Santé
Victime d’un double arrêt cardiaque, les confidences de Jean-Pierre Foucault


Dans une interview exclusive accordée à nos confrères de Doctissimo, Jean-Pierre Foucault est revenu sur le double arrêt cardiaque dont il a été victime le mois dernier devant sa maison de Carry-Le-Rouet, près de Marseille. Dès son arrivée à l’aéroport de Marignane, il a commencé à ressentir une forte oppression thoracique. “J’ai demandé à mon épouse un peu d’eau, mais la douleur n’est pas passée. J’ai tout de même pris la voiture en direction de la maison, située à une vingtaine de minutes de l’aéroport. Une fois sur place, je n’ai pas pu gravir les quelques marches qui me séparaient de la porte d’entrée. Je me suis allongé par terre, dans le jardin, et nous avons appelé les secours. Ils m’ont alors indiqué de ne plus bouger”.
Trois semaines de convalescence
Alerté par cette forte douleur cardiaque, le présentateur star de TF1 a immédiatement compris qu’il se passait quelque chose de grave : “L’autre détail qui m’a alerté, c’est que je n’arrivais plus à mettre mes chaussures avant de prendre l’avion : mes pieds étaient gonflés”. Comme il explique à Doctissimo, il a ensuite été transféré vers un hôpital à proximité de son domicile et a été rapidement en chirurgie : Une fois sur place, je n’ai aperçu que des plafonds puis j’ai ressenti une sorte de fraîcheur. C’était la climatisation et j’étais arrivé en salle d’opération. Elle était déjà prête, c’était formidable ! Les chirurgiens m’ont ensuite débouché un stent, puis j’ai été admis au service de soins intensifs. Je suis ensuite monté d’un étage et je me suis reposé durant 5-6 jours”.
Lors de cet entretien, Jean-Pierre Foucault a révélé avoir été victime de deux arrêts cardiaques : l’un dans son jardin et l’autres aux urgences. Après trois semaines de convalescence, il continue de se reposer et livre son secret pour être en forme : « Je travaille une minute et demi par jour ».
Santé
Narges Mohammadi entamera une grève de la faim en prison le jour où le prix lui est accordé


– / AFP
Militante récompensée par le prix Nobel de la paix en octobre, Narges Mohammadi ne sera pas en mesure de se rendre à la cérémonie norvégienne.
INTERNATIONAL – Un geste plus que symbolique. Dimanche 10 décembre devrait être un jour de célébration pour la militante iranienne Narges Mohammadi, dernière lauréate du prix Nobel de la paix. Mais elle ne sera pas en mesure de se rendre à Oslo pour récupérer sa récompense car la journaliste de 51 ans est toujours emprisonnée dans son pays.
Et même si elle sera représentée en Norvège par ses enfants, comme l’a annoncé ce samedi 9 décembre sa famille, Narges Mohammadi a pris la décision d’entamer une nouvelle grève de la faim « en solidarité avec la minorité religieuse » Bahaïe. C’est ce que son frère et son époux ont annoncé lors d’une conférence de presse dans la capitale norvégienne à la veille de la cérémonie Nobel.

« Elle a dit ’je vais commencer ma grève de la faim le jour où le prix m’est accordé et peut-être que le monde en entendra plus parler’ », a expliqué son frère. Son époux Taghi Rahmani a ensuite précisé que ce geste de solidarité avec la minorité Bahaïe coïncidait également avec la grève de la faim de deux figures dirigeantes de ce qui est considéré comme la plus importante minorité religieuse en Iran.
Grève de la faim en novembre
Une nouvelle preuve que le prix Nobel décerné à Narges Mohammadi n’a pas prévu d’interrompre son combat malgré l’honneur d’avoir reçu cette distinction ultime en 2023. Mais le geste de la militante iranienne est d’autant plus fort que la communauté Bahaïe est depuis longtemps la cible de discriminations dans de nombreux pans de la société iranienne.
Faire une grève de la faim n’est d’ailleurs pas une première pour Narges Mohammadi. Actuellement détenue à la prison d’Evin de Téhéran depuis 2021, elle avait déjà utilisé cette méthode le mois dernier pour tenter d’être transférée à l’hôpital sans se couvrir la tête. Ce qu’elle avait d’ailleurs réussi à obtenir.

Habituée aux longs séjours en prison depuis sa première condamnation en 1998, suivie en 2016 d’une nouvelle peine de 16 ans d’emprisonnement -avant d’être finalement libérée en 2020- Narges Mohammadi avait été récompensée par le Nobel au nom de son « combat contre l’oppression des femmes en Iran et sa lutte pour la promotion des droits humains et la liberté pour tous ».
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À Nantes, les avions n’arrivent plus à atterrir et font demi-tour à cause de la pluie et du vent


Bloomberg / Bloomberg via Getty Images
La météo est tellement mauvaise ce week-end que les avions n’arrivent pas à atterrir à Nantes. Photo d’illustration.
MÉTÉO – De la grisaille à ne plus en voir l’horizon. Ce samedi 9 décembre, le temps est particulièrement couvert, pluvieux et venteux. Tant et si bien que les activités de l’aéroport de Nantes ont été perturbées toute la matinée. Une dizaine d’avions n’ont pas pu atterrir à cause des mauvaises conditions météo. Ils ont été déroutés vers Rennes, Paris, Marseille et Bordeaux.
Un vol en provenance de Marseille a été contraint de faire demi-tour, tandis qu’un avion-cargo en provenance de Leipzig a s’est retrouvé à tourner en rond durant des heures, avant de partir vers Paris, rapporte France Bleu Loire Océan. Dans le sens des départs, plusieurs vols ont été supprimés, notamment ceux à destination de Séville, de Madrid, de Zurich, Casablanca, Amsterdam ou encore Paris.

Et la météo ne devrait pas s’arranger de sitôt : la dépression Elin, venue d’Irlande, est en effet en train de s’abattre sur l’ensemble du pays. La majorité des départements (68) sont placés en vigilance jaune pluie, vent ou submersion ce samedi, et le puy de Dôme est en vigilance orange pour vents violents, comme vous pouvez le voir ci-dessous.
Une semaine de pluie à venir
« En milieu d’après-midi, sur le Massif central, le vent va nettement se renforcer, dans un premier temps sur le relief, puis ces fortes rafales débordent en plaine clermontoise. On attend sur le relief, ainsi qu’en plaine des rafales de l’ordre de 100/110 km/h », indique Météo France dans son dernier bulletin.
Ailleurs, les rafales de vent atteindront les 90 km/h dans l’intérieur des terres, et localement 100 km/h près des côtes de Manche, comme vous pouvez le voir sur la carte ci-dessous partagée sur X (ex-Twitter) par le météorologiste Guillaume Séchet.

Si les vigilances sont levées dans la plupart des départements dimanche, la pluie et la grisaille continueront de couvrir l’hexagone et ce jusqu’au moins le milieu de semaine. Les précipitations permettront cependant de garder des températures plus douces.
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l’Ukraine outrée par la présence possible de Russes et de Biélorusses


LAURENT GILLIERON / AFP
La guerre en Ukraine provoque un vif débat au sujet de la potentielle participations d’athètles russes et biélorusses aux JO de Paris 2024.
JO DE PARIS 2024 – Sans surprise, la décision du Comité international olympique ne passe pas du tout à Kiev. Alors que le CIO a annoncé, vendredi 8 décembre, que les Russes et les Biélorusses pourraient concourir sous bannière neutre lors des JO de Paris 2024, les réactions ne se sont pas fait attendre du côté ukrainien.
Par la voix du ministre des Affaires étrangères Dmytro Kouleba, Kiev a ainsi évoqué une décision « erronée » qui « encourage » Moscou et Minsk à poursuivre l’attaque contre l’Ukraine. Et d’insister sur la « responsabilité » qui pèse sur les membres du CIO. Même son de cloche du côté du nageur ukrainien Mykhailo Romanchuk qui a fustigé, depuis la Roumanie où se déroulent les championnats d’Europe de natation, une « grande honte » pour le sport.

Une opération de « propagande »
« Il ne fait aucun doute que le Kremlin utilisera chaque athlète russe et biélorusse comme une arme dans sa guerre de propagande », poursuit Dmytro Kouleba dans son communiqué. « Moscou ne brandira pas de drapeaux blancs et neutres lors des compétitions, comme le CIO le suggère, mais démontrera le triomphe de sa capacité à se déresponsabiliser du plus grand conflit armé en Europe depuis la Seconde guerre mondiale. »
Le ministre ukrainien estime que des athlètes, « en particulier russes », représentent « souvent des organisations associées aux forces armées de la Russie » et que « certains sont en service actif dans l’armée russe ». « Le CIO prévoit d’autoriser à concourir dans des arènes sportives internationales des athlètes qui non seulement soutiennent les meurtres de femmes et d’enfants ukrainiens, mais qui sont aussi probablement impliqués directement dans ces crimes », assure encore la diplomatie ukrainienne.
De son côté, Mykhailo Romanchuk, s’est agacé : « Les Russes ont attaqué les villes ukrainiennes, les civils ukrainiens, les athlètes ukrainiens, les installations sportives ukrainiennes, et maintenant ils sont autorisés à concourir. Ce n’est pas normal. » Et d’ajouter : « Plus de 400 athlètes sont morts pendant cette guerre. Et maintenant, nous les emmenons aux Jeux olympiques ? »

Onze athlètes actuellement concernés
« Si vous ne respectez pas les règles, si vous ne respectez pas la paix dans le monde, pourquoi êtes-vous autorisés à concourir ? Donc c’est une grande, grande honte pour le monde du sport », a-t-il encore regretté, lui qui a été double médaillé olympique aux Jeux de Tokyo (argent sur 1 500 m, bronze sur 800 m).
Mettant fin à neuf mois de suspense, le CIO a autorisé vendredi les sportifs russes et biélorusses à participer sous bannière neutre aux Jeux de Paris, mais a encadré leur intégration par de strictes conditions.
Seuls seront concernés les sportifs « individuels neutres » qui ont pu franchir l’obstacle des qualifications, ne soutiennent pas activement la guerre en Ukraine, et ne sont sous contrat ni avec l’armée, ni avec des agences de sécurité nationales. Onze d’entre eux remplissent actuellement ces critères, huit Russes et trois Biélorusses, a précisé le CIO, laissant présager une très mince délégation.

Ces conditions de participation ont été dénoncées par la Russie, qui les a jugées « discriminatoires » et allant « à l’encontre des principes sportifs », par la voix du ministre russe des Sports Oleg Matytsine, cité par l’agence de presse TASS. Il a cependant indiqué que les athlètes russes ayant obtenu le droit de participer aux JO-2024 « participeront probablement ». En parallèle, une soixantaine d’Ukrainiens se sont d’ores et déjà qualifiés pour les Jeux de Paris, qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août 2024.
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Cadeau de Milei à Macron, ce maillot de foot barré d’un slogan avec supplément juron ne passe pas inaperçu


LUDOVIC MARIN / AFP
Ce cadeau échangé entre Macron et Javier Milei, supplément juron, ne passe pas inaperçu
POLITIQUE – La diplomatie du maillot. Et du juron ? Le président élu argentin Javier Milei, qui doit être investi à Buenos Aires ce dimanche 10 décembre a publié vendredi 8 sur les réseaux sociaux une photo d’Emmanuel Macron posant avec le maillot de son équipe de foot favorite, Boca Juniors.
« Merci beaucoup pour votre photo avec le maillot de Boca Juniors avec mon slogan ’Vive la liberté putain’ », salue ainsi l’économiste ultralibéral et antisystème, élu notamment sur la promesse de « dollariser l’économie » pour en finir avec l’inflation terrible qui sévit dans le pays (143 % sur un an).

Sur la photo mise en ligne par Javier Milei, on voit effectivement le président de la République française un pouce en l’air, en train de tenir la tunique du club de Buenos Aires sur laquelle est inscrit l’un des slogans de Javier Milei. Une coutume certes habituelle entre deux dirigeants. Mais qui suscite certaines critiques en France, notamment au regard du pedigree du nouvel homme fort d’Argentine.
« Agent publicitaire du populiste ultralibéral »
Pour le premier secrétaire du parti socialiste Olivier Faure, Emmanuel Macron se mue ainsi « en agent publicitaire du populiste ultralibéral Javier Milei » avec une telle photo. « Chapeau l’artiste », fustige de son côté le député insoumis Rodrigo Arenas, pour qui le chef de l’État se pose en « soutien de Milei qui veut privatiser les biens communs, la vente des organes humains, délibérément raciste, misogyne et homophobe, militant climatosceptique ».
Mêmes critiques chez son collègue insoumis Thomas Portes, lequel dépeint le président de la République en « marchepied de l’extrême droite », un procès récurrent fait par la gauche au locataire de l’Élysée. « Macron n’aura pas eu mot pour Federico Martin Aramburu, joueur de rugby argentin assassiné par des militants d’extrême droite à Paris, mais il prend la pose avec un maillot de Boca Juniors signé par le président d’extrême droite argentin », fait remarquer le député insoumis de Seine-Saint-Denis.

Selon nos informations, c’est bien Javier Milei qui a fait parvenir le maillot à l’Élysée avant qu’Emmanuel Macron ne prenne la pose, puis que l’Argentin publie la photo. Sans hésitation du côté du président français ? Son entourage tend ce samedi à banaliser l’échange de bon procédé, en s’appuyant sur le fait que la mention écrite sur le maillot correspond au slogan du nouveau président argentin. Rien de plus, rien de moins. Juron ou non.
Derrière ces mots, et cette interjection familière très populaire dans les pays hispanophones – que l’on pourrait rapprocher de « bordel » ou « putain » en France – l’économiste de 53 ans aux postures d’extrême droite prévoit un traitement de choc pour son pays : couper sévèrement dans la dépense publique, d’où la tronçonneuse qu’il a régulièrement brandie lors de la campagne, organiser un référendum sur le droit à l’avortement, autoriser la vente d’armes ou la vente d’organe, et empêcher le travail de mémoire portant sur les crimes commis par la dictature des années 1960-1970.
Trois semaines après avoir remporté le second tour de la présidentielle, Javier Milei sera investi dimanche, au cours d’une cérémonie à Buenos Aires. Nombreux dirigeants seront présents, mais pas Emmanuel Macron. Selon Le Parisien, la France avait prévu d’envoyer son ambassadeur sur place, avant finalement de confier la mission de représentation au ministre de la Fonction publique Stanislas Guérini. Mais sans le maillot de Boca.
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Santé
Voici la danse officielle des Jeux olympiques et paralympiques, dévoilée durant le Téléthon

JEUX OLYMPIQUES – Êtes-vous prêts pour la danse des jeux olympiques ? Cette chorégraphie a été officiellement présentée ce vendredi 8 décembre, à l’occasion de la 37e édition du Téléthon. Des tutoriels ont mis en ligne sur le site des JO afin de l’apprendre et de pouvoir la reproduire, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.
« Plus on est nombreux, plus ça devient un spectacle et c’est ça qui me plaît », expliquait dès le 16 novembre sur Sqool TV Mourad Merzouki. Le chorégraphe qui a imaginé la danse l’a souhaitée inclusive et accessible à tous. « L’avantage avec la danse, c’est qu’il n’y a pas d’alphabet. Il y a quelque chose qui peut être spontané chez tous, qu’on soit petit ou grand. Donc il ne faut pas avoir peur, il faut y aller, » encourageait-il au passage.

Un concours pédagogique
Toute une série de vidéos ont été publiées sur la chaîne YouTube officielle de Paris 2024 : « Cette chorégraphie simple et entraînante est un moyen de se retrouver en mouvement pour se préparer au grand rendez-vous des Jeux », est-il écrit sur le site génération Paris 2024. Un niveau de danse avancé est aussi proposé pour les plus entraînés.
La musique a été également créée pour l’occasion, en l’occurrence par Müller & Makaroff du Gotan Project, un groupe franco-suisso-argentin qui fusionne musique électro et tango.
Cette danse des JO s’inscrit par ailleurs dans un projet pédagogique en partenariat avec le ministère en charge de l’Éducation nationale et les fédérations scolaires et universitaires. Un concours « Danse des Jeux » a été lancé : les équipes enseignantes ont jusqu’au 31 mars 2024 pour inscrire un projet sur l’application ADAGE. Trois « coups de cœur », considérés comme les meilleurs projets, seront sélectionnés pour participer à une rencontre au Théâtre de la Ville à Paris le 18 mai 2024.
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Santé
À la COP28, le blocage « répugnant » des pays pétroliers sur la sortie des énergies fossiles


EISSA AL-HAMMADI / AFP
Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan accueillant l’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, avant la cérémonie d’ouverture du sommet COP28.
ENVIRONNEMENT – Les pays pétroliers veulent mettre la COP28 K.O.. Alors que plus d’une centaine d’États rassemblés au sommet onusien espèrent tomber d’accord d’ici mardi 12 décembre sur des mesures devant permettre de limiter l’emballement du changement climatique, une vingtaine d’entre eux rament dans le sens inverse. En effet, les 23 pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont reçu une lettre urgente de leur secrétaire général, avec un mot d’ordre clair : ils doivent rejeter tout accord ciblant les énergies fossiles. Une attitude « répugnante » pour une partie du monde.
Et pour cause : les émissions de gaz à effet de serre causées par l’exploitation du gaz, du pétrole et du charbon sont la cause principale du changement climatique. En conséquence, dès le début de cette COP, plusieurs parties, dont la France, ont appelé à s’accorder sur une date de sortie des énergies fossiles. Elles s’alignaient ainsi avec les recommandations des scientifiques du Giec.

Une direction qui ne convient en revanche pas aux pays pétroliers, qui s’inquiètent de voir leur économie s’effondrer.
23 pays présents à la COP mobilisés
Mercredi, l’Opep a ainsi mobilisé dans l’urgence les représentants de l’Irak, l’Iran, des Émirats arabes unis (qui président cette année la COP), ou encore de l’Arabie saoudite, pour s’opposer à la sortie des énergies fossiles. Son message a également été envoyé aux dix pays associés, parmi lesquels le Mexique, l’Azerbaïdjan, la Russie ou la Malaisie, tous présents à Dubaï.
Dans sa lettre, le secrétaire général de l’organisation Haitham al-Ghais « presse » ces membres et leurs délégations de « rejeter proactivement tout texte ou toute formulation qui cible l’énergie, c’est-à-dire les combustibles fossiles, plutôt que les émissions ». Il alerte ensuite sur « la pression excessive et disproportionnée exercée sur les combustibles fossiles » et assure qu’elle « pourrait atteindre un point de basculement aux conséquences irréversibles, car le projet de décision contient encore des options sur l’élimination progressive des combustibles fossiles ».

« Bien que les pays membres » et leurs associés « prennent au sérieux le changement climatique (…), il serait inacceptable que des campagnes aux motivations politiques mettent en danger la prospérité et l’avenir de nos peuples », conclut-il enfin.
Réactions fumantes de la France et de l’Espagne
« Je suis stupéfaite de ces déclarations de l’Opep. Et je suis en colère », a déclaré ce samedi 9 décembre la ministre française de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Depuis Dubaï, elle a aussi rappelé que « les énergies fossiles sont responsables de plus de 75% des émissions de CO2 » et « qu’il faut en sortir si on veut limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré ». « La position de l’Opep met en péril les pays les plus vulnérables et les populations les plus pauvres qui sont les premières victimes de cette situation », a-t-elle ajouté.
« Je pense que c’est une chose assez répugnante de la part des pays de l’Opep de s’opposer à ce qu’on mette la barre là où elle doit être » sur le climat, a également déclaré depuis le sommet son homologue espagnole Teresa Ribera. « L’Union européenne va s’aligner avec de nombreux autres, une grande majorité de parties à cette conférence, pour s’assurer que nous obtiendrons un résultat significatif et productif sur la sortie des énergies fossiles, la transition énergétique, tout en assurant l’accès à l’énergie pour tous », a-t-elle assuré.

De son côté, le ministre canadien de l’Environnement, qui joue un rôle clef dans les discussions, s’est dit samedi « assez confiant » dans le fait d’obtenir une mention des énergies fossiles dans le texte final, dans un entretien à l’AFP.
La présidence émiratie de la COP scrutée par les ONG
« La résistance désespérée de l’Opep à une élimination progressive des combustibles fossiles révèle sa crainte que le vent tourne, ce qui est désormais évident dans les discussions de la COP28 », a de son côté réagi auprès de l’AFP Andreas Sieber de l’ONG 350.org. « Les projecteurs sont braqués sur la présidence de la COP28 », donc sur le patron du géant pétrolier Sultan Al Jaber, pour voir « si elle négociera un accord pour une transition juste ou si elle se laissera influencer par l’Arabie saoudite et l’industrie pétrolière », a-t-il ajouté.
« Il est déjà assez regrettable que le deuxième groupe d’intérêt le plus important représenté à la COP soit le lobby des combustibles fossiles et voilà que les solutions » en cours de négociations, « sont bloquées en temps réel par leurs intérêts », a dénoncé à son tour Amiera Sawas, de l’initiative pour un Traité de non-prolifération des énergies fossiles, soutenue par des États insulaires et la Colombie.

Alors que la présidence de la COP28 par un pays champion du pétrole fait grincer les dents des ONG cette année, l’Azerbaïdjan a annoncé ce samedi qu’il accueillerait la prochaine conférence des nations unies pour le climat. La désignation du pays pétrolier et membre associé de l’Opep comme hôte de la COP29 n’a pas encore été ratifiée, mais la Bulgarie, qui était aussi en lice pour obtenir cette organisation, a retiré sa candidature et même l’Arménie, en guerre avec l’Azerbaïdjan, s’est résolue à soutenir la postulation de son voisin.
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Santé
Macron promet « un rendez-vous avec la nation », après l’échec de son « initiative politique d’ampleur »


THOMAS COEX / AFP
Macron promet « un rendez-vous avec la nation », après l’échec de son « initiative politique d’ampleur » (Photo d’illustration).
POLITIQUE – C’est le teaser présidentiel. Selon des confidences publiées par le journal Le Monde, Emmanuel Macron prépare un « rendez-vous avec la nation » au début de l’année prochaine, sans doute dès le mois de janvier. Comme un acte II de son « initiative politique d’ampleur » ?
Avec le même soin pour la bande-annonce, ou le ballon d’essai, le chef de l’État avait effectivement annoncé cette « initiative » fin juillet, quelques semaines avant qu’elle ne prenne corps avec les rencontres de Saint-Denis à la rentrée. Un format qui a fait long feu depuis, le locataire de l’Élysée constatant les blocages avec les différents chefs de partis après un troisième raout en novembre qui s’est soldé par le boycott de la moitié des forces d’opposition.

Deux mois plus tard donc, et alors que le pays est traversé par de nouveaux débats éruptifs, il s’agira pour Emmanuel Macron de renouer avec « la nation » afin de « redonner une espérance, un goût de l’avenir ». Et cela sans nécessairement passer par les forces politiques.
« Le pays se tient »
Beaucoup de craintes se sont récemment exprimées sur la solidité du tissu social français, mis sous tension par le risque d’importation du conflit entre Israël et le Hamas et les attentats successifs contre le professeur de lycée Dominique Bernard à Arras et plus récemment dans le quartier de la tour Eiffel à Paris.
Malgré ce contexte, rapporte encore Le Monde, le chef de l’État a observé une certaine résilience des Français face à ces tensions. « Regardez comment le pays se tient », a-t-il confié, jeudi soir lors d’une discrète visite du Panthéon pour y préparer l’entrée du résistant d’origine arménienne Missak Manouchian, fusillé en 1944 au mont Valérien. Avant d’ajouter, toujours selon le récit du quotidien du soir : « Les Français sont des gens qui savent malgré tout profondément qui ils sont, beaucoup plus qu’on voudrait le dire. »

« Le rôle que je me suis assigné, c’est de tenir l’unité du pays (…) Entre le déni et l’hyperdramatisation, il y a une place pour une lucidité exigeante qui consiste à regarder les problèmes du pays mais aussi à ne pas le laisser se démantibuler », a encore déclaré celui qui estime donc que « le moment est venu d’un rendez-vous avec la nation. »
Si Emmanuel Macron n’a rien dit des contours de cette nouvelle initiative, Le Monde estime qu’elle pourrait répondre à la nécessité, édicter en ces mots par le président de la République : « rappeler la France à elle-même » et « à ce qu’elle est », « ce qui nous constitue ».
Une façon, aussi, pour le chef de l’État d’essayer de reprendre la main sur un second quinquennat éprouvant : guetté par la mise en sommeil de son ambition réformiste à cause de la majorité relative à l’Assemblée nationale, il est en plus sanctionné par une cote de popularité qui s’effrite.
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Santé
à l’ONU, les États-Unis mettent leur veto à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza

INTERNATIONAL – Blocage assumé. Les États-Unis se sont opposés dans la nuit de ce vendredi 8 décembre à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies qui réclamait un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article. Ce projet de résolution, soutenu par près de 100 pays exigeait « un cessez-le-feu humanitaire immédiat », la libération des otages et un accès facilité de l’aide humanitaire.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, et alors que les autorités de l’enclave déplorent plus de 17 000 morts depuis le 7 octobre, c’est le cinquième projet de résolution rejeté par le Conseil. Le Hamas a immédiatement « fermement condamné » le veto américain, le qualifiant de « position immorale et inhumaine » et de « participation directe » aux « massacres », pour reprendre les mots d’Ezzat al-Rishq, un haut responsable politique du mouvement islamiste.

Ce samedi 9 décembre marque le 64e jour de guerre entre Israël et le Hamas, alors que Tsahal poursuit son offensive dans la bande de Gaza. L’armée israélienne a encore déclaré ce vendredi avoir frappé « plus de 450 cibles » en 24 heures à Gaza, une annonce accompagnée d’images de frappes effectuées depuis des navires de guerre postés en Méditerranée. Le HuffPost fait le point sur la situation.
• Washington bloque l’appel au cessez-le-feu
Le projet de résolution, qui a recueilli 13 voix en faveur, une contre (États-Unis) et une abstention (Royaume-Uni), avait été préparé par les Émirats arabes unis après l’invocation sans précédent par Antonio Guterres ce mercredi de l’article 99 de la Charte des Nations unies, qui permet au secrétaire général d’attirer l’attention du Conseil sur un dossier qui « pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationales ».
Mais les Américains, alliés d’Israël, ont répété vendredi leur hostilité à un cessez-le-feu. Il s’agit du 35e véto de Washington à une résolution sur le dossier israélo-palestinien depuis 1970 (sur 39 au total).

« Nous ne soutenons pas une résolution qui appelle à un cessez-le-feu non durable qui va simplement planter les graines de la prochaine guerre », a justifié l’ambassadeur américain adjoint Robert Wood, dénonçant également l’« échec moral » de l’absence dans le texte de condamnation des attaques du Hamas du 7 octobre.
Dans la foulée, l’ambassadeur israélien à l’ONU Gilad Erdan a remercié les États-Unis de « rester fermement à nos côtés », estimant qu’un cessez-le-feu ne serait possible que par la « destruction du Hamas ».
• Des réactions outrées
Ce veto n’a pas tardé à être condamné par les organisations humanitaires, à commencer par Médecins sans frontières (MSF), qui a déclaré que l’inaction du Conseil de sécurité des Nations unies le rendait « complice du massacre » dans la bande de Gaza. « En continuant à fournir des armes et une protection diplomatique à Israël qui commet des atrocités (…), les États-Unis risquent de se rendre complices de crimes de guerre », a également réagi dans un communiqué Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

« Alors que la crise à Gaza s’aggrave et qu’elle menace de s’étendre, (le Conseil) ne se montre pas à la hauteur de la mission fondamentale que lui confie la Charte », a également déclaré l’ambassadeur français Nicolas de Rivière. Une déception partagée par de nombreux membres du Conseil, et largement pointée par les représentants palestiniens : « C’est un triste jour dans l’Histoire du Conseil de sécurité », a déploré l’ambassadeur palestinien à l’ONU Riyad Mansour.
Le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a encore fustigé « l’échec du Conseil de sécurité », qu’il a qualifié de « honte » et de « nouveau blanc-seing donné à l’État occupant pour massacrer, détruire et déplacer ». Selon lui, l’utilisation du veto montre le « mensonge » des États-Unis lorsqu’ils disent se préoccuper des pertes civiles.
• Sur place, une situation « cauchemardesque »
Le secrétaire général de l’ONU avait, vendredi matin, appelé avec force le Conseil à agir pour éviter l’« effondrement total de l’ordre public » dans la bande de Gaza. Après deux mois de conflit et de bombardements « la population de Gaza regarde vers l’abîme », avait-il déclaré. « Les gens sont désespérés, effrayés et en colère », a-t-il décrit vendredi, soulignant que « tout cela se déroule dans un contexte humanitaire cauchemardesque ».

Une grande partie des 1,9 million de Gazaouis déplacés par la guerre se sont dirigés vers le sud, transformant Rafah, le long de la frontière fermée avec l’Égypte, en un vaste camp de réfugiés. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), seuls 14 des 36 hôpitaux de la bande de Gaza fonctionnaient encore tant bien que mal jeudi.
Le bilan s’est également alourdi en Cisjordanie occupée par Israël, où les forces israéliennes ont abattu six Palestiniens ce vendredi, selon le ministère de la Santé du territoire.
Pour sa part, Israël a déclaré ce vendredi avoir perdu 91 soldats depuis le début de son offensive à Gaza, précisant que deux autres militaires avaient été blessés lors de l’échec d’une tentative de libération d’otages dans la nuit.
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Santé
Les chansons de Noël, pourquoi on les adore (ou on les déteste)

DÉBAT – « All I want for Christmas is you », ce refrain signe le début de la meilleure période de l’année pour certains, le début de l’enfer pour d’autres. Mariah Carey, et bien d’autres chanteurs, offrent aux fêtes de Noël une bande son toute en joyeuseté et en grelot, dont la rengaine se fait attendre chaque année. Enfin, ça dépend pour qui.
Les musiques de Noël sont un symbole incontournable de la période des Fêtes. Chaque année, de nouveaux albums de reprises ou de chansons originales sortent. Et chaque année, certains les écoutent avec passion dès le premier jour du mois de décembre. En effet, ces chants peuvent provoquer une grande joie à celles et ceux qui les écoutent.

Des chansons associées à des émotions
Comme nous l’expliquons dans la vidéo en tête de l’article, plusieurs études prouvent qu’écouter une chanson que l’on n’a pas entendue depuis longtemps réveille en nous des souvenirs. Les chansons de Noël agissent ainsi comme une madeleine de Proust, et marquent le début d’une période associée à des souvenirs chargés en émotions.
Si, par contre, les fêtes de fin d’année rappellent des souvenirs plus douloureux et négatifs, la musique agit de la même manière. Les chansons de Noël sonnent faux et les écouter peut provoquer de l’ennui, de l’agacement, voire de la détresse. Ces sentiments peuvent être renforcés par le côté répétitif de ces musiques. D’autant plus pour quelqu’un qui travaille dans un lieu où ces chansons passent en boucle, comme dans un magasin pendant le mois décembre par exemple.
Toujours la même recette
Même si vous n’êtes pas forcés d’écouter des chants de Noël toute la journée, vous pouvez être agacé par les ressemblances qu’il y a entre les différents morceaux. Les codes du tube de Noël sont souvent les mêmes : un ton joyeux, une mélodie entraînante, des paroles sur le thème de Noël et beaucoup de grelots !

En plus, les mêmes classiques sont souvent repris (en version jazz, rock ou encore pop), ce qui participe à l’effet entêtant des chants de Noël. Il existe par exemple 3 343 versions différentes de la chanson Jingle Bells, selon le site Musicme.
Une chose est sûre, qu’elles plaisent ou non, les musiques de Noël sont apparues au XVIe siècle et vont continuer de sonner pendant encore longtemps.
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Santé
Cette boisson naturelle est la MEILLEURE pour soulager le mal de gorge, selon le Docteur Jimmy Mohamed

Vous n’avez pas passé la soirée à acclamer votre artiste préféré et pourtant, c’est aux côtés du chanteur Garou que s’est réveillée votre moitié. En bonne position dans le top des maux de saison les plus contraignants : le mal de gorge.
« Le mal de gorge est un symptôme fréquent, dû le plus souvent à une infection virale et plus rarement bactérienne », peut-on lire sur le site de l’Assurance Maladie. Quand elle ne fait pas suite à une nuit mouvementée, cette affection s’explique notamment par une allergie, une exposition à la pollution, le tabagisme ou encore des remontées acides de liquide gastrique.
Gare au mal de gorge de saison
Parmi les remèdes les plus plébiscités quand vous ne pouvez plus déglutir sans grimacer, il y a le fameux grog de la grand-mère. Adoucisseur de maux de gorge et de toux dont l’efficacité n’est plus à prouver, vous n’aurez aucun mal à en trouver sur les marchés de Noël de nos régions.
Pour les amateurs de fait-maison, ceux qui aiment savoir ce qu’ils mettent dans leurs tasses et leurs assiettes, le docteur Jimmy Mohamed a livré la recette d’une boisson naturelle contre le mal de gorge à préparer chez soi. C’est dans l’émission Ça va Beaucoup Mieux, diffusée sur RTL, que le chroniqueur en a dévoilé les étapes.
Une boisson efficace contre les maux de gorge
Malheureusement pour ceux qui cherchaient une excuse pour sortir cette excellente liqueur qu’ils gardaient de côté, il s’agit là d’une recette sans alcool. D’après le généraliste, cette boisson, à prendre en complément d’un paracétamol, soulage efficacement les gorges les plus irritées.
À vos fourneaux ! Pour préparer votre potion anti-mal de gorge, vous aurez besoin : d’une orange, de gingembre frais, d’ail, de curcuma et de poivre de Cayenne.
@dr.jimmy.mohamed Je prank le coach du magazine de la santé. #prank
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Une potion à consommer en complément d’un paracétamol
Le complice de Cyril Hanouna a ainsi expliqué étape par étape comment réaliser cette recette tout en énumérant les vertus des ingrédients de celle-ci. « En plus du paracétamol, vous pouvez vous préparer une petite mixture qui va associer une orange riche en vitamine C que vous allez peler, puis mixer avec du gingembre frais râpé, qui est riche en anti-inflammatoires », a-t-il indiqué.
À cela, vous ajouterez « un petit peu d’ail qui contient de l’allicine, un antimicrobien naturel, un peu de curcuma, un anti-inflammatoire naturel et, également, du poivre de Cayenne, qui contient ce qu’on appelle de la capsaïcine qui est un antidouleur. » Il ne vous reste désormais plus qu’à mixer cette préparation que vous pouvez consommer tout au long de la journée.
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