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Un 1er mai “unitaire” et “combatif” contre la réforme des retraites, débordements dans plusieurs villes

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Plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilé lundi dans toute la France lors d’un 1er mai “combatif”, marqué par des violences et une intersyndicale toujours unie contre la réforme des retraites même si les stratégies pourraient rapidement diverger sur la suite du mouvement.

“C’est un gros 1er mai. Ce n’est pas un baroud d’honneur, c’est la contestation du monde du travail de cette réforme”, s’est réjoui le leader de la CFDT Laurent Berger. “Ce 1er mai est un des plus forts du mouvement social”, a renchéri la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.

Les chiffres étaient de fait bien au delà d’un 1er mai classique, même si ce n’était pas le “raz de marée” espéré des syndicats.

La police a ainsi compté 16.300 manifestants à Caen (40.000 selon la CGT), 11.000 à Marseille (130.000), 13.500 à Toulouse (100.000), 15.000 à Brest (33.000), 14.000 à Clermont-Ferrand (25.000), 2.000 à Charleville-Mézières (4.500)…

A Paris où la CGT a dénombré 550.000 personnes, le chiffre de la préfecture de police n’était pas encore connu vers 17H00.

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Après 12 journées de mobilisation contre la réforme des retraites, les manifestants se disaient toujours déterminés à obtenir son retrait, à l’instar de Lucie Acker à Strasbourg. “Je ressens de la colère, de la révolte même contre le mépris de ce gouvernement. Je suis vraiment écœurée par l’entrée en vigueur de la réforme des retraites. J’ai même ressenti une forme d’humiliation d’être à ce point ignorée”, a dénoncé cette cadre en collectivité territoriale de 42 ans.

Cette fête des travailleurs “se déroule dans l’unité syndicale et rien que ça, c’est historique”, s’est réjoui le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot.

Le dernier défilé unitaire avec les huit principaux syndicats remonte à 2009, face à la crise financière (la CGT avait compté près de 1,2 million de manifestants, la police 456.000).

Dans la capitale, le cortège s’est élancé avec la présence de syndicalistes du monde entier. Mais aussi pas moins de 5.000 policiers.

Des tensions ont rapidement éclaté dans le pré-cortège, mêlant gilets jaunes et black blocs, avec notamment des jets de projectiles contre les forces de l’ordre et des vitrines caillassées.

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A 17H00, 53 personnes avaient été interpellées à Paris et un policier “grièvement blessé, brûlé à la suite d’un jet de cocktail Molotov”, selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

“Si la très grande majorité des manifestants furent pacifistes, à Paris, Lyon et Nantes notamment, les forces de l’ordre font face à des casseurs extrêmement violents venus avec un objectif: tuer du flic et s’en prendre aux biens des autres”, a-t-il dénoncé sur Twitter.

A Nantes, un manifestant a été blessé à la main et pris en charge par le Samu. Des incidents (dégradations de mobilier urbain, tags et feux de poubelle, jets de pavés) ont également émaillé les cortèges à Bordeaux et Toulouse. A Lyon, la préfecture du Rhône a fait état de 40 interpellations, après des heurts violents entre manifestants et forces de l’ordre, qui ont fait usage de lanceurs d’eau.

Saisi par des organisations de défense des libertés, le tribunal administratif de Paris avait validé sans restriction un arrêté préfectoral permettant pour la première fois l’usage de drones.

– “Pas un gravier entre nous” –

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Ce 1er mai intervient pourtant après la validation de l’essentiel du texte par le Conseil constitutionnel et sa promulgation dans la foulée.

Les syndicats tournent leurs regards vers deux nouvelle dates: le 3 mai, lorsque les “Sages” se prononceront sur une deuxième demande de référendum d’initiative partagée (RIP), et le 8 juin, lorsqu’une proposition de loi du groupe des députés Liot abrogeant la réforme sera au menu de l’Assemblée.

Présente dans les cortèges, la gauche politique encourage aussi les manifestants à “continuer”. “La lutte continue jusqu’au retrait. N’écoutez pas la voix mièvre et chevrotante de la résignation, de la capitulation”, a tonné Jean-Luc Mélenchon (LFI).

“Ni les Françaises et les Français ni les syndicats ni les partis politiques progressistes ne sont prêts à tourner la page”, a renchéri Marine Tondelier (EELV).

Si la colère reste vive, au gouvernement certains veulent croire “qu’on a passé le plus gros en termes de contestation”.

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Emmanuel Macron s’est donné le 17 avril “100 jours d’apaisement” et “d’action” pour relancer son quinquennat. Elisabeth Borne va envoyer des invitations aux syndicats “dans les jours qui viennent”, selon le ministre du Travail, Olivier Dussopt.

Au sein de l’intersyndicale, des divergences commencent à pointer, même si Frédéric Souillot assure “qu’il n’y a pas un gravier entre nous”.

D’ores et déjà, Laurent Berger a annoncé que la CFDT “irait discuter” avec la Première ministre si elle y était invitée, tandis que Sophie Binet a rappelé que l’intersyndicale avait prévu de prendre la décision “ensemble” mardi matin.

“On ne peut pas indéfiniment sécher les réunions à Matignon. Il faut un rapport de force rénové, c’est l’écriture d’un nouveau chapitre”, a plaidé François Hommeril (CFE-CGC).

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Réforme des retraites: les premiers décrets d’application publiés au JO | TV5MONDE

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Deux premiers décrets d’application de la réforme des retraites sont parus dimanche au Journal officiel, dont celui portant progressivement l’âge légal de 62 à 64 ans, la mesure la plus controversée du texte.

Les décrets publiés déclinent les modalités d’application des articles 10, 11 et 17 de la loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 “relatifs, d’une part, à l’augmentation progressive de l’âge d’ouverture des droits à la retraite de 62 à 64 ans et à l’accélération du rythme de montée en charge de la durée d’assurance requise pour le taux plein, et, d’autre part, aux départs anticipés, notamment s’agissant des carrières longues et au titre du handicap”, explique le gouvernement dans un communiqué.

Sont notamment précisées les dispositions relatives aux “catégories actives” de la fonction publique (pompiers, policiers, contrôleurs aériens…), qui pourront toujours partir avant 64 ans mais dont l’âge légal de départ sera lui aussi relevé, et aux départs anticipés pour les personnes qui ont commencé à travailler tôt et ont cotisé les 43 années requises.

Pour les carrières longues, le dispositif “prévoit désormais quatre bornes d’âge d’entrée dans le dispositif (16 ans, 18 ans, 20 ans et 21 ans), en permettant un départ anticipé à la retraite selon quatre bornes d’ouverture des droits à la retraite (respectivement 58 ans, 60 ans, 62 ans et 63 ans)”, indique le communiqué.

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Ces deux décrets sont les premiers des 31 textes d’application qui doivent être publiés avant le 1er septembre pour que la réforme puisse être mise en oeuvre dans les temps.

“Dès le mois de juillet, il y aura des retraites qui seront calculées en fonction des nouvelles règles”, a indiqué le 31 mai le directeur général de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), Renaud Villard.

La publication de ces décrets intervient en outre deux jours avant la 14e journée d’action contre la réforme des retraites mardi, à l’appel de l’intersyndicale, pour qui le recul de l’âge légal à 64 ans est la principale ligne rouge.

L’Assemblée nationale doit également examiner le 8 juin une proposition de loi abrogeant la réforme, à l’initiative du groupe indépendant Liot. Le texte a été vidé de sa substance en commission, mais donnera lieu à de nouvelles passes d’armes lors de son examen en séance.

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A Montpellier, la gauche anti-Mélenchon veut passer la vitesse supérieure | TV5MONDE

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La gauche anti-Mélenchon est réunie samedi à Montpellier pour tenter d’offrir une alternative à la ligne pro-Nupes défendue par le patron des socialistes Olivier Faure. Mais certaines de ses figures nourrissent leurs propres ambitions et pourraient se retrouver rapidement en concurrence.

Ce raout est organisé par le courant Refondations du maire de Rouen, numéro 2 du PS et principal opposant à Olivier Faure, Nicolas Mayer-Rossignol.

A la tribune, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, la maire de Paris, Anne Hidalgo, celui de Montpellier, Michaël Delafosse, l’ex-candidat à la présidentielle Benoît Hamon… L’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve n’a pas fait le déplacement, mais doit s’exprimer en vidéo.

Stratégie parlementaire contre la réforme des retraites, affaire Quatennens, élections européennes: depuis sa douloureuse naissance en mai 2022, dans le sillage du premier tour de la présidentielle, l’union de la gauche Nupes a beaucoup offert le spectacle de ses divergences.

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Et les initiatives se multiplient pour tenter de fédérer ceux qui critiquent l’accord conclu entre La France insoumise, les socialistes, les écologistes et les communistes.

Mi-mai, l’ex-Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadelis a organisé un rassemblement de la social-démocratie. Samedi prochain, Bernard Cazeneuve, qui a lancé son propre mouvement, la Convention, sera en meeting à Créteil.

Nicolas Mayer-Rossignol veut lui peser de l’intérieur du PS avec Anne Hidalgo, Carole Delga ou Michael Delafosse.

Mais tous nourrissent, à des degrés divers, des ambitions nationales et pourraient rapidement se retrouver en concurrence.

Pour le moment, il s’agit “de travailler sur le fond”, d’”élargir le rassemblement de la gauche, l’approfondir et l’équilibrer”, explique Nicolas Mayer-Rossignol, co-président de Refondations, courant qui pèse 30% au sein du PS.

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Nommé Premier secrétaire délégué à l’issue d’un congrès tendu en janvier à Marseille, ses relations avec le patron du PS se sont détériorées au point que les deux hommes ne se parlent plus.

Le maire de Rouen affirme ne “pas être anti-Nupes” et avoir convié à Montpellier “toutes les sensibilités de gauche, y compris plusieurs responsables de LFI qui ont tous décliné, tout comme Olivier Faure.

Ce dernier a même, selon plusieurs proches de Nicolas Mayer-Rossignol, appelé plusieurs invités pour les inciter à décommander.

Pour Lamia El Aaraje, co-présidente de Refondations, “Olivier Faure aurait dû venir. Cela aurait été l’occasion de dire que les dissensions du congrès de Marseille étaient terminées et que nous allons construire ensemble”.

“Saisir la balle”

“C’était le moment de saisir la balle”, abonde le sénateur David Assouline, ” mais ce n’est qu’un début, ils viendront”.

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Belle prise de guerre, Benoît Hamon, qui n’avait “pas reparlé dans une enceinte socialiste depuis 2017”, explique sa présence: “Vous êtes un courant du PS avec lequel il faut parler et commencer à poser les bribes de ce qui pourrait demain nous amener au succès”.

“Refondations est dans une dynamique” car l’opinion publique associe Olivier Faure “aux outrances de Jean-Luc Mélenchon”, estime l’ex-député socialiste européen Lièm Hoang-Ngoc, un temps rallié au tribun Insoumis, avant de le quitter avec fracas. Il faut “rassurer les gens, proposer un programme crédible, mais pas social-libéral”.

La gauche est “en train de désespérer la population”, relève de son côté Carole Delga, invitant à proposer “un projet cohérent et sincère”.

Anne Hidalgo souligne que le PS “ne va pas bien du tout, mais nous lui redonnons de l’énergie par le travail”, tandis que Michaël Delafosse assure que “la gauche de la raison n’a pas dit son dernier mot”.

Au menu, des ateliers et plénières sur l’unité de la gauche, la social-écologie, la promesse républicaine ou l’Europe, l’un des principaux sujets de tension avec Olivier Faure, qui dit vouloir discuter d’une liste commune avec LFI aux élections européennes de 2024.

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S’il y avait un candidat unique, “cela casserait le PS en deux, c’est la stratégie de Mélenchon”, dénonce le sénateur Rémi Féraud.

“Il y a une forme de soumission à LFI qui nous mène droit dans le mur”, abonde le maire de Bourg-en-Bresse, Jean-François Debat. Selon lui, les européennes doivent être “le moment possible pour modifier le rapport de force” au sein de la Nupes.

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A Paris, l’arbre au centre de toutes les attentions

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C’est une bataille au long cours, avec ses engagements et résultats contestés: à Paris, les arbres ont pris une place centrale dans l’offre politique…

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Olivier Klein, ministre en bataille pour faire exister le logement | TV5MONDE

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Enfant des quartiers populaires, le ministre chargé du logement Olivier Klein s’évertue avec difficulté à faire exister son domaine de compétences, potentielle “bombe sociale” aux yeux de Bercy et de l’Elysée.

Lundi, c’est la Première ministre Elisabeth Borne qui annoncera des mesures issues des consultations du Conseil national de la refondation (CNR) dédié au logement.

Mais des associations aux organisations patronales, qui ont planché pendant des mois sur ces propositions, l’espoir d’avoir des réponses à la hauteur de la crise du logement est ténu.

Car onze mois après son entrée au gouvernement, Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement, peine à infléchir la doctrine de l’Elysée et de Bercy qui voient souvent le logement comme un poids sur la dépense publique.

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Dans le cadre du CNR Logement, il devait lui-même annoncer début mai les mesures qu’il retenait… mais la réunion a été reportée d’un mois à la demande de Matignon qui a ensuite pris la main sur les annonces.

Entre-temps, l’exécutif a préparé le terrain à de nouvelles coupes budgétaires, alors que promoteurs et constructeurs avertissent d’une crise inédite.

Emmanuel Macron a fustigé, en matière de logement, un “système de sur-dépenses publiques pour de l’inefficacité collective”, tandis que le ministre des Comptes publics Gabriel Attal a prévenu que le logement serait particulièrement sollicité pour faire des économies dans le budget 2024.

Olivier Klein a encaissé sans broncher.

“Des convictions, il en a, mais j’ai l’impression qu’il est dépassé. Il n’arrive pas à donner une impulsion, à gagner des arbitrages”, regrette la sénatrice LR Dominique Estrosi-Sassone, fine connaisseuse des politiques du logement.

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Fibre sociale

Tous les interlocuteurs de cet ancien prof de physique-chimie de 56 ans, lunettes rondes et barbe de trois jours, saluent sa compétence et sa fibre sociale.

Avant d’être ministre, il a dirigé l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), puissant instrument de la politique de la ville, et été maire d’une des communes les plus pauvres de France, Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qu’il a contribué à désenclaver.

Depuis son arrivée à l’hôtel de Roquelaure, siège du ministère, il répète à l’envi sa formule: “que le logement ne soit pas la bombe sociale de demain”.

“Pour nous, le ministre du Logement, et encore plus Olivier Klein de par son parcours, est un allié”, affirme à l’AFP Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, qui regroupe des associations d’aide aux personnes sans domicile.

Mais les associatifs tiennent rigueur à cet homme de gauche, passé par le PCF puis le PS, de ne pas avoir empêché l’adoption de la loi anti-squatteurs portée par le député de la majorité Guillaume Kasbarian.

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Ce sont surtout le Sénat et la Première ministre qui ont pesé pour en retirer les dispositions les plus controversées, grincent plusieurs acteurs impliqués.

Sur chaque dossier, “on a l’impression qu’il faut pousser, pousser nous-mêmes pour que ça bouge”, déplore Pascal Brice.

“On peut être utile de l’intérieur”, rétorque Olivier Klein.

Il a en effet obtenu quelques victoires, comme le maintien de places en hébergement d’urgence que le gouvernement entendait fermer, ou une revalorisation des aides au logement (APL) qui avaient souffert sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron.

Rapport de forces

Mais l’impatience monte face à d’autres chantiers qui prennent du retard.

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Ainsi du plan “Logement d’abord 2” pour donner un toit aux plus vulnérables, de la négociation des contrats de ville pour les quartiers prioritaires et de la signature d’un “pacte de confiance” avec les bailleurs sociaux.

Ou encore des négociations avec les banques pour assouplir l’accès au crédit, comme de la réglementation des meublés touristiques type Airbnb.

En octobre, il annonçait que l’interdiction progressive de louer des logements énergivores s’appliquerait aussi aux meublés touristiques, comblant un vide qui inquiétait. Sept mois plus tard, la mesure n’a pas encore été mise en route.

“Pour moi, ce n’est pas une question de personne”, évacue Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre et co-animateur du CNR Logement. “Le bras de fer entre les ministres du Logement et Bercy est souvent énorme, et le rapport de forces est souvent défavorable aux ministres du Logement”.

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Macron dans le Gard pour préparer l’été après les grands feux de forêt de l’an dernier | TV5MONDE

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Emmanuel Macron est attendu vendredi auprès de la Sécurité civile dans le Gard pour “préparer l’été”, qui “s’annonce encore très difficile” après les nombreux incendies de l’an dernier, lors d’un déplacement qui coïncide avec le lancement d’une “météo des forêts”.

Sur la base aérienne de la Sécurité civile de Nîmes-Garons, le chef de l’Etat va “échanger avec l’ensemble des acteurs mobilisés sur le terrain pour préparer l’été 2023”, a annoncé l’Elysée.

Il s’agit de “s’assurer que les décisions prises” à l’automne “sont bien mises en oeuvre sur le terrain afin de bien protéger les Français”, a précisé un conseiller présidentiel.

Le chef de l’Etat est attendu à la mi-journée sur cette base qui avait vu un de ses pilotes, Franck Chesneau, décéder alors qu’il combattait les flammes à Générac dans le Gard, en août 2019.

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En octobre, après un quasi-record de surfaces brûlées durant l’été 2022, Emmanuel Macron avait annoncé plusieurs mesures “pour prévenir les incendies et renforcer les moyens de lutte, qu’ils soient matériels ou humains”, rappelle la présidence. Elle dresse un bilan d’étape positif: neuf appareils aériens supplémentaires dès 2023, de nouvelles colonnes de pompiers de renfort mobilisables et des progrès vers la création d’une quatrième unité militaire de sécurité civile.

Le président avait aussi annoncé la création d’une “météo des forêts”, dont le premier bulletin, qui devait initialement être publié jeudi 1er juin, a été décalé à ce vendredi pour être dévoilé à l’occasion du déplacement dans le Gard.

Cette nouvelle carte de prévisions présentera à l’échelle départementale le degré de risque par un code couleur allant du vert (faible) au rouge (très élevé) en passant par le jaune (modéré) et le orange (élevé).

“Cela permettra à chaque Français de savoir quel est le niveau de risque dans le département où il se trouve” et de “rappeler les bons gestes”, estime l’Elysée.

“C’est un outil de mobilisation collective dans un été qui s’annonce encore très difficile”, a ajouté un conseiller, relevant qu’au 21 mai, 21.000 hectares avaient déjà brûlé en France, contre 15.000 ha en 2022 à la même date.

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L’an dernier, 72.000 hectares, dont 60.000 hectares de forêts, sont partis en fumée en France, et 60.000 personnes avaient dû être évacuées en raison des incendies.

C’était un “événement climatique sans précédent”, un “épisode très dramatique qui a touché l’ensemble de la France” avec 50 départements concernés par des incendies, rappelle l’entourage du président. “Il fallait changer le logiciel pour s’adapter à ces nouveaux enjeux.”

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Affaire de favoritisme: le ministre Olivier Dussopt sera jugé du 27 au 30 novembre | TV5MONDE

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Le procès était annoncé, la date est désormais connue: le ministre du Travail Olivier Dussopt sera jugé à Paris du 27 au 30 novembre pour des soupçons de favoritisme sur un marché public datant de la fin des années 2000, mais “garde la confiance” d’Elisabeth Borne.

Pour ces faits datant des années 2009-2010, quand il était député et maire d’Annonay (Ardèche), M. Dussopt a été cité à comparaître pour favoritisme au profit de la Saur par le Parquet national financier (PNF), la semaine dernière.

Le groupe de traitement de l’eau est poursuivi pour recel de favoritisme, et Olivier Brousse, ancien dirigeant de la Saur, pour complicité de favoritisme, a précisé la source judiciaire, confirmant une information de BFMTV.

Dans une déclaration vendredi faisant suite à l’annonce de la date du procès, le ministre estime que ses “expressions orales et écrites ont largement convaincu le parquet”, qui “considère que quatre sur cinq” des griefs qui lui étaient reprochés “n’ont aucune consistance et les a classés sans suite”, a souligné le ministre.

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“Aucune corruption ne m’est donc reprochée”, se félicite-t-il.

Le ministre “garde la confiance” d’Elisabeth Borne, a indiqué l’entourage de celle-ci à l’AFP vendredi après-midi. “Il aura l’occasion de faire valoir ses arguments devant le tribunal”.

“Olivier Dussopt peut rester” au gouvernement au nom du “principe de la présomption d’innocence”, a aussi déclaré le ministre de la Fonction publique Stanislas Guérini.

Pour Olivier Dussopt, le PNF “considère qu’il subsiste un seul grief (…), en l’occurrence une infraction formelle de favoritisme dans un marché public de 2009, il y a quatorze ans de cela”.

Mediapart avait révélé début février ce prochain procès, expliquant qu’une perquisition réalisée chez le ministre par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales avait mis au jour un possible arrangement autour de ce marché.

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“J’ai convaincu le parquet du bienfondé de ma position sur les quatre premiers points, je convaincrai le tribunal du bienfondé de ma position et de ma bonne foi sur ce dernier point restant à trancher”, a poursuivi vendredi M. Dussopt, reproduisant sa déclaration de février.

“Confiance”

Dans un communiqué début février, la Saur avait indiqué avoir “pris connaissance de l’article” du site d’investigations en ligne.

Le groupe “a bien été destinataire d’une note de synthèse” du PNF “qui envisage, s’agissant de (la) Saur, une action sur l’unique fondement de faits survenus en 2009”, ajoutait-il.

“Tous les autres faits investigués par le PNF ont été classés sans suite” et la Saur “considère que cette action résiduelle à son encontre, près de quinze ans après les faits, n’est pas justifiée, et fera valoir ses arguments devant le tribunal qui en sera saisi”.

L’affaire avait débuté par une enquête préliminaire pour prise illégale d’intérêt ouverte contre Olivier Dussopt initialement à propos de deux lithographies du peintre Gérard Garouste qui lui avaient été offertes par une entreprise en 2017, alors qu’il était député-maire d’Annonay.

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L’enquête devait vérifier de possibles faits de corruption et de prise illégale d’intérêt.

Ces deux lithographies avaient été offertes par un dirigeant local de la Saur, alors qu’un contrat était sur le point d’être conclu entre la ville d’Annonay et cette entreprise. Le contrat, négocié depuis 2016, a été formellement signé six mois plus tard, le 1er juin 2017.

Olivier Dussopt avait alors expliqué n’avoir pas déclaré ces lithographies à la déontologue de l’Assemblée nationale (comme c’est requis pour tout cadeau de plus de 150 euros) car il “ignorait la valeur” des deux tableaux. Il les avait ensuite restitués.

Au moment des révélations de Mediapart, en plein cœur de la mobilisation contre la réforme des retraites que le ministre portait, Matignon avait rapidement indiqué que le ministre du Travail gardait “toute la confiance de la Première ministre”.

Quelques jours plus tard, Emmanuel Macron avait apporté son “soutien total” à M. Dussopt.

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Plusieurs figures de la macronie, du secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler au garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti en passant par le ministre des Armées Sébastien Lecornu ou encore François Bayrou, sont actuellement mis en cause judiciairement.

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Dans le Gard, Macron prépare l’été après les grands incendies de l’an dernier | TV5MONDE

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Successivement, hélicoptères et Canadair larguent leur eau sur un incendie: à l’approche d’un été qui s’annonce “très difficile”, Emmanuel Macron est venu vendredi dans le Gard superviser le déploiement des nouveaux moyens de la Sécurité civile annoncés après les feux de fôret massifs de 2022.

Sur la base aérienne de la Sécurité civile, à Nîmes-Garons, le chef de l’Etat a assisté à un entraînement dans les airs et sur terre. Sur le tarmac, un avion Dash tout neuf, qui a été livré il y a quelques jours seulement et n’a pas encore volé.

Les moyens aériens “ont été encore renforcés pour l’été 2023: nous passons de 38 à 47 appareils”, a confirmé ensuite le Président devant le personnel réuni dans un hangar. “Nous continuerons la montée en puissance”, a-t-il promis.

L’an dernier, 72.000 hectares, dont 60.000 hectares de forêts, sont partis en fumée en France, et 60.000 personnes avaient dû être évacuées en raison des incendies, qui avaient été record en Gironde, mais avaient touché aussi des zones plus au Nord d’habitude épargnés, comme le Jura ou la Bretagne.

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C’était un “événement climatique sans précédent”, un “épisode très dramatique qui a touché l’ensemble de la France” avec 50 départements concernés par des incendies, rappelle l’entourage du Président. “Il fallait changer le logiciel pour s’adapter à ces nouveaux enjeux.”

A la suite de cet été dévastateur, M. Macron avait donc annoncé en octobre un plan pour renforcer les moyens de prévention et de lutte contre les incendies, dont les avions mais aussi de nouvelles colonnes de pompiers de renfort mobilisables, pour atteindre un renfort de 3.660 sapeurs-pompiers.

Sur la base de Nîmes-Garons, dont un pilote, Franck Chesneau, était décédé alors qu’il combattait les flammes à Générac dans le Gard en août 2019, le président de la République a salué “l’engagement”, “dès que le pire advient”, de ces “héros du quotidien”.

Il s’est félicité de l’adaptation du dispositif: Nîmes restera “l’épicentre de nos moyens”, mais des hélicoptères bombardiers d’eau et des Dash seront aussi prépositionnés à Bordeaux pour “nous permettre d’être plus efficaces quand la plaque Sud-Ouest sera sous pression”.

Météo des forêts

Sur le front de la prévention, la visite présidentielle coïncide avec le lancement d’une “météo des forêts” pour le grand public, voulue par M. Macron et dont le premier bulletin a été dévoilé vendredi.

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Cette nouvelle carte de prévisions quotidiennes présente pendant la période estivale à l’échelle départementale le degré de risque par un code couleur allant du vert (faible) au rouge (très élevé) en passant par le jaune (modéré) et le orange (élevé).

Les conditions météréologiques sont “aggravées par le changement climatique”, rappelle sur place la directrice de Météo France Virginie Schwarz, soulignant que les zones à risque de feux “progressivement se déplacent vers le Nord pour concerner la quasi-totalité du pays, mais aussi s’étendent dans le temps”.

Objectif de ce nouvel outil: sensibiliser la population sur les gestes et comportements à adopter pour minimiser la menace.

“C’est vital d’éduquer les gens pour qu’ils fassent attention”, applaudit Jérôme Faure, pilote de Beech-200, un avion de surveillance et d’investigation.

Commandant de bord de Canadair, Thierry Loine assure, à ses côtés, que la flotte est “actuellement dimensionnée parfaitement pour défendre notre territoire”. “Peut-être qu’on sera amenés à grossir si effectivement les feux se généralisent sur l’ensemble du territoire”.

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“La météo n’étant pas une science exacte, on ne peut pas prédire ce qui se passera durant l’été”, soupire encore le pilote.

Au 21 mai, 21.000 ha avaient déjà brûlé en France, contre 15.000 ha en 2022 à la même date, ce qui fait dire à l’Elysée que l’été qui va commencer “s’annonce encore très difficile”.

A l’approche de la nouvelle mobilisation nationale contre la réforme des retraites désormais promulguée, quelques dizaines de manifestants s’étaient réunis à Garons, bien que tenus largement à l’écart de la base.

“On sera dans l’action, en manifestation, en grève et lors de rassemblements, jusqu’au retrait de cette loi injuste”, a lancé Gilles Besson, secrétaire général de Force ouvrière dans le Gard.

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Remaniement: au-delà d’Elisabeth Borne, une équation à multiples inconnues

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A quelle échéance ? Avec ou sans Élisabeth Borne ? Quelle utilité ? Quid de l’Élysée ? L’hypothèse d’un remaniement s’est trouvée relancée depuis le…

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Entre La France insoumise et la police, un conflit manifeste | TV5MONDE

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Le désamour entre La France insoumise et la police n’a jamais été aussi fort, alors que la mobilisation contre la réforme des retraites reprend dans la rue mardi, et avec elle les critiques des mélenchonistes sur le maintien de l’ordre.

Le député LFI Antoine Léaument essuyant des coups de matraque en manifestation: l’image a été abondamment relayée sur les comptes Insoumis le 13 avril.

Cette situation, dans ses tenants et aboutissants, dit beaucoup du rapport des Insoumis à la police. L’élu de l’Essonne faisait alors partie d’un groupe LFI “d’observation des opérations du maintien de l’ordre”. Jean-Luc Mélenchon a estimé ensuite que “quand un député ceint de son écharpe est frappé par un policier, l’ordre républicain est en cause”.

Antoine Léaument a décidé de ne pas porter plainte parce qu’il “refuse de faire porter sur un individu (le policier concerné) la responsabilité politique” de la gestion du maintien de l’ordre.

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Car LFI l’assure: sa critique systématique de la police n’a en soi rien d’agressif vis-à-vis des hommes et femmes revêtant l’uniforme – qu’elle a appelés à rejoindre la bataille des retraites.

C’est en revanche un marqueur assumé pour s’adresser aux habitants des quartiers populaires, à la gauche qui manifeste et aux abstentionnistes anti-système.

“On est attendus au tournant par les gens, au moins pour défendre l’honneur de ceux qui se sont fait embastiller, dénoncer les violences policières en manifestation et les exactions dans les quartiers populaires”, explique à l’AFP le député Ugo Bernalicis, chargé des questions de sécurité à LFI.

La méthode est de frapper fort. Après la mort à Paris d’une jeune femme à la suite d’un refus d’obtempérer d’un automobiliste, Jean-Luc Mélenchon a tweeté, pendant la campagne des élections législatives de 2022: “La police tue et le groupe factieux Alliance justifie les tirs et la mort pour +refus d’obtempérer+”.

A gauche, socialistes, communistes et même certains LFI ont considéré que la phrase allait faire perdre inutilement des voix.

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Le “rêve” de Mélenchon

L’épisode a fini d’exacerber les tensions avec les syndicats de police après plusieurs sorties polémiques au fil des ans. “Ces propos étaient inacceptables, à la limite de la diffamation”, grimace Eric Henry, délégué national d’Alliance, l’un des syndicats majoritaires des gardiens de la paix.

“Le rôle d’un élu c’est de rassembler, de lutter contre toute forme de fracture et d’œuvrer au rapprochement police – population”, estime-t-il.

La déclaration “alimente et entretient la haine anti-flic, avec un raccourci terrible et très réducteur”, abonde Grégory Joron, secrétaire général d’Unité SGP Police. “Cela désinhibe les moins intelligents et les conforte dans l’idée que la police est leur ennemi”, insiste le syndicaliste.

Un dirigeant Insoumis admet en privé que si LFI arrivait au pouvoir, elle aurait un sérieux problème d’entente à régler avec l’institution.

Mais pour l’heure, Ugo Bernalicis, lui, ne cherche pas la réconciliation avec la “composante virile, musclée, brutale de la police”. Les comportements racistes, les violences policières? “Il y a une minorité agissante et une majorité silencieuse complaisante” parmi les policiers.

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Les Insoumis doivent grossir le trait pour faire entendre certaines positions inconfortables, revendique le député du Nord: “Il faut en passer par la case polémique, sinon vous disparaissez de l’échiquier”.

Cette virulence masque néanmoins un “rêve” pour une “police républicaine”, dixit Jean-Luc Mélenchon. “Il n’est pas un gauchiste, il ne rigole pas avec le régalien”, souligne Ugo Bernalicis, qui rappelle son goût pour l’ordre.

Pour le garantir, LFI préconise une police de proximité dotée de 60.000 agents, placés sous la double autorité du maire et du préfet. La police judiciaire verrait ses effectifs doubler avec 12.000 fonctionnaires, centrés sur la lutte contre les chefs de bandes criminelles.

La brigade anti-criminelle (BAC) et la Brav-M, mise en cause dans plusieurs affaires de violences policières lors des manifestations contre la réforme des retraites, seraient supprimées. LFI veut tester des zones sans contrôle d’identité, ou a minima l’obligation de délivrer des récépissés pour éviter les contrôles abusifs ou discriminatoires.

Encore “une nouvelle contrainte”, peste Eric Henry chez Alliance, qui donne néanmoins une rare piste de réconciliation: “élargir la police de proximité avec le retour des services publics dans les quartiers où tout a été enterré”.

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bap-alh/jmt/dch

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Actualités

Sébastien Lecornu, pas de bavard à la grande muette | TV5MONDE

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Un ambitieux ministre de droite peut en cacher un autre mais si Gérald Darmanin multiplie les embardées médiatiques, Sébastien Lecornu joue sa partition en toute discrétion. En charge des armées, il est pourtant devenu un rouage essentiel pour Emmanuel Macron, parfois évoqué pour Matignon.

En Ve République, le président est le chef des armées et Sébastien Lecornu, 37 ans, en bonne voie pour faire adopter sa loi-cadre au Parlement, l’a bien intégré.

L’homme se veut aussi discret que son comparse Gérald Darmanin, issu comme lui des Républicains (LR), occupe le devant de la scène. Un classique Place Beauvau. Mais pas vraiment le genre qui sied à l’Hôtel de Brienne, encore moins avec la guerre en Ukraine.

La complicité de ces deux jeunes espoirs de la droite passés dès 2017 chez Emmanuel Macron s’affiche jusque dans la cour de l’Élysée.

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Avant d’être macronistes, Gérald Darmanin œuvrait pour Nicolas Sarkozy et Sébastien Lecornu chez Bruno Le Maire. Cinq ans plus tard, ils occupent les deux postes régaliens par excellence du gouvernement.

Mais quand le ministre de l’Intérieur, sur le volet immigration, cherche encore la clé d’un accord avec LR, la partie est plus feutrée pour Sébastien Lecornu et sa Loi de programmation militaire (LPM), qui dote les armées d’un budget de 413 milliards d’euros pour les sept prochaines années. Un vote solennel est prévu mercredi à l’Assemblée.

Une véritable respiration que ce débat parlementaire pour ce “surdoué de la politique” selon l’ancien ministre Jean-Pierre Jouyet, passé comme lui par l’établissement catholique Saint-Adjutor de Vernon (Eure), fief politique du ministre des Armées. “C’est l’un des plus malins dans l’art parlementaire. Il va la faire voter, sa loi”, pronostique un député Renaissance.

Même l’opposition salue son attitude, l’écologiste Julien Bayou louant “sa patience, son travail et ses réponses”.

Le ministre féru d’Histoire sait enrober une pique entre deux compliments, saluant la “cohérence” des communistes opposés à la dissuasion nucléaire… comme au temps de Moscou. Et prenant soin d’insister sur les divergences au sein de la gauche.

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“Il est habile, on a des débats de qualité mais derrière tout ça, il y a toujours la stratégie du gouvernement de chercher à diviser la Nupes et d’être plus conciliant avec le Rassemblement national”, modère la patronne des députés écologistes, Cyrielle Chatelain. Pendant les débats, le ministre a rendu un certain nombre d’avis de sagesse sur des amendements du parti frontiste.

“Il a tout perdu” dans l’Eure

L’étape de la LPM est en passe d’être franchie: un bon point pour le ministre dont l’entourage estimait l’an passé qu’Emmanuel Macron n’avait “pas engrangé assez de crédit politique de la hausse du budget des armées” du temps de sa prédécesseure, Florence Parly.

“Lecornu rêve de Matignon”, affirme un haut gradé. Mais un de ses proches s’en défend: “il avait tellement envie du ministère des Armées, il veut en profiter”.

Une première consécration pour ce colonel de réserve dont tout le CV décrit un professionnel de la politique: assistant parlementaire à 19 ans, maire de Vernon à 27, président du département de l’Eure à 28, propulsé au gouvernement à 31, à l’Ecologie puis aux Collectivités, avant l’Outre-mer. Sans négliger de se faire élire au Sénat.

Dans l’Eure, la liste de ses activités présentes et passées noircit six bonnes pages de sa déclaration d’intérêt à la Haute autorité, de la Société des autoroutes Paris-Normandie à l’établissement public foncier de la région, en passant pas la présidence du musée des Impressionnismes de Giverny.

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A la tête de l’association de soutien à la réélection d’Emmanuel Macron, “il est très apprécié pour son rôle important de mobilisation des élus pendant la campagne”, glisse un ministre. En cas de virage plus assumé à droite, “ça pourrait être un bon choix pour le président, parce qu’il ne prendrait pas trop la lumière”, juge un parlementaire.

“Il a tout perdu, ce garçon”, relativise un ancien ministre, qui renvoie aux scores historiques de Marine Le Pen outre-mer et aux résultat des législatives dans l’Eure: quatre députés RN et un PS, très loin du grand chelem macroniste de 2017.

“Si Lecornu est Premier ministre, ça consacrera de façon définitive qu’on est un parti de droite”, s’inquiète un député Renaissance, favorable au maintien d’Élisabeth Borne.

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