Avec les nombreux départs qui s’annoncent dans le secteur offensif du LOSC, Olivier Létang n’aura pas d’autres choix que de recruter pour satisfaire les exigences de Paulo Fonseca. À l’heure actuelle, plusieurs pistes sont étudiées par la direction lilloise à commencer par celle menant au buteur nigérian, Gift Orban.

Évoluant sous les couleurs de la Gantoise cette saison, ce jeune attaquant de 20 ans s’est offert 15 buts en 16 matches de championnat disputés. Toutefois, le LOSC doit faire à une concurrence assez élévée sur ce dossier, notamment celle de son rival, le RC Lens, qui est également à l’affût pour Gift Orban. Ces dernières heures, Olivier Létang a décidé de changer de cible, s’attaquant au dossier de Franck Honorat, comme le révèle L’Équipe ce vendredi. Meilleur joueur du Stade Brestois cette saison, l’attaquant de 26 ans a grandement contribué au maintien de son équipe.

Le départ de Jonathan Bamba acté, des offres vont tomber pour Jonathan David

Son contrat se terminant dans quelques jours, Jonathan Bamba va quitter le LOSC cet été, après quasiment cinq années passées dans le Nord-Pas-de-Calais. Mais la principale interrogation concerne bien évidemment le buteur canadien, Jonathan David. Sous contrat jusqu’en juin 2025, l’attaquant lillois rêve de jouer en Premier League, et les dirigeants s’attendent à le voir quitter le club lors du mercato estival, d’après L’Équipe.

Le quotidien sportif ajoute également que le LOSC voudrait récupérer au moins 60 millions d’euros pour laisser filer son joueur, et des offres devraient rapidement tomber sur la table des dirigeants. En hiver dernier, Jonathan David intéressait déjà certains clubs de Premier League, dont Manchester United qui semblait bien décidé à revenir à la charge cet été.

L’entraîneur de la République d’Irlande, Vera Pauw, a déclaré qu’informer les joueurs omis de leur sort en Coupe du monde était “dévastateur” car elle a passé 75 appels téléphoniques quand décider son équipe d’entraînement de 31 personnes.

L’équipe finale de 23 joueurs, plus trois réservistes, sera nommée le 29 juin.

“Je suis très conscient que j’ai des rêves brisés”, a déclaré Pauw.

“C’est du sport d’élite, il faut faire des choix. J’aimerais pouvoir tous les amener mais nous ne pouvons pas”, a ajouté Pauw, qui a dit qu’elle “a dû s’arrêter un instant” car les appels aux joueurs étaient si difficiles.

“Croyez-le ou non, avec tous les clubs et tout le monde, un jour, j’ai dû passer plus de 75 appels téléphoniques.

“J’ai rappelé chaque joueur pour voir comment il allait. Nous leur avons offert un soutien car cela peut avoir un impact réel sur leur humeur et leur chemin à suivre.

“C’est dévastateur et cela aura également un impact sur les carrières. Nous ne l’avons pas pris à la légère.”

“Des décisions difficiles pour la Coupe du monde restent à prendre”

L’entraîneur néerlandais Pauw a déclaré que “les décisions les plus strictes” sont encore à venir lors de la réduction de son équipe finale avant l’annonce.

Parce qu’Aoife Mannion n’a pas été nommé dans les 31 mais est susceptible d’être inclus s’il est apte, jusqu’à neuf joueurs pourraient être exclus de l’équipe d’entraînement pour les 23 derniers qui vont à la Coupe du monde.

Cependant, trois joueurs supplémentaires se rendront en Australie en tant que réservistes pour remplacer les blessures avant le tournoi et également pour aider à l’entraînement et à la préparation.

Le premier match de la République d’Irlande affrontera l’Australie, coorganisateur, le 20 juillet, avant les matches contre le Canada et le Nigeria dans le groupe B.

“Après toutes les discussions et analyses que nous avons faites, nous sommes sûrs de cette équipe”, a ajouté Pauw.

“Chaque joueur qui entre dans le camp a les mêmes chances [to make the final squad]. Nous devons prendre nos décisions finales sur la base de ce que vous montrez au camp.

“C’est pour tout le monde. Bien sûr, nous savons tous qu’il y en a quelques-uns qui sont à peu près sûrs de leur place, mais pour tout autre joueur qui se trouve en marge de l’équipe, c’est complètement ouvert.

“La preuve en est Lucy Quinn. Pour les matchs des États-Unis, elle venait de sortir d’une liste d’attente. Le sou doit tomber sur la partie tactique et, avec elle, il est tombé juste à temps.

“Elle a été joueuse du match et, dans son club, elle a été quatre fois joueuse du match.

“Cela peut arriver comme ça avec n’importe quel joueur et nous resterons ouverts jusqu’à la dernière seconde de la décision.”

C’est fini entre l’OL et Jérôme Boateng ! En fin de contrat le 30 juin 2023, il n’a pas été retenu par le club rhodanien. Le défenseur central part donc librement. « Danke (merci) Jérôme Boateng. Bonne continuation pour la suite de ta carrière », a écrit l’Olympique Lyonnais sur son compte Twitter.

Le joueur de 34 ans a vécu deux saisons compliquées à Lyon. Il n’a pas réussi à s’imposer comme le patron de la défense de l’OL, malgré son expérience du haut niveau. Le champion du monde 2014 a joué à Manchester City en Premier League (2010-2011), puis au Bayern Munich pendant dix saisons consécutives (2011-2021). Il compte également 76 sélections avec l’équipe nationale de l’Allemagne (la Nationalmannschaft).

Mercao OL : Jérôme Boateng, un véritable flop à Lyon !

Engagé librement par Jean-Michel Aulas (74 ans) le dernier jour du mercato d’été 2021, Jérôme Boateng a disputé 35 matchs au total sous le maillot des Gones, dont seulement 8 en Ligue 1 cette dernière saison. D’abord sous les ordres de Peter Bosz, puis de Laurent Blanc, sans jamais vraiment satisfaire les attentes. Il n’était clairement plus dans le projet des nouveaux dirigeants de l’OL, avec à leur tête, le Président directeur général, John Textor.

Pour rappel, plusieurs joueurs en fin de contrat à Lyon sont partis avant Jérôme Boateng. Malo Gusto (20 ans, arrière latéral droit) a rejoint Chelsea au terme de son prêt. Parti libre de son club formateur, Houssem Aouar (25 ans, milieu de terrain) a signé à l’AS Rome de José Mourinho. Moussa Dembélé (27 ans, attaquant) est lui pressenti à Everton en Premier League.

Chaque fois que quelqu’un fait une remarque sur Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo, il y a toujours quelqu’un qui surgit en défense.

Cette fois, cependant, une source improbable sous la forme de ChatGPT est venue à la défense de Lionel Messi après les propos de Piers Morgan contre l’Argentin tout en le comparant à Ronaldo.

Suite à l’annonce du transfert de Messi à l’Inter Miami en MLS, Morgan a publié un tweet exprimant sa déception face à l’heure de l’appel argentin sur sa carrière en Europe. Il a ajouté que Ronaldo n’avait pas fait de même, citant l’annonce de BBC Sport, qui disait :

“Donc, Messi quitte le football d’élite à 35 ans, trois ans plus tôt que Ronaldo. Vraisemblablement, nous allons maintenant lire / entendre tous les mêmes articles cinglants et moqueurs d’écrivains sportifs / experts qu’ils ont écrit / dit à propos de Cristiano – n’est-ce pas?.”

Morgan est connu pour remuer le pot partout où il décide de mettre son nez, mais un utilisateur de Twitter nommé Moagi en a assez. Ils ont convoqué une IA nommé ‘@ReplyGPT’, qui a proposé une réponse cinglante pour arrêter le présentateur de télévision. Le tweet de l’IA disait : “@piersmorgan Eh bien, ce n’est pas comme si Messi avait remporté d’innombrables récompenses individuelles et mené son équipe à de nombreux titres ou quoi que ce soit. Oh, attendez…”

Dans le passé, d’autres experts et analystes ont fourni des réponses appropriées à Morgan, mais il semble que l’IA rattrape rapidement son retard.

L’impact de Lionel Messi et Cristiano Ronaldo sur la présence en ligne de leurs nouveaux clubs

Cristiano Ronaldo a envoyé des ondes de choc à travers le monde lorsqu’il est apparu dans une interview avec Morgan pour discuter de la rupture de sa relation avec plusieurs personnes à Manchester United à la fin de l’année dernière.

Il a ensuite rejoint Al-Nassr en Saudi Pro League suite à la résiliation mutuelle de son contrat avec les Red Devils. Cristiano Ronaldo a eu un grand impact sur le terrain, marquant 14 buts et fournissant deux passes décisives en 19 apparitions. Son arrivée a également stimulé les abonnés du club sur les réseaux sociaux, Al-Nassr gagnant plus de 5,1 millions sur Instagram en seulement deux jours après l’arrivée de la superstar portugaise.

Lionel Messi, quant à lui, a rejoint l’Inter Miami et son arrivée, a également vu la suite Instagram du club quintupler en 24 heures. L’impact que les deux superstars continuent d’avoir sur le monde du football est quelque chose de peu probable dans les années à venir.

Manchester City a encore un match entre eux et un célèbre Treble. Les joueurs attendent avec impatience la finale à Istanbul et ce que cela signifierait de soulever le trophée de la Ligue des champions.

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Manchester City affrontera l’Inter Milan en finale de la Ligue des champions samedi alors qu’ils cherchent à compléter le triplé.

BBC Sport a sélectionné 10 des finales les plus emblématiques à ce jour – ce qui signifie que certains jeux classiques n’ont pas été retenus. Lisez-les tous et choisissez celui que vous pensez être le meilleur en bas.

La finale Karius/Bale

Real Madrid 3-1 Liverpool (2018, Kiev)

Que vous vous souveniez de ce match comme de la finale de Loris Karius ou de Gareth Bale dépend probablement du fait que vous soyez un verre à moitié plein ou à moitié vide – ou que vous souteniez Liverpool ou le Real Madrid.

Le gardien de Liverpool, Karius, qui n’a plus jamais joué pour le club, a lancé le ballon directement à Karim Benzema et était impuissant alors qu’il roulait pour le premier but.

Sadio Mane a égalisé mais Bale est sorti du banc et, deux minutes plus tard, a marqué un superbe coup de vélo. Et il était encore temps pour un deuxième but de Bale et une erreur de Karius alors que l’Allemand a tâtonné dans le tir à longue distance de l’attaquant gallois.

Aigus complets brillants du Barca

Juventus 1-3 Barcelone (2015, Berlin)

Une belle performance de Barcelone contre la Juventus lors de la dernière victoire des géants espagnols en Ligue des champions.

Ivan Rakitic a donné l’avantage au Barça après une belle passe avant qu’Alvaro Morata n’égalise à la maison.

Luis Suarez a remis l’équipe du Camp Nou devant après que Gianluigi Buffon n’ait pas réussi à retenir le tir de Lionel Messi et Neymar a ajouté un troisième avec le dernier coup de pied du match.

Cela a scellé le triplé de la première saison de Luis Enrique en charge.

Le chagrin de l’Atletico lors de la première finale du derby

Real Madrid 4-1 Atletico Madrid après prolongation (2014, Lisbonne)

L’Atletico était à quelques secondes d’une très belle saison. Une semaine après que le but de Diego Godin contre Barcelone leur a valu le titre de la Liga, le but du défenseur contre les rivaux de la ville, le Real Madrid, semblait également sur le point de sceller la Ligue des champions.

Mais la tête de Sergio Ramos dans les arrêts de jeu a envoyé la finale en prolongation, Gareth Bale, Marcelo et Cristiano Ronaldo marquant dans les 10 dernières minutes pour donner au Real sa 10e Coupe d’Europe.

La finale de Drogba

Chelsea 1-1 Bayern Munich ; Chelsea a gagné 4-3 aux tirs au but (2012, Munich)

Il est difficile d’imaginer un adieu plus parfait à un club que celui de Didier Drogba pour Chelsea lors de la finale de la Ligue des champions 2012.

Le Bayern Munich “hôte” semblait prêt pour la victoire grâce au but de Thomas Muller avant que la tête de Drogba à la 88e minute n’impose une prolongation.

Drogba – avec son dernier coup de pied avant de quitter les Blues – a marqué le penalty gagnant lors de la fusillade.

Sans parler du penalty qu’il a concédé dans le temps additionnel et que le Bayern a raté. Ou le fait qu’il soit revenu à Chelsea deux ans plus tard.

Le Barça donne à Man Utd “une cachette”

Barcelone 3-1 Manchester United (2011, Londres)

Pendant le pic de Barcelone sous Pep Guardiola, ils ont battu Manchester United à deux reprises en finale de la Ligue des champions, en 2009 et à nouveau en 2011.

Le légendaire patron de United, Sir Alex Ferguson, a déclaré après la finale de 2011 : “Personne ne nous a caché comme ça.”

Barcelone a donné une masterclass à Wembley, avec Lionel Messi sous une forme inspirée.

Pedro a donné l’avantage au Barça, Wayne Rooney égalisant avant les buts de Messi et David Villa.

Le “miracle d’Istanbul”

Liverpool 3-3 AC Milan ; Liverpool a gagné 3-2 aux tirs au but (2005, Istanbul)

Vous savez qu’un jeu est spécial lorsqu’il a un nom propre. La phrase ‘le miracle d’Istanbul’ est plus familier que d’appeler cela la finale de la Ligue des champions 2005.

Liverpool a semblé à terre lorsqu’il a été mené 3-0 à la pause face à l’effort de Paolo Maldini à la première minute et au doublé d’Hernan Crespo.

Mais les Reds étaient une nouvelle équipe après avoir fait venir Dietmar Hamann pour Steve Finnan à la mi-temps – alors que Steven Gerrard, Vladimir Smicer et Xabi Alonso ont marqué en sept minutes avant l’heure de jeu.

Jerzy Dudek a sauvé les pénalités d’Andrea Pirlo et Andriy Shevchenko lors d’une victoire 3-2 en fusillade pour sceller un triomphe célèbre.

Ce but de Zidane

Bayer Leverkusen 1-2 Real Madrid (2002, Glasgow)

Hampden Park n’a pas forcément accueilli la meilleure finale, mais il a été le théâtre du plus beau but de finale de Ligue des champions (jusqu’au coup de pied de vélo de Bale en tout cas).

Raul a donné l’avantage au Real Madrid avant que Lucio n’égalise pour le Bayer Leverkusen lors de leur seule finale de Ligue des champions.

Mais Zidane a regardé le ballon tomber des airs de Glasgow avant de tourner et de tirer une volée parfaite devant Hans-Jorg Butt depuis le bord de la surface.

Man Utd laisse tard

Manchester United 2-1 Bayern Munich (1999, Barcelone)

Toujours la finale la plus dramatique jamais vue en finale de la Ligue des champions.

Manchester United a traîné pendant 85 minutes après le premier but de Mario Basler – et a quand même gagné grâce à deux buts dans les arrêts de jeu des remplaçants.

Teddy Sheringham a inscrit un égaliseur à la 91e minute à bout portant, avant de lancer un corner sur le chemin d’Ole Gunnar Solskjaer deux minutes plus tard pour sceller le triplé.

Aucune équipe anglaise n’a remporté le triplé avant ou depuis, même si cela pourrait changer samedi.

Le jeune Ajax attire l’attention

Ajax 1-0 AC Milan (1995, Vienne)

Pas la meilleure finale mais emblématique car elle contenait l’une des plus grandes jeunes équipes d’Europe.

L’Ajax – avec une moyenne de 23 – a été invaincu en championnat des Pays-Bas toute la saison et a remporté la finale de la Ligue des champions contre l’AC Milan grâce à un but tardif du remplaçant adolescent Patrick Kluivert.

Le onze de départ de Louis van Gaal en finale comptait neuf joueurs néerlandais, dont sept produits de l’équipe de jeunes, la plupart d’entre eux étant des noms connus.

La plus grande victoire finale à ce jour

AC Milan 4-0 Barcelone (1994, Athènes)

L’une des meilleures, sinon la plus grande, des performances finales de la Ligue des champions en seulement la deuxième année après le changement de nom de la Coupe d’Europe.

La victoire 4-0 de l’AC Milan sur Barcelone – qui était le favori – reste la plus grande marge de victoire dans une finale de Ligue des champions, et la plus importante de toutes les pièces maîtresses de la Coupe d’Europe.

Daniele Massaro a donné une avance de 2-0 au Milan de Fabio Capello à la mi-temps, Dejan Savicevic et Marcel Desailly marquant après la pause.

Selon vous, laquelle est la meilleure finale de Ligue des champions ? Choisissez “Autre” si vous pensez que ce n’est pas l’un d’eux. Nous avons dû laisser de côté quelques bons, comme la victoire de Manchester United sur Chelsea et la victoire du Borussia Dortmund sur la Juventus.

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Une version de celui-ci a été publiée pour la première fois en 2020 – mais aucune des finales depuis n’a été assez bonne pour entrer dans le débat

Manchester City affrontera l’Inter Milan en finale de la Ligue des champions samedi, les vainqueurs devant être gravés dans l’histoire du tournoi.

Pas de questions pièges ni de gardiens de troisième choix au hasard, ils ont tous disputé au moins une victoire finale.

“Le téléphone a sonné”, a raconté Giancarlo Inzaghi, père du patron de l’Inter Milan Simone. “C’était Romelu Lukaku.”

C’était trop tard. L’attaquant belge avait décidé de retourner à Chelsea, à la grande déception de l’entraîneur Inzaghi.

“C’était comme perdre trois joueurs d’un seul coup”, a-t-il gémi à son père après le déménagement de Lukaku en 2021, trois mois seulement après qu’Inzaghi a rejoint l’Inter.

Inzaghi est arrivé avec l’espoir de poursuivre le merveilleux travail de son prédécesseur Antonio Conte. L’objectif était de remporter des titres consécutifs mais, avec des départs de grands noms, dont Lukaku, l’Inter a raté le Scudetto.

Avance rapide jusqu’en avril de cette année et, plutôt que de se battre en tête du classement après le retour de son attaquant vedette en prêt, l’Inter était sixième.

Trois défaites consécutives et un match nul à Salernitana avaient fait monter la pression et Inzaghi semblait exaspéré par la débauche de Lukaku.

Début avril, Lukaku n’avait marqué que trois buts en championnat, dont deux sur penalty. Des rumeurs émanaient de chaque crevasse de chaque tabloïd. L’attaquant et Inzaghi ne sont pas d’accord. Apparemment. Inzaghi était au bord du gouffre. Prétendument. L’Inter était en crise. Certainement.

Monza était le suivant, une équipe nouvellement promue et une autre défaite pour l’Inter. Leur 11ème défaite de la saison. Les vautours tournoyaient. Dans la vie, on nous apprend que les gars sympas finissent derniers, mais c’est particulièrement vrai dans le football en Italie. Inzaghi a été accusé d’être juste cela – un gars sympa, un homme de compagnie.

Pourtant, alors que l’Inter se prépare maintenant pour la finale de la Ligue des champions de samedi contre Manchester City, c’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles il a été choisi pour ce rôle.

Marotta l’architecte

Lorsque le PDG Beppe Marotta est arrivé en décembre 2018, il a été chargé de ramener l’Inter à d’anciens sommets. Forcé de s’asseoir et de regarder la Juventus dominer pendant neuf ans, l’Inter aspirait à briser son hégémonie et à redevenir une force en Europe.

Marotta a été l’architecte du succès dominant de la Juventus. Aux côtés du bras droit et protégé Fabio Paratici, il a développé un projet à long terme qui a produit une immense quantité de joie et de trophées.

Ainsi, lorsque la Juventus a décidé de ne pas proposer de nouveau contrat à son réalisateur vedette en août 2018, choisissant de compter sur Paratici à la place, Marotta est passée à la compétition.

À l’Inter, il a trouvé une maison et un club qui avaient besoin de son expertise. Aux côtés de leurs autres réalisateurs, Marotta a formulé un projet gagnant visant à restaurer la gloire et cela a commencé dans le vestiaire.

Une atmosphère saine et heureuse engendre le succès, et la première priorité de Marotta était d’éliminer toute toxicité, même si cela impliquait de sacrifier un grand talent. Certains acteurs sont partis et ont été remplacés par ceux qui ont envie de grandir, d’écouter et de s’adapter.

Vient ensuite le développement d’une mentalité de gagnant. L’Inter est un club notoirement incohérent où les hauts sont élevés mais les bas peuvent être déprimants. Ils sont appelés “Pazza” (fous) Inter pour une raison.

Ils avaient besoin d’un manager capable de discipliner et d’inspirer une cohérence gagnante. Arrive Conte, le monstre mental. Scudetto atteint, l’hégémonie de la Juventus brisée. Vérifier.

L’Europe était le prochain rêve et, lorsque Conte est parti, Marotta avait des exigences différentes de son successeur.

Il recherchait la paix et la stabilité au sommet, une figure fiable qui voulait le travail à long terme et prospérerait malgré les limites financières du club. Quelqu’un qui pourrait établir de bonnes relations avec les joueurs, élever le style de jeu et réussir en Europe à gagner beaucoup d’argent.

Entrez Inzaghi – le “normal”

Marotta avait suivi Inzaghi pendant un certain temps. Après tout, il était le meilleur ami d’enfance de Paratici. Familier avec son caractère et son talent naissant, Marotta a vu Inzaghi construire et gagner avec la Lazio malgré les difficultés subies dans ce club. Il devait être le successeur de Conte mais était-il le bon personnage ?

Comme nous avons appris à le comprendre, l’Inter fait de son mieux lorsqu’il est présidé par des personnages maniaques prêts à tuer pour la victoire – les Jose Mourinhos ou Contes de ce monde – des hommes qui ont toujours eu quelque chose à prouver.

Inzaghi était le normal. Il manquait de flair pour le théâtre. Il se plaindrait beaucoup et il peut être plutôt ennuyeux sur la touche, mais son aboiement est toujours pire que sa morsure.

Perdre contre Spezia en mars malgré 70% de possession de balle et 28 tirs a laissé les critiques perplexes. Oubliez le titre ; oublier même difficile. Les Nerazzurri n’étaient plus définis par leur mentalité de vainqueur mais par leur manque de cruauté et les querelles sans fin sur le terrain.

L’équipe reflétait la personnalité de leur leader et le travail d’Inzaghi devait être en jeu.

Des titres interminables faisant état de successeurs potentiels ont fait la une des journaux sportifs, mais Inzaghi n’a jamais fléchi sous la pression. Au contraire, les moments les plus difficiles semblaient renforcer sa concentration.

Selon son entraîneur adjoint, Massimiliano Farris, la défaite contre le Bayern Munich en phase de groupes de la Ligue des champions a été suivie d’un dîner au cours duquel Inzaghi a insisté sur le fait qu’ils pouvaient le faire – ils pouvaient vaincre Barcelone et devenir l’attaquant en Europe. Ils l’ont fait.

Le match nul contre Salernitana en avril a donné la même sensation à l’entraîneur. Le dos contre le mur, Inzaghi a retourné le scénario. Il n’allait pas se battre ; cela ne provoquait que la peur. Il était temps d’alléger la charge mentale, de baisser l’intensité des entraînements et de retrouver le plaisir du football.

L’Inter a recommencé à gagner. Ils ont rasé la Lazio, qui sous Maurizio Sarri a terminé la saison à la deuxième place. Nous avons rarement vu une équipe de Sarri se recroqueviller au fond de sa propre moitié alors qu’elle tentait de contenir un Inter sauvagement affamé. Cette victoire est intervenue juste après que l’Inter ait largement battu Empoli une semaine auparavant.

L’accent mis sur l’entraînement individualisé et la réduction de l’intensité dans l’entraînement de groupe tiraient le meilleur parti de Lukaku et Lautaro Martinez et ils sont depuis devenus imparables.

Lors de ses 11 derniers matchs, Lukaku a marqué sept fois et délivré cinq passes décisives. Martinez a marqué 10 buts lors de ses 12 derniers matchs.

L’Inter ne gagnait pas seulement mais appréciait son football. Les querelles qui menaçaient leur saison ont été remplacées par des plaisanteries saines et beaucoup de rires.

Inzaghi leur a demandé de ne penser qu’à la façon dont ils pourraient aider leur coéquipier. Pas de plainte, pas de geste sur le terrain – “on fait ça ensemble”, en équipe, comme la famille qu’ils étaient devenus.

Lorsque les Nerazzurri croient en eux-mêmes, ils sont la présence indomptable de l’Italie. Ils peuvent vous submerger dans l’oubli avec leur technique et leur athlétisme en attaquant par vagues, ou ils peuvent s’asseoir profondément, remettre la possession et contre-attaquer rapidement.

Ils peuvent remplacer leurs attaquants et leurs arrières latéraux tandis que les réchauffeurs de banc peuvent être encore plus menaçants. Ils peuvent être directs ou passer autour de vous et ils sont combatifs et sales quand ils le souhaitent.

Inzaghi étudie sans cesse ses adversaires pour concocter le plan de match parfait. Il répond à ses détracteurs là où ça compte – sur le terrain.

L’entraîneur de la Juventus, Massimiliano Allegri, s’est éloigné en murmurant des critiques à l’encontre de l’Inter après avoir été éliminé de la Coppa Italia. L’Inter a remporté tous les matchs sauf un depuis, remportant son deuxième trophée de la saison et se battant maintenant pour un troisième.

Ils ne posséderont peut-être jamais la qualité de Manchester City, mais c’est une équipe qui mérite sa place en finale.

Ils ont été construits pour se battre à nouveau au sommet et ils ont prouvé qu’ils apprécient plutôt la pression et peuvent vibrer dans les grands moments.

Inzaghi n’a perdu qu’une seule finale, sa première. Depuis, il en a remporté sept. Un homme pour la grande occasion, peut-il recommencer ?

L’Angleterre affrontera le Portugal lors de son dernier match à domicile avant la Coupe du monde 2023 le 1er juillet à Milton Keynes.

L’Angleterre affrontera ensuite le Canada à huis clos le 14 juillet avant leur match d’ouverture du groupe D avec Haïti le 22 juillet.

La Football Association a également confirmé que les joueurs seront libérés pour le service international le 19 juin.

Propositions avancées par l’Association des clubs européens (ECA) en mai initialement suggéré que les joueurs ne devraient être libérés pour le service international que 10 jours avant le tournoi – puis compromis plus tard entre le 23 et le 29 juin.

“Nous sommes reconnaissants de la compréhension mutuelle des clubs, car nous avons travaillé collectivement vers une solution avec le bien-être des joueurs au cœur”, a déclaré la FA.

La rencontre de l’Angleterre avec le Portugal, leur première depuis les Lionnes les ont battues 1-0 en 2019comportera l’équipe de 23 joueurs de la Coupe du monde annoncé par la gérante Sarina Wiegman le mois dernier.

“Je suis vraiment content d’avoir un match compétitif pour notre dernier match à domicile”, a déclaré Wiegman.

“Nous avons eu deux gros matchs en avril contre le Brésil et l’Australie où nous avons beaucoup appris. Ce sera un autre match difficile contre une équipe qui a bien performé.”

L’Angleterre affrontera également le Danemark et la Chine dans le groupe D, tandis que le Portugal affrontera les champions en titre, les États-Unis, les Pays-Bas et le Vietnam dans le groupe E.

L’arrière central de Manchester City, Ruben Dias, a déclaré que son équipe s’était “présentée à chaque fois” lorsqu’il s’agissait de matchs importants et attribuait cela au nombre de leaders qu’il y avait dans l’équipe.

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