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Sandrine Kiberlain à l’hommage aux victimes du 7-Octobre, le 7 octobre 2023.

HOMMAGE – Une soirée très forte en émotions. Ce lundi 7 octobre, un rassemblement organisé par le Crif était organisé à Paris en commémoration des attaques du Hamas perpétrées exactement un an plus tôt. Des témoignages de rescapés et de proches de victimes ont notamment été lus. Celui partagé par Sandrine Kimberlain était particulièrement émouvant.

L’actrice était invitée sur scène aux côtés du dessinateur Joann Sfar. Derrière eux, les portraits des dizaines d’Israéliens décédés pendant les attentats étaient affichés. C’est Sandrine Kiberlain qui a commencé la lecture avec la lettre de Galit, dont la fille de 12 ans Noya Dan et la mère Carmela, 79 ans, ont été tuées par le Hamas.

« Écrire sur les événements du 7 octobre, c’est dur. Écrire en français, c’est très dur. Mais je voudrais essayer parce que si je ne parle pas de ce qu’il s’est passé à Nir Oz, si je ne parle de l’horreur et de la peur, du massacre et de la douleur, cela peut être oublié ou disparaître. Et ma mère et ma fille, qui ont été assassinées ce jour-là pourraient disparaître avec », commence Sandrine Kiberlain (à partir de 1 h 34 dans la vidéo ci-dessus).

« Elles ont été retrouvées enlacées »

« Ce samedi 7 octobre, ma fille aînée Noya Dan âgée de 12 ans était chez sa mamie Carmela Dan », lit l’actrice. La jeune fille était restée chez sa grand-mère après un dîner de famille, expliquait le Times of Israel quelques jours après l’attaque. « À 6 h 30, une attaque féroce a débuté dans le sud d’Israël. Ma mère et ma fille se sont enfermées dans la chambre forte, effrayées par les bombes qui tombaient autour de la maison. Plus tard elles entendirent les mitraillettes et des gens qui parlaient arabes », poursuit Sandrine Kiberlain, décrivant le calvaire des deux victimes franco-israéliennes.

Dans sa lettre, la mère de Noya explique avoir été en contact avec sa mère « courageuse et optimiste » jusqu’à la mi-journée. Puis plus rien. « Personne ne savait ce qui leur était arrivé », écrit Galit. Mi-octobre, leurs corps sans vie ont été découverts. « Plusieurs mois plus tard, j’ai rencontré un soldat qui m’a raconté : elles ont été retrouvées enlacées dans la chambre forte, dans la maison de ma mère qui était complètement démolie, brûlée », continue-t-elle. À ce moment du récit, la voix de Sandrine Kiberlain se brise.

L’actrice poursuit la lecture de la lettre de Galit, des sanglots dans la voix : « Je choisis de vous écrire pour vous raconter ma fille aînée, une enfant autiste avec un sourire de miel et de lait. Les yeux bleus comme le ciel, comme ceux de sa bien aimée grand-mère. » C’est au bord des larmes que Sandrine Kiberlain termine : « Je vous demande de ne pas oublier les otages qui sont toujours captifs à Gaza. N’oubliez pas que la vraie bataille doit être de les ramener à la maison. Les vivants et les morts aussi. »

Charlotte Gainsbourg en larmes

Tout au long de cette soirée, artistes, journalistes et militants se sont exprimés devant les quelque 4 000 invités. Se sont ainsi succédé sur scène le chanteur Amir, l’animateur Arthur, la journaliste Laurence Ferrari ou encore le Premier ministre Michel Barnier. Ce dernier a d’ailleurs été hué lorsqu’il a prononcé le nom d’Emmanuel Macron, qui a appelé ce week-end à l’arrêt de livraisons d’armes à Israël.

Charlotte Gainsbourg et son mari Yvan Attal ont, comme Sandrine Kiberlain et Joann Sfar, lu des témoignages sur scène. La chanteuse et comédienne a terminé sa lecture les joues mouillées de larmes, elle aussi très émue par le texte qu’elle avait partagé.

De nombreuses personnalités étaient également le public, comme l’ancien président Nicolas Sarkozy, l’ancien Premier ministre Manuel Valls, le président du Medef, Meyer Habib, l’écrivain Bernard-Henri Lévy, la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse ou la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.

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Les températures commencent petit à petit à chuter en ce début
de mois d’octobre. La luminosité baisse également
au fur et à mesure que les journées raccourcissent.
Notre peau connaît dans le même temps quelques mutations à
l’approche de cette fin d’année. Notre mine est en général
plus terne durant cette période. Mais il existe
heureusement un légume qui devrait nous redonner des couleurs et
gommer les rides.

De prime abord, de nombreuses personnes se tournent vers
les soins et les crèmes afin de réduire leurs
problèmes de peau. Mais le contenu même de notre assiette a un
impact tout aussi significatif sur la santé de la peau. Un régime
déséquilibré peut, dans certains cas, accélérer le
processus de vieillissement de la peau. Une raison
supplémentaire d’ajouter un légume bien connu de tous à nos
recettes automnales.

Ce légume de saison est particulièrement efficace pour
gommer les rides

Celles qui hésitent encore devant les ingrédients avant la
préparation de leurs repas vont être ravies. Bonne nouvelle, il est
possible de
lutter contre l’apparition des rides tout en cuisinant.
Un légume se révèle en effet être notre
meilleur atout beauté. Il est également un
classique qui peut s’acheter partout. De quoi foncer chez votre
maraîcher sans plus attendre.

La carotte est le légume à cuisiner dès
aujourd’hui pour obtenir des résultats sur notre mine. Il a
l’avantage de pouvoir l’intégrer à nos entrées, en plat et
même en dessert avec les cakes. Durant les journées les
plus froides, il peut aussi permettre de préparer une délicieuse
soupe. Autre atout intéressant, la carotte est un légume de saison
qui envahit actuellement les rayons des supermarchés en France.

crédit photo : Shutterstock Des
légumes

La carotte, un légume bien utile pour effacer les signes
du vieillissement

Avec le temps, notre corps connaît un processus de
vieillissement qui est inévitable. Cependant, il est tout
à fait possible d’en ralentir les effets visibles, et de gommer les
rides et ridules qui apparaissent sur la peau. Durant cette étape,
la carotte peut être un allié, car ce légume est connu pour
booster la production de collagène. Or, le déficit
de cette molécule est en cause dans l’apparition des signes de
l’âge sur la peau.

La consommation de ce légume est donc recommandée pour
augmenter le taux de collagène. En plus d’être un moyen peu
coûteux pour lutter contre les rides, la carotte agit favorablement
sur d’autres parties du corps. Les vitamines B et
E qui composent ce légume permettent en effet de redonner
de l’éclat à nos cheveux ternes. Le shampoing
n’est ainsi plus le seul allié beauté à considérer en cette fin
d’année.

crédit photo : Shutterstock Des
carottes

Quels sont les produits
indispensables à coupler avec ce légume ?

Il est bien évidemment nécessaire de varier les
menus et de ne pas consommer à l’excès ce
légume. Il est ainsi parfaitement possible de le coupler avec
d’autres ingrédients de notre frigo. L’important reste, dans tous
les cas, d’adopter un régime alimentaire
équilibré, et d’éviter les aliments trop gras ou sucrés.
Il ne faut cependant pas oublier notre routine beauté quotidienne,
avec quelques produits incontournables.

crédit photo : Shutterstock Les
carottes ont des effets surprenants sur la peau

Afin de conserver une belle peau et d’effacer
les rides, l’application d’un sérum est indispensable.
L’hydratation en profondeur de l’épiderme doit aussi suivie de
l’application d’une crème hydratante. Enfin,
nettoyer la peau avec une eau micellaire est un moment important
dans votre routine beauté. Les résidus accumulés sur la peau durant
la journée et la nuit sont ainsi éliminés.

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Sur le marché de la beauté, les cosmétiques anti-âge ne manquent
pas ! Toniques, sérums, crèmes, masques… il y en a vraiment pour
tous les goûts et tous les types de peau. Mais parfois, c’est dans
les formulations les plus simples que se trouve le bonheur de
certaines. Qui a dit qu’il fallait forcément multiplier les actifs
pour obtenir un maximum d’efficacité contre les rides ?

Dans cet article, nous vous parlons d’une recette toute simple
qui gagne à être connue. Cette dernière nécessite l’emploi de deux
ingrédients que tout le monde a dans ses placards : un peu de marc
de café et… la fameuse crème bleue signée
Nivea ! Mais alors, comment transformer cette étrange
mixture en un masque anti-rides ultra-efficace ? On vous dit tout
ici !

Mélangée à du marc de café, la célèbre crème Nivea
devient un masque anti-rides

Absolument indétrônable, la célèbre crème bleue de Nivea
est considérée comme l’un des produits de beauté les plus cultes de
tous les temps. Lancée en 1911, cette boîte ronde en aluminium a su
s’imposer dans le cœur des Français… ainsi que dans leur salle de
bain ! Il faut dire qu’elle est capable de remplacer à elle seule
de nombreux autres cosmétiques. Utilisable par tous, partout et à
chaque moment de la vie, elle n’a de cesse de nous surprendre !

Vous ne le saviez peut-être pas, mais, au-delà de son
application classique, la crème Nivea peut aussi être utilisée sur
les cheveux, en guise d’après-shampoing, ou
sur les orteils, pour éviter les ampoules dans des chaussures
neuves, par exemple. Pour rester dans l’originalité, sachez que,
mélangé à du marc de café, ce produit multi-usage fait également un
super masque anti-rides ! 

crédit photo : Shutterstock

Crème Nivea et marc de café : 2 ingrédients anti-rides
que tout le monde a chez soi

Grâce à sa capacité ultra-hydratante, la crème Nivea
classique possède déjà de vrais atouts anti-âge. Le marc de café
vient simplement compléter son efficacité. Effectivement, cet
ingrédient riche en antioxydants neutralise les radicaux libres et
lisse le grain de la peau. Ainsi, il aide à lutter contre le
vieillissement cutané. Capable de purifier le visage, il lui
apporte aussi un vrai boost d’éclat ! Résultat : combinés, ces 2
ingrédients font des miracles. 

Pour élaborer un masque à la crème Nivea et au marc de café,
rien de plus simple ! Il suffit de suivre la recette rapportée par
Parole de Mamans !

crédit photo : Shutterstock

Voici la recette du masque
anti-rides à la crème Nivea et au marc de café

• Dans un récipient, déposer 2 cuillères
  à soupe de crème Nivea classique ;
• Ajouter 2 cuillères à soupe de marc de
  café, qu’il est possible de récupérer directement dans la machine
  de café ;
• Mélanger ces 2 ingrédients à l’aide
  d’une fourchette jusqu’à obtenir une mixture homogène ;
• Pour encore plus d’efficacité, ajouter
  quelques gouttes de citron pressé ;
• Remuer le tout avant d’appliquer le
  mélange sur une peau propre et sèche, après l’avoir réchauffé entre
  les mains ;
• Laisser poser 15 minutes et rincer à
  l’eau claire.

crédit photo : Shutterstock

Pour éviter tout risque de réaction allergique, n’oubliez pas de
tester ce masque sur une petite zone de votre peau avant de
l’appliquer sur l’ensemble du visage. À vous de jouer maintenant
!

HANDOUT / AFP

Les deux cannettes de bière, oeuvre d’art « Tous les bons moments que nous avons passés ensemble », ont fini à la poubelle.

CULTURE – La belle boulette. Un musée néerlandais a retrouvé dans la poubelle une de ses œuvres d’art moderne ressemblant à deux canettes de bière vides après qu’un membre du personnel l’a jetée en pensant qu’il s’agissait de déchets.

L’œuvre, intitulée « Tous les bons moments que nous avons passés ensemble » de l’artiste français Alexandre Lavet, ressemble à première vue à deux canettes de bière vides, l’une écrasée.

Il s’agit en fait de deux canettes méticuleusement peintes à la main à l’acrylique. « Beaucoup de temps et d’efforts ont été nécessaires pour les créer », selon le musée. Mais leur valeur artistique a échappé à un technicien, qui les a jetées à la poubelle alors qu’elles étaient exposées dans une cage d’ascenseur en verre.

« Il faisait juste son travail »

Froukje Budding, porte-parole du musée LAM de Lisse, dans l’ouest des Pays-Bas, a déclaré à l’AFP que les œuvres d’art étaient souvent placées dans des endroits inhabituels, d’où leur exposition dans un ascenseur. « Nous essayons de surprendre le visiteur à chaque fois », a-t-elle expliqué.

La conservatrice Elisah van den Bergh est revenue d’une courte pause et a remarqué que les canettes avaient disparu. Elle a récupéré l’œuvre dans un sac poubelle juste à temps alors qu’elle était sur le point d’être jetée.

« Nous avons maintenant placé l’œuvre dans un endroit plus traditionnel, sur un socle, pour qu’elle puisse se reposer après son aventure », a confié Froukje Budding à l’AFP. Elle a souligné qu’elle n’avait « aucune rancune » envers le technicien, qui venait de commencer au musée. « Il faisait juste son travail », a-t-elle déclaré.

Les canettes devraient être déplacées dans un « endroit prudent »

« Notre art encourage les visiteurs à voir les objets du quotidien sous un jour nouveau », a expliqué Sietske van Zanten, directrice du musée. « En exposant des œuvres d’art dans des endroits inattendus, nous amplifions cette expérience et tenons les visiteurs en éveil », a ajouté Sietske van Zanten.

Dans cette optique, il est peu probable que les canettes restent longtemps sur leur socle traditionnel, a relevé Froukje Budding. « Nous devons réfléchir sérieusement à un endroit prudent où les placer ensuite », a-t-elle déclaré à l’AFP.

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Tout le monde est ravi de recevoir un nouveau produit de
beauté. Tester une nouvelle formule et en évaluer les
effets nous rend en effet impatients. Face à la nouveauté, nombreux
sont ceux qui se sont toutefois certainement posés la question de

l’utilité de l’opercule présent sur un grand nombre d’articles
de beauté. Le sort réservé à ce petit morceau en
plastique ou en aluminium semble
diviser la sphère beauté.

Lors de la première ouverture de notre dernière trouvaille
beauté du moment, certaines personnes font le choix de retirer
complètement l’opercule et de le jeter. D’autres
hésitent plus et décident, au contraire, de le laisser en place,
par peur d’abîmer la crème ou le soin. Les deux clans vont
désormais savoir qui adopte le meilleur
comportement, car nous connaissons désormais l’utilité de
ce fameux opercule.

Ce cosmétologue explique les risques du retrait de
l’opercule des produits de beauté

Quoi de mieux que de demander directement à un
spécialiste pour obtenir une réponse à cette question,
qu’un grand nombre de personnes se pose ? Comme le révèle
Marie-Claire, le cosmétologue Lionel de
Benetti a longuement expliqué l’utilité de cet opercule.
Et sa réponse est très claire, ce qui permet d’écarter les doutes
quant à ce petit objet a priori anodin.

“L’obturateur plastique a un double rôle. Il valorise le
produit – quand on l’ouvre, on tombe sur cet opercule gravé avec le
logo de la marque. Il évite qu’une couche d’air ne se forme entre
le couvercle du pot et la formule, pouvant alors entraîner une
prolifération bactérienne”, a déclaré ce spécialiste.
Cependant, une fois le produit ouvert, cet opercule n’a
plus d’utilité. Il peut donc être retiré
sans crainte.

crédit photo : Shutterstock Des
produits de beauté

L’opercule est essentiel pour protéger les produits de
beauté

Ceux qui retirent l’opercule peuvent être rassurés. Il en est, à
vrai dire, de même des personnes qui le conserve. Selon Lionel De
Benetti, cette protection est en effet toujours essentielle pour
les produits de beauté. Les marques de cosmétiques font d’ailleurs
le choix de couvrir leurs produits avec cet opercule, car il
apporte une protection supplémentaire.

Avec cet opercule, il est notamment facile de déterminer si une
crème a déjà été utilisée ou non. De plus, cette
protection est intéressante pour les personnes qui voyagent
beaucoup. Ces dernières peuvent craindre que le contenu de
leur produit finisse par se renverser dans leur sac durant leurs
déplacements. Dans ce cas, cette petite protection apporte
une sécurité supplémentaire. Le contact direct du
produit avec des résidus ou des poussières peut aussi être
réduit.

crédit photo : Shutterstock Des
crèmes

Comment bien conserver vos
produits de beauté ?

Les articles de beauté prennent parfois beaucoup de place dans
la salle de bain. Et il peut être difficile de gérer leur
conservation, au-delà de la seule question de l’utilité de leur
opercule. Dans tous les cas, il est suggéré de trouver un
emplacement à l’abri de l’humidité et loin de
toute exposition à des températures extrêmes.

crédit photo : Shutterstock Une
collection de produits de beauté

Une chaleur excessive ou, au contraire, le
froid peuvent en effet
altérer la qualité de vos cosmétiques. Il est également
important de faire attention à bien refermer les boîtes et les
tubes avec leur bouchon, afin d’éviter que la substance sèche ou
coule. Enfin, comme un grand nombre de produits que nous possédons,
il est indispensable de prêter attention aux dates
limites communiquées par les marques.

MATTHIEU RONDEL / AFP

Les derniers militants perchés dans des arbres pour protester contre l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres ont été délogés et interpellés le 7 octobre 2024.

ENVIRONNEMENT – Ils sont descendus, contraints et forcés, de leurs arbres. Les derniers « écureuils », ces militants écologistes opposés à l’A69, ont été délogés ce lundi 7 octobre de deux arbres à Verfeil (Haute-Garonne), une intervention qui signe le démantèlement de l’ultime « Zone à défendre » (ZAD) sur le chantier de l’autoroute controversée.

Depuis vendredi, pelleteuses, camions-bennes et bulldozers du concessionnaire Atosca accumulaient de la terre au pied des deux derniers arbres occupés par des « écureuils » depuis le 16 septembre, date à laquelle la dernière locataire de ce terrain de 8,000 m2 avait rendu les clés de la maison, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Lundi, le travail des engins avait réussi à rendre accessibles les cabanes encore présentes dans ces deux noyers, permettant aux forces de l’ordre d’approcher les campements des opposants. Le colonel Stéphane Dallongeville, chef des opérations sur place, s’est félicité d’avoir pu « faire descendre les écureuils en sécurité ».

16 interpellations

« On avait des buttes de terre, ça nous a permis d’avoir une hauteur moins importante avec les écureuils pour qu’ils descendent plus facilement, et donc je trouve quand même que ces buttes de terre étaient une sécurité de plus », a-t-il ajouté.

Deux « écureuils » ont été interpellés, ainsi que 14 autres militants qui se trouvaient depuis plusieurs jours sur un terrain attenant pour soutenir les personnes perchées, ont indiqué les gendarmes. De son côté, le tribunal administratif de Toulouse a rendu lundi un jugement ordonnant « à tous les occupants » sur place « d’évacuer les lieux », « sans délai ».

« L’occupation des deux arbres du terrain en litige faisait obstacle à la poursuite des travaux de construction de l’autoroute A69 déclarés d’intérêt général et portait atteinte à la sécurité publique », a expliqué la juridiction dans sa décision, considérant « que la mesure d’expulsion sollicitée présente un caractère d’urgence et d’utilité et ne se heurte à aucune contestation sérieuse ».

Perchés depuis trois semaines, les « écureuils » sont restés en hauteur malgré de nombreuses interventions de la Cnamo, une unité de gendarmerie spécialisée dans l’évacuation de manifestants accrochés ou enchaînés à du mobilier urbain. La semaine passée, les militants qui occupaient la maison de ce terrain situé en plein sur le tracé de l’autoroute, avaient déjà été évacués.

Les méthodes des forces de l’ordre dénoncées

La Ligue des droits de l’Homme de Toulouse a critiqué à plusieurs reprises les méthodes employées par les forces de l’ordre à Verfeil, déplorant notamment le blocage d’approvisionnement des militants et ses « effets désastreux ».

« On était à 900 kcal par jour. On s’est affaibli. Il y a des moments où on craignait de ne pas tenir le coup face à la Cnamo. Du coup, on gardait quand même un peu de sucre en rab pour la fin. Mais à la fin, on avait juste des trucs à grignoter et plus rien de consistant à manger », a déclaré Lisa, peu après être descendue d’un des noyers.

La future A69, une portion d’autoroute de 53 km entre Toulouse et Castres, vise, selon ses partisans, à désenclaver le sud du Tarn. Sa construction est soutenue par nombre d’élus du département et la présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga.

De leur côté, des collectifs et mouvements écologistes dénoncent la destruction de zones humides, terres agricoles, arbres, écosystèmes et nappes phréatiques, et soulignent que l’actuelle route nationale est loin d’être saturée.

Depuis plusieurs mois, le chantier fait l’objet d’une vive contestation avec d’importants rassemblements où les opposants se heurtent aux forces de l’ordre. Malgré la mobilisation, l’autoroute doit entrer en service fin 2025.

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La cérémonie d’hommage aux vicitmes de l’attaque du Hamas en Israël aura lieu au Dôme de Paris, à partir de 20h, ce lundi 7 octobre.

INTERNATIONAL – Un temps de recueillement un an après. Une cérémonie d’hommage aux victimes de l’attaque du Hamas sur Israël, organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et retransmise en direct, se déroulera ce lundi 7 octobre à Paris. Environ 4 000 invités sont attendus à partir de 20 heures au Dôme de Paris, dans le quinzième arrondissement.

Après un premier hommage rendu aux victimes françaises dans la matinée, Emmanuel Macron sera également présent lors de cette cérémonie, accompagné de plusieurs ministres, dont Michel Barnier. Tôt dans la journée, le Président de la République avait déclaré sur X : « La douleur demeure, aussi vive qu’il y a un an. La douleur du peuple israélien. La nôtre. La douleur de l’humanité blessée ». Il a ensuite ajouté : « Nous n’oublions pas les victimes, les otages, les familles au cœur brisé par l’absence ou l’attente ».

L’ancien président Nicolas Sarkozy et diverses personnalités du monde du spectacle devraient également répondre à l’invitation du Crif. « On aurait besoin que les grandes consciences de notre pays dénoncent l’antisémitisme (…) une menace pour les fondements démocratiques de notre société », a demandé lundi sur France 2 son président Yonathan Arfi.

« Déjà un an que 1 200 personnes ont été assassinées »

Dans son invitation à la cérémonie, le Crif a également dressé ce terrible constat : « déjà un an que 1 200 personnes ont été assassinées. Déjà un an que les otages sont retenus captifs dans la bande de Gaza. Déjà un an que nous appelons inlassablement à leur libération ».

Ce lundi à la mi-journée, Emmanuel Macron a reçu les familles des deux otages français encore retenus par le Hamas à Gaza, accompagnées par le grand rabbin Haïm Korsia. Le président leur a assuré que la France mettait « tout en œuvre » pour leur libération et martelé qu’elle continuerait à se « battre sans relâche » contre l’antisémitisme, a indiqué l’Élysée.

« Il a réitéré aux familles présentes que la France mettait tout en œuvre pour obtenir un cessez-le-feu et un accord permettant la libération d’Ohad Yahalomi et d’Ofer Kalderon en priorité, et qu’elle pressait toutes les parties d’avancer en ce sens sans plus tarder », selon l’Élysée.

L’attaque du Hamas le 7 octobre en Israël a entraîné la mort de 1 205 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur les chiffres officiels israéliens, incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza. Sur les 251 personnes enlevées alors, 97 sont toujours otages à Gaza, dont 33 considérées comme mortes.

Plus de 41 870 Palestiniens ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles sur la bande de Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Alors que la France abrite la plus importante communauté juive d’Europe (avec près d’un demi-million de personnes), l’onde de choc y reste vive un an après les faits. Beaucoup de Français juifs témoignent d’un sentiment de solitude et d’incompréhension. Un total de 887 faits antisémites a été recensé au premier semestre, ce qui représente un quasi-triplement sur un an, selon le ministère de l’Intérieur.

Alors que le conflit s’étend à présent au Liban et menace d’embraser tout le Proche-Orient, l’émotion est également vive chez les musulmans de France. Il y a une semaine, le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz dénonçait « la folie inhumaine qui ravage Gaza ». Ce lundi, les responsables des cultes français ont lancé un appel unitaire « à la paix et à la fraternité » et plaidé pour « ne pas importer en France le conflit ».

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