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Retraites: la Nupes dégaine une motion de censure après l’échec de l’abrogation des 64 ans | TV5MONDE

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Dénonçant un “coup de force anti-démocratique”, l’alliance de gauche Nupes a riposté par une motion de censure après l’échec jeudi d’une tentative d’abrogation de la retraite à 64 ans, qui n’a pas pu faire l’objet d’un vote à l’Assemblée nationale.

Cette proposition d’abrogation, examinée lors d’une séance enfiévrée, avait entretenu la flamme des opposants à la réforme des retraites, malgré sa promulgation mi-avril. Mais le texte porté par le groupe indépendant Liot avait été vidé de sa mesure phare par la majorité.

“Il ne reste plus rien dans le texte sauf évidemment les amendements de la minorité présidentielle. En responsabilité, nous avons décidé de retirer notre texte”, s’est résigné le patron du groupe Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) Bertrand Pancher, dénonçant “les attaques puissantes contre le Parlement”.

“Nous n’allons pas nous ridiculiser à poursuivre le débat”, a-t-il lâché, dépité, au terme de plus de deux heures d’échanges éruptifs mais sans le moindre vote.

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La mesure phare du texte avait été retoquée la veille par la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, au nom de son “irrecevabilité”.

“Face au coup de force anti-démocratique” du camp présidentiel, l’alliance de gauche Nupes a annoncé jeudi dans la foulée le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement Borne.

Les députés de gauche ont fait le “serment de ne jamais lâcher le combat contre la retraite à 64 ans et de continuer sur notre objectif commun du droit à la retraite à 60 ans”, a ajouté la patronne du groupe LFI Mathilde Panot.

La motion devrait être examinée par l’Assemblée en début de semaine prochaine.

Le groupe Liot est réticent à s’associer à l’initiative, qui a de faibles chances de faire tomber le gouvernement, faute du soutien des LR. Une précédente motion, portée par Liot, avait échoué de peu en mars.

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“Colère et violence”

Le groupe Rassemblement national réfléchit aussi, de son côté, au dépôt d’une telle motion. “Lorsqu’un gouvernement se permet d’attaquer à ce point le fonctionnement démocratique, il mérite la censure”, selon sa cheffe Marine Le Pen.

Les oppositions ont longuement ciblé la présidente Braun-Pivet, qui a bloqué mercredi l’examen de la mesure d’abrogation, jugée inconstitutionnelle car elle crée une charge pour les finances publiques.

“De cet abaissement du Parlement ne peut ressortir que désintérêt pour nos institutions, et dans le pire des cas, colère et violence”, a averti Charles de Courson (groupe Liot), jeudi à la tribune.

“Vous abimez, vous écrabouillez la démocratie parlementaire”, a tonné le patron des députés communistes André Chassaigne. Le président de la commission des Finances Eric Coquerel a épinglé “des décisions politiques et partisanes, sur ordre de l’exécutif”.

Mais, a rétorqué Eric Woerth dans le camp présidentiel, “le chahut constitutionnel voulu par Liot et LFI, c’est ça la véritable atteinte à la démocratie”.

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Depuis le perchoir, Mme Braun-Pivet, issue des rangs macronistes, s’est justifiée à plusieurs reprises: “la Constitution, rien que la Constitution, c’est mon rôle”.

“Nihiliste”

Le ministre du Travail Olivier Dussopt a de son côté pointé une proposition “presque nihiliste” et “vide” de Liot.

“Vous ne proposez rien d’autre que vous défausser car vous n’avez pas de projet alternatif commun”, a-t-il lancé aux soutiens du texte, de la Nupes au RN en passant par certains LR.

La mesure pour un retour à l’âge légal de départ à 62 ans avait d’abord été torpillée en commission lors d’un vote serré, puis réintroduite via des amendements.

La gauche et Liot avaient bon espoir de renverser la vapeur dans l’hémicycle.

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Même adoptée par l’Assemblée, la proposition d’abrogation n’aurait eu que de faibles chances d’aboutir au plan législatif, n’ont eu de cesse de faire valoir les macronistes. Tout en s’inquiétant du signal politique qu’aurait envoyé une victoire des oppositions.

Avec la fin de cette séquence parlementaire, deux jours après une 14e journée de mobilisation sociale dont la participation a été la plus faible enregistrée en cinq mois de manifestations, l’exécutif espère pouvoir tourner la page des retraites.

Seul moment de concorde jeudi: les députés ont observé une minute de silence, après l’attaque au couteau à Annecy qui a fait six blessés dont quatre enfants en bas âge.

La présidente des députés Renaissance Aurore Bergé a considéré que la “bataille de chiffonniers” dans l’hémicycle paraissait “en total décalage par rapport à l’effroi” dans le pays, s’attirant les foudres des oppositions.

parl-cds-reb/sde/dch

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Sûreté nucléaire: l’Assemblée s’apprête à approuver la fusion de l’ASN et de l’IRSN | TV5MONDE

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Après l’avoir rejetée il y a un an, l’Assemblée devrait approuver mardi la fusion controversée des deux acteurs de la sûreté nucléaire, l’ASN, gendarme des centrales, et l’IRSN, chargé de l’expertise technique, Les Républicains et le Rassemblement national venant en appui de la majorité.

Le projet de loi relatif à la gouvernance de la sûreté nucléaire prévoit la création le 1er janvier 2025 d’une “Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection” (ASNR) issue du rapprochement de l’Autorité de sûreté nucléaire et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, qui emploient respectivement environ 530 et 1.740 agents.

A l’issue du vote, le gouvernement devrait convoquer une commission mixte paritaire le 3 avril, en vue d’une adoption définitive dans les deux chambres début avril.

La réforme, qui vise, selon le gouvernement, à “fluidifier” le secteur et à réduire les délais dans les processus d’expertise, d’autorisation et de contrôle, en pleine relance de l’atome, a provoqué l’ire des syndicats des deux entités et rencontré l’opposition de nombre d’élus, d’experts et d’associations.

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Ses détracteurs alertent notamment sur le risque de désorganisation du système, de perte d’indépendance des experts et de transparence à l’égard du public.

Mercredi, les représentants du personnel du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), qui devrait accueillir une partie des personnels de l’IRSN, ont fait part de leur opposition à la fusion, mettant en garde sur “les risques de perte de compétence et d’indépendance”.

A l’Assemblée, le projet a suscité des débats électriques.

Le gouvernement avait essuyé un premier revers en mars 2023, ne parvenant pas à faire adopter la fusion dans le cadre de l’examen du projet de loi d’accélération du nucléaire. En commission des lois à l’Assemblée il y a deux semaines, il a de nouveau subi une défaite, les députés rejetant l’article principal du nouveau projet de loi.

Mais une large majorité a finalement approuvé le 12 mars dans l’hémicycle un amendement du gouvernement rétablissant cet article (206 pour, 117 contre). Le RN, qui s’était abstenu il y a un an et avait voté contre la fusion en commission, a joint ses voix à celles de la majorité Renaissance-MoDem-Horizons, et d’une partie de LR.

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“Grave recul”

Dans l’hémicycle, le ministre de l’Industrie Roland Lescure a défendu une fusion visant à créer une entité “plus puissante, plus transparente, plus fluide et plus indépendante”, sans convaincre les oppositions.

L’ancienne ministre de l’Écologie Delphine Batho a notamment critiqué la décision du gouvernement de supprimer la publication des avis d’expertise en amont des décisions, une demande du lobby nucléaire.

“C’est le plus grave recul en matière d’information du public et de sûreté nucléaire depuis des décennies”, a fustigé la députée écologiste, accusant l’exécutif de “tuer la confiance” de l’opinion dans la sûreté nucléaire.

“Il arrive parfois (…) qu’on doive prendre des décisions rapidement pour des raisons de sûreté”, a justifié M. Lescure.

Mme Batho dénonce aussi un “démantèlement de l’IRSN”, avec le transfert au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) des 140 salariés de la direction de l’expertise nucléaire de défense (DEND). “La réforme met fin à l’approche intégrée de la sûreté nucléaire civile, militaire et de sécurité intérieure”, regrette-t-elle.

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Plusieurs députés, comme Sébastien Jumel (PCF) ou Julie Laernoes (EELV) se sont étonnés au cours des débats de la volte-face du RN. “En commission, nos collègues du RN semblaient avoir des doutes (…) Depuis ils ont retourné totalement leur veste et changé d’avis radicalement”, a attaqué Mme Laernoes.

“On est pour la fusion”, “notre vote contre était un vote en forme d’avertissement”, alors qu’un certain nombre de questions posées par le RN “n’avaient pas eu de réponses”, a expliqué à l’AFP un cadre du groupe.

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Fonctionnaires: le bras de fer salarial se poursuit mardi dans la rue | TV5MONDE

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D’Auxerre à Quimper en passant par Paris, les syndicats de fonctionnaires appellent les 5,7 millions d’agents publics à se mobiliser mardi pour obtenir des hausses de salaire, écartées jusqu’ici par le gouvernement dans un contexte budgétaire contraint.

“On demande des augmentations générales et (…) surtout des vraies négociations” salariales avec l’exécutif, a résumé lundi sur RTL la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon, qui mènera la manifestation parisienne aux côtés de Sophie Binet (CGT) et Frédéric Souillot (FO).

L’ampleur de la mobilisation sera un des enjeux de la journée, à quatre mois de Jeux olympiques et paralympiques durant lesquels la CGT et FO ont déjà promis de déposer des préavis de grève.

Malgré une rare unité intersyndicale dans l’appel à la mobilisation, les organisations représentatives s’attendent à des pourcentages de grévistes moins élevés que lors des manifestations contre la réforme des retraites début 2023 (15% à 30% de grévistes selon les secteurs).

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Mais “il y a des secteurs dans lesquels ça prend plutôt très bien, c’est le cas notamment de l’Education nationale”, assure Gaëlle Martinez, la déléguée générale de Solidaires-FP.

Les enseignants défileront aussi contre la politique éducative du gouvernement et en particulier contre la création de “groupes” au collège.

Cette mesure controversée de la réforme dite du “choc des savoirs” est accusée de faire le lit du “séparatisme scolaire et le tri social”, selon la CGT Educ’action qui a appelé les personnels à se réunir en assemblée générale pour débattre de la reconduction du mouvement après le 19.

A Paris, la manifestation s’élancera en début d’après-midi des abords du Jardin du Luxembourg (VIe arrondissement) et se dirigera vers le quartier des ministères dans le VIIe arrondissement.

Des rassemblements sont prévus dès le matin devant de nombreuses préfectures et sous-préfectures, comme à Nantes, Besançon ou Cambrai.

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Les syndicats réclament de nouvelles augmentations générales, après celles de 3,5% et 1,5% consenties en 2022 et 2023.

Mais à l’heure où le gouvernement promet 10 milliards d’économies budgétaires en 2024 et le double en 2025, le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini refuse de ressortir le chéquier.

Ce fidèle d’Emmanuel Macron met en avant les près de 14 milliards d’euros dépensés depuis 2022 pour soutenir le pouvoir d’achat des fonctionnaires et propose d’instaurer des négociations salariales annuelles dans la fonction publique, à l’image de ce qui se pratique dans les entreprises.

“On n’est pas une variable ajustable”, grince Fabien Golfier, secrétaire général de la Fédération autonome-Fonction publique.

“On est à l’os”

Quand bien même des négociations salariales annuelles se tiendraient, elles n’aboutiraient à des hausses de salaires qu’en 2025, ce qui ferait de 2024 une “année blanche”, s’inquiètent à l’unisson les huit syndicats représentatifs (CGT, FO, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, CFE-CGC, FA-FP).

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Jeudi, la dernière réunion sur les salaires a tourné court: sept syndicats ont claqué la porte pour dénoncer le choix selon eux “hautement partial” des chiffres présentés par le gouvernement. FO a pour sa part refusé d’assister à la réunion, critiquant un diagnostic “orienté” du gouvernement sur l’évolution récente des salaires des fonctionnaires.

“On n’a pas fait un choix entre les chiffres qui nous plaisent et les chiffres qui ne nous plaisent pas”, répond le ministère. “Ce n’est pas de notre fait si le débat n’a pas eu lieu”, ajoute-t-on dans l’entourage de Stanislas Guerini.

Dans un document envoyé aux syndicats avant la réunion, le gouvernement affirme que les rémunérations des agents publics ont progressé plus vite que l’inflation ces dernières années.

Mais l’indicateur utilisé pour étayer cette assertion n’est pas le plus pertinent, jugent les syndicats, qui préfèrent mettre en avant des chiffres de l’Insee selon lesquels le salaire moyen a progressé plus de deux fois plus vite dans le privé que dans le public entre 2011 et 2021. Et rappellent volontiers que la valeur du point d’indice, qui sert à calculer le salaire de base des fonctionnaires, a été quasiment gelée de 2010 à 2022.

“Il y a 500.000 fonctionnaires qui gagnent moins de 1.508 euros nets par mois”, a alerté lundi Marylise Léon.

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Pour la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet, “on est à l’os (…) Ce n’est pas normal que le pouvoir d’achat des fonctionnaires s’érode à ce point”, a-t-elle déploré lundi sur RMC/BFM TV.

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Collaboration supposée avec Bardella: le journaliste de franceinfo dénonce la ‘brutalité’ de sa suspension | TV5MONDE

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Le journaliste politique Jean-François Achilli a nié vendredi avoir collaboré à l’écriture de l’autobiographie du président du RN, Jordan Bardella, et a dénoncé la “brutalité” d’une “mesure injustifiée” après avoir été suspendu par franceinfo.

“Je suis abasourdi par la brutalité de la mesure injustifiée prise par la direction de franceinfo à mon encontre, qui nuit gravement à ma réputation”, a écrit le journaliste sur le réseau social X.

Il a assuré n’avoir “enfreint aucune règle professionnelle ou déontologique”.

“J’ai échangé avec Jordan Bardella comme je le fais avec tous les responsables politiques depuis 25 ans. Nous avons parlé, à sa demande, de ce que pourrait être son expression pour un livre d’entretiens. J’ai refusé le projet”, a affirmé M. Achilli, 61 ans.

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La direction de franceinfo a suspendu M. Achilli “à titre conservatoire”, “le temps de clarifier la situation”, avait-elle indiqué jeudi à l’AFP, au lendemain de la parution d’un article du Monde.

D’après cet article, qui cite M. Bardella, ce dernier a démarché M. Achilli avant l’été 2023 “pour un ouvrage commun”.

Selon le quotidien, M. Achilli, qui interviewe quotidiennement une personnalité politique en fin d’après-midi et coprésente le talk-show d’actualité Les informés en soirée, a refusé.

Mais toujours selon Le Monde, l’éditorialiste a “néanmoins travaillé dans l’ombre, accouchant Bardella de ses souvenirs, permettant ainsi à un début de texte de voir le jour”.

La tête de liste du RN aux élections européennes de juin a toutefois assuré au quotidien que “seul (son) entourage proche (l)’aide à écrire ce livre, pour la relecture”.

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Après la suspension de M. Achilli, M. Bardella a dénoncé “les méthodes” de la radio publique, selon lui “dignes des pires régimes” et qui “font honte à la démocratie”.

Selon L’Obs, les éditions Mazarine, propriété d’Hachette Livre, dans le giron du milliardaire ultra conservateur Vincent Bolloré, pourraient publier le livre de M. Bardella.

Elles sont dirigées par Lise Boëll, connue pour être derrière la transformation d’Eric Zemmour en essayiste à succès.

M. Bardella a cependant déclaré au Monde qu’il “serait une erreur d’affirmer que Lise Boëll s’apprête à (l)’éditer”.

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Fin de l’Etat-providence, Europe…: Le Maire publie un livre aux allures de programme | TV5MONDE

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Fin de l’Etat-providence à la française, coupes budgétaires, communauté européenne de l’intelligence artificielle, souveraineté européenne… Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a étalé sa vision politique dans une interview fleuve au Journal du Dimanche, parue à l’occasion de la sortie d’un nouveau livre.

Si “La voie française”, à paraître chez Flammarion, est un “acte de foi envers la France” et non un programme présidentiel, assure Bruno Le Maire, son interview de trois pages a pourtant l’allure d’un programme politique.

Le locataire de Bercy depuis sept ans, à qui l’on prête régulièrement des ambitions présidentielles, dit être “totalement engagé dans les élections européennes” et évite la question de 2027.

Dans le contexte de déficit public élevé, le ministre a de nouveau prôné une rigueur et des choix à faire dans la dépense publique. “Nous devons remplacer l’État-providence par l’État protecteur”, lance-t-il.

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Selon lui, “partout en Europe”, mais “surtout en France”,”l’État-providence a fini par devenir une machine à empiler de nouvelles dépenses publiques” et “nous devons reprendre la maîtrise de ce système devenu incontrôlable.”

Le modèle actuel a selon lui comme “but ultime la gratuité de tout, pour tous, tout le temps: c’est intenable!”. “Le temps des choix est venu”, pour sortir du “mirage de la gratuité universelle”, affirme-t-il.

Bruno Le Maire plaide encore pour une “meilleure organisation des services publics”, estimant que “nous n’en avons pas pour notre argent”, et annonce qu’”avec le ministre des Comptes publics” Thomas Cazenave, après la revue en cours des dépenses publiques, il invitera “en avril toutes les forces politiques à participer à un échange sur les priorités des dépenses”.

Après une première réforme des retraites menée par le gouvernement en 2023, et deux réformes controversées en 2019 et 2023 sur les droits à l’assurance-chômage, Bruno Le Maire en remet une couche sur sa volonté de durcir encore les conditions de l’assurance-chômage, “plus généreuses” qu’ailleurs en Europe.

En février, il avait annoncé un plan d’économies de 10 milliards pour 2024, concrétisé rapidement par un décret au Journal Officiel, face à une révision en baisse de la prévision de croissance pour cette année, de 1,4% à 1%.

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Et pour 2025, ce sont au moins 20 milliards qui devront être économisés, avec les dépenses de Sécurité sociale dans la ligne de mire de Bercy. A terme, l’objectif est de faire repasser le déficit public sous la barre des 3% du PIB en 2027 (contre 4,9% en 2023).

Europe, Russie, égalité…

Mais pour l’heure, la France est dans le viseur des agences de notation, dont S&P qui a pointé des “incertitudes” et risques qui pèsent sur les finances publiques françaises.

Le ministre de l’Economie souhaite aussi bousculer l’Union européenne (UE), qui a besoin d’”accélérer” et de “mettre en oeuvre” une “nouvelle stratégie” de souveraineté économique, face à “une Chine de plus en plus interventionniste” économiquement et “des États-Unis de plus en plus protectionnistes”.

Il prône “la création d’une communauté européenne de l’intelligence artificielle” (IA) afin de permettre à l’UE de “remporter la bataille de l’IA” et “d’embrasser l’innovation et le risque, en privilégiant l’investissement massif avant la réglementation”.

Cette feuille de route nécessite plus de financements et implique donc, selon le ministre français, de progresser dans la construction d’une “union des marchés de capitaux”, projet pour lequel il attend “de l’Allemagne un véritable engagement”, dit le ministre, qui se rend lundi et mardi à Berlin.

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Sur le plan géopolitique, Bruno Le Maire, qui se présente en phase avec Emmanuel Macron, estime que “l’Europe doit adopter une posture de fermeté absolue à l’égard du pouvoir russe” et que “Vladimir Poutine n’entendra que la force”.

Pas oubliés dans cette interview: l’égalité femme-homme, avec une proposition d’instaurer des quotas dans “les classes préparatoires scientifiques”; l’organisation de l’Etat et son “système de gouvernance sclérosé, au niveau local comme au niveau national”, selon Bruno Le Maire; ou encore le pouvoir d’achat, avec un appel aux entreprises à augmenter les salaires en 2024.

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Mélenchon et Glucksmann veulent tous les deux unir la gauche après les européennes | TV5MONDE

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Le leader de la France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon et la tête de liste des socialistes Raphaël Glucksmann ont étalé dimanche leurs divergences sur les questions internationales, mais affirmé leur volonté de rassembler la gauche après les européennes du 9 juin.

“Si les gens de gauche votent pour nous, il y aura une union”, a assuré Jean-Luc Mélenchon sur France 3, au lendemain du lancement de la campagne de son mouvement qui sera dirigée par l’eurodéputée sortante Manon Aubry. “S’ils ne votent pas pour nous, il n’y aura pas d’union”, a-t-il ajouté.

Ces élections européennes sont “le premier tour” de la présidentielle de 2027, affirmait-il samedi, avant de rappeler dimanche que sa candidature faisait partie des “hypothèses”. Ce serait la quatrième fois qu’il briguerait l’Élysée.

En ordre dispersé pour le scrutin du 9 juin, Insoumis, socialistes, écologistes et communistes se livrent une bataille pour le leadership à gauche.

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“C’est évident qu’il y a un gouffre qui nous sépare de la France insoumise sur la question de la guerre en Europe”, a ainsi reconnu Raphaël Glucksmann au même moment sur BFMTV.

“Je pense que cette campagne va permettre de trancher les lignes à gauche sur la question de la géopolitique de l’Europe, du rapport aux dictatures, du rapport aux droits humains, du rapport à la violence”, a-t-il poursuivi.

“En 2027, je suis pour que la gauche se rassemble, mais elle ne se rassemblera pas sur la ligne de Jean-Luc Mélenchon”, a-t-il ajouté.

Le candidat du Parti socialiste et de Place publique, le petit parti qu’il a fondé, a de nouveau plaidé pour un renforcement de l’aide militaire à l’Ukraine, quand les insoumis ont défendu un cessez-le-feu, des négociations et des referendums dans les régions que se disputent Kiev et Moscou.

“Ce n’est pas le soutien à l’Ukraine que nous remettons en cause mais la stratégie française de l’escalade”, a expliqué Manon Aubry France Inter/France Info/le Monde.

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“Parcimonie extrême”

S’opposant à Raphaël Glucksmann, elle a réaffirmé l’opposition des Insoumis à une adhésion à terme de l’Ukraine à l’UE.

Dans divers sondages, la liste de Jordan Bardella (RN) est créditée autour de 30% des intentions de votes le 9 juin, celle du camp présidentiel, menée par Valérie Hayer autour de 18%. C’est la liste de Raphaël Glucksmann qui se place en tête de la gauche (10%), suivie des Écologistes de Marie Toussaint (9%) et de Manon Aubry pour LFI avec 7 à 8%.

Le clivage est aussi très net sur le Proche-Orient, Jean-Luc Mélenchon reprochant à Raphaël Glucksmann de ne pas utiliser le mot “génocide” pour qualifier les actions de l’armée israélienne à Gaza.

“Je ne comprends pas cette position. Seul ce mot nous permet de caractériser ce qu’il s’y passe”, a-t-il dit.

“J’emploie le terme de génocide avec une parcimonie extrême et je fais extrêmement attention à la manière dont on emploie ce terme”, a répondu la tête de liste des socialistes, rappelant son travail de plusieurs années “sur l’extermination totale des Tutsis du Rwanda, où on allait tuer depuis le nourrisson jusqu’aux vieillards, dans les maisons, dans les marais et dans les églises”.

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Après avoir employé le terme de “carnage” à Gaza, il a appelé dimanche à un renforcement de la pression internationale contre le gouvernement de Benjamin Netanyahu et demandé la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël.

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Avec 2027 en ligne de mire, les Insoumis se lancent dans les européennes | TV5MONDE

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“Comme vous préparez votre 2024, vous aurez votre 2027”: les Insoumis ont officiellement lancé samedi leur campagne pour les européennes, un scrutin qui sera “le premier tour” de la prochaine présidentielle a souligné Jean-Luc Mélenchon, qui figurera sur la liste à une place symbolique.

“C’est la première fois que cette élection prendra la signification particulière d’un vote de mi-mandat”, a prévenu le fondateur de La France insoumise devant les militants (plus de 3.000 selon les organisateurs) agitant des drapeaux de La France insoumise et scandant “Union populaire”, le slogan du mouvement de gauche radicale.

“On a le droit de dire que l’élection européenne de 2024 prépare l’élection présidentielle de 2027 (…) Il faut bien commencer, alors ça commence aujourd’hui, on n’a pas honte de le dire”, a lancé le triple candidat à la présidentielle, qui laisse toujours planer le doute quant à ses intentions pour la prochaine course à l’Élysée.

Quelques cris “Mélenchon président” ont d’ailleurs résonné dans la salle.

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“Dans la vie il n’y a pas de solutions, il y a des forces en marche: il faut les créer et les solutions suivent”, a-t-il également déclaré, en citant Saint-Exupéry, pour clore cette “convention de l’Union populaire” aux côtés de la tête de liste insoumise Manon Aubry.

“L’après-Macron commence dès le 9 juin. Ce chemin nous l’avons ouvert par les 22% de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, puis par la création de la Nupes sur un programme clair de rupture”, a lancé l’eurodéputée, en renouvelant son appel aux “orphelins” de feu l’alliance de gauche.

“Vraie gauche”

Mais si la campagne pour 2027 commence maintenant, l’union de la gauche semble bien compromise.

“Nous incarnons, parfois bien seuls, la dernière ligne de résistance”, a lancé le coordinateur du mouvement Manuel Bompard, fustigeant l’”irresponsabilité de ceux qui ont fait le choix de la division” pour les européennes, sous les huées des militants.

Huguette Bello, présidente du conseil régional de La Réunion dont la présence symbolique à la dernière place de la liste – juste après Jean-Luc Mélenchon – a été annoncée samedi, a elle salué en LFI “la vraie gauche, celle qui n’a pas trahi les classes populaires, la gauche authentique”

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Alors que l’idée défendue par LFI d’une liste commune en juin a périclité – les Insoumis en avaient même proposé la tête à Marie Toussaint des Écologistes – les quatre principales listes de gauche se disputent une part de marché d’environ 30%.

Les Insoumis savent que traditionnellement, les élections européennes ne sont pas leur scrutin de prédilection. La dernière fois, en 2019, la liste emmenée par Manon Aubry, une néophyte à l’époque, avait fini avec 6,31% des votes.

Avec cependant quelques milliers de voix d’avance sur Raphaël Glucksmann qui, cette fois, devance les Ecologistes et les Insoumis dans les sondages.

Néanmoins, Manon Aubry a l’ambition de prendre la première place à gauche, avec un score à 10%, alors que dans les différents sondages, sa liste est donnée autour de 7 ou 8%.

Minute de silence

Pour mobiliser ses troupes pendant la campagne, LFI compte notamment insister sur la situation à Gaza – Manon Aubry a tenu à évoquer “le carnage humanitaire en cours” en conclusion du premier débat des européennes jeudi sur Public Sénat.

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La militante franco-palestinienne Rima Hassan, présente à la 7e place de la liste, a ainsi été ovationnée samedi par les militants.

“Les droits du peuple palestinien ne sont pas respectés depuis bientôt 75 ans”, a-t-elle déclaré, en dénonçant “un des derniers conflits coloniaux au monde”, après avoir fait observer une minute de silence pour les victimes palestiniennes.

“L’apartheid est un crime, il est aujourd’hui documenté pour les Palestiniens”, a-t-elle insisté.

Ce meeting était notamment l’occasion de présenter aux militants insoumis l’ex-coordinateur de Génération.s Arash Saeidi et l’eurodéputé Damien Carême (ex-EELV), les “prises de guerre” des Insoumis pour ce scrutin qui sont en position éligible sur la liste.

Après un vote symbolique des militants, la nomination de Manon Aubry comme tête de liste a été officialisée samedi.

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La numéro 3 de La France insoumise a également mentionné son intention de “faire du 9 juin un grand référendum contre le pacte d’austérité”.

“La dette se négocie, pas la planète”, a-t-elle insisté.

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Laurence Engel annonce ne pas être renouvelée à la tête de la BnF | TV5MONDE

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Laurence Engel, présidente de la Bibliothèque nationale de France (BnF) depuis 2016, a annoncé vendredi dans un courriel à ses équipes qu’elle quitterait l’institution le 6 avril après la non-reconduction de son mandat par l’Élysée.

“Le président de la République, par la voix de la ministre de la Culture, m’a fait savoir le 4 mars qu’il souhaitait donner à la BnF un nouveau président ou une nouvelle présidente”, a indiqué Mme Engel dans un courriel consulté vendredi soir par l’AFP et authentifié par une responsable de la BnF.

A travers ce changement, l’exécutif souhaite donner “un nouveau cap dans une nouvelle donne budgétaire”, a précisé Laurence Engel.

Contactés par l’AFP, le ministère n’a pas fait de commentaire et l’Élysée n’avait pas répondu dans l’immédiat.

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Le nom de son ou sa successeur n’a pas non plus été dévoilé.

Première femme à la tête du plus grand établissement culturel de France, Mme Engel a souligné partir “à regret”.

Elle avait été nommée à ce poste en avril 2016, sous la présidence de François Hollande.

En huit années, elle a mené à bien de nombreux projets, dont la rénovation du site historique de la Bibliothèque nationale de France, rue de Richelieu, inauguré en 2022 après 12 ans de travaux.

Site où elle a ouvert au public de façon gratuite la majestueuse salle Ovale, une salle de lecture jusqu’alors réservée aux chercheurs, et installé un musée.

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“Pour que la BnF assume sa mission d’accueillir le plus largement possible tous les publics”, a rappelé Mme Engel dans son courriel.

Elle a aussi mis en chantier un nouveau site à Amiens, destiné à accueillir les collections de journaux de la BnF et qui doit ouvrir fin 2029.

Ex-directrice de cabinet de l’ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti, Mme Engel a également été médiatrice du livre et responsable des Affaires culturelles de la Ville de Paris.

Cette ancienne élève de l’ENS et de l’ENA, conseillère maître à la Cour des comptes, a par ailleurs été présidente du conseil d’administration de l’Institut national d’Histoire de l’Art et présidente de la commission financière de l’AFP.

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Manon Aubry, la rapide ascension au sein de La France insoumise | TV5MONDE

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Il y a cinq ans, beaucoup pensaient qu’elle était la fille de Martine Aubry. Maintenant qu’elle n’est plus novice dans le monde politique, Manon Aubry s’est fait un prénom pour sa deuxième élection européenne en tant que tête de liste des Insoumis.

Ancienne porte-parole de l’ONG Oxfam, elle s’est lancée en politique en 2019, quand La France insoumise la recrute pour conduire la bataille des européennes.

“Je n’avais jamais assisté à un meeting politique de ma vie, mon premier meeting j’étais sur scène et je tenais le micro”, se rappelle l’énergique jeune femme de 34 ans.

“Ils m’ont prise comme j’étais mais sans énormément me coacher, ce qui aurait peut-être été utile sur le coup”, raconte dans un sourire cette brune aux cheveux bouclés, qui précise avoir “appris en marchant”.

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Et Manon Aubry s’est vite adaptée à la politique. En quelques années elle est devenue la numéro 3 de LFI et co-présidente du groupe de la gauche au Parlement européen.

“Elle a une double facette: un petit côté activiste, avec ses interventions un peu coup de poing en plénière, déguisée en Rosie la riveteuse dans l’hémicycle. Et en parallèle de ça, elle est très consciente des rouages politiques, institutionnels, elle est comme un poisson dans l’eau dans ces milieux-là”, raconte sa collègue eurodéputée insoumise Leila Chaïbi.

L’intéressée dit “assumer” son côté activiste, et s’amuse de la différence de traitement qui lui est réservée dans les médias depuis qu’elle est passée du combat associatif au monde politique.

“Je dis exactement la même chose sur les plateaux télé avec ma casquette France insoumise que quand j’y allais pour Oxfam, et on va dire que je suis l’immense bolchevik qui veut brûler les riches. Non, je veux juste les taxer”, explique cette spécialiste de la lutte contre l’évasion fiscale.

“Taxez les riches”

Ce slogan, “taxez les riches”, elle le porte souvent sur des t-shirts qu’elle distribue également aux militants lors des meetings, ce qui lui vaut une bonne cote de popularité auprès des sympathisants insoumis.

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Surtout, Manon Aubry a une qualité plutôt rare au sein de LFI: sans être une historique de la formation, elle garde des liens avec la direction aussi bien qu’avec les frondeurs.

“Je me pose comme celle qui rassemble toute La France insoumise. Je discute avec tout le monde”, explique-t-elle, précisant considérer comme “impératif” de “maintenir l’unité du mouvement”.

Car depuis Bruxelles et Strasbourg, elle reste très active au sein du mouvement de Jean-Luc Mélenchon. Au point de jouer un rôle important dans la négociation de l’accord entre les partis de gauche qui, en juin 2022, donna naissance à la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes).

Unité

Fille de journalistes, elle est originaire de Fréjus, dans le Var (où elle a été scolarisée dans le même lycée que le maire RN de la ville David Rachline), et s’est retrouvée dans la même promotion que Gabriel Attal à Sciences Po Paris.

Joueuse de water-polo en club, malgré son emploi du temps chargé, elle dit “détester la violence du monde politique” avec sa part de “misogynie”.

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“La première fois que je suis arrivée à l’accueil du Parlement européen, on m’a demandé si j’étais l’assistante de (Manuel) Bompard”, élu à ses côtes en 2019 et actuel coordinateur du mouvement, se rappelle-t-elle.

Même avec l’éclatement de la Nupes, elle prend garde à ne pas s’en prendre aux autres responsables de gauche.

“C’est quelqu’un de sympa mais dans la séquence des européennes, quand elle nous sourit, Bompard ou (le député) David Guiraud nous défoncent”, regrette un cadre écologiste.

Ce sens de la diplomatie, Manon Aubry l’explique par son rôle de co-présidente de groupe au Parlement.

“J’ai environ 40 députés qui viennent de quinze pays différents, qui parlent autant de langues différentes, qui ont une culture politique différente… Là, vous apprenez à gérer un collectif”.

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Actualités

‘La force de tout changer’: les Insoumis lancent leur campagne pour les européennes | TV5MONDE

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Quinze jours après Jordan Bardella et une semaine après la majorité et Valérie Hayer, c’est au tour samedi des Insoumis et de Manon Aubry de lancer officiellement leur campagne pour les européennes, avec comme objectif affiché de finir troisièmes derrière le RN et Renaissance.

Pour ce meeting de lancement de campagne au Parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis), plus de 3.000 militants sont attendus, selon le coordinateur du mouvement Manuel Bompard.

“Il faut que quand vous rentrez en campagne, ça se voie. Je promets une bonne démonstration de force insoumise, avec une belle présentation de liste, et quelques surprises”, a-t-il indiqué.

Manuel Bompard prendra la parole, tout comme la cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot.

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Jean-Luc Mélenchon et Manon Aubry concluront cette “convention de l’Union populaire”. L’occasion sûrement d’officialiser la présence symbolique du créateur de LFI sur la liste, à l’avant-dernière place.

“Ce n’est pas une élection européenne, c’est le premier tour de l’élection présidentielle de 2027. C’est vous qui choisissez à qui vous donnez de l’avance”, a lancé Jean-Luc Mélenchon jeudi soir devant une foule d’étudiants à la faculté de Nanterre.

“C’est l’abstention des jeunes et l’abstention des quartiers populaires qui permet aux autres de se pavaner et de faire les malins”, a-t-il ajouté.

Les Insoumis savent que le score de leur tribun à la dernière présidentielle – 22% – est inatteignable.

Traditionnellement, les élections européennes ne sont pas leur scrutin de prédilection. La dernière fois, en 2019, la liste emmenée par Manon Aubry, une néophyte à l’époque, avait fini avec 6,31% des votes.

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Avec cependant quelques milliers de voix d’avance sur Raphaël Glucksmann qui, cette fois, devance d’une courte tête les Ecologistes et les Insoumis dans les sondages.

Néanmoins, Manon Aubry dit ambitionner la première place à gauche et un score à 10%, alors que dans les différents sondages, sa liste est donnée autour de 7 ou 8%.

Alors que l’idée défendue par LFI d’une liste commune aux européennes a périclité – les Insoumis en avaient même proposé la tête à Marie Toussaint et aux Ecologistes – les quatre principales listes de gauche se disputent une part de marché d’environ 30%.

“Carnage humanitaire”

La France insoumise a dévoilé vendredi son slogan de campagne – “La force de tout changer” – et son affiche de campagne.

Une affiche au style un peu hollywoodien, avec le visage en grand de Manon Aubry, entourée de ses principaux colistiers et figures insoumises, sur un fond multicolore.

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“L’inspiration est celle des grands films de super-héros qui s’unissent pour lutter contre le mal (Avengers, Star Wars, Dune…)”, explique-t-on du côté de La France insoumise.

Outre Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot ou Manuel Bompard, on retrouve les huit premiers candidats de la liste.

Parmi eux, l’ex-coordinateur de Génération.s Arash Saeidi, l’eurodéputé Damien Carême (ex-EELV) et la militante franco-palestinienne Rima Hassan, juriste de 31 ans, qui a tenu des propos controversés sur Israël.

Pour mobiliser ses troupes pendant la campagne, LFI compte notamment insister sur la situation à Gaza – Manon Aubry a tenu à évoquer “le carnage humanitaire en cours” en conclusion du premier débat des européennes jeudi soir sur Public Sénat.

La convention de samedi sera aussi l’occasion d’enfin officialiser, après un vote symbolique des militants clos vendredi, la nomination de Manon Aubry comme tête de liste.

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“Cette année on part plus tard que la dernière fois”, à moins de trois mois de l’échéance du 9 juin, explique la numéro 3 du mouvement de gauche radicale.

“Cela nous permet de concentrer notre énergie et nos moyens sur la fin de campagne”, dit-elle à l’AFP. D’autant que les électeurs font traditionnellement leur choix très tard pour ce scrutin européen, même jusqu’au dernier week-end, assure-t-elle.

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Avortement: pour Vincent Bolloré, deux ‘libertés’ se ‘heurtent’ dont celle ‘des enfants à vivre’ | TV5MONDE

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L’avortement est “quelque chose de terrible” où “deux libertés” se “heurtent”: “la liberté des gens à disposer d’eux-mêmes” et celle “des enfants à vivre”, a estimé le milliardaire conservateur Vincent Bolloré, mercredi devant les députés.

Interrogé par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’attribution des fréquences de la TNT, M. Bolloré s’exprimait deux semaines après une intense polémique au sujet de l’avortement provoquée par une émission catholique de CNews, chaîne qui est dans son giron.

“Se heurtent dans cette affaire deux libertés”, “la liberté des gens à disposer d’eux-mêmes et la liberté des enfants à vivre”, a expliqué l’homme d’affaires qui contrôle Vivendi, maison-mère du groupe Canal+, auquel appartient CNews.

“Il y a pas mal d’années, la femme avec qui j’étais a appris qu’elle était enceinte alors qu’elle prenait des médicaments qu’il ne fallait pas prendre”, a confié M. Bolloré, catholique revendiqué.

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“J’avais déjà quatre enfants, j’étais faible, je n’ai pas fait attention, j’ai laissé faire: je peux vous dire qu’il n’y a pas un jour où je ne pense pas à cette vie que j’ai contribué à supprimer”, a affirmé le milliardaire, sans préciser davantage.

Malgré ses “convictions”, il a assuré ne pas intervenir sur les contenus des chaînes qui sont dans son giron, et a nié vouloir promouvoir “une idéologie” d’extrême droite, ce dont il est régulièrement accusé.

“Tout ça c’est des tartes à la crème”, a-t-il déclaré. “Je n’ai aucun projet idéologique, je suis tout doux et débonnaire, pas du tout un Attila”.

CNews, dont les vedettes sont Pascal Praud, Laurence Ferrari et Sonia Mabrouk, est boycottée par des personnalités de gauche, qui l’accusent de promouvoir des opinions d’extrême droite, ce que la chaine conteste.

Le groupe Canal+ comprend aussi la chaîne C8, dont la star est l’animateur controversé Cyril Hanouna, habitué des polémiques.

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“J’ai des convictions (…) mais les contenus du groupe Canal n’ont qu’un objectif, servir ses abonnés ou ses téléspectateurs”, a assuré M. Bolloré.

Selon lui, CNews est “un succès” car elle “raconte la vérité, reçoit tout le monde, enfin en tout cas tous ceux qui veulent y aller, et que c’est aujourd’hui un espace de liberté”.

“Est-ce qu’il y a de l’idéologie là-dedans ou chez Cyril Hanouna? Je ne suis pas sûr, je crois qu’il y a une liberté, une joie”, a dit M. Bolloré.

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