Santé
Les soignants non vaccinés seront réintégrés mi-mai, annonce François Braun


BERTRAND GUAY / AFP
François Braun, ministre de la Santé, va bientôt signer le décret de réintégration des soignants non vaccinés contre le Covid.
SANTÉ – Après 18 mois d’interdiction de pratiquer, les soignants non-vaccinés vont être réintégrés dans leurs services dans les prochains jours, a annoncé le ministre de la Santé François Braun dimanche 30 avril dans une interview au Pays Briard, en marge d’une visite dans la Marne.
« Ces soignants vont être réintégrés. Ces dernières semaines, j’ai réuni l’ensemble des parties prenantes, car je veux que la réintégration se fasse, mais dans de bonnes conditions. Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a déclaré le ministre au site d’information.

« Les discussions ont eu lieu. L’instruction est prête. Je vais la signer en tout début de semaine prochaine [à partir du 2 mai, NDLR]. Le décret de mise en application sera pour mi-mai », a-t-il détaillé.
Braun suit l’avis de la HAS
Cette décision fait suite à l’avis de la Haute Autorité de Santé (HAS), qui a recommandé fin mars de « lever l’obligation de vaccination ». François Braun avait annoncé qu’il suivrait cet avis.
La HAS précisait par ailleurs que « la levée d’une obligation vaccinale pour les professionnels ne remet pas en question l’intérêt de cette vaccination ». Selon le ministère de la Santé, « autour de 0,3 % des agents » hospitaliers sont encore réfractaires à la vaccination, 2 000 chez les libéraux selon l’Assurance maladie.

Le 12 avril dernier, les députés réunis en commission se sont par ailleurs prononcés contre l’abrogation de l’obligation pour les soignants de se vacciner contre le Covid. Le texte sera au menu de l’Assemblée le 4 mai.
À voir également sur Le Huffpost :
Santé
une information judiciaire ouverte une semaine après


FREDERICK FLORIN / AFP
Des gendarmes participant aux recherches pour retrouver Lina, une jeune fille de 15 ans disparue cinq jours auparavant dans le secteur du village de Saint-Blaise-la-Roche, dans le Bas-Rhin, le 28 septembre 2023.
JUSTICE – L’enquête évolue après la disparition de Lina dans le Bas-Rhin, dont on est sans nouvelles depuis plus d’une semaine. Deux juges d’instruction ont été cosaisis pour « enlèvement ou séquestration » ont indiqué ce dimanche 1er octobre dans un communiqué commun les procureures de Saverne et Strasbourg.
Le parquet de Saverne, jusqu’alors compétent, s’est dessaisi au profit de Strasbourg qui a ouvert une information judiciaire « des chefs d’enlèvement ou séquestration de plus de sept jours », selon les procureures de Saverne, Aline Clérot, et de Strasbourg, Yolande Renzi.

Deux juges d’instruction strasbourgeois cosaisis vont désormais diriger les investigations, ont-elles précisé.
« L’enquête menée dans le cadre de la disparition inquiétante de (…) Lina (…) n’a pas permis de retrouver la jeune fille après plus de sept jours révolus d’investigations approfondies », écrivent encore les deux magistrates.
Deux témoins
La procureure de Strasbourg a saisi ce dimanche des « faits criminels » d’enlèvement ou séquestration « le pôle de l’instruction par réquisitoire introductif », selon la même source, qui précise que l’enquête est toujours confiée aux gendarmes de la section de recherches de Strasbourg et au groupement de gendarmerie du Bas-Rhin.

Adolescente sans histoire scolarisée en CAP « aide à la personne », Lina s’est volatilisée samedi 23 septembre, en fin de matinée.
Elle se rendait à pied à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à trois kilomètres de chez elle, un trajet qu’elle avait l’habitude de faire, pour prendre le train et rejoindre son petit ami à Strasbourg.
Deux témoins disent l’avoir vue marcher le long de la départementale vers 11h15. Quelques minutes plus tard, son portable a cessé de borner.

Depuis, plus rien, malgré l’avis de recherche lancé dès le lendemain et les intenses fouilles et investigations déployées : battues citoyennes, plans d’eau sondés, auditions de témoins et inspection minutieuse ce week-end d’une maison à Plaine.
À voir également sur Le HuffPost :
Santé
Dembélé, Kolo Muani, Hakimi et Kurzawa présentent leurs excuses après les insultes proférées


FRANCK FIFE / AFP
Nordi Mukele, Ousmane Dembélé et Achraf Hakimi, ici célébrant avec leurs supporters la victoire du PSG contre l’OM, au Parc des Princes, le 24 septembre 2023.
FOOTBALL – Ils passent aux excuses. Les joueurs du PSG, Ousmane Dembélé, Randal Kolo Muani, Achraf Hakimi et Layvin Kurzawa, convoqués par la commission de discipline de la LFP après des chants injurieux après PSG-OM, ont dit « regretter sincèrement » leurs paroles.
Dimanche dernier, les quatre joueurs parisiens ont été filmés en train d’entonner un chant insultant envers les Marseillais lors de la célébration de groupe dimanche soir devant la tribune Auteuil du Parc des Princes, après leur victoire 4-0.

« Nous regrettons sincèrement des paroles que nous n’aurions pas dû tenir », ont-ils dit sur les réseaux sociaux (Instagram et Twitter), et « nous souhaitons présenter nos excuses ».
« Nous sommes bien conscients de l’impact de nos gestes et de nos mots vis-à-vis du public, notamment des plus jeunes qui rêvent devant un match de foot », ont-ils poursuivi, et « à l’avenir, nous ferons tout pour respecter plus encore notre devoir d’exemplarité ».
Ils seront entendus lors de la prochaine séance de la commission de discipline de la LFP
Par ailleurs, des chants à caractère homophobe ont été entonnés durant ce match par les supporters parisiens du Parc des Princes pendant plusieurs minutes.

Le club et ses quatre joueurs seront entendus lors de la prochaine séance de la commission de discipline de la LFP, jeudi 5 octobre au lendemain du déplacement en Ligue des champions à Newcastle.
Lundi, le délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, Olivier Klein, avait relayé une vidéo d’une trentaine de secondes dans laquelle on peut entendre ces supporters entonner des chants homophobes à l’encontre des joueurs de l’équipe marseillaise, se disant « très choqué » et réclamant des « sanctions ».
Tout comme la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra, ajoutant : « On aurait dû arrêter ce match. Je pense que le protocole d’arrêt des matches en cas de chants homophobes, en cas d’incitation à la haine, parce qu’il s’agit de ça, c’est nécessaire ».

Le PSG avait indiqué que le club « condamne toutes les formes de discrimination, notamment l’homophobie, et tient à rappeler qu’elles n’ont leur place ni dans les stades, ni dans la société ».
« C’est un sujet qui génère un peu de polémique, le club, la direction sportive, le staff, les joueurs, nous sommes tous contre n’importe quel type de discrimination », a soutenu l’entraîneur espagnol du PSG Luis Enrique vendredi en conférence de presse.
À voir également sur Le HuffPost :
Santé
La mise garde de Yaël Braun-Pivet aux députés (insoumis) qui voudraient mettre le bazar à l’Assemblée


Yaël Braun-Pivet, invitée de « Questions politiques » dimanche 1er octobre 2023
POLITIQUE – Des punitions comme s’ils en pleuvaient à l’Assemblée nationale. La présidente du Palais Bourbon Yaël Braun-Pivet a fait savoir ce dimanche 1er octobre qu’elle continuera à se montrer « intransigeante » envers les députés qui provoquent du « chahut » alors qu’une semaine seulement après la rentrée parlementaire, les séances dans l’hémicycle ont déjà été perturbées.
« Je ne dois pas tolérer le bazar que l’on voit parce que les Français m’en parlent matin midi et soir quand je suis dans la rue », a déclaré Yaël Braun-Pivet, invitée de l’émission Questions Politiques. « Je suis intransigeante depuis le début sur les injures, les invectives, le bazar. On dit que je suis celle qui a le plus sanctionné et je continuerai. Je ne laisserai plus rien passer parce que nos compatriotes ne le supportent pas », a-t-elle mis en garde.

La première année de la XVIe législature a été marquée par un nombre important de sanctions, du jamais vu selon les chiffres de l’Assemblée nationale. Sur les 128 sanctions prononcées contre les députés depuis 1958, 90 l’ont été après juin 2022. Et un groupe en particulier se fait remarquer. « J’ai fait des statistiques de sanctions, à plus de 90 % ce sont des sanctions qui touchent le groupe LFI », a précisé Yaël Braun-Pivet.
Les insoumis dans le viseur
Les députés insoumis se sont particulièrement fait entendre pendant les débats sur la réforme des retraites avec souvent des sanctions à la clé : ce fut le cas de Thomas Portes, exclu pour 15 jours après son refus de s’excuser pour un tweet où il posait le pied posé sur un ballon à l’effigie du ministre du Travail Olivier Dussopt. Plus de soixante députés LFI avaient par ailleurs écopé début avril d’un rappel à l’ordre pour avoir brandi des pancartes « 64 ans, c’est non », chahutant la prise de parole d’Élisabeth Borne venue déclencher le 49.3. D’autres rappels à l’ordre avaient été adressés à des députés LFI pour avoir communiqué mi-mars sur les réseaux sociaux, lors de débats à huis clos entre députés et sénateurs sur les retraites.
En juillet 2023, ils ont contesté devant le Conseil d’État une partie des sanctions. La décision n’a pas encore été rendue mais lors des audiences la rapporteure publique a estimé qu’il y avait peu de chance que la juridiction puisse se prononcer sur le sujet. Les sanctions « ne relèvent pas de la compétence » du Conseil d’État car « indissociables des missions constitutionnelles du Parlement », a-t-elle estimé. En parallèle, plusieurs observateurs de la vie politique, dont Jean-Louis Debré, ont nuancé les déclarations sur l’ambiance électrique de l’Assemblée.

Yaël Braun-Pivet dit espérer que cette deuxième année se passe plus calmement. « J’en ai parlé lors de la première conférence des présidents (de la nouvelle saison parlementaire, ndlr) pour dire que nous ne pouvions pas repartir sur ce chahut parce qu’il choquait nos concitoyens et dégradait l’institution », souligne-t-elle. Un avertissement bienvenu alors qu’entre les débats sur les textes budgétaires et le projet de loi immigration, l’automne au Palais Bourbon s’annonce mouvementé. De quoi remplir les carnets de correspondance d’ici les prochaines vacances.
À voir également sur Le HuffPost :
Santé
L’interview d’Emmanuel Macron sur France 3 lundi 2 octobre traitera de sécurité et de ruralité


IAN LANGSDON / AFP
Photo d’illustration prise le 24 septembre 2023 à la rédaction de l’AFP pendant une interview d’Emmanuel Macron sur TF1.
POLITIQUE – De retour (déjà) sur les écrans du JT. Une semaine après son interview sur France 2 et TF1, le président de la République Emmanuel Macron sera lundi 2 octobre l’invité du journal du soir de France 3, après un déplacement dans le Lot-et-Garonne sur le thème de la sécurité.
Dans la journée, le chef de l’État est attendu à Tonneins pour concrétiser une de ses promesses de campagne en 2022 : le déploiement de 200 nouvelles brigades de gendarmerie, dans l’Hexagone et les Outre-mer. Il s’agit de répondre à « l’attente très forte d’une proximité de la police et la gendarmerie » et de « renforcer le maillage territorial » de l’État, explique l’Élysée. Il sera accompagné du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et du directeur général de la gendarmerie nationale, le général d’armée Christian Rodriguez.

Sur France 3 à partir de 19h15, Emmanuel Macron continuera sur sa lancée, en abordant les thématiques de la sécurité et de la ruralité, précise France 3. Il sera interrogé par Florian Ringuedé, rédacteur en chef de l’antenne d’Aquitaine, depuis la place de l’Hôtel de ville de Clairac, commune voisine de Tonneins.
Le président a choisi cette « chaîne des territoires » pour une interview « consacrée à la sécurité », a indiqué l’Elysée à l’AFP.
L’objectif du président de la République est de doubler dans les dix ans la présence des forces de l’ordre sur la voie publique. La création des 200 brigades représente 2 144 postes de gendarmes supplémentaires, sur les 8 500 créations d’effectifs de forces de l’ordre annoncés par le gouvernement d’ici à 2027. Ces brigades, mobiles pour la majorité d’entre elles, « offriront les mêmes services qu’une brigade fixe » , à commencer par le dépôt de plainte, insiste-t-on à l’Élysée.

La dernière intervention télévisée présidentielle du 24 septembre avait été l’occasion d’aborder plusieurs sujets, comme les prix des carburants, la planification écologique, l’immigration, la taxe foncière parisienne ainsi que l’international avec la situation au Niger et le conflit au Haut-Karabagh.
À voir également sur Le HuffPost :
Santé
Le film « Le procès Goldman » raconte le procès du frère Goldman auquel on pense moins


Copyright Moonshaker
Arieh Worthalter joue le rôle de Pierre Goldman, militant d’extrême gauche, dans « Le procès Goldman » de Cédric Kahn
CINÉMA – Le film ne fait en rien mention de ce frère qui, une poignée d’années plus tard, deviendra l’un des chanteurs français les plus populaires. À peine voit-on deux fois le visage d’un jeune acteur qui l’incarne, assis au premier rang sur un banc rigide de cette salle d’audience qui sert presque d’unique décor. Pourtant, ce jeune homme, c’est Jean-Jacques Goldman. Il assiste, comme toute sa famille, au deuxième procès de son demi-frère Pierre.
Réalisé par Cédric Kahn et en salles depuis mercredi 27 septembre, Le procès Goldman nous fait revivre cette affaire comme si on y était. Nous sommes en novembre 1975, alors que débute le deuxième procès de Pierre Goldman, militant d’extrême gauche, condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité pour quatre braquages à main armée, dont un ayant entraîné la mort de deux pharmaciennes.

Il clame son innocence dans cette dernière affaire et devient, en quelques semaines, l’icône de la gauche intellectuelle, notamment après la publication de son livre écrit en prison, Souvenirs obscurs d’un juif polonais né en France. Simone Signoret ou Régis Debray figurent parmi les soutiens du gangster militant. Et Georges Kiejman, jeune avocat, assure sa défense. Mais très vite, leurs rapports se tendent. Goldman, insaisissable et provocateur, risque la peine capitale et rend l’issue du procès incertaine – issue que l’on ne spoilera pas, pour celles et ceux qui ne la connaîtraient pas avant d’aller voir le film au cinéma.
Avec Arthur Harari (Onoda) dans le rôle de l’avocat Kiejman et Arieh Worthalter dans celui de l’accusé Pierre Goldman, le réalisateur Cédric Kahn (Fête de famille, Vie sauvage) signe un huis clos captivant (à condition d’aimer le genre brut du film de procès) qui laisse aussi de la place à quelques moments de rire. Aidé par un grain seventies très réussi, on se retrouve vite dans le rôle d’un juré de cour d’assises, ballotté devant ce « match de langage » intense, comme le décrit le cinéaste.

Moonshaker
Arthur Harari incarne Maître Kiejman, l’avocat de Pierre Goldman lors de son deuxième procès en novembre 1975
Le déroulé du procès a été reconstitué par la scénariste Nathalie Hertzberg à partir des coupures journaux de l’époque, et aussi de plusieurs rencontres avec les avocats Georges Kiejman et Francis Chouraqui. Le premier, dont le plaidoyer à l’écran est « authentique au mot près », est mort le 9 mai dernier, à l’âge de 90 ans, et n’a pas vu le film terminé. Mais en 2021, il racontait dans ses mémoires intitulées L’Homme qui voulait être aimé : « Ce verdict a marqué une étape fondamentale dans ma carrière. Pendant le procès, j’étais sollicité de toutes parts. J’ai compris ce jour-là ce qu’était le quotidien d’un membre des Beatles ! »

Quant à Jean-Jacques Goldman, qui n’avait même pas encore 30 ans quand son demi-frère aîné sera assassiné en 1979 – l’affaire reste non élucidée –, le réalisateur n’a eu aucun échange avec lui. « C’est un peu un trou dans sa biographie. Je crois que c’est une histoire qu’il a éloignée de lui », dit Cédric Kahn.
À voir également sur Le HuffPost :
Santé
une « flopée de records » de chaleur encore battus pour un 1er octobre


Capture carte @infoclimat
Météo : une « flopée de records » de chaleur encore battus pour un 1er octobre
METEO – Il y a des records que l’on aimerait ne pas battre encore et encore. Après une chaleur déjà historique en septembre, la France a enregistré ce dimanche 1er octobre des températures inédites pour un mois d’octobre, avant un pic lundi qui pourrait établir de nouveaux records selon Météo-France.
Plus de 30 degrés sur une large partie du pays, notamment dans le Sud-Ouest… Le mercure a grimpé dimanche à des niveaux jamais enregistrés pour le dixième mois de l’année, symbole d’un changement climatique qui multiplie les phénomènes extrêmes et tardifs.

Au plus chaud de la journée dimanche, une « flopée de records » a été battus, comme par exemple 31°C à Aix-en-Provence, 31,2°C à Poitiers, 32°C à Brive, 32,5°C à Bordeaux ou 33°C à Toulouse, selon des valeurs provisoires de Météo-France.
« Ce n’est même pas l’été indien, c’est encore l’été ! »
Dans le Massif central, Aurillac a vu son record de chaleur en octobre réévalué de 4 degrés, à 31,2°C, contre 26,6°C précédemment. Et la température a atteint 34,4°C à Villefranche-de-Rouergue.
« Ce n’est même pas l’été indien, c’est encore l’été ! », a résumé pour l’AFP Olivier Proust, prévisionniste de Météo-France. « Cela rebat les cartes de la climatologie du mois d’octobre dans le Sud-Ouest. » De fait, certaines maximales ont dépassé de plus de 10 degrés les normales de saison, contraignant les populations à s’adapter.

À Bordeaux, les badauds recherchaient l’ombre sur les quais de la Garonne, avec des grappes de personnes assises ou allongées sur les pelouses ou se rafraîchissant sur le Miroir d’eau, une esplanade pourvue de brumisateurs. « On dirait qu’on est en août alors qu’on est en octobre », a déclaré à l’AFPTV Lucile, une étudiante âgée de 22 ans. « Ce n’est pas normal, chaque année il fait beau de plus en plus tard. »
Le mois de septembre le plus chaud jamais enregistré
Ces températures exceptionnelles interviennent dans le sillage d’un mois de septembre record, le plus chaud jamais enregistré, poursuivant une série de presque deux ans au-dessus des normales de saison.
Une chaleur remarquable qui est conforme aux observations des climatologues selon lesquelles le changement climatique d’origine humaine augmente non seulement la sévérité des canicules mais aussi leur précocité ou leur survenue tardive.

« En octobre, on va se retrouver avec des températures de plus en plus souvent de cet acabit », confirme Olivier Proust.
À voir également sur Le HuffPost :
Santé
touchées par le cancer du sein, elles défilent sur les Champs-Élysées avec Jenifer et Évelyne Dhéliat


Capture @jeniferofficiel sur Instagram
Octobre Rose : touchées par le cancer du sein, elles défilent sur les Champs-Élysées avec Jenifer et Évelyne Dhéliat
SANTE – C’est leur « révolution ». Ce dimanche 1er octobre, pour lancer Octobre Rose, le mois de sensibilisation au cancer du sein, l’association Ruban Rose, qui fête ses 20 ans cette année, a organisé un défilé pas comme les autres sur les Champs-Élysées.
Alors que se tient jusqu’au 3 octobre la Fashion Week de Paris, un autre podium a été installé face à la Tour Eiffel sur lequel ont défilé 99 femmes et 1 homme touchés par le cancer du sein, ainsi que 100 « blouses blanches », chercheurs, médecins, soignants. Pour les accompagner, la chanteuse Jenifer a donné de la voix, reprenant notamment son tube Ma révolution.

Évelyne Dhéliat, l’actrice Claudia Tagbo et la mannequin Alice Detollenaere, qui ont elles-mêmes été confrontées au cancer du sein, étaient également de la partie en tant que marraines de l’association et figures de la campagne 2022.
Lever des fonds pour la recherche
Pour débuter cette campagne, l’Arc de Triomphe, la tour Eiffel et l’Assemblée nationale étaient illuminés en rose.
« Le but d’Octobre rose, c’est d’informer, de sensibiliser, et de lever des fonds », souligne la directrice de Ruban Rose, Sandrine Planchon, citée par Challenges. C’est cette association qui organise la campagne annuelle de sensibilisation et de levée de fonds pour lutter contre la maladie. La présence des « blouses blanches » a ici pour but de « mettre en avant le soutien à la recherche », explique-t-elle.

Pour rappel, le cancer du sein est le cancer le plus répandu chez les femmes. L’Institut National du Cancer estime que 61 214 nouveaux cas ont été détectés en 2023. Le cancer se guérit dans 9 cas sur 10 s’il est détecté, précise la plateforme de l’Assurance Maladie.
À voir également sur Le HuffPost :
Santé
À la Fashion Week de Paris, pour le défilé de Vivienne Westwood, la maquilleuse a une technique bien à elle

MODE – La touche finale. Le milieu de la mode regorge d’astuces pour gagner en efficacité durant le stress des défilés. La maquilleuse du défilé Vivienne Westwood qui a eu lieu à Paris ce 30 septembre ne démentirait sûrement pas cette idée. Une vidéo publiée par le compte « chaoswintour » sur X (ex-Twitter) donne à voir un moment de coulisses qui fait le sel de la Fashion Week.
Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, la maquilleuse a embrassé le tissu qui recouvrait la bouche du mannequin pour y dessiner des lèvres. « Je suis désolée, ça ne te dérange pas ? » a-t-elle demandé, avant de tirer le tissu pour y faire une marque nette.

Le défilé s’est déroulé au Pavillon Vendôme au centre de la capitale française. La salle était plongée dans l’obscurité et avait pour seul décor une moquette grise au sol. Une ambiance qui contrastait avec les tenues punk, caractéristiques de la maison.
Andreas Kronthaler a pris la suite de Vivienne Westwood
L’héritage de la créatrice britannique, décédée le 29 décembre 2022, était bien présent. Une volonté du nouveau directeur artistique, Andreas Kronthaler, qui a encore rendu hommage à son épouse.
« J’ai organisé et numéroté la garde-robe personnelle de Vivienne, des vêtements que nous avons confectionnés ensemble. Revisité. Retravaillé. La collection sort dans l’ordre dans lequel je les ai cueillies, numérotés, à partir d’un chapeau. Là où j’ai senti que j’avais changé, ou j’ai ajouté, ou j’ai enlevé » , a-t-il expliqué dans un communiqué.

La petite-fille de Vivienne Westwood, Cora Corré, a également fait partie du show. Elle a porté une des robes de mariée pour clore le défilé qui s’est déroulé en présence de nombreuses stars, dont Pamela Anderson.
À voir également sur Le HuffPost :
Santé
des chants homophobes entonnés pendant le match


LOIC VENANCE / AFP
Rennes-Nantes : des chants homophobes entonnés pendant le match (Photo prise lors du match Rennes-Nantes le 1er octobre 2023 à Rennes)
FOOTBALL – Des supporters rennais ont entonné des chants homophobes durant la rencontre entre Rennes et Nantes, ce dimanche 1er octobre au Roazhon Park lors de ce derby comptant pour la 7e journée de Ligue 1.
À la 21e minute de la rencontre, alors que Rennes menait 1-0 après un penalty de Benjamin Bourigeaud, des ultras du Roazhon Celtic Kop ont entonné des chants visant les Nantais mais également un des joueurs des Canaris, Matthis Abline, a constaté un journaliste de l’AFP présent dans le stade.

Une banderole indiquant « Abline, un aller sans retour » a également été brandie dans la même tribune, évoquant le départ cet été du Stade rennais du joueur de 20 ans, prêté aux Canaris pour la saison. En réaction, une partie du stade a sifflé les chants visant le joueur.
Interrompre les matchs en cas de chants homophobes
Cet incident intervient une semaine après les chants homophobes entonnés par des supporters parisiens lors du match du Paris SG au Parc des Princes contre Marseille (4-0) qui avaient entraîné de nombreuses réactions.
La ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra avait notamment regretté que la rencontre n’ait pas été interrompue à la suite des chants.

Convoqués par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), les dirigeants du PSG seront entendus jeudi.
Dimanche soir, lors du choc en D1 féminine entre le Paris SG et l’Olympique lyonnais au Parc des Princes, les Ultras parisiens ont affiché une banderole pendant plusieurs minutes dans la tribune Auteuil « Paris contre les discriminations et les récupérations », a constaté un journaliste de l’AFP.
À voir également sur Le HuffPost :
Santé
Le parc Astérix bat des records de fréquentation et devance le Puy du Fou


STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Une photo prise au parc Astérix à Plailly, en juin 2021.
PARCS D’ATTRACTIONS – Le Parc Astérix se porte à merveille. Selon une information de Ouest-France ce dimanche 1er octobre, le parc d’attractions situé dans l’Oise a accueilli 2,81 millions de visiteurs sur sa dernière saison, d’octobre 2022 à septembre 2023. Soit 6 % de plus que la saison précédente.
Loin devant, figure Disneyland Paris, qui, s’il ne communique jamais sur ses chiffres annuels de fréquentation, a accueilli environ 10 millions de visiteurs dans son parc principal et 5,34 millions à Walt Disney Studios, selon le Theme Index Museum 2022.

Le Parc Astérix se classe devant le Puy du Fou, troisième, qui a communiqué début septembre un nombre d’entrées record : 2,5 millions de visiteurs.
Le Festival Toutatis a boosté les entrées
Enfin, en quatrième place, on retrouve le Futuroscope, qui n’a toutefois pas encore terminé sa saison. Mais « nous devrions flirter avec les 2 millions de visiteurs, contre 1,91 en 2022 », affirme Jérôme Neveux, directeur de la communication du parc viennois, auprès de Ouest-France.
Si le Parc Astérix se porte si bien, c’est en grande partie lié à la nouvelle zone inaugurée cette année : le Festival Toutatis. C’est « le projet le plus ambitieux depuis la création du parc (36 millions d’euros d’investissements sur 3 hectares), avec une attraction défiant tous les records », indique à Ouest-France la directrice du parc Delphine Pons.

Pour la saison 2023-24, le Parc Astérix veut voir encore plus grand avec « la création de nouveaux hôtels, hébergements, animations, attractions, restaurants… », précise la directrice, qui veut aussi « augmenter la durée d’ouverture du parc ».
À voir également sur Le HuffPost :
-
Lifestyle4 months ago
Les erreurs courantes à éviter lors de l’utilisation d’un thermomètre de piscine
-
International5 months ago
Jeff Bezos and Lauren Sanchez are seen boarding his $500 MILLION superyacht
-
Sports5 months ago
Lionel Messi écope de 2 semaines de suspension
-
International5 months ago
Des images choquantes montrent le moment où la police rencontrée tire et tue deux chiens après qu’une femme a été mutilée lors d’une attaque
-
Afrique4 months ago
Au Canada, les étudiants africains francophones discriminés
-
International5 months ago
Un sans-abri dit que Met a “assassiné” ses chiens Millions et Marshall
-
Divertissements3 months ago
Сémаntіх du 19 juіn 2023 aide et solution du jour .
-
International5 months ago
La vidéo montre le vétéran de la Marine Daniel Penny ignorant les avertissements tout en retenant Jordan Neely
-
France5 months ago
Page introuvable – 404 – Erreur : Femme Actuelle Le MAG
-
Afrique5 months ago
La BBC dévoile le Bike Bureau pour une diffusion verte