettre en oeuvre “des actions correctives”.
Actualités
Périphérique parisien: l’Etat ‘ne validera pas’ la limitation de vitesse à 50 km/h fin 2024, annonce Beaune | TV5MONDE

L’Etat “ne validera pas” fin 2024 la limitation à 50 km/h sur le périphérique parisien voulue par la mairie de Paris après les Jeux olympiques, a annoncé jeudi le ministre des Transports, Clément Beaune.
“Je pense que ce n’est pas une bonne idée à court terme d’avoir cette limitation de vitesse” et “à la fin de l’année 2024, nous ne prendrons pas la décision, nous ne validerons pas la décision” de limiter la vitesse à 50 km/h, a-t-il expliqué sur Franceinfo.
La mairie de Paris a expliqué fin novembre sa volonté de limiter la vitesse sur le périphérique à 50 km/h après les Jeux olympiques de l’été 2024, en plus de réserver une des voies au covoiturage – une révolution censée protéger l’environnement mais qui suscite, depuis, une vive polémique politique.
Le périphérique, un des principaux axes urbains d’Europe, est emprunté chaque jour par 1,2 million de véhicules, franciliens en majorité, et circulant à 80% avec pour seul occupant, leur conducteur.
Cette nouvelle limitation de vitesse vise à fluidifier le trafic sur cet axe très embouteillé, en encourageant les Franciliens à éviter l’”autosolisme” et à emprunter les transports en commun.
Cette mesure a surtout pour objectif de réduire la pollution et les nuisances sonores, notamment la nuit pour les 500.000 personnes qui vivent à proximité immédiate de cet axe, souvent dans des quartiers populaires, selon la mairie de Paris.
La vitesse maximale autorisée sur cette ceinture routière de 35 kilomètres qui entoure la capitale depuis 1973, était déjà passée de 90 km/h à 80 en 1993, puis à 70 en 2014. Depuis 2021, la vitesse a par ailleurs été limitée à 30 km/h dans la plupart des rues de la capitale.
Si le périphérique “est géré par la Ville de Paris”, un changement de la limitation de vitesse nécessite “évidemment une validation de l’État”, a fait valoir Clément Beaune, se disant cependant “ouvert” à l’idée d’une voie réservée.
“Je pense que la voie réservée, c’est une bonne chose”, a-t-il noté.
Mais si, en même temps, la limite de vitesse passe à 50 km/h, “je pense que là, vous allez rendre les gens fous”, a-t-il poursuivi.
Les élus de la majorité de gauche de la maire de Paris, Anne Hidalgo, n’ont pas tardé à réagir.
“Plus de 500.000 personnes vivent aux abords du périphérique et en subissent les pollutions tous les jours”, a fait valoir le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire dans une réaction envoyée à l’AFP.
Comme la voie dédiée au covoiturage, autre projet de la mairie pour le périphérique, la réduction de la vitesse permettrait à ces habitants “de bénéficier d’un air plus respirable et de pouvoir enfin dormir plus sereinement en réduisant les nuisances sonores”, a ajouté M. Grégoire.
“Encore une fois, le gouvernement choisit la petite polémique et cède aux sirènes des lobbies pro-voitures”, a regretté l’adjoint aux mobilités (EELV) David Belliard, pour qui “le passage à 50 km/h est la première étape de la transformation du périphérique en boulevard urbain”.
La position du ministre vis-à-vis d’une “vraie mesure sociale” n’est “pas une surprise, c’est quand même une déception”, a commenté en marge d’un point presse Fatoumata Koné, cheffe des élus écologistes de Paris.
Elle reproche à M. Beaune, “candidat à la mairie de Paris”, une “position politicienne” dont le but est de faire “tordre le bras à la Ville de Paris” plutôt que “d’accompagner” les riverains du périphérique.
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