Après plus de 30 ans de mariage, les chemins de Luana et Paul Belmondo se sont
séparés. En juin dernier, le couple annonçait son divorce et,
depuis, leurs relations semblent pour le moins tendues… Il faut
dire que les circonstances de leur séparation, dont le fils de
l’acteur Jean-Paul Belmondo serait à l’origine, se révèlent
complexes. D’après les informations dévoilées par Voici,
ce dernier aurait été infidèle, avant de quitter sa femme pour une
autre.

Sur les réseaux sociaux, Luana Belmondo n’hésite pas à
s’exprimer au travers de publications, ou de commentaires, aux
messages plus ou moins transparents. La cheffe cuisinière bénéficie
du soutien sans faille de ses abonnés, avec qui elle partage son
quotidien. Le 7 octobre dernier, elle publiait une photo d’elle en
story sur Instagram, afin de montrer la tenue qu’elle a choisi de
porter pour le 26e anniversaire de son fils Giacomo. Un détail n’a
alors pas échappé aux internautes…

Luana Belmondo amincie : elle prend la pose pour
l’anniversaire de son fils Giacomo

Vêtue d’un ensemble noir, assorti à de larges lunettes posées
sur son nez, et rehaussé par une paire de mocassins argentés, Luana
Belmondo est apparue rayonnante ! Face au miroir, elle semble avoir
perdu du poids et affiche une silhouette amincie. Toute la famille
s’est ensuite réunie au restaurant Caillebotte, tenu par
Alessandro, l’aîné de la fratrie. Seul Paul Belmondo manque à
l’appel ! Ce dernier n’apparaît sur aucun des clichés capturés
lors de la soirée.

Si les rapports n’ont pas l’air de s’être apaisés entre les deux
ex-époux, Luana Belmondo semble peu à peu se relever après cette
épreuve qui lui a “brisé le cœur”. À 53 ans, elle reprend
confiance en elle et affiche fièrement son changement physique sur
les réseaux sociaux. Comme le 25 août dernier, lorsqu’elle a décidé
de poster un cliché en maillot de bain sur
Instagram, avec pour légende : “amati sempre” qui signifie
“aime-toi toujours” en italien.

Séparée de Paul Belmondo, Luana Belmondo s’affiche
rayonnante

Dans les commentaires, les messages bienveillants n’ont pas
tardé à se multiplier : “Vous êtes magnifique et libre” ;
“Le célibat te réussit ! Tu es superbe” ; “Très très
belle, j’aime votre naturel” ; “La vie n’est pas finie,
elle recommence. Vous êtes au top !” ; “Vous êtes
magnifique dans ce ‘maillot de bain de la vengeance’, ne changez
rien” ; “Vous êtes rayonnante”…

À la question : “Comment avez-vous réussi à maigrir ?”,
Luana Belmondo a préféré laisser planer le doute. “Secret de
famille”, a-t-elle répondu. Sous cette même publication,
l’ex-femme de Paul Belmondo a également dû faire face à
l’incompréhension et à la désobligeance de certains. “Quel est
le message ? Il faut maigrir avant que son mari parte ?”, a
par exemple commenté une internaute.

Luana Belmondo n’a pas perdu son
franc-parler sur les réseaux sociaux

Loin de se laisser faire, Luana Belmondo n’a pas tardé à
répliquer avec un message cinglant : “Je penserai à faire un
régime, un lifting, et peut-être à refaire mes seins (ils tombent à
mon âge), comme ça, je suis sûre que mon prochain mari va rester.
Cette personne nous a finalement délivré le secret pour garder un
mari. On a de la chance […] Les hommes vont voir ailleurs avec ou
sans kilos… Tant qu’ils trouveront des femmes sans aucun état d’âme
pour briser des familles”.

Si la colère est palpable, aujourd’hui, cette dernière semble
plus apaisée. Après avoir passé une “très belle soirée”
sous le signe de la “famille, l’amour, l’humour, la
légèreté” entourée de ses fils, et de son petit-fils Vahé,
Luana Belmondo s’affiche épanouie. “Happy 26 ans Giacomo, on
t’aime si fort”, conclut-elle sur Instagram. Il n’en fallait
pas plus pour faire à nouveau fondre la Toile.

Le fonio, c’est quoi ?

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RCI Martinique X

La brigade de gendarmerie de Carbet incendiée en Martinique, le 9 octobre 2024.

MARTINIQUE – La Martinique est en proie à des tensions, sous fond de protestations contre la vie chère. Quatre gendarmes ont été légèrement blessés lors d’affrontements avec des manifestants, tandis qu’un bâtiment municipal a été incendié mercredi 9 octobre dans une commune du nord de l’île.

« Quatre gendarmes ont été légèrement blessés » alors qu’ils effectuaient une opération de levée de barrage dans la commune du Carbet, a précisé cette source. Un bâtiment municipal servant de poste avancé à la toute nouvelle brigade territoriale mobile basée dans la commune a en outre été totalement incendié.

Les forces de l’ordre et des manifestants se font face depuis 6h mercredi au niveau d’un barrage installé dans le bourg du Carbet sur la RN2, l’axe principal reliant le Nord-Ouest de la Martinique et le centre de l’île.

« Les individus ont refusé de lever le barrage malgré les sommations et l’intervention du maire. Plusieurs centaines de véhicules ont dû faire demi-tour », a indiqué la même source préfectorale, précisant que « les militaires ont fait usage de la force pour libérer les axes ».

Opération « île morte »

Les protestataires avaient installé ce barrage dans le cadre d’une opération « île morte », dénonçant notamment « les violences exercées par (les policiers de la) CRS 8 ».

Plusieurs opérations escargot ont été menées sur les routes de l’île avant de converger vers le centre-ville de Fort-de-France peu avant la mi-journée.

Un mouvement contre la vie chère, thématique récurrente dans les Antilles françaises, a été lancé début septembre par le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC), qui exige un alignement sur l’Hexagone des prix des produits alimentaires qui sont 40 % plus chers en Martinique.

En marge de ce mouvement, l’île a été secouée par des violences urbaines qui ont amené la préfecture à instaurer un couvre-feu nocturne, désormais levé, dans certains quartiers de Fort-de-France et de la commune limitrophe du Lamentin.

Quatre tables rondes ont été organisées par les autorités depuis le début de la crise, sans issue satisfaisante pour les protestataires. Une cinquième est prévue jeudi afin « de présenter le plan d’action » des autorités, a annoncé la préfecture.

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Faut-il se faire vacciner ?

JULIE SEBADELHA / AFP

Cette photographie prise à Paris le 18 mars 2024 montre le logo du Paris FC au stade Charlety.

FOOTBALL – La naissance d’un deuxième grand club de football à Paris est-elle en cours ? Des discussions ont été entamées entre le Paris FC, la famille Arnault (LVMH) et Red Bull pour le rachat éventuel du club parisien, a-t-on appris mercredi 9 octobre auprès d’une source ayant eu connaissance du dossier et confirmant une information du journal L’Équipe.

Le président du PFC depuis 2012, l’homme d’affaires Pierre Ferracci (72 ans), actionnaire majoritaire, a déjà confié son souhait de passer la main.

Selon L’Équipe, l’entrepreneur gardera 30 % du capital environ jusqu’en 2027, date à laquelle il compte se désengager. De son côté, Red Bull prendra près de 15 % et la famille Arnault deviendra actionnaire majoritaire du club, à hauteur de 55 %. Cela avant de racheter les parts de Pierre Ferracci dans trois ans, toujours selon le quotidien sportif.

Leader de Ligue 2

Contactés par l’AFP, la famille Arnault et le Paris FC n’ont pas souhaité faire de commentaire.

Après huit journées, le deuxième grand club de la capitale avec le PSG est en tête de la Ligue 2, fort d’un recrutement de qualité à l’intersaison avec les arrivées de l’ancien buteur de Saint-Étienne Jean-Philippe Krasso, en provenance de l’Étoile Rouge de Belgrade, et de l’ancien marseillais Maxime Lopez.

Pour l’heure le Paris FC évolue au stade Charléty dans le 13e arrondissement, une enceinte de 19 000 places peu adaptée pour le football, avec notamment une piste d’athlétisme éloignant le terrain des tribunes.

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Guillaume Woznica X

Une inondation sur l’île de Noirmoutier (Vendée), le 9 octobre 2024.

MÉTÉO – Le plus gros des fortes pluies associées à la dépression Kirk est passé. Ce jeudi 10 octobre en matinée, celles-ci s’affaiblissent progressivement, traversant l’Île-de-France en direction du nord-est. Malgré tout, la Seine-et-Marne reste toujours placée en vigilance en rouge crues.

Outre ce département, Météo-France a également maintenu six départements en vigilance orange crues, selon son dernier bulletin publié à 6h. La vigilance orange vent a en revanche été levée dans tous les départements concernés (Territoire de Belfort, Haute-Saône, Doubs), ainsi que la vigilance crues dans les Alpes-Maritimes.

Un risque de crue « forte à exceptionnelle » sur la rivière Grand Morin, un sous-affluent de la Seine, a justifié le placement de la Seine-et-Marne en vigilance rouge, selon Vigicrues. À Pommeuse, une commune traversée par la rivière, la mairie est restée ouverte toute la nuit pour accueillir les éventuels sinistrés, indiquait Le Parisien.

Au total, la crue exceptionnelle du Grand Morin a atteint un niveau de 3,3 mètres. C’est plus que les 3,06 mètres de celle de septembre, mais moins que celle de juin 2016, à 3,42 mètres, rappelle La Chaîne Météo.

Dans la nuit, l’A5B avait été fermée dans le département à hauteur d’Évry-Grégy sur Yerres dans le sens Brie-Melun. Les transports scolaires y sont eux suspendus ce jeudi.

Plus au sud, sans qu’il ne soit pour l’instant officiellement fait un lien avec Kirk, un plaisancier est décédé au large de Sète et un autre est en urgence absolue après que la forte houle secouant les côtes de l’Hérault a fait chavirer trois bateaux, a annoncé la préfecture de ce département.

À Noirmoutier-en-l’Île, en Vendée, le centre hospitalier a été touché par une inondation. De nombreuses routes ont été inondées dans de nombreux secteurs du département. Les pompiers ont réalisé plus de 130 interventions.

Les fortes précipitations ont par ailleurs provoqué une inondation de l’autoroute A11 en direction de Paris au niveau de la commune de Chartres, en Eure-et-Loir, entraînant une coupure de cette voie, a indiqué Bison Futé.

Dans les Pays de la Loire, les « fortes pluies ont entraîné des inondations sur les voies » entre Saint-Nazaire et le Croisic, Nantes et Pornic ainsi qu’entre Nantes et Saint-Gilles, interrompant par endroits le trafic ferroviaire. En Loire-Atlantique, 22 routes ont été coupées totalement ou partiellement, selon le conseil départemental. Sur le périphérique nantais, l’une des voies de droite a été neutralisée, complètement inondée.

Dans la capitale, il est tombé mercredi 70 mm de pluie, ce qui en fait le jour d’automne le plus arrosé depuis 1920, selon Météo-Express. Des stations de métro se sont retrouvées les pieds dans l’eau, comme à la gare Saint-Lazare. Même l’Assemblée nationale n’y a pas échappé, comme l’a partagé le député François Ruffin sur les réseaux sociaux.

Fort coup de vent en Nouvelle-Aquitaine

Par ailleurs, plus de 67 000 clients ont été privés d’électricité mercredi soir, principalement dans le sud-ouest, a annoncé Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution.

L’équivalent d’un mois de pluie avait été prévu pour la seule journée de mercredi sur un axe allant de la Vendée à la Champagne-Ardenne.

Selon le ministre délégué aux Transports François Durovray, les difficultés mercredi en fin de journée sont restées « limitées », avec notamment « quelques avions déroutés ». Sur le rail, il a évoqué la possibilité « d’arbres couchés » ou des « effondrements de talus » et des dispositions prises « pour qu’avant l’ouverture du service » ce jeudi, « toutes les vérifications soient faites et qu’évidemment la sécurité des usagers soit assurée ».

La SNCF a procédé à des interruptions de circulation localisées à 19h mercredi afin de garantir la sécurité des voyageurs et du personnel, notamment en Nouvelle-Aquitaine, dans les Pays de la Loire et en Rhône-Alpes.

Par précaution, la SNCF avait programmé une interruption totale du trafic sur plusieurs axes mercredi, notamment entre Dax (Landes) et Tarbes (Hautes-Pyrénées), Bayonne et Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) ou encore Saintes et Royan (Charente-Maritime).

En Nouvelle-Aquitaine, un fort coup de vent s’est produit, notamment sur les sommets de l’ouest du massif pyrénéen.

Selon Météo France, des rafales à 211 km/h ont même été enregistrées dans le secteur de la station de ski d’Iraty dans les Pyrénées-Atlantiques.

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JOE RAEDLE / Getty Images via AFP

Un restaurant Waffle House en Géorgie (photo prise en juillet 2024).

ÉTATS-UNIS – Si la lumière allumée, c’est qu’il ne faut pas s’inquiéter. La chaîne de restauration « Waffle House » (« Maison des gaufres » en français) est devenue au fil des années un indicateur de la violence des tempêtes et ouragans qui frappent régulièrement les États-Unis. On vous explique, alors que Milton a frappé la Floride ce jeudi 10 octobre.

L’histoire est racontée par plusieurs médias américains dont l’agence Associated Press. Waffle House est connue pour ses gaufres au sirop d’érable et ses hashbrowns (galettes de pommes de terre frites), mets particulièrement appréciés par les habitants du sud-est des États-Unis. Ses 1 900 établissements sont ouverts 24 sur 24, 7 jours sur 7.

Alors quand une tempête approche et pour savoir s’il faut s’attendre à des dégâts importants, c’est simple : si le restaurant Waffle House le plus proche reste ouvert, il ne faut pas s’inquiéter outre mesure. En revanche si les lumières sont éteintes, c’est l’alerte. Cette évaluation potentiellement hasardeuse a même un nom : le Waffle House Index.

L’ouragan Katrina, un tournant pour Waffle House

La création de cet indicateur remonte à 2004. C’est un ancien cadre de la FEMA (Federal Emergency Management Agency, agence fédérale qui gère les situations d’urgence), qui en est à l’origine. Craig Fugate explique qu’après l’ouragan Charley, il se cherchait à manger alors qu’il était sur place en train de constater les dégâts. Le seul endroit ouvert était Waffle House.

Au fil du temps, l’entreprise a acquis une certaine réputation. Les habitants savent qu’ils peuvent se réfugier dans ses restaurants qui sont les premiers à rouvrir après les dévastations. C’est ici qu’ils peuvent se réchauffer, manger, recharger les appareils électroniques… Même les autorités se servent de cet indicateur pour évaluer les dégâts dans une communauté.

L’entreprise a décidé de jouer le jeu à 100 % à partir de l’ouragan Katrina en 2005, qui a détruit 7 restaurants, explique-t-elle sur son site. Elle a même créé son propre « centre des tempêtes », d’ailleurs visité par le gouverneur de Géorgie Brian Kemp mardi.

Code vert, jaune ou rouge

Waffle House met aussi à disposition une carte de ses restaurants à l’approche d’un ouragan : en rouge ceux fermés, en jaune ceux ouverts avec un menu limité, en vert ceux ouverts. Preuve que la tempête Hélène passée en Géorgie et en Caroline du Nord fin septembre a été dévastatrice : une vingtaine d’établissements sont encore fermés, d’autres sont seulement partiellement ouverts.

En Floride à l’approche de Milton, plusieurs magasins ont fermé notamment ceux de Tampa, Cape Coral et St. Petersburg comme vous pouvez le voir ci-dessus. L’ouragan classé en catégorie 3 pourrait être « la pire tempête en un siècle » sur la péninsule, a averti le président Joe Biden.

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FRANCK FIFE / AFP

Sans Kylian Mbappé ou Antoine Griezmann, fraîchement retraité, la France jouera dans des conditions particulières lors du match contre Israël jeudi 10 octobre.

FOOTBALL – Match à enjeu… géopolitique. Dans le cadre de la Ligue des nations, l’équipe de France de foot affrontera l’équipe d’Israël ce jeudi 10 octobre dans des conditions un peu particulières. En effet, cette rencontre comptant pour la troisième journée de Ligue des nations devait initialement voir l’État hébreu accueillir les Bleus. Ce qui ne sera pas exactement le cas.

Délocalisé en Hongrie, dans la Bozsik Arena de Budapest, le match Israël-France est directement impacté par la guerre avec le Hamas et les répercussions de ce même conflit au Liban avec l’offensive visant le Hezbollah et, plus largement, avec l’Iran. Une guerre qui oblige désormais les « Bleu et Blanc » à jouer tous leurs matchs à domicile dans le pays de Viktor Orbán. Mais pourquoi la Hongrie ?

Comme le souligne Eurosport, ce pays est considéré comme une destination privilégiée pour les clubs et sélections en exil à la recherche d’un terrain neutre. En cause ? Sa localisation, au carrefour de l’Europe de l’Ouest et de l’Est, qui lui permet d’attirer des matchs internationaux sans une trop grande logistique de transport. Sans oublier ses nombreuses infrastructures sportives modernes, qui forment un second atout pour un soft power hongrois en plein développement.

FERENC ISZA / AFP

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La Bozsik Arena, stade hongrois flambant neuf de 9 500 places, photographié ici en 2021, année de sa construction.

Il s’agit donc d’une destination idéale pour un pays comme Israël, dans le contexte actuel. D’autant plus que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son homologue hongrois Viktor Orbán, au pouvoir depuis 14 ans, entretiennent d’excellentes relations qui favorisent encore davantage ce partenariat diplomatique de circonstance.

Les récentes déclarations de l’ambassadeur d’Israël à Budapest sont d’ailleurs là pour le prouver. « Nous avons une très bonne combinaison de relations personnelles et de pur amour du sport et du football avec le gouvernement hongrois », avait déclaré Yacos Hadas-Handelsman quelques semaines après l’attaque du Hamas, comme le rapportait AP. Le diplomate ajoutait : « Rien ne peut remplacer notre foyer mais, étant donné les circonstances, tant que nous ne pourrons pas jouer chez nous, la Hongrie sera une bonne alternative. »

Le doute plane pour France-Israël

Depuis le début de la Ligue des nations 2024-2025, Israël a déjà joué en Hongrie, mais pas uniquement pour accueillir des matchs « à domicile ». Alors que Belgique-Israël, le 6 septembre, devait initialement se tenir dans la capitale belge, la ville de Bruxelles avait fini par acter l’impossibilité d’organiser ce match « à très haut risque » sur son sol. Il avait donc été délocalisé sur les terres de Viktor Orbán à huis clos.

Une situation qui semble vouée à se reproduire au vu du contexte géopolitique au Moyen-Orient. Toutefois, le match retour entre la France et Israël devrait esquiver cette délocalisation, la Fédération française de football se montrant confiante quant au maintien de cette future rencontre au Stade de France le 14 novembre.

Pourtant, le match France-Israël ne dispose toujours pas d’un créneau sur la billetterie du Stade de France ou sur le site de la FFF, où les autres rencontres des Bleus (à l’extérieur) sont, elles, bien indiquées. Selon Ouest-France, la FFF compte bel et bien mettre des places en vente « prochainement », prônant une rencontre ouverte au public.

Si des discussions sont toujours en cours entre la « 3F » et la préfecture de police de Paris sur ce dossier épineux, le dernier mot reviendra à l’État et donc à Bruno Retailleau, nouveau ministre de l’Intérieur. Reste à savoir combien de personnes pourront assister à cette rencontre, si celle-ci a bel et bien lieu au Stade de France, qui n’a pas accueilli un match des Bleus depuis le 19 juin 2023.

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SARAH MEYSSONNIER / AFP

Comment ce budget contraint tout le monde à revoir ses positions

POLITIQUE – Aux grands maux, les grandes manœuvres. Michel Barnier et son gouvernement présentent les projets de loi de finances (PLF) et de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) ce jeudi 10 octobre en Conseil des ministres, avec un retard inédit de neuf jours sur le calendrier prévu. Spoiler : ce budget est le plus difficile des dernières décennies et risque de ne satisfaire personne.

Le nouveau locataire de Matignon s’est fixé comme objectif 60 milliards d’euros d’économie, pour commencer à assainir les finances publiques et rattraper un déficit hors de contrôle jusqu’à présent. Soit, « l’effort de redressement le plus important sans doute que notre pays ait connu », selon le ministre des Comptes publics Laurent Saint-Martin.

Dans ce contexte, chaque camp se voit contraint de réviser ses positions ou stratégies. Dans le « socle commun » censé soutenir le gouvernement, on est forcé, non sans mal, d’infléchir les orientations défendues auparavant. Dans l’opposition, à gauche, comme à l’extrême droite, on se prépare à ferrailler pour engranger quelques victoires.

Revirement spectacuLR

Parmi les soutiens de Michel Barnier, le revirement le plus spectaculaire est sans doute à mettre au crédit des Républicains. Après avoir durement éreinté Emmanuel Macron ces dernières années, puis balayés l’hypothèse d’une coalition après les législatives anticipées, les troupes de Laurent Wauquiez se retrouvent dans un gouvernement composé au trois-quarts de macronistes. Mais mené par l’un des leurs.

Surtout, le parti de droite républicaine pourrait finalement avoir à s’asseoir sur les deux lignes rouges qu’il traçait il y a encore trois mois : la hausse des impôts, et la mise à contribution des aînés. Michel Barnier propose effectivement d’augmenter la fiscalité des ménages et entreprises les plus riches, et de reporter la revalorisation des pensions de retraite sur l’inflation de six mois.

Des orientations complètement contraires à celles que Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, les deux chefs des groupes parlementaires, défendaient en juillet dernier, quand ils évoquaient ces deux points précis comme autant de raisons de censurer le futur exécutif. Mais qu’ils se rassurent, Les Républicains ne sont pas seuls à avaler des couleuvres dans cette affaire.

L’ancienne majorité bousculée

Au sein de l’ancienne majorité relative, les élus du MoDem et d’Horizons sont eux aussi contraints de revoir certaines positions. Chez les seconds, on accepte sans ciller de taper au portefeuille des plus aisés, et de revenir ainsi sur le logiciel naturel d’Edouard Philippe. Les coupes drastiques imposées aux collectivités territoriales seront en revanche plus difficiles à accepter pour un parti qui veut les mettre au centre de sa stratégie et de son attention. Mais ce n’est rien par rapport à ce qui attend les élus du parti présidentiel, encore macroniste ou non.

Depuis qu’il est arrivé à Matignon, Michel Barnier pointe régulièrement l’héritage des gouvernements précédents, et de Bruno Le Maire, à l’heure où les finances publiques sont au bord de l’abîme. Un discours qui nourrit les rancœurs, déjà nombreuses, entre le nouvel homme fort de l’exécutif et les députés de Renaissance. Dans ce contexte, la remise en cause de certains dogmes et stratégies appliquées depuis 7 ans, passe difficilement chez certains.

Gérald Darmanin et Gabriel Attal ont ainsi engagé une croisade contre les hausses d’impôts assumées par Michel Barnier sur les foyers les plus aisés et les entreprises les plus bénéficiaires. Pour les deux, ces mesures viendront mettre à mal la politique de « l’offre » chère au président de la République. Une politique qui a, selon eux, porté ses fruits sur le front du chômage notamment.

Le NFP pousse 10 mesures

Mais pour quel résultat ? Pour l’instant, le Premier ministre n’est pas enclin à faire évoluer fondamentalement sa recette, une potion composée de 40 milliards d’euros d’économies de dépenses et de 20 milliards d’euros de recettes supplémentaires. Il a tout juste indiqué être ouvert à des nouvelles pistes d’économies lors du débat au Parlement.

C’est désormais là que tout va se jouer. Dans une Assemblée divisée en trois blocs, la gauche forte de 190 élus entend bien peser de tout son poids sur les débats pour essayer de rendre le budget « NFP compatible. » « Nous souhaitons profiter de ce débat pour faire des propositions utiles à notre pays », a ainsi résumé le président (PS) de la Commission des Finances du Sénat Claude Raynal, mercredi, lors de la présentation des 10 mesures phares que l’alliance des gauches va défendre.

Il est par exemple question de « l’impôt de solidarité sur la fortune climatique » ou du « recentrage » de certaines niches fiscales ou crédits d’impôts. En quelque sorte, d’essayer de sauver ce qui peut l’être, après avoir revendiqué Matignon pour y appliquer « le programme, tout le programme du NFP ». Enfin, de l’autre côté de l’échiquier, le Rassemblement national ne dévoile guère son jeu pour l’instant. Mais le parti d’extrême droite, qui s’alarme déjà d’une possible hausse des taxes sur l’électricité ou du report de l’indexation des retraites, ne manquera pas d’adapter sa boussole au gré de son intérêt immédiat. Au moins un repère qui ne change pas.

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Capture d’écran X

Une capture d’écran de la vidéo de personnes se revendiquant de la DZ Mafia, qui a émergé sur les réseaux sociaux le 9 octobre 2024.

MARSEILLE – La vidéo a émergé sur les réseaux sociaux ce mercredi 9 octobre, après la mort violente de deux personnes la semaine dernière à Marseille sur fond de règlements de compte liés au trafic de drogue, soit deux nouveaux « narchomicides » dans la deuxième ville de France.

Des personnes se revendiquant de la DZ Mafia – l’un des principaux gangs marseillais – se sont filmées dans cette vidéo de « non-revendication » de la mort de ces deux personnes, dans une mise en scène reprenant les codes des indépendantistes corses du Front de libération nationale corse (FLNC).

• Dans quel contexte sort cette vidéo ?

Mercredi 2 octobre, un adolescent de 15 ans a été sauvagement assassiné, poignardé à une cinquantaine de reprises puis brûlé vif, dans la cité marseillaise Fonscolombes, un de ces quartiers gangrenés par les trafics de stupéfiants.

Vendredi 4 octobre, c’est cette fois-ci un chauffeur de VTC qui a perdu la vie, abattu d’une balle dans la tête par un adolescent encore plus jeune, 14 ans cette fois. Celui-ci aurait perdu ses nerfs alors qu’il s’apprêtait à exécuter un contrat pour la DZ Mafia, aller tuer un membre du clan des Blacks, pour 50 000 euros.

D’une « sauvagerie inédite » selon le parquet, il s’agit des 16e et 17e « narchomicides » cette année, après un niveau record de 49 en 2023.

• Qu’est-ce qui est dit dans la vidéo ?

Pendant 1 minute et 25 secondes, au cours d’une « conférence de presse » à la manière de celles organisées par le FLNC en Corse, une dizaine de membres se présentant de la DZ Mafia, habillés en noir et non identifiables, affirment ne pas être impliqués dans les deux « narchomicides » de la semaine dernière à Marseille. Ce type de communication est inédit dans le milieu de narcobanditisme, alors qu’il était jusqu’à présent plutôt usité dans les milieux terroristes.

Dans cette vidéo, non authentifiée mais que des sources concordantes au Parisien considèrent comme « crédible », un seul homme, à la voix modifiée, prend la parole. « Cela fait plusieurs jours que de fausses informations circulent en boucle dans les médias sur les faits qui se sont produits entre mercredi et vendredi dernier. Le communiqué d’aujourd’hui est fait dans l’intention de rétablir la vérité », annonce d’emblée cet homme.

« En ce qui concerne les faits, la DZ Mafia n’a strictement rien à voir ni de près ni de loin dans tout ce qui s’est produit », ajoute-t-il, déplorant que le nom du gang soit désormais utilisé à tort et à travers « par de nombreuses personnes malveillantes et mal intentionnées ».

Le nom de Hacène L., dit « Le H », est ensuite mentionné. Ce jeune homme de 23 ans actuellement incarcéré, se revendiquant de la DZ Mafia, est soupçonné d’avoir commandité les deux meurtres depuis sa cellule de la prison d’Aix-Luynes. « Cet homme malade et mythomane se faisant passer pour un membre de la DZ Mafia n’a strictement aucun lien avec nous. Nous ne le connaissons pas (…) Nous n’avons jamais eu de telles personnes dans notre cercle », tient à faire savoir la DZ Mafia.

Les narcotrafiquants ajoutent encore « que l’utilisation d’un VTC pour commettre un crime n’a rien à voir avec (leurs) méthodes », dans le cas du meurtre du chauffeur de VTC Nessim Ramdane, un père de famille de 36 ans. « Nous avons assez de moyens, assez d’hommes et de véhicules pour agir si nous en étions obligés », assure la voix modifiée dans la vidéo.

• Que comptent faire les autorités ?

D’après des informations du Parisien et du Nouvel Obs, le parquet de Marseille a annoncé ce mercredi soir l’ouverture d’une enquête confiée à la police judiciaire et à l’Office Anti-Cybercriminalité (OFAC), afin d’authentifier la vidéo et identifier les personnes qui en sont à l’origine.

BFMTV, qui a aussi donné cette information, précise que l’enquête a été ouverte pour des chefs d’association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes et délits relevant de la criminalité organisée.

Selon Le Parisien, le ministère de l’Intérieur a aussi saisi Pharos, le gendarme en ligne qui nettoie les contenus illicites, pour faire supprimer cette vidéo des réseaux sociaux.

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