Santé
Pour les hommes chauves, ces commentaires sont vite pesants


Galina Zhigalova / 500px / Getty Images/500px Plus
« Ça reste un attribut physique globalement mal perçu dans la société, ce n’est pas associé à la beauté » explique Théo
CHEVEUX – C’est un objet de taquinerie, une source de peur pour les uns ou une étape inévitable pour d’autres : pour les hommes adultes, la perte de cheveux est une condition fréquente et dans la plupart des cas bénigne.
Pour autant, en avril, le député ultramarin Olivier Serva confiait avoir souffert de sa calvitie et annonçait, dans les mois à venir, le dépôt d’une proposition de loi pour lutter contre toutes les formes de discriminations capillaires. En effet, si le fait d’être chauve n’est pas un critère de discrimination au même titre que certaines coiffures ou type de cheveux, la calvitie est encore loin de faire partie des critères de beauté dominants et peut exposer à des complexes ou des remarques peu agréables. Quatre hommes chauves ont confié au HuffPost les réflexions qu’ils ne veulent plus entendre à ce sujet.

Le moment de la perte de cheveux
Pour tous les interrogés, c’est dans les premiers temps de la perte de cheveux que les regards et les critiques des autres ont été les plus difficiles à accepter. Pour Théo, qui a fait les frais d’une calvitie précoce, ces premières remarques arrivent autour de ses 17 ans. « À ce moment-là, j’étais plus susceptible et j’avais beaucoup du mal à accepter qu’on me dise que je perdais mes cheveux. En cours ou au théâtre, je m’asseyais toujours au fond des salles pour qu’on ne puisse pas voir l’arrière de mon crâne dégarni. »
S’il participe volontiers aux rigolades de ses amis à ce sujet, d’autres phrases sont plus blessantes. « Les remarques comme ‘C’est dommage que tu perdes tes cheveux’, qui sous-entendaient que c’était une tare, pouvaient me heurter. » Prendre le parti de se raser le crâne à blanc l’aide à reprendre confiance en lui et à faire de cette situation subie une situation choisie.
« J’ai une bonne adresse en Turquie »
Depuis que Ted se rase le crâne plutôt que tenter de camoufler les zones clairsemées de ses cheveux, il explique lui aussi ne plus avoir aucun mal à assumer sa calvitie. Par contre, les réflexions des inconnus à ce sujet, qui arrivent de temps à autre, ont tendance à l’agacer… Y compris quand elles viennent d’anciens chauves. « Il n’y a pas longtemps, dans un bar, un homme s’est approché de moi pour me chuchoter ‘Je connais une bonne adresse en Turquie’ comme si on se connaissait depuis toujours, raconte-t-il. C’était une interaction non sollicitée qui m’a un peu énervé. »

Les blagues sur la Turquie (où les opérations de chirurgie esthétique d’implants capillaires sont moins chères qu’en France) font aussi partie du quotidien de David, qui a commencé à perdre ses cheveux il y a trois ans et qui a rapidement choisi d’arborer un crâne chauve. Ce choix se fait suivre de remarques fréquentes mi-désolées, mi-désagréables. « J’en ai marre qu’on me dise ’Quand même, t’étais mieux avant’ », explique le presque trentenaire. Il trouve qu’on a aussi souvent tendance à lui trouver des airs de ressemblance avec n’importe quelle personnalité chauve, et cela ne le réjouit pas.
« Je n’ai pas besoin qu’on me console de ne plus avoir de cheveux »
Guillaume, quant à lui, est chauve depuis une quinzaine d’années. Il sent que c’est une des premières choses qu’on remarque chez lui, et que « les regards s’arrêtent souvent sur le dessus de [son] crâne ». Quand, au cours de conversations, le sujet des cheveux arrive sur la table, il lui arrive de s’irriter devant certaines petites phrases contrites de ses proches.
« Parfois, j’ai droit à des excuses comme s’il s’agissait d’un sujet sensible, raconte-t-il. Ce sont ces remarques empreintes de compassion dont j’ai le plus marre, les gens qui se sentent obligés de préciser ‘Mais si, ça te va bien la calvitie’. Je ne cherche pas à ce qu’on me console de ne plus avoir de cheveux ! » Certains amis ont aussi la fâcheuse tendance de lui transférer des articles à ce sujet, « des choses comme : cette étude montre que les chauves sont mieux pour… Ce n’est pas si fréquent, mais c’est lourd d’être réduit à ça » poursuit-il.

Pour illustrer la manière dont ces remarques peuvent arriver quel que soit le contexte, il raconte : « J’assistais à un plateau de stand-up et ça n’a pas manqué, la moitié des humoristes m’ont vanné là-dessus alors qu’il y avait un public d’une centaine de personnes. »
En plaisanter et rire avec les autres
Pour David et Ted, les plaisanteries sont l’occasion de rire de leur calvitie avec les autres. « Je plaisante énormément dessus parce que ce n’est pas grave d’être chauve », explique le premier. « Si je fais des blagues là-dessus en premier, on rigole avec moi plutôt que rigoler de moi », abonde le second. Pour Ted, être chauve est une caractéristique physique comme une autre. « C’est comme si j’avais un très grand nez : parfois, on me vanne là-dessus mais si c’est mon seul problème dans la vie, c’est que je n’ai pas vraiment de problèmes ! »
Pour autant, cette attention marquée sur ce point de l’apparence qui touche un homme sur quatre selon l’Ifop ne manque pas d’interroger les quatre témoins. « Il n’y a plus le même regard sur moi depuis que je n’ai plus de cheveux » raconte Théo. « Ça me surprend souvent de voir que certaines personnes me caractérisent par ça. D’autant plus que ça reste un attribut physique globalement mal perçu dans la société, ce n’est pas associé à la beauté. »

Un sentiment partagé par David, et qui est à l’origine de sa lassitude. « Je ne comprends pas pourquoi on y accorde, de manière globale, autant d’importance. Ce n’est pas un choix qu’on peut contrôler, mais la société focalise une attention assez négative dessus, comme si c’était grave d’être chauve alors que ce n’est pas une maladie ! »
Vous avez une histoire à partager sur votre rapport à vos cheveux ou sur les discriminations capillaires ? Le HuffPost est toujours à l’écoute de ses lecteurs et lectrices. N’hésitez pas à témoigner et à nous écrire à témoignage@huffingtonpost.fr. Nous vous répondrons avec la marche à suivre.
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Santé
Mort du soldat Hervé Servius après un accident survenu en entraînement, annonce Sébastien Lecornu


Armée de terre
Le brigadier-chef Hervé Servius est décédé le 1er décembre 2023 après un accident lors d’un entraînement dans le Var.
ARMÉE – L’armée est une nouvelle fois en deuil. Le ministre français Sébastien Lecornu a annoncé ce samedi 2 décembre sur X le décès, la veille, du brigadier-chef Hervé Servius « suite à une longue hospitalisation après un accident survenu lors d’un entraînement opérationnel ».
« J’ai appris avec tristesse le décès du brigadier-chef Hervé Servius », a déclaré le ministre des Armées sur le réseau social, ajoutant adresser son « soutien et (s)es sincères condoléances à sa famille et ses frères d’armes ». Une photo du soldat accompagne son message.

Hervé Servius appartenait au 35e régiment d’artillerie des parachutistes basé à Tarbes dans les Hautes-Pyrénées. Créé en 1873, le 35e RAP est l’unique régiment français spécialisé dans l’artillerie parachutiste et des appuis d’urgence.
« Un soldat de très grande valeur »
Sur X (ex-Twitter), l’armée de terre explique que le soldat a été victime d’un accident le 1er novembre 2022 : « Au cours d’un déplacement en section sur le terrain militaire de Canjuers [dans le Var, NDLR], le CAESAR dont il est le pilote effectue une sortie de route. » Il a succombé à ses blessures un an plus tard.
Hervé Servius s’était engagé dans l’armée de terre en 2014 et a notamment été déployé au Mali en 2018 dans le cadre de l’opération Barkhane. En 2019, le brigadier-chef a été en mission aux Émirats arabes unis puis il est retourné au Mali l’année suivante.

« Rigueur », « professionnalisme », « sérieux », « comportement irréprochable »… l’armée de terre parle dans son communiqué d’un « soldat de très grande valeur ». Il était pacsé et père d’un enfant.
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Santé
La Guadeloupe touchée par deux forts séismes en une nuit, de magnitude 5 et 6


OLIVIER MORIN / AFP
Une vue aérienne du rivage de Petit Bourg, en Guadeloupe, le 16 avril 2023.
GUADELOUPE – Plus de peur que de mal en Guadeloupe. Deux séismes d’une magnitude supérieure à 5 sur l’échelle de Richter ont en effet eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi au large de l’île, selon l’Observatoire volcanologique et sismologique de l’archipel. Mais aucun dégât important ni victime n’était à déplorer dans l’immédiat.
A 4h48 du matin, « un séisme fort de magnitude 6 », a secoué l’archipel, selon l’observatoire. « Identifié de type tectonique, l’épicentre a été localisé à 50 km au nord de La Désirade, à 24 km de profondeur », selon la même source.

Une correspondante de l’AFP a constaté que la secousse avait duré plusieurs secondes. Selon des témoignages recueillis, elle a été fortement ressentie par plusieurs habitants résidant en Grande-Terre et Basse-Terre.
De légers séismes réguliers
Aurélien Bâcle, 38 ans, habitant Le Moule, une commune de la Grande-Terre, dans l’est de l’archipel, a indiqué à l’AFP comment il avait été « réveillé » peu avant 5h par le séisme qu’il a « bien ressenti ».
Quelques heures plus tôt, un autre séisme, plus modéré de magnitude 5,2, avait déjà été enregistré « à 23h heures heure locale », selon un premier communiqué de l’observatoire. Ce dernier, selon les mêmes témoignages recueillis par l’AFP, n’a pas été ressenti de la même façon.

Également « identifié de type tectonique, l’épicentre a été localisé à 71 km au nord−est de La Désirade, à 13 km de profondeur », selon l’observatoire.
La Guadeloupe se trouve dans une zone sismique très active et subit régulièrement de légers séismes, plus ou moins ressentis par les habitants.
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Santé
En Russie, la répression contre le « mouvement international LGBT » a déjà commencé


KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP
Des militants russes des droits LGBT+ participant à un rassemblement dans le centre de Moscou, le 6 mai 2017.
RUSSIE – C’est une action de la police qui semble coordonnée. Des descentes répressives ont eu lieu à Moscou dans des boîtes de nuit fréquentées par la communauté LGBT+ ainsi que dans un sauna pour hommes, ont indiqué des médias russes ce samedi 2 décembre.
Cela intervient deux jours après l’interdiction en Russie du « mouvement international LGBT » pour « extrémisme », en pleine offensive conservatrice visant ces communautés.

Dans une boîte de nuit de la capitale russe, la police a « arrêté la musique » et a commencé à fouiller les lieux, a déclaré un témoin au média Ostorozhno Novosti. Les agents ont photographié les passeports de personnes présentes, selon lui.
Au moins trois établissements et un sauna pour hommes ont été visés par ces descentes, selon les médias SOTA et Ostorozhno Novosti.
L’un des plus anciens clubs gays de Saint-Pétersbourg a fermé
Vendredi soir, la boîte de nuit « Central Station », l’un des plus anciens clubs gays de Saint-Pétersbourg, a annoncé sa fermeture à cause de l’interdiction du « mouvement international LGBT ».

Une loi, dénoncée comme un instrument de répression homophobe, interdisait déjà la « propagande » de « relations sexuelles non traditionnelles », sous peine d’amende, mais l’interdiction de jeudi ouvre la voie à des peines de prison.
En Russie, la répression contre les personnes LGBT+ se durcit, le pays se posant en porte-drapeau des valeurs « traditionnelles » face à la décadence supposée de l’Occident.
La dernière décennie a vu leurs droits limités de façon draconienne, sous l’impulsion de Vladimir Poutine soutenu par l’Église orthodoxe.
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Santé
Susan Sarandon s’excuse après ses propos controversés sur les juifs américains : « je regrette profondément »


ROY ROCHLIN / Getty Images via AFP
Susan Sarandon, ici à Montauk dans l’État de New York, le 13 juillet.
PEOPLE – Ses propos tenus le 17 novembre à New York lors d’une manifestation dénonçant la crise humanitaire à Gaza avaient fait grand bruit.
« Confrontés à la montée de l’antisémitisme, les juifs américains découvrent la peur et comprennent ce que vit la communauté musulmane dans notre pays », avait notamment lancé l’actrice américaine ce jour-là.

Face à ces propos perçus comme antisémites, elle avait alors été lâchée dans la foulée par l’agence UTA, qui s’occupait de ses intérêts depuis des années.
Deux semaines plus tard, changement de ton. L’actrice de 77 ans rétropédale et présente désormais ses excuses dans un long post publié sur Instagram ce samedi 2 décembre.
« J’ai récemment participé à une manifestation aux côtés de divers groupes de militants qui cherchent à souligner l’urgence de répondre à la crise humanitaire à Gaza et réclament un cessez-le-feu », écrit-elle en préambule.

« Une terrible erreur »
À propos de ses mots sur les juifs américains, Susan Sarandon reconnaît que « cette formulation était une terrible erreur, car elle sous-entend que jusqu’à présent, les juifs ne connaissaient pas la persécution. En réalité, c’est l’inverse ».
« Comme nous le savons tous, des siècles d’oppression et de génocide en Europe à la fusillade de Tree of Life à Pittsburgh (11 personnes décédées dans une synagogue en 2018, NDLR), les juifs sont depuis longtemps familiers de la discrimination et de la violence commise en raison de la religion, et cela continue aujourd’hui », poursuit l’actrice sur Instagram.
« Je regrette profondément d’avoir sous-estimé cette réalité et blessé les gens avec ces paroles. J’avais l’intention de faire preuve de solidarité dans la lutte contre l’intolérance de toutes sortes. J’ai échoué », conclut-elle.

Proche du parti démocrate, Susan Sarandon s’est engagée publiquement sur des sujets d’actualité forts tout au long de sa carrière. Elle s’était notamment opposée à l’invasion américaine de l’Irak en 2003, interpellant publiquement le président George Bush à ce sujet.
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Santé
le pire et le meilleur choix possible pour l’équipe de France


FRANCK FIFE / AFP
L’équipe de France lors de son match contre Gibraltar, à Nice, le 18 novembre 2023.
FOOTBALL – Ce n’est pas le match nul en Grèce pour boucler les qualifications qui va durablement ternir le tableau. Invaincue avec sept victoires en huit matches, après son record de buts contre Gibraltar, l’équipe de France de football s’est brillamment qualifiée, et sans trembler, pour l’Euro 2024 disputé en Allemagne. Finalistes du dernier mondial, deuxièmes du classement Fifa, les joueurs de Didier Deschamps en seront les favoris.
À quelques heures du tirage au sort qui a lieu ce samedi 2 décembre à Hambourg, les Bleus connaissent le nom de 20 de leurs adversaires pour le titre européen l’été prochain.

Il s’agit de :
- l’Allemagne (16e nation mondiale, qualifiée d’office comme pays hôte, )
- l’Albanie (62e)
- l’Angleterre (3e)
- l’Autriche (24e)
- la Belgique (4e)
- la Croatie (10e)
- le Danemark (19e)
- l’Écosse (36e)
- l’Espagne (8e)
- la Hongrie (27e)
- l’Italie (9e)
- les Pays-Bas (6e)
- le Portugal (7e)
- la République tchèque (39e)
- la Roumanie (43e)
- la Serbie (34e)
- la Slovaquie (45e)
- la Slovénie (54e)
- la Suisse (18e)
- la Turquie (37e)
La France sait aussi quels pays elle est certaine de ne pas rencontrer lors du premier tour qui débutera le 14 juin. En ayant terminé première de son groupe avec 22 points, la France est assurée d’être placée dans le chapeau 1, celui des têtes de série.
Il fallait en effet absolument terminer parmi les cinq meilleurs premiers des dix groupes de qualifications pour y prétendre. À l’Euro, il y aura six groupes de quatre pays, composés à partir de ces cinq têtes de série plus l’Allemagne, placée d’office dans le même costume en tant que pays organisateur.
La France tête de série (ce qui est rare)
Résultat, on sait déjà quels adversaires les Bleus ne retrouveront pas dans leur poule. Il s’agit des nations européennes qui ont obtenu le plus de points dans ces qualifications : l’Allemagne, le Portugal, l’Espagne, la Belgique et l’Angleterre.

Les tirages possibles à l’Euro :
Le pire : France – Danemark – Pays-Bas – Italie
Le meilleur : France – Albanie – Slovénie – barragiste
Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est bien la toute première fois que l’équipe de France est devenue tête de série à un Euro par la voie des qualifications. Avant cela, elle l’avait certes déjà été deux fois, mais car tenante du titre en 2004 et comme pays organisateur en 2016.
Lors du dernier Euro disputé en 2021 dont 11 villes de plusieurs pays, les Bleus avaient par exemple été placés dans le chapeau 2. Ils avaient alors hérité d’un groupe très relevé avec l’Allemagne, le Portugal et la Hongrie, dont ils étaient sortis premiers avec pourtant seulement 5 points. En 2008, la France, présente dans le chapeau 4, avait hérité des Pays-Bas, de l’Italie et de la Roumanie (pour une 4e place avec 1 point sur 9). En 2012, toujours dans le chapeau 4, les hommes de Laurent Blanc avaient affronté en poule l’Angleterre, l’Ukraine et la Suède (2e avec 4 points).
Les trois derniers qualifiés connus en mars
Trois tickets pour cet Euro 2024 restent à distribuer. Ils le seront à l’issue de barrages disputés en mars. Douze nations les disputeront : la Bosnie-Herzégovine, l’Estonie, la Finlande, la Géorgie, la Grèce, l’Islande, Israël, le Kazakhstan, le Luxembourg, le Pays de Galles, la Pologne, l’Ukraine. Il s’agit ici des équipes ayant obtenu les meilleurs résultats lors de la Ligue des nations 2022-2023, une fois enlevé celles qui se sont donc déjà qualifiées via la phase de groupes.

Le format proposera six demi-finales le 21 mars et trois finales le 26 mars. À chaque fois lors d’un match sec sur le terrain du plus méritant en rapport avec ses résultats lors de la dernière Ligue des nations. Le tirage au sort des affiches de ces barrages se déroulera ce jeudi 23 novembre.
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Santé
Au Rockefeller Center de New York, une attraction recrée l’une des plus célèbres photos du monde

INSOLITE – Une vue de New York imprenable mais vertigineuse. Depuis le vendredi 1er décembre, les visiteurs du Top of the Rock, l’observatoire situé sur le Comcast Building, le plus haut immeuble du célèbre Rockefeller Center, peuvent prendre place sur une toute nouvelle attraction : une poutre d’acier installée au 69e étage du bâtiment et destinée à recréer l’une des photos les plus iconiques du 20e siècle.
Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus, la photographie originale intitulée « Lunch atop a Skyscraper », qui signifie « Déjeuner au sommet d’un gratte-ciel », est parue dans le New York Herald Tribune en 1932, alors que le gratte-ciel était encore en construction. On y voit 11 ouvriers faire leur pause déjeuner… assis sur une poutre qui pend près de 260 mètres au-dessus du sol. Sur son site, le Rockefeller Center explique que la photo était un coup de publicité patriotique pour le secteur du bâtiment.

Désormais, pour la somme de 25 dollars (environ 23 euros), qui vient s’ajouter au prix d’entrée dans le gratte-ciel, ceux qui le désirent peuvent recréer cette photo historique (tout en étant sécurisés avec des ceintures). Deux poutres parallèles ont été installées et sont levées jusqu’à 3,6 mètres au-dessus de la terrasse avant d’être tournée à 180 ° pour garantir une vue incroyable de Central Park.
Sur TikTok, des internautes ont exprimé leur enthousiasme à propos de la nouvelle attraction, qui ouvre alors que la fête bat déjà son plein au Rockefeller : l’incontournable sapin de Noël du centre commercial a été allumé pour la 91e fois de son histoire le 29 novembre. L’arbre 24 mètres de haut trône au-dessus de la légendaire patinoire, marquant le début des festivités de décembre.
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Santé
À Paris, un mort et un blessé après une attaque « autour du quai de Grenelle », l’assaillant interpellé


LUDOVIC MARIN / AFP
Des policiers à Paris en avril 2022 (photo d’illustration).
PARIS – Gérald Darmanin salue « le courage » des policiers. Ces derniers ont interpellé ce samedi 2 décembre « un assaillant s’en prenant à des passants à Paris », a annoncé le ministre de l’Intérieur sur X (ex-Twitter) dans la soirée.
Une personne est morte et un blessé a été « pris en charge par les pompiers de Paris », a ajouté Gérald Darmanin avant de conseiller « d’éviter le secteur », « autour du quai de Grenelle », dans le 15e arrondissement de la capitale.

Interrogée par l’AFP, une source policière a confirmé qu’un assaillant avait tué, à coups de couteau, une personne. Il aurait crié « Allah akbar », a précisé cette source.
L’auteur des coups mortels est « né en France » et est « Français », a-t-elle encore précisé.
Plus d’informations à venir…
Santé
Clément Beaune interpellé en plein salon par des militants d’Extinction Rebellion sur l’A69


Le Point Twitter
Clément Beaune s’exprimant lors du forum Futurapolis, à Toulouse, le 2 décembre 2023.
POLITIQUE – Ils étaient bien déterminés à perturber l’intervention du ministre des Transports. Clément Beaune a défendu ce samedi 2 décembre le projet d’autoroute Toulouse-Castres face à de jeunes opposants à ce projet controversé, qui se sont notamment couchés sur le sol autour de lui.
Des militants écologistes ont d’abord interrompu plusieurs fois l’intervention du ministre au forum Futurapolis, organisé par Le Point à Toulouse, en prenant la parole sans l’avoir demandée pour prôner l’abandon de l’autoroute A69.

Après plusieurs interruptions, non convaincus par les explications du ministre, une poignée de ces militants se sont allongés à quelques mètres de Clément Beaune, les mains peintes en rouge pour simuler « le sang » que ferait couler la construction de l’A69, ce qui a provoqué l’interruption de la prise de parole du ministre. Certains ont scandé « vous avez notre sang sur les mains ».
L’arrêt du chantier de l’A69 exclu
Les échanges ont été suspendus pendant un quart d’heure, le temps d’évacuer la salle et les militants à terre, note France Bleu.
Clément Beaune a toutefois poursuivi un peu plus tard le dialogue avec deux jeunes opposantes, rappelant notamment qu’« on va arrêter d’autres projets » d’autoroute.

Il n’a cependant pas donné de date ferme pour communiquer la liste de ces projets arrêtés : « Je me bats pour que ce soit d’ici la fin de l’année », mais « il y a encore un travail » à faire « avec les élus locaux », a-t-il affirmé.
Le ministre délégué aux Transports avait déjà annoncé fin avril qu’un « certain nombre de projets routiers » serait « revus », promettant alors un verdict « d’ici le début de l’été ».
Samedi, il a encore catégoriquement exclu tout éventuel arrêt du chantier de l’A69.
« C’est important aussi que les décisions démocratiques qui ont été prises et annoncées » soit concrétisées car, autrement, « les gens ne croiront plus en la parole des politiques », selon Clément Beaune.

Le gouvernement est décidé à mener « jusqu’à son terme » cette portion d’autoroute qui réduirait d’environ vingt minutes le trajet Castres-Toulouse et qui doit être mise en service en 2025.
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Santé
15 mises en examen et six personnes écrouées, dont le gourou Gregorian Bivolaru


STRINGER / AFP
Gregorian Bivolaru, le chef spirituel de la secte MISA (Mouvement pour l’intégration spirituelle dans l’absolu) évacué d’un tribunal de Bucarest, en Roumanie, le 1er avril 2004.
JUSTICE – L’affaire prend encore un peu plus d’ampleur. Un gourou roumano-suédois et 14 personnes ont été mis en examen vendredi soir à Paris, soupçonnés d’être impliqués dans des violences sexuelles à grande échelle au sein d’un mouvement international de yoga accusé de dérives sectaires, a indiqué ce samedi 2 décembre une source judiciaire à l’AFP.
Sur les 15 suspects, six ont été écroués, dont le gourou : Gregorian Bivolaru, 71 ans, figure fondatrice du Mouvement pour l’intégration spirituelle vers l’absolu (Misa), rebaptisé Atman, qui se dit axé sur la pratique du yoga tantrique.

Le coup de filet a eu lieu mardi en région parisienne et dans le sud-est de la France. Des pavillons – où de nombreuses femmes étaient logées – ou encore des salles de yoga ayant pignon sur rue, ont été perquisitionnés.
Gregorian Bivolaru a été interpellé à son domicile dans le Val-de-Marne. Déjà condamné à plusieurs reprises en Roumanie, il a dénoncé lors de sa garde à vue un « complot politique », selon une source policière à l’AFP.
Il s’est défendu des accusations de viols, expliquant être « un maître spirituel » : après une étape dite de « consécration », des femmes « l’aimaient » à son domicile.

Vendredi, il a été mis en examen pour quatre infractions : viols aggravés (en concours avec plusieurs autres viols commis sur d’autres victimes), séquestration en bande organisée, traite d’êtres humains en bande organisée, abus de faiblesse par dirigeant d’un groupement poursuivant des activités créant, maintenant ou exploitant la sujétion psychologique ou physique des participants.
Son avocat Anis Harabi a assuré à l’AFP que « son innocence » serait « établie ». Cinq autres personnes ont été écrouées.
Neuf suspects relâchés
À l’instar de Gregorian Bivolaru, le propriétaire de deux « pavillons de femmes », a été mis en examen pour abus de faiblesse, traite d’être humains et séquestration en bande organisée. Cet homme, accusé d’être le « bras droit » de Gregorian Bivolaru, a aussi été mis en examen pour complicité de viols aggravés.

Une Roumaine de 41 ans, doctorante en linguistique, a été mise en examen pour complicité de viols aggravés, traite d’êtres humains et séquestration en bande organisée.
De même pour un autre homme, arrêté chez Gregorian Bivolaru en présence de deux jeunes femmes roumaines. Lors de sa garde à vue, il s’est présenté comme « un simple élève de yoga » et a nié avoir véhiculé ces femmes chez le gourou, a rapporté la source policière à l’AFP.
Enfin, deux autres femmes ont été écrouées, après avoir été mises en examen pour traite d’êtres humains et séquestration, le tout en bande organisée.

Du côté des personnes relâchées sous contrôle judiciaire figurent neuf suspects.
Huit ont été mis en examen pour traite d’être humains et séquestration, encore en bande organisée. Parmi eux, plusieurs chauffeurs présumés, accusés notamment d’avoir transporté des femmes de l’aéroport aux établissements du Misa.
Le neuvième suspect est une femme, suivant des cours du Misa depuis sept ans, mise en examen pour les mêmes chefs, mais aussi pour complicité de viols aggravés.
Selon la source policière, cette femme a expliqué, lors de sa garde à vue, être logée dans un appartement et toucher des sous pour participer au montage d’un projet de films érotiques « avec des personnes urinant ». Toujours de même source, elle a reconnu certaines règles du Misa : ne pas sortir seule pour les femmes ou encore la confiscation de leurs téléphones.
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Santé
Les Philippines se préparent à un « tsunami destructeur » après un puissant séisme


© Marco Bottigelli / Getty Images
Les Philippines se préparent à un « tsunami destructeur » après un puissant séisme. (photo d’illustration)
PHILIPPINES – Un séisme de magnitude 7,6 a frappé ce samedi 2 décembre l’île de Mindanao, dans le sud des Philippines, au cœur de la soirée.
Depuis, les autorités ont appelé la population à s’éloigner des régions côtières face un risque de « tsunami destructeur ».

Le séisme s’est produit à une profondeur de 32 km à 22h37 à une distance d’environ 21 km au nord-est de Hinatuan, a précisé l’Institut de géophysique américain (USGS).
« Un tsunami destructeur est attendu avec des vagues dont la hauteur présente une menace pour les vies », a déclaré l’Institut philippin de volcanologie et de sismologie sur X.
Il a conseillé aux habitants des provinces de Surigao du Sud et du Davao Oriental d’« évacuer immédiatement » plus à l’intérieur des terres ou vers des terrains plus en altitude. Les propriétaires de bateaux ont été appelés à mettre leurs embarcations en sécurité.

Des répliques, dont une a atteint la magnitude de 6.4, ont ensuite continué à secouer la région, selon l’USGS.
Ni victimes, ni dégâts n’ont été signalé dans l’immédiat, mais selon l’officier de police Joseph Lamba à Hinatuan, le séisme a été « très fort », comme on peut le voir sur des vidéos publiées sur X (attention, images pouvant heurter).
Un séisme qui a duré « quatre minutes »
Le Centre d’alerte aux tsunamis dans le Pacifique (OTWC), situé à Hawaï, avait également émis une alerte mais a ensuite annoncé qu’elle avait été levée. « Il n’y a plus de menace d’un tsunami en raison de ce séisme », indique l’OTWC dans un message diffusé à 16h45 GMT.

L’institut philippin de sismologie a lui maintenu son alerte.
« Les gens évacuent en raison de l’alerte au tsunami », a-t-il indiqué, précisant que 45 000 habitants avaient reçu l’ordre de quitter leurs habitations et que nombre d’entre eux tentaient de gagner des terres plus en altitude, à pied ou en voiture.
Dyl Constantino, 25 ans, se trouvait sur l’île de Siargo, au nord-est de Mindanao, quand le séisme s’est produit. « C’est le tremblement de terre le plus long et le plus fort que j’ai jamais vécu, il a probablement duré près de quatre minutes », a-t-il assuré à l’AFP. « Nous sommes tous habitués aux tremblements de terre mais celui-ci était différent parce que les portes tremblaient vraiment et nous avons tous paniqué », a-t-il ajouté.
Dans la ville de Davao, la côte est surveillée de près. « La marée est encore haute et nous ne remarquons rien d’inhabituel », a déclaré Anna Quinones, responsable en charge des catastrophes naturelles et qui surveille le risque de tsunami.

Des tremblements de terre se produisent quotidiennement aux Philippines, l’archipel se situant sur la « ceinture de feu » du Pacifique, une zone d’activité sismique et volcanique intense qui s’étend du Japon au bassin du Pacifique en passant par l’Asie du Sud-Est.
La plupart sont trop faibles pour être ressentis par les humains. Un séisme de magnitude 6,7 a déjà frappé la région de l’île de Mindanao le 17 novembre, faisant au moins neuf morts.
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