Le Sénégal a battu le Burundi en 2è journée des éliminatoires de la CAN 2025. Après cette victoire, le coach Aliou Cissé des Lions de la Téranga a tenu à réagir.

Aliou Cissé se réjouit de la victoire du Sénégal contre le Burundi en éliminatoire de la CAN 2025

La sélection sénégalaise s’est relancée dans la course à la qualification de la Coupe d’Afrique des nations 2025 (CAN 2025). Face aux Burundais, Sadio Mané et ses coéquipiers ont trouvé l’énergie nécessaire pour l’emporter (1-0). Selon le coach Aliou Cissé, c’est un bon résultat que son équipe vient de réaliser à l’extérieur, car cela leur permet de reprendre la tête du groupe.

« Nous sommes heureux d’avoir gagné ici, et surtout de reprendre la première place dans ce groupe. À voir ce groupe, on a l’impression que c’est facile, mais ce n’est pas du tout le cas », a laissé entendre le sélectionneur des Lions de la Téranga. À en croire, il fallait absolument prendre les trois points pour se relancer, notamment après le nul effectué à domicile.

Aliou Cissé en a profité pour féliciter ses joueurs pour cette victoire qui n’a pas été du tout aisée. « Je souligne la détermination des garçons, parce que ce n’était pas évident face à une équipe qui a très bien défendu. On a été patient et on a pu les contourner. Nous sommes très satisfaits de cette victoire sur le plan comptable parce que ça nous remet dans la course ».

À noter que cette victoire face au Burundi replace le Sénégal en tête de son groupe avec 4 points. Les poulains du coach Aliou Cissé vont donc attendre la prochaine trêve internationale dans le mois d’octobre pour disputer les 3ᵉ et 4è journées des éliminatoires de la CAN 2025.

Malgré la victoire des Lions Indomptables un but à zéro face à la sélection Namibienne le samedi 7 septembre 2024 au stade de Garoua, le vice-recteur de l’université de Yaoundé II croit que la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) travaille pour faire perdre les Lions Indomptables.

Pour lui, le choix du stade de Garoua avait un agenda caché derrière, précisément celui de nuire à la bonne performance des Lions indomptables. « J’ai des doutes sur la bonne foi de la Fécafoot au sujet de l’exigence de performance pour les lions, après avoir vu l’État du stade de Garoua ! », clame le vice-recteur de l’université de Yaoundé II dans une récente sortie sur son compte Facebook.

En effet, il dit ne pas comprendre pourquoi les Lions Indomptables sont allés à Garoua au regard de leurs performances qui ne rassuraient pas.  « Les Lions se sont entraînés avec un climat doux à Yaoundé avant d’aller jouer sous la chaleur à Garoua. C’était une mauvaise idée, et on comprend donc pourquoi les joueurs étaient en difficultés sur le plan athlétique », souligne-t-il par la suite.

Pour l’heure, cette bataille que se livrent le Minsep et la Fécafoot est loin d’être terminée. Selon des informations reçues ce jour par Lebledparle.com, la question de deux staffs est encore réapparue à Kampala alors que les Lions sont en ce moment en train de faire les derniers réglages pour bien amorcer la rencontre qui les opposera demain à la sélection Zimbabwéenne.

Contre toute attente, le Canada a mis fin le 28 août dernier, à sa politique permettant à des étrangers munis d’un visa visiteurs de demander, une fois sur le sol canadien, un permis de travail temporaire.

La fin de cette politique en déçoit plus d’un car le Canada était devenu ces dernières années une des premières destinations visées par les étudiants ou les travailleurs africains souhaitant s’expatrier.

Lorsqu’elle a été prise en 2020, cette mesure avait pour but d’aider les voyageurs bloqués au Canada à cause des restrictions liées à la pandémie de Covid-19, notamment ceux dont le visa de travail était arrivé à expiration mais qui ne pouvaient pas quitter le Canada.

Mais la fin de cette politique a des conséquences pour les candidats africains à l’expatriation légale vers le Canada.

Sauf que les autres procédures sont plus longues et à l’issue incertaine.

Toutefois, selon Christian Yopa, le Canada, qui fait face à une pénurie de travailleurs dans des secteurs comme le bâtiment, restera une terre d’immigration.

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Au Sénégal, le projet de loi portant création de la Commission nationale des droits de l’homme a été examiné à l’Assemblée nationale (CNDH) ce lundi 9 septembre.

L’Assemblée nationale adopte le projet de loi portant création de la Commission nationale des droits de l’homme au Sénégal

Les députés, réunis en troisième session extraordinaire de l’Assemblée nationale, ont voté à l’unanimité un projet de loi introduit par le gouvernement du Sénégal. Il s’agit du projet de loi portant création de la Commission nationale des droits de l’homme. Mais bien avant de procéder à l’adoption de cette loi, plusieurs honorables ont pris la parole pour poser des questions d’éclaircissement aux représentants du gouvernement.

Ainsi, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, et son collègue du Travail, de l’Emploi et des relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, ont à tour de rôle répondu aux différentes questions des députés. Toute chose qui a permis aux parlementaires de passer à l’adoption de ce projet de loi.

À noter que ce projet fait partie de la liste de projets de loi introduits par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye et inscrits à l’ordre du jour de cette troisième session extraordinaire de l’Assemblée. Parmi ceux-ci, on peut citer la loi autorisant le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière (Convention de Niamey), adoptée à Malabo le 27 juin 2014.

<Il doit partir>>, ont -ils scandés en choeurs. Les parents et quelques élèves admis au lycée de Moutourwa, ont manifesté leur mécontentement face à la mauvaise gestion de l’établissement par le proviseur. Ce matin du 09 septembre, l’esplanade de cet établissement était noire de monde. Pancarte à la mains, ils ont exprimé leur ras-le-bol.

Nous parents d’élèves et quelques élèves, nous avons décidé qu’il doit partir. Celà fait déjà un bon nombre années que nous sommes victimes. On a le problème de l’APEE voici 5 ans qu’ils n’ont pas programmé. De surcroît, ils chassent les enfants. » A lancé Badjika Parent élèves.

« Part part part« ,  » nous voulons le changement », stop à la mafia en milieu scolaire« , Ces écrits gravés sur leur pancarte témoigne d’un désir de voir la situation améliorer au sein de l’établissement. Selon eux celà passerait par le départ du patron de l’institution.

Pour l’heure, les autorités de l’établissement n’ont pas encore réagi face à cette attaque.

L’organisation a pour ambition de renouveler la classe politique camerounaise à travers la mobilisation des femmes et des jeunes.

Les jeunes du parti Alliance pour l’action et la normalisation (Action) et ceux du projet Cameroun 2040 partagent la vision d’un Cameroun nouveau à l’issue des élections prévues au pays en 2025 et en 2026. Les deux parties ont conclu un partenariat samedi dernier dans le but d’unir leurs forces et leurs énergies en vue de l’alternance générationnelle. De ce partenariat nait l’initiative Reconquête, une plateforme réunissant les jeunes du Cameroun et ceux de la diaspora, acteurs politiques et de la société civile.

Selon Ibrahim Yiche président du parti Action qui s’est confié à la presse, la création de la plateforme participe d’une certaine volonté. Cette volonté est celle de mobiliser, de sensibiliser, de former la jeunesse camerounaise pour la reconquête de sa place lors de l’élection présidentielle de 2025 et des législatives et municipales 2026. Ce travail aboutira à la désignation de 180 potentiels députés femmes et jeunes lors de prochaines législatives et 360 listes lors des élections municipales pour diriger les communes du pays.

L’énergie des jeunes qui seront mobilisés servira à l’atteinte des objectifs de la plateforme. Celle-ci vise entre autres à faire du passeport camerounais l’un des 30 passeports les plus puissants au monde. Le projet 2040, l’une des parties du partenariat, compte faire du Cameroun, la première place financière de l’Afrique subsaharienne. La mise sur pied de la plateforme Reconquête entend faire peser à la jeunesse camerounaise qui représente environ 75% de l’électorat le poids qu’elle constitue dans la vie politique et dans la gouvernance du pays.

En dépit de la rigueur de la loi sur l’interdiction de la traite, des enfants sont toujours forcés à travailler comme domestiques ou encore dans les mines au Tchad.

La traite des enfants va bon train au Tchad. Malgré les sensibilisations et recours menés par des associations de défense des droits de l’enfant, le fléau fait son bonhomme de chemin surtout dans la zone méridionale du pays.  

Les enfants sont en effet vendus ou mis en gage par leurs parents pour être exploités comme domestiques, bouviers ou dans les mines d’or. Selon les ONG, ces enfants sont souvent maltraités par leurs maitres et parfois violés.   

Depuis 2002, l’Association pour la réinsertion des enfants et la défense des droits de l’Homme (Ared), à Koumra, dans la province du Mandoul, mène des actions contre cette pratique.  

Le coordonnateur de l’Ared, Madjiyara Ngar Alkoua, rappelle que « il n’y a pas que les parents. Il y a des cas de déportation des enfants, d’enlèvement des enfants à l’insu des parents, des cas de suivisme des enfants, il y a des enfants qui sont exploités dans l’élevage qu’on appelle enfants chameliers et bouviers, des enfants qui sont tués pour prélever leurs organes. Il y a aussi des enfants victimes de mise en gage pour dette, il y a aussi le mariage forcé, il y a l’exploitation des enfants dans les mines d’or. Ces enfants sont déportés du Sud à travers des réseaux goupillés par des hommes en treillis ».  

Essama Aloubou

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Au Sénégal, un autre ancien ministre du président Macky Sall interdit de quitter le pays. Abdoulaye Saydou Sow, a été bloqué à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) alors qu’il s’apprêtait à voyager.

L’ancien ministre de Macky Sall, Abdoulaye Saydou Sow bloqué à l’aéroport

Alors qu’il se rendait au Malawi pour rejoindre la délégation sénégalaise dans le cadre du match de l’équipe nationale face au Burundi, Abdoulaye Sow, 2ᵉ vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) a été bloqué à l’aéroport de Dakar. L’ex-ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique du Sénégal n’a donc pu effectuer le déplacement du Bingu National Stadium pour assister les Lions de la Téranga.

Cette situation intervient dans un contexte où de nombreuses personnalités ayant servi sous le régime de Macky Sall, sont interdites de quitter le territoire national. Il y a quelques jours, l’ancien ministre des Sports Lat Diop avait également fait l’objet d’un blocage à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD). Après, il a été interdit de quitter le pays.

Cette mesure restrictive visant d’anciens dignitaires du régime de Macky Sall coïncide avec l’annonce du Premier ministre, qui a promis de faire rendre gorge à tous ceux cités et reconnus coupables dans des scandales financiers et fonciers. Ousmane Sonko se défend contre les accusations de chasse aux sorcières et évoque l’obligation de reddition de comptes.

Aux dernières nouvelles, on apprend que le ministre Abdoulaye Sow s’apprête à s’exprimer ce jour à la permanence de l’Alliance pour la République (APR) située à Mermoz. Une rencontre au cours de laquelle, ce dernier abordera certainement ce sujet qui fait l’actualité au pays.

Philémon Yang, ancien Premier ministre du Cameroun, a été élu à la tête de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 06 juin 2024  pour succéder à Denis Francis de Trinité-et-Tobago. Le Camerounais va donc présider la 79^ème  l’assemblée générale de l’ONU qui s’ouvre ce mardi 10 septembre 2024. Mais avant tout, il va prêter serment au cours de la cérémonie d’ouverture de cette instance qui aura lieu au siège de l’ONU à New-York.

De manière solennelle, le diplomate camerounais succèdera à Dennis Francis de Trinité et Tobago qui a présidé la 78è Assemblée générale de l’ONU.

Après l’Ouganda en 2014 et le Nigeria en 2019, le Cameroun devient le 13e pays africain à présider l’Assemblée générale de l’ONU. Le mandat du président de la 79è session s’étendra de septembre 2024 à septembre 2025. Il présidera l’Assemblée générale de l’ONU, organe délibérant composé de 193 pays-membres. Cet organe assure les délibérations, la représentation de l’ONU, élabore les politiques, entre autres. L’Assemblée générale peut débattre des questions auxquelles le Conseil de sécurité n’a pas pu apporter des réponses.

Après son élection en juin dernier, Philémon Yang a placé son mandat sous le thème « l’unité dans la diversité pour l’avancement de la paix du développement durable et de la dignité humaine partout et pour tous ».