SYLVAIN THOMAS / AFP

Le journaliste et streamer Samuel Étienne a lui aussi pris part au ZEvent dimanche 8 septembre, pour récolter des fonds pour des associations de lutte contre la précarité.

TWITCH. Le pari est réussi. Comme en 2022, les dizaines de personnalités d’Internet réunies à Montpellier cette année pour 3 jours de direct sur Twitch ont permis de récolter plus de 10 millions d’euros de dons, pour des associations de lutte contre la précarité. Depuis sa première édition en 2016, alors nommé « Projet Avengers », cette collecte de dons en ligne a levé plus de 31 millions d’euros.

À un peu plus d’1 heure ce matin du 9 septembre, la cagnotte s’élevait à 10 145 881 €, comme l’a partagé l’organisation de l’évènement sur son compte X. « Un grand bravo et un grand merci à tous ceux qui nous ont aidés à lutter contre la précarité en France », a salué le ZEvent, de retour après un an d’absence.

Devenu un événement incontournable en France, le ZEvent avait cette année choisi de récolter de l’argent pour cinq associations, suivant le modèle déjà mis en place en 2022 : une thématique globale et plusieurs associations bénéficiaires des dons des spectateurs (ou viewers dans le jargon Twitch).

« Je déclare le ZEVENT 2024 ouvert ! », avait lancé vendredi 6 septembre peu après 18h sur sa chaîne Twitch le streamer ZeratoR, organisateur et co-créateur de l’événement avec son bras droit Alexandre Dachary, devant plus de 110 000 spectateurs et entouré des streamers participant. . Pendant plus de 50 heures, une trentaine de personnalités d’internet se sont relayées pour jouer à des jeux vidéo, répondre à des quiz et se lancer des défis.

Léna Situations et Léon Marchand parmi les donateurs

Si de nombreuses personnalités étaient à la manœuvre du ZEvent, comme Baghera Jones, Kameto ou encore Joueur du Grenier, des personnalités étaient aussi présentes parmi les donateurs. L’influenceuse Léna Situations, l’une des youtubeuses françaises les plus suivies, a donné 20 000 euros à l’évènement. Star des bassins cette fois, le champion olympique de natation Léon Marchand a lui fait don de 4500 euros au ZEvent.

Malgré le succès de sa cagnotte, le ZEvent a été accueilli avec des critiques sur le choix des streamers participant, certains étant accusés d’avoir tenu des propos déplacés. « En refusant de faire un background check (vérification des antécédents) et un tri efficace de ces participants en ligne et/ou en présentiel, le Zevent met en danger les femmes et les personnes racisées de sa communauté » s’est ainsi inquiétée sur X la streameuse Nat’ali, co-créatrice du marathon caritatif féministe « Furax ».

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LUDOVIC MARIN / AFP

Michel Barnier, lors de son premier déplacement comme Premier ministre, au SAMU de l’hôpital Necker à Paris le 7 septembre 2024.

POLITIQUE – Ministères recherchent ministrables. Le chef de gouvernement trouvé en la personne de Michel Barnier, les tractations vont bon train pour composer son équipe gouvernementale. Le Premier ministre étant issu de la droite, la présence de représentants de LR est attendue. Mais le locataire de Matignon dit aussi vouloir « ouvrir la table à tous ceux qui le voudront ».

Sur TF1 vingt-quatre heures après sa nomination, Michel Barnier se défend d’avoir jamais été « sectaire ». « Ce ne sera pas seulement un gouvernement de droite, comme je l’entends dire ici ou là », promet-il. Le Premier ministre met en avant ses capacités de négociateur et dit vouloir réunir autour de la table « des hommes et des femmes qui ont des compétences », qu’ils soient issus du camp présidentiel (Renaissance et ses alliés), de la droite ainsi que « des gens de gauche ».

Qui seront-ils ? Les tractations sont en cours. Michel Barnier a reçu vendredi le chef des députés EPR Gabriel Attal, puis les cadres de LR, Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et Gérard Larcher. Dimanche 8 septembre, ce sont Édouard Philippe et ses proches qui se sont rendus à Matignon en fin de matinée, avant le patron du MoDem François Bayrou dans l’après-midi.

Composer la future équipe gouvernementale n’est pas simple, entre le morcellement du paysage politique en trois blocs et un cadre inédit entre le président de la République et son Premier ministre qui, sans être de son parti, n’a pas de majorité d’opposition. Dès lors, participer au gouvernement n’est pas sans risque. Primo parce que la menace de la censure plane sur le Premier ministre et sa future équipe. Ensuite, parce que les partis d’opposition qui y participeraient risqueraient de se voir accuser de trahison par leurs électeurs, la situation n’étant pas celle d’une cohabitation classique.

LR met ses conditions

Ce risque est particulièrement identifié chez Les Républicains et à peine installé à la tête du groupe à l’Assemblée, Laurent Wauquiez a pris soin de présenter son groupe comme d’opposition. Mais un Premier ministre issu de leurs rangs change la donne.

Après avoir été reçus par Michel Barnier, la porte n’était plus aussi fermée pour une participation au gouvernement. À la sortie, Bruno Retailleau a insisté sur la marge de manœuvre – sera-t-elle assez large ? – de Michel Barnier par rapport à Emmanuel Macron et Laurent Wauquiez que tout sera décidé « en fonction du programme ». Le soir même sur TF1, Michel Barnier dévoilait ses priorités, lesquels font clairement écho au « pacte législatif » établi par LR au début de l’été. Assez pour convaincre ?

Selon La Tribune du Dimanche, l’Élysée aimerait bien voir Xavier Bertrand, dont le nom a circulé pour le poste, dans l’équipe Barnier ; le président des Hauts-de-France n’y serait pas fermé. Le maire de Cannes David Lisnard, brièvement cité pour Matignon, esquive dans le JDD mais plaide pour participer « à certaines conditions ».

Renaissance, MoDem et Horizons obligés de partager

Un « parfum » de cohabitation… avec des ministres du camp présidentiel au gouvernement ? Gabriel Attal ne l’a pas exclu vendredi, évoquant auprès de ses troupes une « possible participation » avec pour « boussole » les mesures présentées au début de l’été par son camp. Le patron du MoDem François Bayrou, interrogé dans Le Grand Jury (RTL/Le Figaro/Public Sénat) le 8 septembre, estime que des ministres MoDem seraient « une évidence ».

Reste en parallèle la question des ministres démissionnaires, à qui Michel Barnier n’a pas fermé la porte. Plusieurs noms circulent pour rester, avec pour certains l’appui du président de la République : Rachida Dati, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin, Catherine Vautrin… Tous ont en commun d’avoir été engagé à un moment ou un autre dans un parti de droite et donc d’être en phase avec la ligne du nouveau Premier ministre. Mais les avis divergent : Agnès Pannier-Runacher, ex-ministre déléguée à l’Agriculture, a ainsi plaidé sur franceinfo le 7 septembre pour que « l’incarnation évolue ».

Le RN se retire d’office, le NFP dit niet

Quid du RN, « arbitre » pour Matignon mais exclu d’emblée du gouvernement ? Michel Barnier a assuré qu’il « verra » Marine Le Pen même si aucune date n’a encore été arrêtée, selon les déclarations de l’intéressée dans La Tribune Dimanche. La cheffe des députés et ancienne présidente du parti a néanmoins exclu de fait toute participation de ses troupes dans un gouvernement contre lequel elle agite la menace de la censure s’il ne répond à ses attentes. « La censure du gouvernement, c’est la censure du gouvernement, pas celle du seul Premier ministre. Si nous nous engageons pour une non‑censure immédiate parce que Michel Barnier exprime une juste considération à l’égard de l’ensemble des électeurs, je pense qu’il doit aussi avoir un gouvernement qui respecte cette ligne de conduite », met-elle en garde.

Reste le NFP qui, en dépit de sa première place aux législatives, a vu Matignon lui passer sous le nez. Michel Barnier l’assure malgré tout, les « gens de gauche » ne sont pas persona non grata dans son gouvernement. En l’état, personne ne se dit intéressé et rien n’a été annoncé sur une possible rencontre à Matignon.

« Quelqu’un qui se dit de gauche et qui va au gouvernement de monsieur Barnier, c’est qu’il n’est pas de gauche », tranche sur BFMTV la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier. « Si Michel Barnier m’appelle, je lui dis ’merci mais pour moi, cela serait de la compromission que de travailler avec vous’ », explique aussi sur franceinfo le 7 septembre le maire socialiste de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, cité un temps pour Matignon. À La France Insoumise comme au Parti socialiste, la volonté de censurer du gouvernement Barnier a été officialisée.

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BRENDAN SMIALOWSKI, PETER ZAY / AFP

Kamala Harris et Donald Trump sont au coude-à-coude dans les sondages pour la présidentielle américaine publiés le 8 septembre 2024.

PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE – A deux mois de l’élection présidentielle américaine, le suspense reste total. Après le retrait de Joe Biden au milieu de l’été, l’actuelle vice-présidente démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump sont désormais au coude-à-coude, selon les sondages publiés ce dimanche 8 septembre.

Alors que Joe Biden, 81 ans, dévissait depuis son débat complètement raté fin juin , Kamala Harris a réussi l’exploit de remobiliser son parti et de donner un nouvel espoir à des électeurs qui voyaient déjà le milliardaire cerné par les affaires judiciaires de retour à la Maison Blanche.

Mais le dernier sondage du New York Times avec le Siena College a quelque peu mis un coup aux espoirs des démocrates. Réalisé entre le 3 et le 6 septembre, il révèle qu’au niveau national, Donald Trump domine désormais d’un point de pourcentage l’ancienne procureure de Californie (48 contre 47 % des voix).

Trop peu de sondages pour tirer des conclusions

Un sondage Ipsos/Reuters lui donnait pourtant fin août 45 % des voix, contre 41 pour Donald Trump. L’agrégateur de sondages FiveThirtyEight place de son côté toujours Kamala Harris en tête des sondages, avec 47,1 % des voix contre 44,3 % pour le républicain. Mais le soufflé est-il déjà retombé ?

FiveThirtyEight

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Sondages pour l’élection présidentielle américain au niveau national

Le journaliste du New York Times Nate Cohn tente d’expliquer pourquoi la dynamique semble être de nouveau favorable à Donald Trump dans l’enquête du Siena College. Première raison selon lui : la vice-présidente a bénéficié d’un coup de boost extraordinaire lorsque Joe Biden a annoncé qu’il abandonnait la course. La lune de miel entre Kamala Harris et les Américains s’est poursuivie jusqu’à la convention démocrate du 19 au 22 août, lors de laquelle a été plébiscitée par son parti, de quoi faire gonfler les chiffres.

Depuis mi-août, souligne Nate Cohn, le nombre de sondages s’est tari notamment en raison de la fête du Travail (Labor Day) le 2 septembre, masquant le début de remontada de Trump. Dernière explication d’après lui : les instituts de sondage attendent le débat du 10 septembre entre les deux candidats pour interroger les électeurs. Ce qui a conduit au manque de données.

Ce débat tant attendu pourra-t-il drastiquement changer la donne ? Ce sera la première confrontation entre Harris et Trump. La première ne s’est pas présentée sur un plateau de télévision pour débattre depuis la présidentielle de 2020, quand elle a fait face à Mike Pence, alors vice-président du républicain. Le second n’est pas ressorti affaibli du débat contre Biden en raison de la piètre performance du président, en dépit de ses inepties habituelles. Tout est donc possible lors de cette rencontre où seront plus jugées les attitudes des deux candidats que leurs réponses sur le fond.

Les Etats-clés plus que jamais scrutés

Cela étant dit, mieux vaut ne pas s’attarder trop longuement sur les chiffres au niveau national pour se concentrer sur la poignée d’Etats-clés (« swing-states ») qui feront l’élection. Or, là aussi, le suspense est total selon le Siena College : Kamala Harris dépasse légèrement Donald Trump dans le Wisconsin (50 contre 47 %), le Michigan (49 contre 47) et en Pennsylvanie (49 contre 48). Les candidats sont à égalité (48) dans le Nevada, la Géorgie, la Caroline du Nord et l’Arizona.

Une autre étude CBS News/YouGov, révèle que l’élection se joue à un cheveu dans le Michigan (50 contre 49 pour Harris), le Wisconsin (51 contre 49) ou encore la Pennsylvanie (50 contre 50). Bien que la vice-présidentielle semble conserver un léger avantage, ces résultats sont tellement serrés et inclus dans la marge d’erreur qu’il est impossible de tirer des conclusions à ce stade.

Pour sa part, l’analyste Nate Silver met en garde sur son site sur la perte de vitesse de Kamala Harris dans les swing-states : entre le 19 août (en pleine convention démocrate) et le 6 septembre, les démocrates sont certes restés en tête mais les républicains ont gagné du terrain, selon ses données. Autre enseignement de Nate Cohn qui risque de donner des sueurs froides au parti de l’âne : si l’écart de voix entre Harris et Trump au niveau des États est faible mais en faveur des républicains, la vice-présidente pourrait remporter le vote populaire mais pas le collège électoral.

Le piège du vote populaire et du collège électoral

Pour comprendre cette incongruité, un détour par la Constitution est nécessaire. En effet, l’élection présidentielle américaine ne se déroule pas au suffrage direct mais indirect. Les Américains votent pour des grands électeurs qui ensuite désigneront le vainqueur de l’élection. Subtilité : le candidat à la présidentielle qui obtient le plus de voix au niveau d’un État remporte tous les grands électeurs de cet État.

Un exemple concret pour plus de clarté. Le Texas a 40 grands électeurs. Si 49 % de la population vote démocrate et 51 % vote républicain, les 40 grands électeurs du Texas vont désigner Trump gagnant et tous les bulletins qui ont choisi Harris n’auront plus aucune voix au chapitre.

C’est ainsi qu’il est possible, comme en 2016 avec Hillary Clinton, qu’un candidat remporte davantage de suffrages populaires mais moins de grands électeurs, et qu’il perde l’élection. Pour y voir clair, Nate Silver prévient ainsi qu’en 2024, Kamala Harris devra remporter le vote populaire avec 4 points d’avance pour être sûre de battre son rival. C’est (très) loin d’être gagné.

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TIMOTHY NORRIS / Getty Images via AFP

Kendrick Lamar en concert à Inglewood en Californir, le 19 juin 2024

CULTURE – Une belle surprise. Le rappeur américain Kendrick Lamar assurera le show de la mi-temps du Super Bowl 2025, l’un des événements sportifs les plus regardés au monde. L’artiste a annoncé la nouvelle ce dimanche 8 septembre, sur ses réseaux sociaux. Le match aura lieu le 9 février 2025, au Caesars Superdome de la Nouvelle-Orléans.

« Le rap reste le genre de musique le plus marquant à ce jour. Et je serai là pour rappeler au monde pourquoi. Ils ont choisi le bon », a également déclaré l’artiste de 37 ans, dans un communiqué.

Kendrick Lamar avait déjà participé au spectacle de la mi-temps du super-bowl, c’était en 2022 aux côtés de Dr. Dre, Snoop Dogg, Eminem, Mary J. Blige et 50 Cent. Cette fois ci en tête d’affiche du show. C’est Jay-Z et Roc Nation qui produiront, pour la sixième fois, ce show musical. Quels titres pour ce concert événement ? Cet été, Lamar a notamment cartonné avec son single Not Like Us, issu de son album éponyme.

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L’actrice et humoriste Laura Felpin et le streamer Domingo lors du Zevent, le dimanche 8 septembre.

TWITCH – Un moment à ne pas manquer. Pour la bonne cause, l’actrice et humoriste Laura Felpin a repris l’un de ses rôles les plus appréciés par le grand public ce dimanche 8 septembre. Pour le Zevent, elle a de nouveau joué Annick et chanté devant les internautes sa réplique « Loca la vida », à quelques heures avant la clôture de l’évènement caritatif.

Aux côtés du streamer Domingo, Laura Felpin a pris le micro à la demande générale du chat pour réinterpréter sa chansonnette. « Ok, ceci est ma réinterprétation de “Loca la Vida” », a-t-elle déclaré, se retenant de partir dans un fou rire. L’extrait a été reposté par les internautes, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

Lors de la publication de la série parodique de Koh-Lanta, pensée par l’acteur Jonathan Cohen, le personnage d’Annick, jeune femme « intervenante cirque » et « spécialiste des arts de rues », avait beaucoup amusé. Au point que sa petite chanson était devenue virale sur les réseaux sociaux, tout comme certaines de ces répliques.

En reprenant les traits de son personnage, l’humoriste de 34 ans a contribué à animer le Zevent à quelques heures de sa clôture. L’évènement caritatif en ligne organisé par ZeratoR a lancé sa huitième édition ce jeudi et récolté depuis plus de 5 500 000 euros. C’est encore assez loin du record de l’édition précédente, en 2022, avec plus de 10 millions récupérés.

Ce dimanche 8 septembre, le Live a notamment reçu des dons du footballeur Antoine Griezzman (4 500 €) et du nageur quadruple champion olympique Léon Marchand (4 502 €). L’argent récolté sera reversé à cinq associations : Les Bureaux du Cœur, qui viennent en aide aux personnes sans logement, Solidarité Paysans, le Secours Populaire, Chapitre 2 et Cop 1, qui aident toutes deux les étudiants.

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Après sa séparation, « Trois Cafés Gourmands » se relance avec une nouvelle chanteuse.

CULTURE – Trois cafés gourmands, le retour. Le groupe corrézien se remet d’une séparation avec sa chanteuse Mylène Madrias, partie à l’été 2023 pour se lancer dans une carrière solo après quinze ans de « vie professionnelle commune ». Dans une interview à La Montagne publiée ce dimanche 8 septembre, Sébastien Gourseyrol et Jérémy Pauly annoncent préparer un tout nouvel album… avec une toute nouvelle chanteuse.

« Lors de notre dernière tournée, le public savait que Mylène allait quitter le groupe », confie au journal Jérémy Pauly. « Avec Sébastien, on avait déjà commencé à travailler sur notre nouvel album, mais nos questionnements et nos doutes persistaient. À chaque fois qu’on montait sur scène, les gens nous disaient : « N’arrêtez pas. On a besoin de vous. Vous nous faites du bien ».

« On s’est demandé si on prenait des choristes sur scène pour nous accompagner (pour remplacer Mylène Madrias, NDLR) », poursuit-il. « Très vite, on s’est dit : Trois Cafés Gourmands, qu’est-ce que c’est ? Ce sont deux guitares et trois voix, dont une féminine. »

Une Toulousaine rejoint le groupe corrézien

C’est finalement avec une Toulousaine, Julie Santamans, qu’ils ont décidé de poursuivre leur aventure. Ce fut le « coup de foudre » entre les trois chanteurs, qui se sont rencontrés grâce à Aurélie Cabrel, la fille de Francis Cabrel. « Elle cochait toutes les cases », se rappelle Sébastien Gourseyrol, « il y a des choses qui ne s’expliquent pas. Pour moi, c’était une évidence ».

Le trio enregistre actuellement un quatrième album. Un extrait a d’ailleurs été posté sur leur compte Instagram, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

Julie Santamans a commencé sa carrière de chanteuse à l’âge de 16 ans. Désormais âgée de 22 ans, elle varie entre tous les styles musicaux ou presque : jazz, chanson française, soul, classique… L’artiste s’est notamment produite dans plusieurs comédies musicales.

Vous l’avez peut-être également déjà aperçue sur l’écran de votre télévision, puisqu’elle a participé à l’émission N’oubliez pas les paroles, présentée par Nagui, en 2012. Elle avait alors remporté 35 000 euros. Sa voix se retrouve également dans certains titres de Florent Pagny, en tant que choriste.

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GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

La chanteuse française Santa se produit sur scène lors de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques de Paris 2024 au Stade de France, à Saint-Denis, en banlieue parisienne, le 8 septembre 2024.

CULTURE – Une introduction grandiose. La cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques de Paris 2024 s’est ouverte ce dimanche 8 septembre sur une version symphonique du « Vivre pour le meilleur » de Johnny Hallyday, interprétée brillamment par l’étoile montante de la chanson française, Santa.

La chanteuse de 31 ans a fait une entrée époustouflante sur scène, vêtue d’une immense robe capuche kaki et noire à traîne, évoquant un peignoir de boxeur. Elle a ensuite fait résonner dans le Stade de France l’hymne à la vie, écrit en 2017 pour Johnny Hallyday, par Lionel Florence et David Hallyday, comme vous pouvez le (re)voir ci-dessous.

Avec ce choix, Thomas Jolly mets une fois de plus en avant l’un des nouveaux visages de la chanson française à l’image de Zaho de Sagazan, invitée en clôture des JO, ou Juliette Armanet, qui a perfomé à l’ouverture olympique.

La chanson « Pop-corn salé », un succès à l’été 2022

Si Santa s’est d’abord fait connaître comme chanteuse en 2009 avec le groupe de rock anglophone Hyphen Hyphen, elle déroule depuis quelques années sa route en solo. L’artiste française, originaire de Nice, est ainsi revenue sur le devant de la scène en 2022 avec le titre « Pop-corn salé ».

Cette ballade nostalgique et puissante a résonné avec succès pendant l’été qui a suivi sa sortie. La chanson a également été reprise par Les Enfoirés lors du spectacle 2024. Le clip du tube, que vous pouvez (re)découvrir ci-dessous, a été tourné sur une place à Bruxelles où Santa jouait du piano à 40 m de haut, suspendue par une grue.

À en croire les commentaires des internautes, sa performance au Stade de France devrait lui attirer de nombreux nouveaux fans. « Superbe voix. Superbe reprise. Je ne connaissais pas cette talentueuse chanteuse », commente l’un d’eux, « Je l’ai vu en concert gratuit cet été, elle est généreuse, naturelle. Une musicienne et une voix de dingue », ajoute une autre. La chanteuse est actuellement en tournée, et prévoit un concert au Zénith de Paris au mois d’avril 2025.

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THIBAUD MORITZ / AFP

Une phryge pailletée à la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques le 8 septembre 2024.

JEUX PARALYMPIQUES – Elles font encore (et pour la dernière fois) l’unanimité. Les phryges, mascottes des Jeux de Paris 2024, ont fait le show à la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques qui s’est déroulée ce dimanche 8 septembre au Stade de France.

Filmées par les caméras de France 2 mais aussi par les spectateurs présents, les phryges à paillettes, à lunettes, à moustache, et même des phryges à phryges ont mis le feu à la piste de danse. Elles ont ravi le public, comme vous pouvez le voir dans les commentaires extatiques des internautes compilés ci-dessous.

Conscient de l’engouement autour des phryges, le directeur artistique des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux, Thomas Jolly, a arboré en cette dernière soirée une veste rouge couverte de phryges. « Je précise que toutes ces mascottes ont été consententes pour venir sur cette veste », a-t-il plaisanté sur France 2.

Près de trois millions de mascottes vendues

Un temps boudée et comparée à un clitoris géant, la mascotte en forme de bonnet phrygien est progressivement devenue un incontournable de l’événement sportif international organisé à Paris. Au point d’assurer le spectacle à de nombreuses reprises en marge des épreuves, ou durant le défilé des athlètes paralympiques lors de la cérémonie d’ouverture.

Preuve que la phryge est devenue la star incontestée des produits dérivés de ces Jeux de Paris 2024 : les quelque 3 millions de peluches fabriquées pour l’événement ont en grande partie trouvé preneur, a rapporté l’AFP.

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CHARLY TRIBALLEAU / AFP

L’Italien Jannik Sinner après sa victoire à l’US Open le 8 septembre 2024 à New York.

TENNIS – Le numéro 1 mondial italien Jannik Sinner a largement dominé l’Américain Taylor Fritz (12e) 6-3, 6-4, 7-5 afin de remporter son premier US Open de tennis, ce dimanche 8 septembre à New York.

Implacable, Sinner (23 ans) s’est imposé en 2h16 de jeu, pour décrocher un deuxième titre du Grand Chelem après l’Open d’Australie en janvier.

Comme Aryna Sabalenka chez les femmes, il a donc remporté les deux Majeurs sur dur de la saison (il est le plus jeune joueur à réussir cela), et confirmé sa mainmise sur le tennis mondial, alors que Carlos Alcaraz, vainqueur de Roland-Garros et Wimbledon, avait été éliminé dès le deuxième tour du tournoi, et Novak Djokovic dès le troisième.

Une année « incroyable » pour l’Italien

Le tournoi de Jannik Sinner n’avait pourtant pas commencé sous les meilleurs auspices. Cinq jours avant le début de la compétition, l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA) l’a blanchi des deux contrôles antidopage réalisés au mois de mars qui étaient revenus positifs.

Un taux extrêmement faible de produit interdit (clostébol) avait retrouvé dans ses urines, mais l’ITIA a corroboré son axe de défense, à savoir la contamination. Plusieurs joueurs avaient dénoncé l’opacité du processus et le sentiment d’une justice antidopage à deux vitesses selon leur statut.

Sa victoire finale arrive comme une libération. « Mon année est incroyable. J’ai connu tellement de grosses victoires, déjà en Australie où je jouais très bien, ce qui m’a donné de la confiance jusqu’à aujourd’hui. Je peux encore améliorer des choses. Il faut travailler pour les titres, j’ai hâte de continuer ce processus », a déclaré Sinner.

Taylor Swift et son compagnon Travis Kelce dans le public

« Ça représente beaucoup pour moi, ces derniers temps n’ont pas été faciles. J’ai pu m’appuyer sur mon équipe chaque jour et sur ma famille. J’aime le tennis, mais je réalise aussi l’importance de ce qu’il se passe hors des courts », a expliqué l’Italien.

Dans un stade Arthur-Ashe parsemé de stars, comme la reine de la pop Taylor Swift et son compagnon étoile du foot US Travis Kelce, Sinner a éteint le rêve de Fritz de devenir le premier Américain à soulever un trophée majeur chez les hommes depuis Andy Roddick en 2003.

Sinner devient le premier numéro 1 mondial à s’imposer à Flushing Meadows chez les hommes depuis Rafael Nadal en 2017, et le premier italien à soulever le trophée à New York.

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