Actualités
Réforme des retraites: les premiers décrets d’application publiés au JO | TV5MONDE
Deux premiers décrets d’application de la réforme des retraites sont parus dimanche au Journal officiel, dont celui portant progressivement l’âge légal de 62 à 64 ans, la mesure la plus controversée du texte.
Les décrets publiés déclinent les modalités d’application des articles 10, 11 et 17 de la loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 “relatifs, d’une part, à l’augmentation progressive de l’âge d’ouverture des droits à la retraite de 62 à 64 ans et à l’accélération du rythme de montée en charge de la durée d’assurance requise pour le taux plein, et, d’autre part, aux départs anticipés, notamment s’agissant des carrières longues et au titre du handicap”, explique le gouvernement dans un communiqué.
Sont notamment précisées les dispositions relatives aux “catégories actives” de la fonction publique (pompiers, policiers, contrôleurs aériens…), qui pourront toujours partir avant 64 ans mais dont l’âge légal de départ sera lui aussi relevé, et aux départs anticipés pour les personnes qui ont commencé à travailler tôt et ont cotisé les 43 années requises.
Pour les carrières longues, le dispositif “prévoit désormais quatre bornes d’âge d’entrée dans le dispositif (16 ans, 18 ans, 20 ans et 21 ans), en permettant un départ anticipé à la retraite selon quatre bornes d’ouverture des droits à la retraite (respectivement 58 ans, 60 ans, 62 ans et 63 ans)”, indique le communiqué.
Ces deux décrets sont les premiers des 31 textes d’application qui doivent être publiés avant le 1er septembre pour que la réforme puisse être mise en oeuvre dans les temps.
“Dès le mois de juillet, il y aura des retraites qui seront calculées en fonction des nouvelles règles”, a indiqué le 31 mai le directeur général de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), Renaud Villard.
La publication de ces décrets intervient en outre deux jours avant la 14e journée d’action contre la réforme des retraites mardi, à l’appel de l’intersyndicale, pour qui le recul de l’âge légal à 64 ans est la principale ligne rouge.
L’Assemblée nationale doit également examiner le 8 juin une proposition de loi abrogeant la réforme, à l’initiative du groupe indépendant Liot. Le texte a été vidé de sa substance en commission, mais donnera lieu à de nouvelles passes d’armes lors de son examen en séance.
Actualités
Européennes: la campagne décalée de Marie Toussaint | TV5MONDE
Lancée dans la course européenne depuis décembre, la tête de liste des écologistes Marie Toussaint, à la peine dans les sondages et en manque de notoriété, mise sur une campagne décalée, alliant terrain et activisme.
Action coup de poing dans un Monoprix parisien pour dénoncer les polluants dans les produits de consommation, actions dans un Carrefour à Lyon contre les marges de la grande distribution sur les produits agricoles ou devant la Tour TotalEnergies à La Défense pour que l’Europe prenne le contrôle des groupe pétrogaziers européens. “L’activisme est un des moyens choisis depuis toujours par la génération climat. Nous assumons !”, explique-t-elle sur X.
La candidate de 36 ans s’était distinguée dès le meeting de lancement de sa campagne en décembre en proposant sur scène une séance de “booty therapy”, une danse basée sur le déhanchement, provoquant quelques railleries et critiques en interne.
Certains dans son parti s’inquiètent de la voir patiner dans les intentions de vote, loin des 13,4% de Yannick Jadot en 2019: alors que l’Europe est un des fondamentaux du projet écologiste, les sondages la donnent actuellement autour de 7 à 8%, derrière le candidat du PS et de Place Publique, Raphaël Glucksmann, et parfois derrière l’insoumise Manon Aubry.
Mais la patronne des écologistes Marine Tondelier répète que “8%, c’est le même niveau que Yannick Jadot à la même époque en 2019”.
D’autant que la tête de liste est encore peu connue et ne bénéficie pas du même contexte. En 2019, “on avait de l’espoir, aujourd’hui on fait campagne avec le vent de face”, souligne l’intéressée.
Ses concurrents à gauche ne sont pas tendres.
“Toussaint, on ne la voit pas dans cette campagne, on ne sait pas ce qu’elle raconte”, ose un cadre socialiste.
“On entend plus Marine Tondelier que la tête de liste”, ajoute un insoumis. Elle est partie “trop tôt” et “à contre-temps (…) Elle ne se positionne pas. Le danger c’est de disparaître, il faut cliver, pas être techno, dès qu’on parle d’Europe, ça emmerde les gens”.
Cliver n’est pas le genre de Marie Toussaint, qui prône la “douceur” en politique et se refuse à jouer “la guerre des gauches”.
Elle ne table pas non plus sur de gros meetings de plusieurs milliers de personnes comme ses concurrents. “Ce n’est pas le point fort” des écologistes, explique l’eurodéputé David Cormand. “En 2019, notre plus grosse réunion publique avait réuni 320 personnes et au final on a fait plus de 13%”, rappelle-t-il.
Pour la cheffe des députés écologistes Cyrielle Chatelain, la candidate “s’installe”. “Elle ne fait pas le tour des plateaux télé, parce qu’elle fait le tour de France”.
“Elle est plus dans une logique d’être présente sur le terrain, de rencontrer la population, les militants”, confirme son entourage.
“C’est l’étiquette qui compte”
On l’a ainsi vue à Poitiers rencontrer des agriculteurs, à Saint-Malo manifester contre le plus grand chalutier pélagique du monde, à Bordeaux s’opposer à de nouveaux puits de pétrole sur le bassin d’Arcachon, à Aubagne évoquer les combats communs entre quartiers et ruralité, ou encore aux Antilles dénoncer la pollution au chlordécone.
La juriste, qui a fait condamner l’Etat français en 2021 pour ses manquements dans la lutte contre le réchauffement climatique, est aussi allée soutenir à Toulouse des opposants du projet de l’autoroute A69, poursuivis pour des faits de violences.
“Je fais partie de ces gens qui considèrent que faire de la politique c’est être citoyen engagé”, justifie l’eurodéputée qui s’est aussi distinguée au Parlement européen par son combat pour la reconnaissance de l’écocide. “Quelle que soit la couleur des sondages, on se bat en permanence, sur le terrain, dans les manifestations et dans les institutions”.
“Oui elle a un truc à installer”, explique la députée Sandrine Rousseau, mais elle “a fait un choix très courageux d’une campagne différente” et “cohérente avec les valeurs qu’on défend: prendre soin, écouter, ralentir”.
Et un élu local remarque: “la personnalité de la tête de liste, c’est chez nous que ça joue le moins. Pour nous c’est l’étiquette qui compte”.
Actualités
L’enquête pour viol et agression sexuelle visant Jean Lassalle classée sans suite | TV5MONDE
L’enquête préliminaire pour viol et agression sexuelle ouverte à l’encontre de Jean Lassalle, tête de liste d’Alliance rurale aux élections européennes, a été classée sans suite, a indiqué vendredi le parquet de Bordeaux, confirmant une information de la radio France Bleu.
“Les investigations ne permettent pas d’établir l’existence d’une infraction pénale”, a déclaré le parquet.
L’enquête, ouverte l’été dernier et confiée à la police judiciaire, visait des “faits anciens”, datant de 2010.
Selon le quotidien Sud Ouest, la plaignante âgée de 45 ans affirmait avoir été violée dans un hôtel à Bordeaux lors de la campagne des élections régionales de 2010, pour lesquelles l’ex-député pyrénéen était tête de liste du MoDem en Aquitaine.
Jean Lassalle, 68 ans, avait été entendu en audition libre en novembre.
“Je suis soulagé, cette période a été très pénible”, a-t-il réagi auprès de l’AFP.
“J’ai une certitude, celle de n’avoir jamais violé personne. Il est évident qu’une telle nouvelle me procure de la paix”, a-t-il ajouté.
L’élu pyrénéen a siégé pendant deux décennies à l’Assemblée nationale, sous l’étiquette de l’UDF, puis du MoDem et enfin de son mouvement Résistons!.
Maire pendant 40 ans du village de Lourdios-Ichère (Pyrénées-Atlantiques), chantre de la ruralité, le double candidat à l’élection présidentielle ne s’était pas représenté aux dernières élections législatives. Il avait justifié sa décision par des “impératifs médicaux”.
Il s’était rendu célèbre en entonnant en 2003 à pleins poumons dans l’hémicycle l’hymne béarnais “Aqueros mountagnos” ou en entamant une grève de la faim en 2006 pendant 39 jours à l’Assemblée nationale dans un combat très médiatisé contre la délocalisation de l’usine japonaise Toyal dans son canton.
L’atypique député béarnais doit conduire la liste Alliance rurale aux élections européennes aux côtés du président de la fédération des chasseurs Willy Schraen, une candidature officialisée début mars, avant l’annonce de ce classement sans suite.
“Je suis parti (en campagne) quand même parce que quand vous avez la conscience tranquille, vous faites ce que vous croyez devoir faire”, a-t-il assuré.
Actualités
Glucksmann veut taxer les super-riches à l’échelle européenne | TV5MONDE
Le candidat PS-Place publique aux Européennes Raphaël Glucksmann veut “imposer une taxation sur les plus hauts patrimoines à l’échelle du continent européen”, afin de financer notamment la transition écologique.
“On est en train de collecter des signatures partout en Europe, avec nos amis allemands, avec nos amis italiens”, a expliqué le candidat en tête de la gauche dans les sondages sur franceinfo. “L’enjeu, ce n’est pas simplement de rétablir l’ISF en France, c’est d’avoir un impôt à l’échelle du continent européen” à destination des “0,1% les plus riches”, les seuls “multimillionnaires et milliardaires” qui “aujourd’hui (ont) “un taux d’imposition réel qui s’approche en réalité de 0,5%”.
L’objectif de ce “RIC européen” (référendum d’initiative citoyenne) est d’”abonder les ressources propres de l’Union européenne” pour que l’”Europe investisse dans des projets sociaux” contre “l’effondrement climatique” grâce à un “budget européen”.
“Il faut déjà qu’on obtienne un million de signatures pour qu’ensuite la Commission européenne, en interaction avec le Parlement, discute de l’assiette”, a-t-il préciser, convaincu d’”y arriver”.
L’Union européenne a cependant une compétence limitée sur la fiscalité directe des particuliers sauf si cela touche au marché intérieur comme la fraude fiscale ou la fiscalité de l’épargne. En outre, c’est un sujet qui requiert l’unanimité des 27.
“On va faire ensemble en sorte que l’Union européenne porte cet impôt sur les plus hauts patrimoines”, a insisté le candidat.
Selon lui en outre, la taxation des superprofits, actuellement en débat en France sur front de dérapage du déficit public, correspond à un passage en “économie de guerre” alors que la Russie a envahi l’Ukraine il y a plus de deux ans.
“J’ai vu qu’un ministre de l’Économie avait des doutes sur la définition d’un super profit, c’est extrêmement clair en économie (…) un super profit, c’est un profit qui n’est fondé sur aucun gain de compétitivité, sur aucune explication rationnelle autre que la situation géopolitique générale donc c’est un profit de guerre”, a expliqué Raphaël Glucksmann.
“Cette taxation des super profits de guerre, cette taxation des plus hauts patrimoines, ça rentre dans le cadre d’un mécanisme d’autodéfense de nos nations”, a-t-il complété.
Actualités
Sur la marche de la planète, Macron et Lula affichent leur proximité, malgré l’Ukraine | TV5MONDE
Les présidents français Emmanuel Macron et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva ont affiché jeudi leur entente sur les grands enjeux internationaux, minimisant même leurs divergences sur la guerre en Ukraine.
Un accueil à la fois solennel et chaleureux au palais présidentiel de Brasilia, bâtiment et ville modernistes signés de l’architecte Oscar Niemeyer: la visite d’Etat de trois jours de M. Macron chez le géant latino-américain s’est conclue en actant le partenariat tous azimuts et l’”intimité diplomatique” entre les deux pays, selon l’expression employée mercredi à Sao Paulo (sud-est) par le président français.
Dans ces lieux qui, en janvier 2023, ont été pris d’assaut par une foule de partisans d’extrême droite furieux que leur président-candidat Jair Bolsonaro ait été battu dans les urnes par Lula, M. Macron a célébré “l’esprit de résistance” et félicité son hôte pour avoir “restauré la démocratie”, lors d’une conférence de presse conjointe.
Alors que le chef d’Etat brésilien a vu dans la relation Brésil-France un “pont entre le Sud global et le monde développé”, son homologue français a salué son action. Et apporté son soutien à la présidence brésilienne du G20, notamment sur une réforme de la gouvernance globale et une taxation des plus riches, deux thèmes chers à l’icône de la gauche.
Poutine invité ?
L’heure de vérité viendra lors du sommet des chefs d’Etat du G20 en novembre à Rio de Janeiro, au moment où les guerres en Ukraine et à Gaza mettent au défi le multilatéralisme.
Les Occidentaux, et notamment la France, soutiennent Kiev à bout de bras. Lula s’est démarqué par le passé en jugeant que les responsabilités sont partagées en Ukraine, et a refusé d’isoler la Russie.
Ira-t-il jusqu’à inviter le président russe Vladimir Poutine au sommet des pays les plus industrialisés ?
“Le sens de ce club, c’est qu’il faut que ce soit consensuel avec les 19 autres, ce sera le travail de la diplomatie brésilienne”, a glissé M. Macron.
Lula a seulement relevé qu’il faut accepter la “diversité” au sein d’organisations comme le G20, sans s’avancer davantage. Il a aussi estimé que “les deux têtus vont devoir s’entendre”, en référence à Vladimir Poutine et au président ukrainien Volodymyr Zelensky.
“Bromance” et Légion d’honneur
S’il a redit sans ambages que le sort de la lointaine Ukraine n’est pas la priorité du Brésil, la situation au Venezuela voisin le touche bien davantage.
Sur ce sujet, les dirigeants français et brésilien ont été à l’unisson, condamnant l’exclusion de l’opposante Corina Yoris de la présidentielle de juillet.
“Nous condamnons très fermement l’exclusion d’une candidate sérieuse et crédible de ce processus”, a déclaré M. Macron. Lula a jugé “grave” sa mise hors jeu face au président Nicolas Maduro, au pouvoir depuis 11 ans.
Le dirigeant brésilien avait jusque-là défendu son homologue vénézuélien face aux critiques de la communauté internationale, qualifiant même de “narratif” les accusations d’autoritarisme.
Protection et développement durable de l’Amazonie, coopération dans la fabrication de sous-marins, économie : Emmanuel Macron et Lula se sont employés durant trois jours à mettre en avant un partenariat très large.
Même sur l’accord commercial entre l’Union européenne et le bloc sud-américain du Mercosur, dont le Brésil est le poids lourd, les deux dirigeants ne se sont pas appesantis sur leurs divergences.
A son invité qui avait dit mercredi vouloir enterrer un “très mauvais accord” négocié depuis plus de 20 ans – une opposition encore accrue depuis la crise agricole en Europe -, Lula s’est dit “très tranquille” et a remarqué que le Brésil “ne négocie pas avec la France” mais avec l’UE.
A grand renfort de sourires, d’embrassades et de poignées de mains, Emmanuel Macron et Lula ont ajouté à cette visite une dimension personnelle qui a fait les délices des internautes brésiliens.
Les réseaux sociaux se sont amusés d’une “bromance” entre l’ancien banquier de 46 ans et l’ex-leader syndical de 78 ans – bien loin de Jair Bolsonaro, qui du temps de sa présidence avait copieusement insulté le couple Macron.
“Certains ont comparé les images de ma visite au Brésil à celles d’un mariage, je leur dis: c’en était un! La France aime le Brésil et le Brésil aime la France!”, a assumé le président français sur X à l’heure de son départ.
Cette entente n’a pas même oublié Rosangela da Silva, l’influente Première dame brésilienne: “Janja”, comme elle se fait appeler, a été élevée par M. Macron au rang d’officier de la Légion d’honneur.
Actualités
Sur la marche de la planète, Macron et Lula affichent leur entente, malgré l’Ukraine | TV5MONDE
Le président français Emmanuel Macron et son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva ont affiché jeudi leur proximité sur les grands enjeux internationaux, minimisant même leurs divergences sur la guerre en Ukraine.
Un accueil à la fois solennel et chaleureux au palais présidentiel de Brasilia, bâtiment et ville modernistes signés de l’architecte Oscar Niemeyer: la visite d’Etat de trois jours de M. Macron chez le géant latino-américain s’est conclue en actant le partenariat tous azimuts et l’”intimité diplomatique” entre les deux pays, selon l’expression employée mercredi à Sao Paulo (sud-est) par le président français.
Dans ces lieux qui, en janvier 2023, ont été pris d’assaut par une foule de partisans d’extrême droite furieux que leur président-candidat Jair Bolsonaro ait été battu dans les urnes par Lula, M. Macron a célébré “l’esprit de résistance” et félicité son hôte pour avoir “restauré la démocratie”, lors d’une conférence de presse conjointe.
Alors que le chef d’Etat brésilien a vanté une relation franco-brésilienne qui crée un “pont entre le Sud global et le monde développé”, son homologue français a salué son action. Et apporté son soutien à la présidence brésilienne du G20, notamment sur une réforme de la gouvernance globale et une taxation des plus riches, deux thèmes chers à l’icône de la gauche.
Poutine invité ?
L’heure de vérité viendra lors du sommet des chefs d’Etat du G20 en novembre à Rio de Janeiro, au moment où les guerres en Ukraine et à Gaza mettent au défi le multilatéralisme.
Les Occidentaux, et notamment la France, soutiennent Kiev à bout de bras. Lula s’est démarqué par le passé en jugeant que les responsabilités sont partagées en Ukraine, et a refusé d’isoler la Russie.
Ira-t-il jusqu’à inviter le président russe Vladimir Poutine au sommet des pays les plus industrialisés ?
“Le sens de ce club, c’est qu’il faut que ce soit consensuel avec les 19 autres, ce sera le travail de la diplomatie brésilienne”, a glissé M. Macron.
Lula a seulement relevé qu’il faut accepter la “diversité” au sein d’organisations comme le G20, sans s’avancer davantage. Fustigeant la “loi du plus fort” dans les relations internationales, il a aussi estimé que “les deux têtus vont devoir s’entendre”, en référence à Vladimir Poutine et au président ukrainien Volodymyr Zelensky.
“Bromance” et Légion d’honneur
S’il a redit sans ambages que le sort de la lointaine Ukraine n’est pas la priorité du Brésil, la situation au Venezuela voisin le touche bien davantage.
Sur ce sujet, les dirigeants français et brésilien ont été à l’unisson, condamnant l’exclusion de l’opposante Corina Yoris de la présidentielle de juillet.
“Nous condamnons très fermement l’exclusion d’une candidate sérieuse et crédible de ce processus”, a déclaré M. Macron. Lula a jugé “grave” sa mise hors jeu face au président Nicolas Maduro, au pouvoir depuis onze ans.
Le dirigeant brésilien avait jusque-là défendu son homologue vénézuélien face aux critiques de la communauté internationale, qualifiant même de “narratif” les accusations d’autoritarisme.
Protection et développement durable de l’Amazonie, coopération dans la fabrication de sous-marins, économie : Emmanuel Macron et Lula se sont employés durant trois jours à mettre en avant un partenariat très large.
Même sur l’accord commercial entre l’Union européenne et le bloc sud-américain du Mercosur, dont le Brésil est le poids lourd, les deux dirigeants ne se sont pas appesantis sur leurs divergences.
A son invité qui avait dit mercredi vouloir enterrer un “très mauvais accord” – une opposition encore accrue depuis la crise agricole en Europe -, Lula s’est dit “très tranquille” et a remarqué que le Brésil “ne négocie pas avec la France” mais avec l’UE.
A grand renfort de sourires, d’embrassades et de poignées de main, Emmanuel Macron et Lula ont ajouté à cette visite une dimension personnelle qui a fait les délices des internautes brésiliens.
Les réseaux sociaux se sont amusés d’une “bromance” dont les photos frisent l’”album de mariage” – bien loin de Jair Bolsonaro, qui du temps de sa présidence avait copieusement insulté le couple Macron.
Cette entente a d’ailleurs inclus Rosangela da Silva, dite “Janja”, Première dame brésilienne à qui on prête un rôle de poids auprès de son mari.
Décoré de l’Ordre national de la Croix du Sud, honneur distinguant des étrangers de marque, M. Macron a élevé “Janja” au rang d’officier de la Légion d’honneur.
Actualités
Opérations antidrogues: plus de 750 ‘cibles judiciaires’ interpellées (Darmanin) | TV5MONDE
Face aux critiques sur l’efficacité des opérations antidrogues dites “Place nette XXL”, Gérald Darmanin a affirmé jeudi que plus de la moitié des 1.357 personnes interpellées étaient des “objectifs” préalablement identifiés par la justice.
Il y a eu au total 1.357 interpellations, dont 751 “objectifs judiciaires”, soit des personnes arrêtées à la demande de juges et non lors des contrôles sur la voie publique, a détaillé le ministre de l’Intérieur en déplacement à Dijon.
Alors que certains doutent de la capacité de ces opérations à cibler les têtes de réseau, le ministre a assuré qu’elles mettaient “durablement de côté des trafiquants notoires”.
“L’essentiel des interpellations correspondent bien à des gens qui ont des dossiers”, essentiellement pour trafic de drogues, et se traduisent par “beaucoup de défèrements et de mandats de dépôt”, a-t-il dit, en renvoyant vers la justice pour les détails.
Six opérations “Place nette XXL”, qui impliquent de nombreux agents sur le terrain, sont en cours à Marseille, dans le Nord, en région parisienne, dans l’agglomération lyonnaise, à Dijon et Clermont-Ferrand et d’autres suivront “la semaine prochaine dans d’autres villes”, a détaillé le ministre.
Au delà de ces opérations “de proximité” qui visent à démanteler les points de deal, M. Darmanin prévoit de se rendre prochainement au Maghreb et aux Emirats arabes unis pour chercher “en coopération internationale ceux qui dirigent ces réseaux”, “les gros bonnets”.
Avant ces opérations dites “XXL”, de premières opérations “Place nette” de moindre envergure avaient été menées dans plusieurs villes, y compris à Dijon après la mort d’un homme tué en novembre dans son lit par une balle perdue visant un point de deal.
L’opération avait laissé la population locale et certains policiers dubitatifs. Les syndicats regrettant notamment l’arrestation de “charbonneurs”, les petits revendeurs de drogue, vite remplacés.
Actualités
Prénom ‘insulte à la France’: la condamnation de Zemmour confirmée en appel | TV5MONDE
Eric Zemmour a été condamné jeudi par la cour d’appel de Paris pour injure à caractère raciste, pour avoir qualifié en 2018 le prénom de l’ex-chroniqueuse du groupe Canal+ Hapsatou Sy d’”insulte à la France”.
Dans son arrêt, la cour a confirmé le jugement rendu en première instance en janvier 2023.
Le tribunal correctionnel avait reconnu le polémiste d’extrême droite coupable “d’insulte publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion” et lui avait infligé une amende de 4.000 euros.
M. Zemmour avait également été condamné à payer 3.000 euros de dommages et intérêts et 2.000 euros de frais d’avocats. Jeudi, la cour d’appel a en outre ordonné au fondateur du parti Reconquête de payer 3.000 euros supplémentaires à Mme Sy pour les frais de procédures.
Les propos incriminés avaient été prononcés en 2018 lors de l’enregistrement de l’émission des “Terriens du Dimanche”, diffusée sur C8.
“C’est votre prénom qui est une insulte à la France. La France n’est pas une terre vierge, c’est une terre avec une histoire, avec un passé. Votre prénom n’est pas dans l’histoire, vous êtes dans les tréfonds de la France”, avait lancé Eric Zemmour à Hapsatou Sy.
Il avait ajouté que la mère de l’ex-chroniqueuse aurait dû prendre un “prénom du calendrier” et l’appeler “Corinne par exemple”.
Lors de l’audience devant la cour d’appel le 29 février, l’avocat général avait estimé que, le prénom étant un “attribut essentiel” de l’identité, “s’attaquer au prénom de Mme Sy à raison de son origine étrangère supposée est un irrespect voire du mépris pour la France”.
Mme Sy avait elle détaillé les conséquences de ces propos sur sa vie personnelle.
“Je reçois 3 à 4.000 messages de haine par jour, des excréments de messages, je fais l’objet de harcèlement en ligne, je suis visée par des menaces de mort, des appels à mon viol et la lapidation”, avait-elle déclaré.
Jeudi, elle a salué auprès de l’AFP un arrêt qui est “une grande victoire qui (la) dépasse” et le “bout d’un long calvaire qui m’a coûté ma carrière et ma santé”.
“Nous nous félicitons de cette condamnation qui rappelle que la loi est claire sur le sujet et qu’il n’existe pas, contrairement à ce que M. Zemmour souhaiterait, de prénoms et de citoyens de deuxième zone”, a ajouté son avocat, Me Antoine Vey.
M. Zemmour a pour sa part fait savoir qu’il entendait se pourvoir en cassation.
Dans un communiqué, il a dénoncé “ces juges politisés (qui) veulent (le) condamner pour intimider les Français”. “Les juges politiques ont eu Fillon, ils ne m’auront pas”, a-t-il conclu.
Actualités
Assurance chômage: Attal au risque de la contestation avant les Européennes | TV5MONDE
En proposant un nouveau durcissement des conditions d’assurance chômage, Gabriel Attal s’engage dans sa première réforme de structure pour trouver des économies dans un contexte budgétaire dégradé, au risque de nourrir la contestation sociale avant les élections européennes.
Réduire la durée d’indemnisation ou son niveau, augmenter le temps travaillé pour être couvert, le Premier ministre a affiché d’emblée la couleur sur TF1 mercredi soir, désireux de rendre le “modèle social” français plus “incitatif” à l’emploi.
Un projet jugé aussitôt “inacceptable” par les syndicats, qui gèrent avec les organisations patronales le régime d’assurance chômage (Unédic).
Le calendrier de la nouvelle réforme est très contraint : Gabriel Attal veut des paramètres pour avril et une mise en œuvre à l’automne, alors que la précédente convention n’est pas encore signée, dans l’attente d’un avenant sur l’emploi des seniors toujours en discussion.
De quoi bousculer les partenaires sociaux qui, s’ils ne parviennent pas à se mettre d’accord, pourraient se voir déposséder de leur prérogatives.
Même le président du Medef (patronat) Patrick Martin a prévenu que les partenaires sociaux “s’empareront, le moment venu, d’un projet de nouvelle réforme”.
Composants “sucrés”
Prudent sur ce point, Gabriel Attal a promis que la réforme “se ferait après que le premier mot ait été donné aux organisations syndicales”.
L’échéance de l’automne “ça laisse quand même un certain nombre de mois pour négocier”, a-t-il estimé jeudi.
Mais pour la patronne de la CGT Sophie Binet, Gabriel Attal est un Premier ministre “qui mène la campagne pour les européennes” et qui “partage la conception très verticale du pouvoir et méprise la démocratie sociale et les acteurs sociaux”.
Comme s’il anticipait un nouveau front social, Gabriel Attal s’en est pris, en les mettant dans un même sac, à Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, qui défendent à ses yeux un “logiciel du tout allocation” et sont dans “un combat contre le travail”.
Des centaines de milliers de personnes avaient manifesté contre la réforme des retraites, elle aussi de structure, qui avait enflammé la France au printemps dernier, et sa prédécesseure Elisabeth Borne avait échappé à la censure à seulement 9 voix.
Mais un proche du Premier ministre estime que les syndicats ne parviendront pas à “massivement mobiliser” sur l’assurance chômage comme ils l’ont fait sur les retraites.
Le gouvernement joue quand même gros avec ce nouveau projet, annoncé à moins de trois mois des élections européennes, pour lesquelles la majorité est distancée dans les sondages par l’extrême droite et se fait prendre des voix par le candidat du PS Raphaël Glucksmann.
Alors comme Elisabeth Borne sur les retraites, le Premier ministre ne se contente pas de présenter les aspects “salés” du projet mais les accompagne de composants plus “sucrés” visant à améliorer les conditions de travail.
Jeudi, il s’est rendu dans une usine du géant de la cosmétique L’Oréal à Rambouillet (Yvelines) pour vanter la politique sociale “exemplaire” du lieu, et faire valoir les projets du gouvernement: semaine en 4 jours, mesures de lutte contre les accidents du travail, et d’incitation des entreprises à augmenter les bas salaires.
“Aucun dogme”
Les dépenses sociales sont dans le viseur du gouvernement qui cherche des économies pour rétablir les comptes après un dérapage inédit du déficit l’an dernier.
“Plus vous avez de gens qui travaillent, plus vous avez de recettes pour financer nos politiques publiques”, a redit Gabriel Attal jeudi.
Pourtant la réforme ne devrait rapporter que “quelques milliards” d’euros par an, selon Matignon, et elle prendra du temps avant de produire des effets.
Les agences de notation ne semblent pas convaincues. Moody’s juge “improbable” que la France tienne ses objectifs budgétaires, comme celui d’un déficit à 3% en 2027, réitéré par Gabriel Attal.
La droite à l’Assemblée nationale, dont le gouvernement a besoin s’il veut faire passer ses lois en l’absence majorité absolue, menace déjà de censurer le budget de “rigueur” à l’automne.
Et certaines oppositions entendaient jeudi boycotter une réunion de parlementaires à Bercy pour tenter de trouver des économies.
Le chef du gouvernement devra manœuvrer aussi serré au sein de sa majorité qui se divise sur l’opportunité d’augmenter ou pas les impôts. Gabriel Attal dit n’avoir “aucun dogme” sur la taxation de super-profits, mais sans toucher aux classes moyennes ni aux entreprises.
Actualités
L’Assemblée nationale adopte un texte contre la ‘discrimination capillaire’ | TV5MONDE
L’Assemblée nationale a voté jeudi en première lecture une proposition de loi visant à sanctionner la “discrimination capillaire”, notamment au travail, malgré des réserves sur l’utilité de cette initiative.
Le texte du député guadeloupéen Olivier Serva (groupe indépendant Liot) a été adopté par 44 voix contre 2, avant d’être transmis au Sénat où son avenir est incertain.
Il vise notamment à empêcher des employeurs de contraindre leurs salariés à lisser leurs cheveux pour dissimuler leurs coupes afro, ou à cacher leurs tresses et dreadlocks.
“En France, la discrimination reposant sur l’apparence physique est déjà punie en théorie”, a convenu le député Serva. “Mais de la théorie à la réalité il y a un gouffre”, a-t-il souligné, en plaidant pour “clarifier” une “loi mal comprise ou mal appréhendée”.
Olivier Serva a évoqué “les femmes noires qui se sentent obligées de se lisser les cheveux” avant un entretien d’embauche, “les personnes rousses, victimes de nombreux préjugés négatifs”, ou les “hommes chauves”.
Le gouvernement a porté un “regard bienveillant” sur le texte, s’en remettant à “la sagesse” des députés . Il a “le mérite de mettre en lumière ce type de discriminations”, même si la loi permet “déjà de lutter” contre elles, a relevé la ministre à l’égalité femmes-hommes Aurore Bergé.
“Femme noire originaire de la République de Guinée”, “je suis ici avec mes tresses, mes perruques”, a décrit la députée macroniste Fanta Berete. “Quand je postulais à certains emplois, on m’a signifié que je devais me lisser mes cheveux”, a-t-elle témoigné.
Le texte est inspiré de législations en vigueur dans plusieurs Etats des Etats-Unis, notamment du “Crown Act” promulgué en 2019 en Californie contre la discrimination capillaire.
La gauche a soutenu ce texte. C’est un problème “réel, sérieux et politique”, qui “touche principalement les femmes” et les “personnes racisées”, a souligné l’Insoumise Danièle Obono, dénonçant tout comme l’écologiste Sabrina Sebaihi un “racisme systémique”.
Ce dernier terme a hérissé la droite. Dans le tumulte, le LR Xavier Breton a dénoncé une “idéologie militante”, des “propos qui ne visent qu’à fracturer notre société”.
Il a combattu la proposition de loi, “du droit bavard”, “une fuite en avant” vers une “liste de discriminations” au risque d’établir “une hiérarchie”.
A l’extrême droite, le RN Philippe Schreck a appelé à ne “pas moquer ou railler” cette proposition de loi, mais s’est interrogé. “Est-ce que nous nous occupons des problèmes quotidiens des Français”, dans un pays “quasi en faillite” ? “Il serait bon rapidement de passer à autre chose”, a-t-il réclamé.
Actualités
La FNSEA appelle Macron à donner sa vision pour l’agriculture ‘sans plus attendre’ | TV5MONDE
Le patron du syndicat agricole majoritaire FNSEA a appelé jeudi Emmanuel Macron à exprimer sa vision pour l’agriculture “sans plus attendre”, après plusieurs mois de mobilisation de la profession.
“Le président de la République semble hésiter à prendre rendez-vous, celui qu’il nous avait promis au Salon de l’agriculture, en estimant que la situation n’était pas mûre”, a souligné Arnaud Rousseau à la clôture du 78e congrès annuel du syndicat à Dunkerque.
“Qu’en est-il de l’ambition du chef de l’Etat? Le discours (de 2017, NDLR) de la montée en gamme a vécue”, a-t-il ajouté. “Qu’il nous donne sa vision sans plus attendre.”
Le patron de la FNSEA a aussi appelé le gouvernement à “reprendre la maîtrise de son administration” afin de mettre plus rapidement en oeuvre les mesures en faveur des agriculteurs.
“Il n’est pas admissible qu’il se passe un mois entre une décision ministérielle et la diffusion de l’instruction aux échelons administratifs territoriaux”, a-t-il déclaré devant le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, venu au congrès.
“Je sais les lenteurs”, “un certain nombre de réticences” dans les systèmes administratifs nationaux et européens, a répondu le responsable gouvernemental peu après, à la fois applaudi et légèrement hué.
Mais “nous avons avancé comme jamais”, a-t-il affirmé avant de détailler les différentes actions engagées, comme il l’a souvent fait ces dernières semaines.
Avant son intervention, dans une salle remplie de congressistes ayant de nombreux griefs à l’encontre du gouvernement, un animateur avait appelé le public à respecter la prise de parole du ministre.
Des adhérents ont, pendant le discours, brandi des affichettes “Plan élevage”, “Produire plus et vivre mieux”, “Liberté d’usage de nos prairies”, distribuées au préalable par le syndicat.
Au fond de la salle, quelques uns ont fait du bruit en tapant sur le sol. Autour de la tribune, des militants portaient les noms de leurs régions à l’envers, dans la veine des retournements de panneaux de ville qui ont marqué la mobilisation de la FNSEA et de son allié Jeunes agriculteurs (JA).
“Ne pas lâcher”
“Rarement, de mémoire de syndicaliste, autant de sujets ont été ouverts aussi vite” à l’issue d’un mouvement social, a reconnu Arnaud Rousseau.
“Personne ne croyait il y a encore quelques mois qu’on arrive à faire bouger les lignes aussi rapidement au niveau européen”, a estimé de son côté Arnaud Gaillot, le président des JA.
Mais “il y a aussi encore plein de sujets qu’il ne faut pas lâcher”, a-t-il ajouté en évoquant notamment l’eau, les pesticides et surtout la façon de faciliter l’installation de jeunes exploitants. Peut-être certains ne veulent-ils pas faire de l’agriculture pendant toute leur carrière, a-t-il remarqué.
Le 78e congrès de la FNSEA se tient depuis mardi au palais des congrès de Dunkerque, sous la garde d’un discret déploiement de forces de l’ordre. Les événements organisés par le syndicat majoritaire sont régulièrement la cible de manifestations d’organisations environnementales qui dénoncent le modèle porté par la FNSEA, qualifié de “productiviste” au détriment de la nature et jugé inadapté face au changement climatique.
Lors d’une table ronde, des représentants de plusieurs syndicats agricoles européens ont partagé des motifs communs d’insatisfaction, évoquant la bureaucratie, les normes environnementales, la concurrence des produits importés, l’influence des lobbys écologistes dans les hautes sphères du pouvoir, des décisions dictées par “l’idéologie” plutôt que par l’agronomie.
La révolte du monde paysan dans de nombreux pays européens est née en grande partie de l’accumulation de textes “qui a créé chez les agriculteurs une sensation d’étouffement réglementaire”, a ainsi estimé Christiane Lambert, présidente du Comité des organisations professionnelles agricoles de l’Union européenne et ex-patronne de la FNSEA.
Alors que le congrès est aussi un moment de galvanisation des troupes à moins d’un an des élections professionnelles en France, Christiane Lambert a visé les syndicats qui cherchent à fissurer l’hégémonie de la FNSEA et des JA.
“Des drapeaux jaunes à notre gauche (la Confédération paysanne, NDLR), des drapeaux jaunes à notre droite, qui parlent beaucoup mais qui agissent peu (la Coordination rurale, NDLR), la meilleure voie possible, celle de l’efficacité, elle se situe entre ces deux extrêmes”, a-t-elle déclaré en appelant également les agriculteurs à voter lors des élections européennes en juin.
“C’est très facile de dire que tout est de la faute de l’Europe. Mais l’Europe, c’est à nous de la faire”, a souligné la Belge Mariannne Streel, présidente de la Fédération wallonne de l’agriculture.
-
Lifestyle10 months ago
Les erreurs courantes à éviter lors de l’utilisation d’un thermomètre de piscine
-
International11 months ago
Jeff Bezos and Lauren Sanchez are seen boarding his $500 MILLION superyacht
-
Sports11 months ago
Lionel Messi écope de 2 semaines de suspension
-
France3 months ago
“Mon beau Noël blanc…” : pourquoi la neige est-elle de plus en plus rare pour Noël ? : Femme Actuelle Le MAG
-
International11 months ago
Des images choquantes montrent le moment où la police rencontrée tire et tue deux chiens après qu’une femme a été mutilée lors d’une attaque
-
International11 months ago
Un sans-abri dit que Met a “assassiné” ses chiens Millions et Marshall
-
Afrique10 months ago
Au Canada, les étudiants africains francophones discriminés
-
Afrique11 months ago
Legault envisage d’imposer des exigences linguistiques en français aux immigrants temporaires
-
Divertissements9 months ago
Сémаntіх du 19 juіn 2023 aide et solution du jour .
-
International11 months ago
La vidéo montre le vétéran de la Marine Daniel Penny ignorant les avertissements tout en retenant Jordan Neely