Santé
Les femmes ont-elles vraiment moins envie de faire l’amour que les hommes ?

Les désirs des hommes et des femmes sont différents et plusieurs facteurs viennent l’expliquer. Raisons psychologiques ou physiologiques les questions sont nombreuses et pour y répondre nous avons interrogé Sébastien Garnero, docteur en psychologie clinique, sexologue, psychologue.
Des besoins ressentis et perçus comme moins forts chez les femmes, par les deux sexes
Si l’on en croit les sondages, tant dans les faits que dans la perception de ceux-ci, nous sommes convaincus que les femmes ont moins envie de faire l’amour :
- En ce qui concerne les troubles du désir : « Les femmes seraient entre 11 et 33% à connaître ces troubles avant la ménopause et 33 à 53% après. Plus d’une femme sur trois ressentirait une souffrance psychologique liée à la baisse du désir ou hypodésir, explique notre sexologue. Les hommes ne seraient qu’1 à 3% à exprimer des troubles du désir, avec une augmentation significative à partir de 50 ans. »
- En termes de perception des besoins sexuels selon le sexe : dans la grande enquête nationale « Contexte de la sexualité en France » (CSF 2006) : 73 % des femmes et 59 % des hommes toutes les générations confondues adhéraient à la phrase : « Par nature, les hommes ont plus de besoins sexuels que les femmes. » (source 1)
Pourquoi une si grande différence de perception du désir ?
Si donc les besoins féminins paraissent ou sont moins importants que ceux des hommes, quelles en sont les raisons ?
Des explications physiologiques
Dès la naissance le garçon est plus en contact avec son sexe qui est à l’extérieur et donc bien identifiable. Plus tard, son excitation sera aussi plus palpable puisqu’elle se manifestera par une érection. La petite fille en revanche, ne voit pas son sexe, qui est caché et devra davantage chercher à comprendre son corps et sa sexualité par elle-même. Par ailleurs, les femmes ont davantage appris à accepter la frustration depuis que le monde est monde. En effet, elles ne peuvent pas forcer un homme à avoir un rapport sexuel, aussi sont-elles dépendantes de l’érection de ce dernier. Cela force la capacité d’adaptation/acceptation.
Une forte influence hormonale
« Les règles, la maternité et la ménopause influencent le désir des femmes. Ce dernier est, par exemple, plus fort un peu avant l’ovulation ou au moment des menstrues. Ainsi, les œstrogènes influencent positivement la libido. À contrario, la prolactine (en lien avec la sécrétion de lait), a tendance à avoir un effet inhibiteur sur le désir sexuel. Raison pour laquelle, en plus de la préoccupation psychologique maternelle primaire (PMP processus psychologique jusqu’aux 6 premiers mois de l’enfant), dans les premiers mois de l’allaitement, on perçoit un fléchissement du désir sexuel chez une grande partie des femmes. Enfin, avec la ménopause, on assistera la plupart du temps à une baisse du désir sexuel et de la libido au moins dans les phases de début et d’état, pour parfois renaître plus vivement aussi chez certaines femmes. »
Les conséquences de milliers d’années de phallocratie
Jusqu’à la libération sexuelle, il pouvait être socialement plus difficile pour une femme d’exprimer ses désirs sexuels et de vivre librement sa sexualité. En effet, comme le soulignait le groupe Tryo, un homme qui aime les femmes, on appelle ça un Don Juan, une femme qui aime les hommes, on appelle ça comment ? Une nymphomane ? Une allumeuse ? Pourquoi ? Parce que cela n’arrangeait pas les affaires des hommes, que les femmes, qui portent les bébés et donc les potentiels héritiers, puissent aller voir ailleurs. Surtout si monsieur partait au combat durant des mois ! Dans l’histoire, les femmes ont été entrainées à ne pas aimer le sexe et/ou à ne pas pouvoir se l’avouer. Aujourd’hui, c’est compliqué de savoir qui de l’oeuf ou de la poule a donc entamé ces préjugés sur le désir féminin
Une mésestimation des désirs de la femme
Libido et désir sont souvent confondus : par ailleurs, ainsi que l’explique Sébastien Garnero, on prend, à tort, les termes désir et libido pour synonymes : « Or, la libido, concerne plutôt l’appétit sexuel et l’envie de faire l’amour au sens pulsionnel du terme, avec une énergie qui pousse vers un objet sexuel pas toujours déterminé. Le désir renvoie quant à lui à une énergie poussée par une envie de faire l’amour avec une personne spécifique, un objet sexuel précis. On désire faire l’amour avec quelqu’un en particulier. Dans ce sens, on pourrait dire que la libido pulsionnelle constante (biologique/psy) est plus du côté de l’homme, alors que le désir sexuel (psy/biologique) serait plutôt du côté de la femme. Son désir sexuel s’appuierait plus sur un versant amoureux psychologique et sentimental. Plus romantique donc, mais pas moins sexuelle. Ceci expliquerait aussi les décalages statistiques importants entre hommes et femmes concernant les activités masturbatoires autoérotiques, la Porn addiction, ou le recours à une sexualité tarifée, sites de rencontres sexuelles… »
Une sous-estimation du désir des femmes par les hommes : une étude, menée en mai 2016, va également dans ce sens puisqu’elle a montré que les hommes ne percevaient pas les signaux du désir de ces dernières et sous-estimaient donc celui-ci. Elles avaient plus envie qu’ils ne le pensait, mais ne le manifestaient pas assez clairement pour qu’ils le ressentent (source 2). Hommes et femmes auraient ainsi les mêmes besoins et envies mais ne l’exprimeraient pas de la même façon.
Trop de désir : source de honte ?
Ainsi que l’explique notre expert, les standards et diktats pèsent sur la sexualité des femmes (comme des hommes !) : « Les femmes ayant une forte libido ont souvent l’impression de ne pas être conformes au modèle, ou à la représentation sociale attendue. À contrario, dans la logique actuelle de la sexualité perçue parfois comme facteur de réussite et de bonheur, certaines femmes pensent avoir des problèmes de désirs sexuels (hypodésir féminin, troubles sexuels) alors qu’elles ont une sexualité de qualité et pas de réel problème de désir. »
Pourtant, ainsi que le rappelle Sébastien Garnero, il ne faudrait pas oublier que, pour les deux sexes, tout n’est pas question de quantité ! « L’épanouissement sexuel dans la durée se situe dans l’unification de la composante psychologique et biologique au travers d’une harmonie amoureuse et sexuelle. »
Libido et désir : une question de culture et d’histoire personnelle plus que de genre
Nous l’avons compris, en réalité, quel que soit le sexe, le rapport que l’on a avec la libido et le désir dépend beaucoup de notre culture, de notre éducation, de nos histoires…
« En cabinet, on peut d’ailleurs constater que certaines femmes ont une forte libido, ou du moins plus importante que leur conjoint. Ces femmes ont le plus souvent un rapport à leur corps plus libéré et une meilleure connaissance de leurs modalités de plaisir, avec accès à leur monde fantasmatique, véritable moteur psychique de la pulsion sexuelle. Elles ont donc un plus grand nombre de désirs sexuels plus assumés et sont plus demandeuses de sexualité. », note notre expert. Et de préciser : « En effet, à l’origine du désir sexuel tant chez les hommes que les femmes, il existe de nombreux facteurs qui sont impliqués comme le rapport au corps, à la sexualité, au plaisir, etc. » Selon le parcours de chaque femme, l‘ouverture sera donc plus ou moins difficile. Mais grâce à la libération sexuelle, de plus en plus de femmes osent assumer leur plaisir à faire l’amour.
Par ailleurs, certains peuples ont fait le choix de la polyandrie, preuve que c’est aussi la société qui crée les femmes ainsi que leur rapport au sexe ( source 3).
En résumé, si, en général, les hommes semblent avoir plus envie que les femmes, cela s’explique en partie par des aspects physiologiques et hormonaux, mais aussi d’un point de vue psychologique et culturel, car tout a été mis en œuvre pour qu’il en soit ainsi ; pour que les femmes soient moins sexuelles. De fait, leur désir s’exprime souvent plus discrètement. Mais les temps changent, et les femmes et les hommes, aussi !
Bien à vous et à vos désirs,
Et aussi : l’avis d’une sexologue

Santé
En Suède, Hvaldimir le « béluga-espion russe » repéré sur la côte


JORGEN REE WIIG / AFP
Sur cette photo prise en avril 2019 et publiée par la Direction norvégienne des pêches, le béluga nommé « Hvaldimir » avait été trouvé portant un harnais au large des côtes du nord de la Norvège.
INTERNATIONAL – Une observation animalière plutôt inquiétante. Le béluga Hvaldimir, découvert il y a quatre ans coiffé d’un étrange harnais lui valant des suspicions d’avoir été utilisé par la marine russe, se trouve actuellement sur la côte ouest de la Suède, selon une ONG qui suit ses déplacements.
Après avoir été repéré ces derniers jours dans le fjord d’Oslo, il a été observé dimanche plus au sud de la mer du Nord, à Hunnebostrand, sur la côte ouest suédoise, a indiqué à l’AFP Sebastian Strand de l’organisation OneWhale.

Repéré pour la première fois dans les eaux de l’Arctique norvégien en 2019, le nom de ce cétacé blanc de plusieurs mètres vient d’un jeu de mots associant le mot baleine (hval, en norvégien), et l’emblématique prénom russe.
Après avoir passé trois ans à descendre lentement du nord de la Norvège, il fonce ces derniers mois vers le sud, pour une raison encore inexpliquée. « Nous ne savons pas pourquoi il se déplace si vite en ce moment », d’autant qu’« il s’éloigne de son environnement naturel », a souligné le biologiste marin.
Sur Twitter, l’ONG a également indiqué travailler avec les autorités suédoises pour préserver l’animal des curieux et de pêcheurs potentiellement mal intentionnés.

« Ce pourrait être les hormones qui le poussent à trouver un partenaire. Ou la solitude, les bélugas étant très sociaux, il pourrait être en train d’en chercher d’autres ». Selon Sebastien Strand, Hvaldimir semble en bonne santé ces dernières années, en se nourrissant de poissons attirés par les grandes fermes à saumon d’élevage en Norvège.
Un harnais fixé sur la tête du cétacé
Âgé de 13 à 14 ans selon les estimations, « Hvaldimir » avait été repéré en avril 2019 au large de la région arctique du Finnmark, dans le Grand nord norvégien. Non loin de la mer de Barents et l’Atlantique nord, qui sont des zones stratégiques pour les marines occidentales et russes, zone de contact habituelle pour leurs sous-marins.
Les biologistes qui l’avaient approché avaient réussi à lui enlever le harnais fixé autour de sa tête. Celui-ci était équipé d’un socle pour une petite caméra, avec le texte « Equipment St.Peterburg » imprimé en anglais sur les lanières en plastique.

Le directorat norvégien des pêches avait émis l’hypothèse à l’époque que Hvaldimir s’était échappé d’un enclos, et qu’il avait été entraîné par la marine russe, vu qu’il semble habitué à la compagnie humaine et a tendance à approcher des navires. Toutefois, Moscou ne s’est jamais aventurée à commenter ces spéculations.
D’ordinaire, les bélugas vivent beaucoup plus au nord, près du Groenland, ou dans les eaux de l’Arctique russe ou norvégien.
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Menu de la semaine du lundi 6 au dimanche 12 mars 2023 – Délicieux Secret

Les bases de la cuisine végétarienne
Pour rappel, un régime végétarien exclut toute consommation de viande animale. Cela inclut la viande, le poisson, les crustacés, la gélatine extraite de chair animale, le sang, les os… En revanche, les végétariens peuvent manger des œufs, des produits laitiers, du miel, ainsi que des légumes. Cela laisse encore de nombreuses possibilités, tant sur les ingrédients à utiliser, que sur les recettes à cuisiner.
A noter que la cuisine végétarienne se distingue de la cuisine végétale, qui prône uniquement la consommation de plantes. Les produits issus de l’exploitation animale sont interdits. Quant à la différence entre véganisme et véganisme, le premier ne s’applique qu’à l’alimentation, tandis que le second est un véritable mode de vie excluant tout produit d’origine animale, comme la laine ou le cuir par exemple.
A lire : Végétarien depuis un an : mes conseils pour franchir le pas
Que mange-t-on quand on est végétarien ?
Résumé en quelques lignes, le végétarisme peut sembler excluant et conduire à se demander ce que l’on peut manger. Rassurez-vous, les végétariens ont un…
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François Ruffin candidat en 2027 ? « Il faut d’abord bien faire le boulot comme il faut »

REPORTAGE – « Si vous êtes venue pour ça, ce n’est pas le moment… » Parler de la présidentielle 2027 et de sa possible candidature, ça l’agace. Ce samedi 27 mai, François Ruffin entame le deuxième jour de son « députour », un tour complet de sa circonscription d’Amiens à Abbeville, qu’il aime organiser chaque année.
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, le député de la Somme est là « pour parler avec les gens, et porter leur voix à l’Assemblée », alors les questions sur 2027, « ça n’est pas le moment ».

Pourtant, à quatre ans de l’échéance, il y a en pour qui c’est bien le moment. Dans un tweet du 12 avril, c’est d’abord Jean-Luc Mélenchon qui a enclenché la machine en lançant sur Twitter quelques mots qui collent désormais à la peau du député LFI : « François est prêt. En avant ! ».
Magnifique sondage Cluster. François Ruffin et moi passons la barre des 20%. Et accédons au deuxième tour. Tout le… https://t.co/4ZeJG9nqn7
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon)
Quelques semaines plus tard, c’est François Ruffin lui-même qui relance les spéculations. Dans une longue vidéo comme il a l’habitude d’en publier sur YouTube, le député de la Somme glisse un appel aux dons à ses soutiens, pour « changer de division », sans jamais explicitement évoquer une possible candidature.
« La question pour les gens, ce n’est pas 2027, 2032 ou 2037. Je suis là pour avoir bien les pieds bien plantés dans le sol, savoir d’où je parle, de qui je parle, et pour porter ça avec force et conviction à l’Assemblée nationale », répond le député quand Le HuffPost lui demande s’il profite de ce « députour » poser les jalons en vue de la présidentielle.

« On a quatre ans devant nous, on verra bien ce qui se passe. » François Ruffin, député de la Somme.
D’abord à Camon, dans la banlieue est d’Amiens pour tenir une permanence en extérieur, puis à Longueau juste un peu plus au sud pour un barbecue festif, François Ruffin vogue de groupe en groupe, un cahier à la main, pour noter les doléances de chacun. D’une facture non remboursée, à une demande de papiers, en pensant par des pertes d’emplois, le député prend des notes, tente de rassurer et propose des solutions.
Mais inévitablement la question de 2027 finit par arriver. Et quand ce ne sont pas les journalistes mais les habitants eux-mêmes qui la posent, François Ruffin préfère se laisser le temps de faire les choses. « On a quatre ans devant nous, on verra bien ce qui se passe, répond-il à un jeune étudiant curieux. La vie et la vie politique, c’est chuter dix fois, se relever onze. »
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Salade de pommes de terre au hareng fumé – Delicious Secret

L’un des incontournables de notre liste de courses est la pomme de terre. Il est utilisé pour la préparation de purées, de soupes ou en accompagnement de viandes et poissons. Généralement, une fois sur les étals du marché, toutes les pommes de terre se ressemblent. On n’y fait pas forcément attention, sauf quand on choisit leur taille en fonction de ce qu’on va en faire – des petites pommes de terre nouvelles à cuire au four ou des plus grosses pour faire de la purée.
Cependant, la taille n’est pas la seule variation parmi les pommes de terre. Pour cause, il en existe plus d’une dizaine de variétés. Tous sont visuellement similaires, mais la chair et la saveur varient. Entre les grandes catégories de pommes de terre fermes, farineuses et fondantes, les saveurs peuvent être plus ou moins prononcées. Ce qui les différenciera surtout, c’est leur façon de se préparer. Certains conviendront mieux à la cuisson au four, à l’eau ou à la friteuse, tandis que d’autres seront plus adaptés à la cuisson à la vapeur. Nous vous expliquons comment les identifier et lesquelles correspondront le mieux à vos recettes.
Pommes de terre à la ferme…
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Santé
En Ouganda, cette loi « anti-homosexualité » inquiète le monde entier


GUILLEM SARTORIO / AFP
Le chef de l’Etat, Yoweri Museveni, a « approuvé » le texte, qui « devient désormais la loi anti-homosexualité 2023 ». Joe Biden a dénoncé une « atteinte tragique » aux droit humains. (Photo du président ougandais Museveni prise le 28 février 2023)
OUGANDA – L’annonce de la promulgation d’une nouvelle loi prévoyant de lourdes peines pour les relations homosexuelles et la « promotion » de l’homosexualité en Ouganda suscite ce lundi 29 mai indignation et inquiétude, des ONG locales jusqu’à la Maison-Blanche.
La présidence ougandaise a annoncé que le chef de l’État, Yoweri Museveni, avait « approuvé » le texte, qui « devient désormais la loi anti-homosexualité 2023 ».

La nouvelle a ravivé les craintes déclenchées en mars par le vote initial du projet de loi, qualifié alors par le chef du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH), Volker Türk, de « texte discriminatoire – probablement le pire au monde en son genre ».
« Une attaque grave contre les droits humains »
Le HCDH s’est dit lundi « consterné » de voir entrer en vigueur ce projet de loi « draconien et discriminatoire », « contraire à la Constitution et aux traités internationaux », qui ouvre la voie à « des violations systématiques des droits des personnes LGBT ».
Le président américain Joe Biden, dénonçant une « atteinte tragique » aux droits humains, a demandé à ses services d’étudier les conséquences de cette loi sur « tous les aspects de la coopération entre les États-Unis et l’Ouganda », notamment l’aide et les investissements, selon un communiqué de la Maison Blanche.

La directrice adjointe pour l’Afrique de l’ONG Human Rights Watch, Ashwanee Budoo-Scholtz, a déploré une « loi discriminatoire » et « un pas dans la mauvaise direction ». Amnesty International a fustigé « une loi profondément répressive » qui est « une attaque grave contre les droits humains ».
Peine de mort pour les récidivistes ?
Le texte avait été amendé à la marge par les parlementaires, à la demande du président Museveni. Les élus avaient notamment précisé que le fait d’être homosexuel n’était pas un crime mais que seules les relations sexuelles entre personnes de même sexe l’étaient.
Dans ce pays d’Afrique de l’Est où l’homosexualité est illégale, les « actes d’homosexualité » sont passibles de prison à perpétuité depuis une loi datant de la colonisation britannique.

Les parlementaires ont maintenu une disposition faisant de « l’homosexualité aggravée » un crime capital, ce qui signifie que les récidivistes pourront être condamnés à mort. En Ouganda, la peine capitale n’est cependant plus appliquée depuis des années.
Une ONG a annoncé avoir saisi la Haute cour de l’Ouganda sur cette loi « ouvertement inconstitutionnelle ». La criminalisation des activités entre homosexuels adultes consentants « va à l’encontre de dispositions clés de la Constitution, dont le droit à l’égalité et à la non-discrimination », a jugé Adrian Jjuuko, directeur exécutif du Human Rights Awareness and Promotion Forum (HRAPF).
Crainte d’une « justice populaire » et d’« arrestations massives »
Une disposition sur la « promotion » de l’homosexualité inquiète particulièrement les organisations de défense des droits. Selon le texte, quiconque – particulier ou organisation – « promeut sciemment l’homosexualité » encourt jusqu’à 20 ans de prison. S’il s’agit d’une organisation, elle risque 10 ans d’interdiction.

« Nous nous sentons tellement, tellement, tellement inquiets. Cette loi va faire beaucoup de mal à la communauté LGBTQ ougandaise », a déclaré à l’AFP le directeur exécutif de Sexual Minorities Uganda, organisation de défense des droits des homosexuels, dont les activités ont été suspendues par les autorités l’année dernière. Il redoute « une justice populaire et des arrestations massives ».
Cette loi suscite également l’inquiétude des organisations humanitaires. « Les progrès de l’Ouganda dans sa riposte au VIH sont désormais gravement compromis », affirment dans un communiqué trois organisations humanitaires, dont le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et l’agence humanitaire américaine USAID.
Le texte « entravera l’éducation sanitaire et la sensibilisation qui peuvent aider à mettre fin au Sida en tant que menace pour la santé publique », préviennent-elles.

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a jugé cette promulgation « déplorable ». « La promulgation de la loi contre l’homosexualité par le président ougandais Yoweri Museveni est déplorable. Cette loi est contraire aux droits humains », a déclaré Josep Borrell sur Twitter.
« Le gouvernement ougandais a l’obligation de protéger tous ses citoyens et de faire respecter leurs droits fondamentaux. S’il ne le fait pas, les relations avec les partenaires internationaux s’en trouveront compromises », a-t-il ajouté dans un communiqué.
« Protéger le caractère sacré de la famille »
Un député ougandais à l’initiative du texte a affirmé lundi s’attendre à des sanctions des pays occidentaux. « Ils vont couper des aides à l’Ouganda », a déclaré Asuman Basalirwa à la presse, estimant qu’il fallait trouver de nouveaux « partenaires de développement », notamment dans le monde arabe.

La présidente du Parlement, Anita Among, s’est félicitée de la promulgation du texte par Museveni, qui qualifie lui-même l’homosexualité de « déviance ».
« En tant que Parlement ougandais, nous avons tenu compte des préoccupations de notre peuple et légiféré pour protéger le caractère sacré de la famille (…) Nous sommes restés fermes pour défendre la culture, les valeurs et les aspirations de notre peuple », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Cette loi bénéficie d’un large soutien populaire et les réactions d’opposition ont été rares dans ce pays dirigé d’une main de fer depuis 1986 par Yoweri Museveni.

L’homophobie est répandue en Ouganda, comme dans le reste de l’Afrique de l’Est. S’il n’y a pas eu de poursuites récentes pour des actes homosexuels, harcèlement et intimidations sont le quotidien des homosexuels en Ouganda, où s’est développé un christianisme évangélique véhément à l’égard du mouvement LGBT+.
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La défense de Wauquiez sur son budget culture contestée par des élus écologistes


ERIC PIERMONT / AFP
Les chiffres fournis par le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes ne passent pas auprès des élus écologistes de la région, qui dénoncent les « mensonges » de l’élu.
POLITIQUE – Nouvelle charge après les déclarations du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes dans le JDD. Des élus écologistes de cette même région ont contesté ce lundi 29 mai les lignes budgétaires revendiquées par Laurent Wauquiez pour justifier sa politique culturelle. Ils dénoncent des chiffres « faux ».
Dans un entretien au JDD dimanche, Laurent Wauquiez avait affirmé que quand il avait pris la Région à la gauche fin 2015, « le budget de la culture était de 59 millions d’euros » et « aujourd’hui de 77 millions ».

« Ces chiffres sont faux », assure de son côté le groupe écologiste régional dans un communiqué, en affirmant que le président de la région « accumule les mensonges et la mauvaise foi sur la politique culturelle de la Région Auvergne-Rhône-Alpes qu’il préside ».
Selon ces élus, le budget prévisionnel des régions Auvergne et Rhône-Alpes est en effet passé de 53,7M€ en 2015 pour les activités culturelles et artistiques (14,7M€ en investissement, 39M€ en fonctionnement) à 42,9M€ en 2023 (11,1M€ en investissement, 31,8M€ en fonctionnement).
« Cela représente une baisse de 19 % des subventions de fonctionnement aux acteurs culturels depuis 2015 », ont-ils calculé, en détaillant les chiffres dans un tableau.

Culture à deux vitesses
Laurent Wauquiez avait assuré dans ce même entretien au JDD que « la majorité des crédits du ministère de la Culture sont réservés à Paris, à la Région Île-de-France et à quelques métropoles » en évoquant « une culture à deux vitesses ».
« Si nous approuvons le besoin d’un nécessaire rééquilibrage au niveau national, cela ne peut se faire au détriment des structures financées en région Auvergne-Rhône-Alpes, en opposant artificiellement les métropoles contre les territoires ruraux », estime le groupe régional écologiste.
La région Auvergne-Rhône-Alpes est avant-dernière des régions de France dans son soutien à la culture, « avec 8,6 euros par an et par habitant seulement », rappellent les élus verts.

« Depuis les baisses de l’an passé qui ont touché tant les villes que les départements ruraux, aucun rééquilibrage effectif n’a été opéré et des lieux de diffusion comme des festivals œuvrant dans les campagnes ont vu leurs subventions baisser ou être supprimées », souligne leur communiqué.
« Au-delà de la bataille des chiffres, c’est bien la bataille idéologique que Laurent Wauquiez mène contre les secteurs culturels qui nous inquiète », assure le texte en pointant la suppression ou baisse des subventions aux structures considérées comme des « opposants politiques », comme le Festival Lectures sous l’arbre de Chambon-sur-Lignon en 2022, le TNG de Lyon et le Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand en 2023.
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Quelle pomme de terre pour quelle recette ? – Délicieux secret

L’un des incontournables de notre liste de courses est la pomme de terre. Il est utilisé pour la préparation de purées, de soupes ou en accompagnement de viandes et poissons. Généralement, une fois sur les étals du marché, toutes les pommes de terre se ressemblent. On n’y fait pas forcément attention, sauf quand on choisit leur taille en fonction de ce qu’on va en faire – des petites pommes de terre nouvelles à cuire au four ou des plus grosses pour faire de la purée.
Cependant, la taille n’est pas la seule variation parmi les pommes de terre. Pour cause, il en existe plus d’une dizaine de variétés. Tous sont visuellement similaires, mais la chair et la saveur varient. Entre les grandes catégories de pommes de terre fermes, farineuses et fondantes, les saveurs peuvent être plus ou moins prononcées. Ce qui les différenciera surtout, c’est leur façon de se préparer. Certains conviendront mieux à la cuisson au four, à l’eau ou à la friteuse, tandis que d’autres seront plus adaptés à la cuisson à la vapeur. Nous vous expliquons comment les identifier et lesquelles correspondront le mieux à vos recettes.
Pommes de terre à la ferme…
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Mort de Pierre Audin, le fils du militant anti-colonial Maurice Audin


RYAD KRAMDI / AFP
Mort de Pierre Audin, le fils du militant anti-colonial Maurice Audin
DECES – Le fils de Maurice Audin, militant anti-colonial assassiné par l’armée française en Algérie en 1957, est mort dimanche 28 mai, a annoncé une association créée à la mémoire de son père et de sa mère.
« Pierre Audin nous a quittés » dimanche « des suites d’un cancer », a indiqué la Fondation Josette et Maurice Audin dans un communiqué.

Sa vie aura été consacrée au « combat incessant, aux côtés de sa mère Josette, pour que soit dite toute la vérité sur les circonstances de la disparition de son père, Maurice Audin », qui « engagé sans réserve pour l’indépendance de l’Algérie », fut « enlevé le 11 juin 1957 à Alger, puis torturé et tué par les militaires français », selon ce texte.
Des « exactions commises au nom du “maintien de l’ordre” et de la “pacification” »
« Ce combat, qui concernait aussi les milliers d’autres Algériennes et Algériens qui ont subi le même sort, est devenu emblématique de la lutte contre la torture et les exactions commises au nom du “maintien de l’ordre” et de la “pacification” » par la France durant la guerre d’Algérie (1954-1962), a poursuivi la fondation.
En septembre 2018, un an après son élection, Emmanuel Macron avait demandé « pardon » à la veuve de Maurice Audin.

Dans une déclaration écrite qu’il avait remise à Josette Audin, depuis lors décédée, le président avait reconnu, « au nom de la République française, que Maurice Audin a été torturé puis exécuté, ou torturé à mort (…) » et que « si sa mort est, en dernier ressort, le fait de quelques-uns, elle a néanmoins été rendue possible par un système légalement institué : le système “arrestation-détention”, mis en place à la faveur des pouvoirs spéciaux qui avaient été confiés par voie légale aux forces armées à cette période ».
La vérité dévoilée en 2013
Le 11 juin 1957, en pleine bataille d’Alger, Maurice Audin, un assistant de mathématiques à la faculté d’Alger et membre du Parti communiste algérien, suspecté d’aider le FLN, était arrêté, probablement par des parachutistes du général Jacques Massu. Sa trace se perd dix jours plus tard.
L’explication officielle donnée à sa disparition – « évasion au cours d’un transfert »-, n’a jamais convaincu ses proches, qui devront attendre jusqu’en 2013 l’ouverture des archives de l’affaire.

Pierre Audin, mathématicien, comme son père, avait obtenu « il y a un peu plus d’un an (un) passeport algérien », selon la Fondation. « Il a activement participé à la création du Prix de mathématiques Maurice Audin et à son maintien, contre vents et marées, au fil des années », un prix véhicule de « coopération franco-algérienne », de même source.
Le mathématicien et ancien député Cédric Villani a rendu hommage à son « ami fidèle » sur Twitter.
« Frère en vulgarisation math, ami fidèle en toutes circonstances, jusqu’à la mort il a levé le poing pour la liberté. Avec lui, certains des moments les plus émouvants de ma vie », a-t-il écrit.
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Santé
Que faire des fruits trop mûrs ? – Délicieux secret

Une fois cueillis, les fruits se gâtent très rapidement. Ils sont récoltés à maturité, prêts à être consommés. C’est pourquoi il est recommandé de les déguster dans les heures qui suivent l’achat. Seulement, il arrive qu’au moment de les manger, ils soient déjà abîmés et ramollis. Malheureusement, nous sommes trop nombreux à les jeter directement dans le compost, alors qu’ils sont encore comestibles, voire meilleurs qu’à leurs premiers jours. Fini les déchets, réutilisez-les !
Des fruits abîmés, plus forts en goût ?
Les fruits qui semblent être dans leurs dernières heures sont en fait beaucoup plus savoureux, plus juteux et riches en nutriments que lorsqu’ils ne font que mûrir. Au fil du temps, plus le fruit mûrit, plus les molécules qu’il contient se multiplient, entraînant une concentration plus élevée de glucides et donc les rendant plus sucrés. Autant en profiter, si vous ajoutez ces fruits bien mûrs à vos recettes, pour limiter l’ajout de sucres industriels. A titre d’exemple concret, la banane continue de développer ses vitamines et ses antioxydants en…
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Santé
Pourquoi la Colombie est persuadée que les enfants disparus après un crash d’avion sont vivants


Anadolu Agency / Anadolu Agency via Getty Images
Pourquoi la Colombie est persuadée que les enfants disparus après un crash d’avion sont vivants
COLOMBIE – Ils veulent croire au miracle. Le temps passe mais l’espoir de retrouver quatre enfants de 13, 9, 4 ans et 11 mois qui errent seuls dans la jungle colombienne depuis près d’un mois après un accident d’avion est toujours intact, selon les autorités.
« D’après les indices retrouvés, nous concluons que les enfants sont vivants. S’ils étaient morts, il serait certainement facile de les retrouver parce qu’ils seraient immobiles », et les chiens renifleurs lancés à leur recherche « nous guideraient », a déclaré ce lundi 29 mai le général Pedro Sanchez à W Radio.

Les quelque 200 hommes mobilisés, dont des militaires et des indigènes autochtones qui apportent leurs connaissances de la jungle, ont ravivé l’espoir, avec la découverte mercredi d’une paire de chaussures et de deux couches, dont une usagée.
« Étrange » que les enfants ne « s’arrêtent pas »
Le général estime même que ses unités se sont trouvées « à environ 100 mètres » des enfants « en corroborant les indices trouvés avec le GPS », mais que les pluies, la végétation et le terrain marécageux rendent les recherches difficiles. « Là, à 20 mètres, on ne voit rien », explique-t-il.
Pedro Sanchez reconnaît cependant trouver « étrange » que les enfants « ne s’arrêtent pas malgré le largage de kits de survie » contenant de la nourriture, de l’eau, et « plus de 10.000 tracts » indiquant la conduite à suivre.

Le Cessna 206 dans lequel les enfants voyageaient a disparu des radars le 1er mai dans les environs de San José del Guaviare, dans le département de Caqueta (sud), au-dessus de la forêt amazonienne. Il a été retrouvé le 15 mai, le nez écrasé au sol au milieu d’une dense végétation, avec les corps des trois adultes à bord, dont la mère des enfants et le pilote.
Des « preuves de vie » disséminées dans la jungle
Les importants moyens de recherche déployés ont permis de retrouver rapidement plusieurs « preuves de vie », selon les secours, dont des empreintes, des fruits mâchés, un biberon, ou « un abri de fortune fait de bâtons et de branches ». Puis, plus tard, des ciseaux et un bandeau pour les cheveux.
Mais depuis un tweet précipité du président Gustavo Petro le 17 mai, annonçant avant de se rétracter le lendemain que les enfants avaient été retrouvés vivants, plus rien. Les recherches autour de l’épave de l’aéronef couvrent une zone d’environ 323 kilomètres carrés, soit trois fois la superficie de Paris intra-muros.

L’armée de l’air s’est jointe à l’opération de secours baptisée « Espoir », avec trois hélicoptères. À l’aide d’un haut-parleur à bord d’un appareil, un message enregistré par la grand-mère des enfants a même été diffusé.
Dans la langue indigène Uitoto dont est originaire la fratrie, elle dit à ses petits-enfants qu’ils sont recherchés et leur demande de rester où ils se trouvent afin qu’on puisse leur porter secours.
Une force surnaturelle et « mystérieuse » empêche le sauvetage selon le grand-père des disparus
Des technologies satellitaires sont également déployées pour tenter de déterminer le chemin que les enfants auraient pu emprunter dans la jungle. Dimanche, l’armée a pointé vers le ciel de puissants projecteurs d’une portée de trois kilomètres pour que les enfants « puissent se rapprocher de nous », a déclaré le colonel Fausto Avellaneda à la télévision. Sans succès pour l’heure.

Les communautés indigènes « réalisent des processus spirituels pour demander à la jungle de parler » afin de localiser les enfants, selon le gouvernement.
Le grand-père des disparus, Fidencio Valencia, dit avoir confiance en l’aînée de la fratrie, « forte » et « intelligente », qui selon lui a réussi à mettre en sécurité ses frères et sœurs, qui sont « habitués à la jungle ». Fidèle aux croyances des peuples amazoniens, il a déclaré à l’AFP qu’une force surnaturelle et « mystérieuse » avait jusqu’ici empêché le sauvetage.
Des problèmes de moteur en cause dans l’accident ?
Selon l’Organisation nationale indigène de Colombie (ONIC), les Uitoto vivent en « harmonie » dans la jungle et conservent des traditions telles que la chasse, la pêche et la cueillette de fruits sauvages.

Les autorités n’ont pas donné les raisons du déplacement en avion de la famille. Mais les habitants de cette région difficile d’accès, du fait de l’absence de routes notamment, sont souvent contraints de voyager à bord de petits avions.
Selon la protection civile, le pilote avait signalé des problèmes au niveau du moteur de l’avion avant que celui-ci ne disparaisse des radars.
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