C’est un livre en forme de petite bombe pour le milieu des crèches privées. Dans « les Ogres », publié ce mercredi, le journaliste d’investigation et prix Albert Londres, Victor Castanet, révèle certaines « pratiques scandaleuses » du milieu des crèches privées. Un ouvrage déjà très attendu, que le député LFI Louis Boyard a déjà lu. « En colère », l’Insoumis compte désormais mener l’enquête à l’Assemblée, en usant de tous les pouvoirs à sa disposition en tant que rapporteur de la branche famille du prochain projet de loi de finance de la sécurité sociale (PLFSS).

Outre le rapport qu’il rédigera avec ses collègues, et dont une bonne partie sera consacrée aux crèches privées, le parlementaire compte mener des auditions des personnalités mises en cause par le livre, dans l’esprit d’une commission d’enquête. L’Insoumis souhaite auditionner les dirigeants des quatre groupes clés du secteur. À savoir : Xavier Ouvrard, le PDG de Babilou, Jean Emmanuel Rodocanachi, le président de Les Petits Chaperons rouges, Philippe Tapié, le président de People and Baby, et Sylvain Forestier, le président de La Maison Bleue.

Pour certains, il restera « Toto ». Pour d’autres, le meilleur buteur de la Coupe du monde 1990 (6) ou l’attaquant historique même si parti trop brièvement de la Juventus de Turin puis de l’Inter Milan. Salvatore Schillaci s’est éteint ce mercredi à Palerme à l’âge de 59 ans, comme l’a confirmé la Fédération italienne de football. L’ex-buteur de la Squadra Azzurra luttait contre un cancer du colon. Il était hospitalisé depuis le début du mois de septembre.

« Au revoir Toto. Notre héros des nuits magiques », a écrit le compte officiel de l’équipe italienne de football. Sélectionné au dernier moment pour le Mondial 1990, il avait montré toute l’étendue de son talent en inscrivant six buts malgré son statut de remplaçant au début de la compétition. En difficulté en club dès la saison suivante, il avait disparu des radars de la sélection dès 1991.

« Ma carrière a duré trois semaines »

« Ma carrière, d’une certaine manière, a duré trois semaines. Mais je ne les échangerais pour rien au monde contre des titres », avait-il résumé à l’issue de ces 16 sélections. En club, malgré deux titres en Coupe de l’UEFA et en Coupe d’Italie avec la Juventus de Turin, il n’aura pas non plus marqué de son empreinte la Serie A italienne en dehors de cette saison 1989-1990 avec 15 réalisations jusqu’à une convocation pour sa célèbre Coupe du monde en 1990.