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Wauquiez défend sa politique culturelle et attaque la ministre | TV5MONDE

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Le président d’Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez (LR), critiqué pour des coupes budgétaires dans la culture, défend ses choix d’un “rééquilibrage” territorial et s’en prend à la ministre qui selon lui “ferait mieux de sortir de l’entre-soi et du parisianisme”, dans le JDD.

La politique culturelle de l’ancien président des Républicains a été dénoncée ces dernières semaines par le monde culturel et politique. “Quel crime ai-je donc commis qui vaudrait excommunication culturelle?”, s’indigne M. Wauquiez dans cet entretien, en rappelant que quand il a pris la Région à la gauche fin 2015, le budget de la culture était de 59 millions d’euros, contre 77  millions aujourd’hui.

Au travers des critiques, l’élu de droite voit “une dérive dangereuse de notre politique culturelle”: “Le ministère de la Culture est devenu un guichet, une machine à faire tourner les subventions qu’une petite poignée de personnes considèrent comme un dû”.

“La majorité des crédits du ministère de la Culture sont réservés à Paris, à la Région Île-de-France et à quelques métropoles” et “il y a dans notre pays des déserts culturels comme il y a des déserts médicaux”, estime-t-il aussi en évoquant “une culture à deux vitesses”.

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Ainsi, “je veux accorder la même attention au théâtre de Lyon, qui a la chance de bénéficier de centaines de milliers d’euros de financement de l’État, qu’à celui d’Oyonnax qui, lui, est totalement oublié de la ministre de la Culture”, explique le président de Région, se défendant de défavoriser les villes aux mains de ses adversaires politiques.

“La ministre de la Culture doit s’expliquer sur ce sujet au lieu d’esquiver. Je lui demande de faire la transparence sur la répartition par territoires des crédits du ministère”, poursuit Laurent Wauquiez.

Rima Abdul Malak “ferait mieux de sortir de l’entre-soi et du parisianisme”, juge-t-il, en considérant qu’”on est bien en peine de dire quelle est sa politique culturelle”.

La ministre s’est inquiétée des choix de Laurent Wauquiez. “On voit où sont ses priorités”, a-t-elle dit récemment en référence aux grands projets qu’il porte – Musée des Tissus, “Maison du Petit Prince” dans le château natal de l’écrivain Antoine de Saint-Exupéry, site touristique dédié à la civilisation gauloise sur le plateau de Gergovie.

“Laurent Wauquiez, pourquoi vous avez décidé de faire de la culture votre ennemie? En plus ça ne vous ressemble pas, votre parcours, vous êtes quelqu’un de très cultivé, vous n’étiez pas comme ça avant. Qu’est-ce qui se passe?”, a-t-elle demandé encore samedi soir sur France 2.

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Macron veut que le carburant soit vendu à ‘prix coûtant’ et relance une indemnité ‘limitée’ | TV5MONDE

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Pressé par les oppositions d’agir davantage face à l’inflation, Emmanuel Macron a demandé dimanche aux distributeurs de vendre le carburant “à prix coûtant” et non plus à perte comme l’exécutif l’avait souhaité en vain, tout en annonçant le retour d’une indemnité “limitée” pour les “travailleurs”.

Face à la levée de boucliers de la grande distribution, c’est un rétropédalage en règle qu’a acté le chef de l’Etat aux journaux de 20H00 de TF1 et France 2.

L’autorisation de vente à perte, attendue dans un texte ce mercredi en Conseil des ministres, n’y “sera pas” finalement. “On la garde comme menace”, a dit le président.

En revanche, la Première ministre Elisabeth Borne va demander cette semaine à la filière “de faire à prix coûtant”, a-t-il expliqué.

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Tout en réaffirmant la sortie du “quoi qu’il en coûte”, il a aussi invité le gouvernement à remettre en place une indemnité carburant pouvant atteindre “100 euros par voiture et par an”, semblable à celle du début de l’année. Si les contours sont encore à définir, elle sera “limitée aux travailleurs” qui “ont besoin de rouler” et n’ira pas au-delà de la moitié des Français qui gagnent le moins.

Sur le front des prix alimentaires, Emmanuel Macron a de nouveau sorti la carte de la pression qu’il entend exercer sur les “60 plus gros industriels de l’agroalimentaire” pour parvenir à “un accord sur la modération des marges”. “On a des grands groupes qui ont fait flamber les prix de certaines de leurs marques”, a-t-il déploré, promettant des contrôles.

Du “bricolage”, a dénoncé en retour le député RN Sébastien Chenu sur BFM, quand le patron de LR Eric Ciotti a estimé auprès de l’AFP que M. Macron n’avait “pas pris la mesure des difficultés que subissent les Français au quotidien dans la baisse du pouvoir d’achat”.

“La France a faim. Mais Macron préfère supplier les industriels”, a de son côté raillé la cheffe de file des députés LFI Mathile Panot, appelant de nouveau M. Macron à “bloquer les prix par simple décret”.

“L’écologie est la réponse”

L’exécutif est sous pression en cette rentrée pour protéger davantage le pouvoir d’achat des Français.

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Alors qu’il doit présenter lundi la planification écologique prévue par son gouvernement pour tenir les objectifs de la France sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, Emmanuel Macron a tenté de lier les deux sujets. Sur le pouvoir d’achat, “l’écologie est la réponse”, a-t-il martelé, grâce à la sortie progressive des énergies fossiles.

Pour ne pas laisser les zones rurales “sans solution”, il a assuré que le gouvernement n’interdirait pas les chaudières à gaz, tout en promettant d’accompagner le déploiement de “pompes à chaleur”.

Il a aussi dit, très clairement, vouloir que la France sorte du charbon d’ici à 2027 en convertissant ses deux dernières centrales.

L’interview du chef de l’Etat intervenait au terme d’une semaine marquée par les visites en France du roi Charles III et du pape François en France, sur fond de Coupe du monde de rugby organisée dans l’Hexagone.

“Il y a peu de pays aujourd’hui dans le monde qui peuvent relever des défis concomitants de cette nature”, a-t-il lancé, disant aux Français: “Vous pouvez être fiers”.

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Mais il a été aussitôt interrogé sur le discours du souverain pontife qui, à Marseille, s’est montré dur à l’égard de la classe politique sur le sort des migrants qui meurent en tentant de traverser la Méditerranée.

“Le pape a raison d’appeler à ce sursaut contre l’indifférence”, mais “nous Français, nous faisons notre part”, a répondu Emmanuel Macron.

“On ne peut pas accueillir toute la misère du monde”, a-t-il ajouté, paraphrasant l’ex-Premier ministre socialiste Michel Rocard.

Départ du Niger

Il a aussi redit vouloir des solutions européennes, notamment pour aider l’Italie face à l’afflux de migrants sur l’île de Lampedusa. Une main tendue que la présidente du Conseil italien Georgia Meloni a immédiatement dit accueillir avec beaucoup d’intérêt.

Mais il n’a pas précisé comment il entendait, sur le plan intérieur, faire adopter la future loi immigration qui ne réunit toujours pas de majorité parlementaire, évoquant seulement son souhait d’un “compromis intelligent”, en particulier sur le sujet controversé des régularisations de sans papiers pour les métiers en tension.

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Enfin, Emmanuel Macron a dû réagir à deux crises diplomatiques majeures.

Après avoir affiché une fermeté inébranlable, le président a fini par évoluer sur le Niger: l’ambassadeur de France rentrera “dans les prochaines heures” et les troupes françaises basées sur place d’ici “la fin de l’année”.

Le chef de l’Etat, qui a tenté par le passé de jouer le médiateur sur le conflit au Nagorny Karabakh, s’est aussi dit “très vigilant à l’intégrité territoriale de l’Arménie”, soulignant que l’Azerbaïdjan “menace” la frontière commune.

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Sénatoriales: Yannick Jadot retrouve l’arène politique nationale | TV5MONDE

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Après 15 ans comme député européen, l’ex-candidat écologiste à la présidentielle de 2022, Yannick Jadot, fait son retour dans l’arène politique nationale en devenant sénateur de Paris, convaincu qu’il est “toujours utile à l’écologie politique et à la vie politique”.

A 56 ans, ce grand brun aux yeux bleus veut désormais agir nationalement afin que “la France soit à la hauteur des enjeux climatiques”.

“Déçu” par son résultat à la présidentielle de 2022 (4,6%), il s’est interrogé: “est-ce que j’avais encore l’envie et l’énergie”, après une campagne “particulièrement frustrante”, où “vous êtes à fond 18 heures par jour, et le truc, vous n’arrivez jamais à le saisir”.

Mais face à un moment “où l’humanité est confrontée à l’enjeu de sa survie”, “j’ai pensé que j’étais toujours utile à l’écologie politique et à la vie politique”, explique-t-il à l’AFP.

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Cette élection au Sénat pourrait-elle être un tremplin pour une candidature à la mairie de Paris, intention que lui prêtent ses détracteurs ? Il botte en touche: “C’est une élection sénatoriale, pour être sénateur.”

“Convaincre ceux qui doutent”

Ce partisan d’une liste écologiste autonome aux européennes du mois de juin a quelques victoires à son actif à Bruxelles: en 2009, lors de son premier mandat aux côtés de Daniel Cohn-Bendit, “notre slogan c’était le green deal. Dix ans après, c’est devenu l’agenda de l’Union européenne”, se félicite-t-il.

Parmi les batailles dont il est fier, son combat contre l’accord de libre échange CETA entre l’UE et le Canada et contre celui avec le Mercosur, l’interdiction des produits issus du travail forcé, la taxe carbone aux frontières ou l’interdiction de la pêche électrique en Europe.

Yannick Jadot entend bien désormais faire entendre sa puissante voix à la chambre haute, notamment pour “défendre la proportionnelle” au prochain scrutin législatif ou “sur l’isolation thermique des bâtiments” qui allie “santé, pouvoir d’achat et activité économique” selon lui.

“L’écologie que je veux porter, c’est une écologie qui veut convaincre ceux qui doutent, pas ceux qui sont déjà convaincus”, insiste l’élu, adepte de la “culture du compromis” si chère à la chambre haute.

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Mais Yannick Jadot ne fait pas l’unanimité dans son parti: sa participation à la manifestation des policiers devant l’Assemblée nationale, en 2021, avait ainsi horripilé de nombreux militants historiques.

Réputé éloigné de la ligne d’EELV sur l’économie et certains sujets sociétaux, il a récemment déploré la participation de Médine aux journées d’été des écologistes au Havre, et refuse de marcher contre les violences policières.

Un positionnement loin de celui de l’écoféministe Sandrine Rousseau, adepte d’une écologie plus radicale, qui avait vertement critiqué sa campagne présidentielle.

“Je n’ai pas de problèmes avec les mobilisations, mais avec la violence”, réplique Yannick Jadot, peu favorable à la Nupes, mais qui salue la liste PS-EELV-PCF sur laquelle il a été élu, et concède qu’il faudra l’union à la présidentielle de 2027.

“Propre partition”

Pour cet originaire de l’Aisne, obtenir l’investiture à Paris n’a pas été facile, malgré 40 ans passés dans la capitale. Mais il est arrivé en tête au terme d’un vote “serré”.

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“Il est ancien candidat à la présidentielle”, tranche la secrétaire nationale Marine Tondelier.

“Yannick pendant des années, il jouait sa propre partition”, avoue un élu écologiste, “mais depuis la campagne présidentielle, il est devenu plus collectif”.

Pour Cyrielle Chatelain, la cheffe des députés écologistes, “il aura une voix forte au Sénat, il va donner plus de visibilité au groupe”.

Un proche de la droite sénatoriale pense pour sa part que “Jadot va mettre de l’ordre dans le groupe écologiste. (…) C’est un gars raisonnable, ça va peut être améliorer les choses”.

C’est oublier un peu vite que celui qui a fait ses armes au sein de plusieurs ONG, participé au Grenelle de l’environnement en 2007 et dirigé pendant sept ans les campagnes de Greenpeace France, est aussi un adepte des coups médiatiques.

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Il a ainsi été condamné pour “atteinte aux intérêts supérieurs de la Nation” pour avoir pénétré en 2005 dans le port des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la Marine nationale de la rade de Brest, lors d’une opération de Greenpeace.

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Sénatoriales: stabilité à droite, revers macroniste et retour du RN | TV5MONDE

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Les résultats des élections sénatoriales ont confirmé dimanche la stabilité de la Chambre haute, dominée par la droite, et les difficultés des macronistes, dans un scrutin marqué par le retour du RN au Palais du Luxembourg, avec trois élus.

“La majorité sénatoriale” de droite et du centre “va être confortée”, s’est réjoui le chef des sénateurs LR Bruno Retailleau auprès de l’AFP. “Le groupe LR restera le plus important de très très loin”, avec une “stabilité”, a-t-il souligné, en confirmant sa candidature à sa propre succession à la tête du groupe.

Bruno Retailleau a aussi dénoncé un “nouvel échec du président de la République” au Sénat, en raison de la “déconnexion du macronisme avec le terrain”.

La droite avançait sans pression dans le sillage de son leader LR Gérard Larcher (74 ans), réélu pour un sixième mandat dans les Yvelines avant une confirmation plus que probable à son poste de président du Sénat le 2 octobre. LR s’attend à obtenir “143 ou 144 sénateurs”, contre 145 auparavant.

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A moins de huit mois du prochain grand rendez-vous électoral des européennes, 170 des 348 sièges de sénateurs étaient à pourvoir pour six ans dans une quarantaine de départements, des Landes au Pas-de-Calais en passant par Paris, l’Île-de-France ou Mayotte. Les 178 autres le seront en 2026.

Dès dimanche matin, la macronie a enregistré une défaite emblématique, celle de la secrétaire d’Etat à la citoyenneté Sonia Backès, seule ministre en lice à l’échelle nationale, battue au second tour en Nouvelle-Calédonie par l’indépendantiste Robert Xowie.

Cette défaite pourrait-elle conduire Mme Backès à quitter le gouvernement, une règle jusqu’ici appliquée par le président de la République pour ses ministres aux législatives ? Ni l’Elysée ni Matignon n’ont répondu dimanche à l’AFP à ce sujet.

L’ancienne ministre Brigitte Bourguignon, déjà défaite aux législatives 2022, a quant à elle été battue dans le Pas-de-Calais.

Parmi ses cadres au Sénat, Renaissance a sauvé le siège de Xavier Iacovelli (Hauts-de-Seine), mais pas Julien Bargeton à Paris. En effectifs déjà réduits au Sénat, les macronistes réunis au sein du groupe RDPI (24 élus) payent leur faible ancrage local, et risquent de voir leurs troupes diminuer.

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A Saint-Pierre-et-Miquelon, l’ancienne ministre des Outre-mer Annick Girardin a été élue.

A l’image de Louis Vogel, élu en Seine-et-Marne, le parti Horizons d’Édouard Philippe semble de son côté plus fringant après ses victoires municipales à Reims ou à Angers, synonymes de sièges quasi-acquis.

Jadot au Sénat

Dans un hémicycle encore attaché au traditionnel clivage gauche-droite, reflet des élections municipales, le Parti socialiste (PS) compte bien rester le deuxième groupe du Sénat (64 sénateurs actuellement).

“Symboliquement, c’est important”, reconnaît le chef de file socialiste – réélu dans le Nord – Patrick Kanner, satisfait d’avoir signé “un accord gagnant-gagnant” avec les communistes et les écologistes dans une quinzaine de départements.

Avec une ambition sous-jacente: atteindre les 100 sénateurs de gauche dans l’hémicycle, contre 91 avant ce renouvellement.

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Pari gagné dans la capitale où ce rassemblement envoie au palais du Luxembourg huit des douze sénateurs parisiens, pendant que la droite divisée obtient quatre sièges.

L’ancien candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot fait ainsi son entrée au Sénat tout comme le communiste Ian Brossat.

Ce résultat marque “une victoire historique des écologistes à Paris”, a lancé auprès de l’AFP Yannick Jadot, qui y voit la “montée en puissance des écologistes sur ce territoire”. M. Jadot devrait rejoindre un groupe vert légèrement renforcé, notamment par Mathilde Ollivier, élue sénatrice des Français de l’étranger, à seulement 29 ans, et qui devient ainsi la benjamine au Sénat.

“C’est important pour ma génération, la génération climat aussi, d’être représentée dans les institutions”, a-t-elle réagi auprès de l’AFP.

Cette alliance de gauche n’a pas plu à la France insoumise, écartée faute de disposer d’un maillage local suffisant pour garnir les rangs du Sénat.

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Enfin le Rassemblement national, absent au Sénat depuis le départ de Stéphane Ravier chez Reconquête, fait son retour à la chambre haute. Le parti d’extrême droite a annoncé obtenir trois sièges: Christopher Szczurek dans le Pas-de-Calais, Joshua Hochart dans le Nord et Aymeric Durox en Seine-et-Marne.

Revenue ces derniers mois sur le devant de la scène médiatique avec des commissions d’enquête remarquées (Affaire McKinsey, Fonds Marianne…), la Chambre haute se plaît à souligner le sérieux de ses débats face au tumulte de l’Assemblée.

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Sénatoriales: stabilité confirmée après les premiers résultats, Sonia Backès battue | TV5MONDE

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Les premiers résultats des élections sénatoriales ont confirmé dimanche une tendance à la stabilité de la Chambre haute, dominée par la droite, et les difficultés du camp présidentiel, qui a essuyé un premier revers en Nouvelle-Calédonie.

A moins de huit mois du prochain grand rendez-vous électoral des européennes, 170 des 348 sièges de sénateurs sont à pourvoir pour six ans dans une quarantaine de départements, des Landes au Pas-de-Calais en passant par Paris, l’Île-de-France ou Mayotte. Les 178 autres le seront en 2026.

Les bureaux de vote, installés pour la plupart en préfecture, ont fermé à 17H30 en métropole, et de premiers résultats parvenaient au compte-goutte en début de soirée.

Dès dimanche matin, la macronie a enregistré une défaite emblématique, celle de la secrétaire d’Etat à la citoyenneté Sonia Backès, seule ministre en lice à l’échelle nationale, battue au second tour en Nouvelle-Calédonie par l’indépendantiste Robert Xowie.

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Cette défaite pourrait-elle conduire Mme Backès à quitter le gouvernement, une règle jusqu’ici appliquée par le président de la République pour ses ministres aux législatives ? Ni l’Elysée ni Matignon n’ont répondu à l’AFP dans l’immédiat à ce sujet.

Le résultat est en tout cas jugé “d’extrême bon augure” par le leader LFI Jean-Luc Mélenchon, se refusant à y voir seulement un “phénomène local”.

Deux modes de scrutin cohabitent pour ces sénatoriales à la campagne discrète: dans les départements où sont élus un ou deux sénateurs, l’élection a lieu au scrutin majoritaire à deux tours (un tour le matin, l’autre l’après-midi); et dans les autres départements, elle a lieu au scrutin proportionnel de liste à un tour.

Le premier tour a d’ailleurs pris fin dans les départements ruraux, avec plusieurs sortants reconduits: 12 des 15 premiers sénateurs élus dimanche étaient déjà en poste. Scrutin également clos à Saint-Pierre-et-Miquelon, où l’ancienne ministre des Outre-mer Annick Girardin a été élue.

Mais il faudra attendre quelques heures avant de faire les comptes.

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La droite maintenue ? La majorité présidentielle en difficulté ? La gauche en légère progression ? Une incursion du Rassemblement national ? Chou blanc pour les Insoumis ? Les fins connaisseurs de la carte électorale y vont chacun de leurs pronostics.

Tous s’accordent sur un point: les forces en présence ne bougeront qu’à la marge, à l’aube de chauds débats parlementaires sur l’immigration et le budget.

Objectif 100 à gauche

La droite avance sans pression dans le sillage de son leader Gérard Larcher (74 ans), en lice pour un sixième mandat de sénateur dans les Yvelines avant une confirmation plus que probable à son poste de président du Sénat le 2 octobre.

“Par les temps politiques difficiles et instables que l’on connaît, la stabilité est déjà une grande victoire”, relève Bruno Retailleau, le patron du groupe LR, actuellement crédité de 145 sénateurs sur 348 au total.

Dans un hémicycle encore attaché au traditionnel clivage gauche-droite, reflet des élections municipales, le Parti socialiste (PS) compte bien rester le deuxième groupe du Sénat (64 sénateurs actuellement).

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“Symboliquement, c’est important”, reconnaît le chef de file socialiste – et candidat dans le Nord – Patrick Kanner, satisfait d’avoir signé “un accord gagnant-gagnant” avec les communistes et les écologistes dans une quinzaine de départements.

Avec une ambition sous-jacente: atteindre les 100 sénateurs de gauche dans l’hémicycle, contre 91 avant ce renouvellement. Parmi les nouveaux arrivants probables, l’ancien candidat à la présidentielle Yannick Jadot.

Horizons en progression

Cette alliance n’a pas plu à la France insoumise, écartée faute de disposer d’un maillage local suffisant pour garnir les rangs du Sénat.

Minoritaire et dispersée dans plusieurs groupes au Sénat, la majorité présidentielle risque aussi de payer les limites de son ancrage local. “Les dernières municipales nous ont enlevé tout espoir de gain substantiel”, concède un sénateur Renaissance, désabusé.

Des résultats sur lesquels le président de la République ne devrait pas s’appesantir dans son interview à TF1 et France 2 dimanche soir.

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Le parti Horizons d’Édouard Philippe semble de son côté plus fringant après ses victoires municipales à Reims ou à Angers, synonymes de sièges quasi-acquis.

Enfin le Rassemblement national, absent au Sénat, espère créer la surprise dans le Nord, le Pas-de-Calais ou la Moselle.

Autant d’enjeux pour une chambre haute revenue ces derniers mois sur le devant de la scène médiatique avec des commissions d’enquête remarquées (Benalla, Fonds Marianne…), et qui vante le sérieux de ses débats face au tumulte de l’Assemblée.

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Autoroute Toulouse-Castres: un opposant délogé de son arbre face au ministère de la Transition écologique | TV5MONDE

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Un opposant au projet d’autoroute Toulouse-Castres installé depuis 10 jours dans un arbre face au ministère de la Transition écologique, à Paris, en a été délogé dimanche matin par les autorités, a-t-on appris au ministère des Transports, qui invoque la nécessité d’”assurer sa prise en charge médicale”.

Thomas Brail, en grève de la faim depuis début septembre, a été obligé de descendre de son platane par les pompiers équipés d’une nacelle, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.

“La situation de grève de la faim prolongée ainsi que l’annonce d’une grève de la soif imminente faisaient peser un danger majeur pour la santé et la vie même de M. Brail”, a justifié le ministère dans un communiqué.

“Dans ce cadre, les équipes des Pompiers de Paris et de la Préfecture de police sont intervenues et ont assuré sa prise en charge médicale. Cette intervention de protection n’empêchera pas un dialogue de se poursuivre, dans le respect des décisions et principes démocratiques fondamentaux et de l’Etat de droit”, ajoute-t-il.

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Un des grimpeurs qui l’accompagnaient a été transféré au commissariat du 7e arrondissement, selon le député (LFI) des Hauts-de-Seine Aurélien Saintoul, qui lui a rendu visite.

Le député n’a pas pu lui parler, mais affirme avoir pu “inspecter les cellules”: “L’idée était de manifester une présence, lui montrer qu’il n’est pas seul”, a-t-il expliqué à l’AFP, saluant sur X (e-Twitter) “de courageux militants, pas des délinquants!”

Contactés par l’AFP, parquet et préfecture de police de Paris n’ont dans l’immédiat pas donné suite.

Thomas Brail s’était installé le 14 septembre dans un arbre situé boulevard Saint-Germain, face au ministère de la Transition écologique (qui regroupe les Transports).

Le collectif “La voie est libre”, qu’il représente, est opposé au projet d’autoroute A69 au nom de l’environnement et du climat, et réclame la suspension des travaux tant que les recours sur le fond ne sont pas épuisés.

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Le militant avait été reçu mardi, en vain, par le ministre des Transports Clément Beaune.

En haut de son platane, Thomas Brail a reçu plusieurs visites, dont celle de la climatologue Valérie Masson-Delmotte et du mathématicien et ancien député Cédric Villani.

“Ubac en garde à vue, Thomas hospitalisé, leurs affaires confisquées, l’A69 peut donc se poursuivre en toute bonne conscience”, a réagi dimanche sur le réseau X Sandrine Rousseau (EELV), qui avait également grimpé dans l’arbre au côté du protestataire.

Vendredi, des élus du Tarn et des représentants de l’économie locale ont réaffirmé leur soutien à l’autoroute, le député Renaissance Jean Terlier dénonçant “des minorités agissantes” dans l’opposition au projet.

Pour l’entourage du ministre, “l’A69 est un projet initié de longue date et fortement soutenu par les élus locaux, toutes couleurs politiques confondues”.

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Le ministre s’est à nouveau entretenu à ce sujet avec Carole Delga, présidente PS du Conseil régional d’Occitanie, indique le ministère dimanche.

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Sénatoriales: continuité attendue à la chambre haute, Sonia Backès battue | TV5MONDE

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Place au vote: 79.000 grands électeurs sont appelés aux urnes dimanche pour les élections sénatoriales, un scrutin indirect sans grand suspense pour renouveler de moitié un Sénat dominé par la droite et le centre, peu inquiétés par un camp présidentiel qui a essuyé dimanche un premier revers en Nouvelle-Calédonie.

A moins de huit mois du prochain grand rendez-vous électoral des européennes, 170 des 348 sièges de sénateurs sont à pourvoir pour six ans dans une quarantaine de départements, des Landes au Pas-de-Calais en passant par Paris, l’Île-de-France ou Mayotte. Les 178 autres le seront en 2026.

Les bureaux de vote, installés pour la plupart en préfecture, ont ouvert à 8h30 en métropole.

Mais dès dimanche matin en raison du décalage horaire, deux premiers sénateurs ont été élus en Nouvelle-Calédonie, dont l’indépendantiste Robert Xowie, vainqueur au deuxième tour devant la secrétaire d’Etat à la citoyenneté Sonia Backès, selon le Haut-commissariat de la république en Nouvelle-Calédonie. Un coup de semonce pour la macronie.

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Deux modes de scrutin cohabitent pour ces sénatoriales à la campagne discrète: dans les départements où sont élus un ou deux sénateurs, l’élection a lieu au scrutin majoritaire à deux tours (un tour le matin, l’autre l’après-midi); et dans les autres départements, elle a lieu au scrutin proportionnel de liste à un tour.

Au Palais du Luxembourg, siège de la “chambre des territoires”, les formations politiques auront les yeux rivés sur les résultats une fois les bureaux de vote fermés (17h30), pour compter leurs effectifs.

La droite maintenue ? La majorité présidentielle en difficulté ? La gauche en légère progression ? Une incursion du Rassemblement national ? Chou blanc pour les Insoumis ? Les fins connaisseurs de la carte électorale y vont chacun de leurs pronostics.

Tous s’accordent sur un point: les forces en présence ne bougeront qu’à la marge, à l’aube de chauds débats parlementaires sur l’immigration et le budget.

“Il y aura peut-être quelques rééquilibrages, mais toujours beaucoup de stabilité”, assure Hervé Marseille, le président de l’Union centriste, groupe allié des Républicains (LR) dans la majorité sénatoriale.

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Objectif 100 à gauche

La droite avance d’ailleurs sans pression dans le sillage de son leader Gérard Larcher (74 ans), en lice pour un sixième mandat de sénateur dans les Yvelines avant une confirmation plus que probable à son poste de président du Sénat le 2 octobre.

“Par les temps politiques difficiles et instables que l’on connaît, la stabilité est déjà une grande victoire”, relève Bruno Retailleau, le patron du groupe LR, actuellement crédité de 145 sénateurs sur 348 au total.

Dans un hémicycle encore attaché au traditionnel clivage gauche-droite, reflet des élections municipales, le Parti socialiste (PS) compte bien rester le deuxième groupe du Sénat (64 sénateurs actuellement).

“Symboliquement, c’est important”, reconnaît le chef de file socialiste – et candidat dans le Nord – Patrick Kanner, satisfait d’avoir signé “un accord gagnant-gagnant” avec les communistes et les écologistes dans une quinzaine de départements. Avec une ambition sous-jacente: atteindre les 100 sénateurs de gauche dans l’hémicycle, contre 91 avant ce renouvellement. Parmi les nouveaux arrivants probables, l’ancien candidat à la présidentielle Yannick Jadot.

Horizons en progression

Cette alliance n’a pas plu à la France insoumise, écartée faute de disposer d’un maillage local suffisant pour garnir les rangs du Sénat. LFI a répliqué en candidatant sans grand espoir dans tout l’Hexagone, utilisant parfois le logo de la coalition Nupes au regret du PS et d’Europe Écologie-Les Verts (EELV).

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Minoritaire et dispersée dans plusieurs groupes au Sénat, la majorité présidentielle risque aussi de payer les limites de son ancrage local. “Les dernières municipales nous ont enlevé tout espoir de gain substantiel”, concède un sénateur Renaissance, désabusé.

Des résultats sur lesquels le président de la République ne devrait pas s’appesantir dans son interview à TF1 et France 2 dimanche soir.

Le parti Horizons d’Édouard Philippe semble de son côté plus fringant après ses victoires municipales à Reims ou à Angers, synonymes de sièges quasi-acquis.

Enfin le Rassemblement national, absent au Sénat, espère créer la surprise dans le Nord, le Pas-de-Calais ou la Moselle.

Autant d’enjeux pour une chambre haute revenue ces derniers mois sur le devant de la scène médiatique avec des commissions d’enquête remarquées (Benalla, Fonds Marianne…), et qui vante le sérieux de ses débats face au tumulte de l’Assemblée.

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Ecologie, inflation, migrants: Macron attendu au 20H00 sur les défis de l’automne | TV5MONDE

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Emmanuel Macron est l’invité dimanche des journaux de 20H00 de TF1 et France 2 pour tenter de tirer profit des visites de Charles III et du pape François en France, mais il sera aussi attendu sur les défis de la rentrée, de l’inflation à l’immigration.

Une mauvaise surprise politique est tombée quelques heures avant l’interview télévisée: seule ministre en lice aux élections sénatoriales, la secrétaire d’Etat Sonia Backès a été battue dimanche en Nouvelle-Calédonie. Le chef de l’Etat devra réagir à ce résultat décevant.

En direct de l’Elysée, il s’exprimera “après une semaine historique où la France a reçu le roi du Royaume-Uni ainsi que le pape en pleine Coupe du monde de rugby”, a souligné la présidence. Dans son entourage, plusieurs voix l’incitaient à parler en cas de succès de ce “triple événement en mondovision”.

“Il faudrait quand même le mettre à son crédit”, glisse un cadre du camp présidentiel. Et, au passage, “répondre à tous les Cassandre qu’on est prêts pour les Jeux olympiques” de l’été prochain.

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L’exercice est à double tranchant: à Marseille, le souverain pontife s’est montré dur à l’égard de la classe politique sur le sort des migrants qui meurent en tentant de traverser la Méditerranée.

L’Elysée a assuré que la France n’avait “pas à rougir” en termes “d’accueil et d’intégration”, mais le président Macron, qui a assisté à la messe papale au Stade Vélodrome, a été renvoyé par la gauche à son propre bilan. Il “se comporte de manière particulièrement hypocrite parce que c’est lui qui met en place ces politiques-là” sur l’immigration, a lancé l’”insoumis” Jean-Luc Mélenchon.

Surtout, l’exécutif peine à trouver une majorité parlementaire sur sa loi immigration.

Tensions diplomatiques

Le locataire de l’Elysée pourrait peut-être préciser ses intentions sur une possible ouverture du champ du référendum, y compris à des questions de société comme l’immigration, évoquée avec les chefs de parti qu’il a réunis fin août à Saint-Denis – un conclave inédit qu’il souhaite réitérer, possiblement fin octobre ou début novembre.

Le chef de l’Eglise catholique a aussi adressé une nouvelle mise en garde au gouvernement qui s’apprête à dévoiler un projet de loi pouvant aller jusqu’à autoriser une “aide active à mourir”. “On ne joue pas avec la vie!”, a-t-il martelé.

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Emmanuel Macron lui a expliqué le “calendrier” du texte, attendu “dans les prochaines semaines”, mais pas le contenu, a assuré un conseiller.

Cette intervention dans les JT, face aux journalistes Anne-Claire Coudray et Laurent Delahousse, a aussi lieu “à la veille de la présentation de la planification écologique”, a relevé l’entourage présidentiel.

Ce rendez-vous de lundi, un discours d’Emmanuel Macron au terme d’une réunion ministérielle à l’Elysée, avait semblé à plusieurs observateurs un peu terne alors qu’il s’agit théoriquement d’embarquer les Français dans le grand chantier de la lutte contre le réchauffement climatique, une priorité sur laquelle, de l’avis même de la Macronie, le chef de l’Etat n’a pas réussi jusqu’ici à esquisser un grand récit mobilisateur.

Le 20H00 sera peut-être l’occasion de mieux énoncer sa vision.

A trois jours de la présentation du budget pour 2024 en Conseil des ministres, le président sera aussi attendu au tournant sur la question de l’inflation et du pouvoir d’achat, très sensible en cette rentrée. Les oppositions sont parties à l’offensive sur cette préoccupation phare des Français, reprochant à l’exécutif de ne pas les protéger suffisamment – d’autant que l’idée d’autoriser la vente à perte des carburants ressemble pour l’instant à un raté gouvernemental.

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Enfin, alors qu’Emmanuel Macron souhaite invoquer les visites de la semaine pour mettre en valeur le statut international de la France, l’actualité diplomatique ne lui apporte pas de bonnes nouvelles.

La France doit toujours trouver l’issue à l’impasse née du coup d’Etat de juillet au Niger, refusant jusqu’ici de retirer ses troupes et son ambassadeur déclarés personae non gratae par le régime militaire.

Et le chef de l’Etat, qui a tenté par le passé de jouer le médiateur sur le conflit au Nagorny Karabakh, a été pris de court comme toute la communauté internationale par l’offensive de l’Azerbaïdjan qui a remporté une victoire éclair dans cette région sécessionniste majoritairement peuplée d’Arméniens.

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Sénatoriales: la secrétaire d’Etat Sonia Backès battue en Nouvelle-Calédonie | TV5MONDE

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La secrétaire d’Etat à la Citoyenneté Sonia Backès, candidate aux élections sénatoriales en Nouvelle-Calédonie, a été battue au second tour par l’indépendantiste Robert Xowie, a-t-on appris de source parlementaire dimanche.

Troisième au premier tour lors duquel le candidat dissident Les Républicains Georges Naturel a été élu, Sonia Backès (Renaissance) n’est pas parvenue à faire le plein de grands électeurs au second tour, s’inclinant face au candidat du Front de libération kanak (FLNKS), qui fait son entrée au Sénat.

C’est un premier revers pour le parti présidentiel dans ces élections sénatoriales, alors que Mme Backès était la seule représentante du gouvernement à candidater lors de ce scrutin.

La présidente de la province Sud de Nouvelle-Calédonie, qui briguait un premier mandat, essuie un sérieux échec avec cette arrivée des indépendantistes au Sénat, quelques jours après une réunion à l’Elysée entre loyalistes et indépendantistes avec l’espoir de trouver un accord sur le statut de l’archipel d’ici la fin de l’année en vue d’une révision constitutionnelle au début 2024.

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Dans l’archipel, les deux sénateurs sortants Pierre Frogier et Gérard Poadja ont été battus.

Le Sénat se renouvelle de moitié dimanche avec un scrutin indirect dans une quarantaine de départements et territoires d’outre-mer.

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A Marseille, Mélenchon dénonce les violences policières, notamment lors des refus d’obtempérer | TV5MONDE

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Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, présent samedi à Marseille pour la manifestation contre le racisme et les violences policières, a dénoncé de nouveau ces dernières, notamment lors des refus d’obtempérer comme celui ayant conduit au décès de Nahel fin juin.

“Deux mois après la mort de Nahel, nous ne sommes toujours pas consolés et nous n’acceptons toujours pas qu’on tire sur les gens pour refus d’obtempérer”, a déploré M. Mélenchon durant cette manifestation, en référence à l’adolescent de 17 ans tué par le tir d’un policier lors d’un contrôle routier fin juin à Nanterre.

“Il y a des cas où, en effet, le refus d’obtempérer peut être dangereux, mais ça fait partie du métier” de policier, a poursuivi Jean-Luc Mélenchon, estimant que la France a “besoin d’une police de proximité qui pense sa relation à la population différemment que dans le rapport d’intimidation ou de provocation”.

“C’est une souffrance que les parents soient obligés d’enseigner à leurs propres enfants qu’ils doivent faire attention et se méfier particulièrement des interpellations, à cause de leur couleur de peau ou de leur religion”, a encore fait valoir M. Mélenchon.

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Des marches contre les violences policières étaient organisées dans plusieurs villes de France samedi, dont Paris, où quelques incidents ont éclaté, avec notamment une voiture de police caillassée et une banque dégradée.

A Marseille, qui recevait par ailleurs la visite du pape François, la manifestation a rassemblé 3.000 personnes, selon les organisateurs.

“Banlieue lives matter”, “Nous refusons d’obtempérer aux racismes d’Etat” ou encore “On n’oublie pas Zineb, on pardonne pas”, pouvait-on lire sur des pancartes arborées par les manifestants présents dans la deuxième ville de France. Ce dernier message évoquait Zineb Redouane, une octogénaire décédée en 2018 après avoir été touchée par des éclats de grenade lacrymogène pendant une manifestation.

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Assistants d’eurodéputés du FN: Marine Le Pen menacée d’un retentissant procès | TV5MONDE

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Marine Le Pen, son parti et sa direction des années 2010 bientôt jugés pour détournement de fonds publics ? Le parquet de Paris a requis un procès pour le Rassemblement national et 27 personnes, suspectées d’avoir pris l’argent de l’UE entre 2004 et 2016 pour rémunérer des assistants travaillant en réalité pour le parti.

“Nous contestons cette vision qui nous paraît erronée du travail des députés d’opposition et de leurs assistants qui est avant tout politique”, a rapidement réagi l’entourage de Marine Le Pen, sollicité par l’AFP.

La liste des personnes visées par le ministère public – 11 personnes ayant été élues eurodéputés sur des listes Front national (rebaptisé RN depuis), 12 autres ayant été leurs assistants parlementaires, mais aussi quatre collaborateurs du parti d’extrême droite – rassemble la grande majorité des figures du parti du milieu des années 2010.

Sont ainsi menacés d’un procès les deux dirigeants historiques du parti à la flamme, Jean-Marie Le Pen, qui l’a cofondé en 1972, et Marine Le Pen, qui en a assumé la présidence entre 2011 et 2022.

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Mais aussi le maire de Perpignan Louis Aliot, l’ex-numéro 2 du parti Bruno Gollnisch, son ex-patron de l’administration Nicolas Bay passé depuis chez Eric Zemmour, l’ex-trésorier Wallerand de Saint-Just, le député et porte-parole du RN Julien Odoul, l’ex-imprimeur du parti Fernand Le Rachinel…

Une seule exception notable: Florian Philippot, numéro deux du parti pendant quelques années, est lui mis hors de cause.

“Chez nos adversaires, tous leurs assistants exerçaient des fonctions dans le cadre de leur parti”, a relativisé M. Gollnisch auprès de l’AFP.

Le Modem et son fondateur François Bayrou seront jugés pour des faits comparables entre octobre et novembre.

Pour M. de Saint-Just, dans le cas du FN, “tout le monde plaidera la relaxe et on l’obtiendra pour des questions de principe : le judiciaire ne peut s’immiscer dans le travail du législatif”.

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La décision sur la tenue effective d’un procès revient désormais aux juges d’instruction.

Le parquet de Paris a souligné vendredi la taille importante de la procédure, vieille de huit ans, mais aussi les “très nombreux recours” formés qui l’ont retardée.

Le ministère public a aussi insisté sur l’importance des peines encourues, dix ans d’emprisonnement, une forte amende mais aussi une peine complémentaire d’inéligibilité qui peut atteindre jusqu’à dix ans.

Soit une menace majeure pour Marine Le Pen, qui s’est présentée lundi comme la “candidate naturelle” de son camp pour la présidentielle 2027.

L’enquête a débuté en mars 2015, après un signalement du Parlement européen. Les investigations ont ensuite été confiées fin 2016 à deux juges d’instruction financiers parisiens.

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“Système centralisé”

Après plusieurs refus de se présenter devant les juges, Marine Le Pen a été mise en examen en juin 2017 pour “abus de confiance” et “complicité”, des poursuites requalifiées plus tard en “détournement de fonds publics”.

Dans ses 197 pages de réquisitions, le parquet de Paris évoque “un véritable système mis en place pour faire supporter, par le Parlement européen, une partie des charges de fonctionnement du FN via la prise en charge des salaires d’un nombre croissant de ses employés”.

Le ministère public avance un mobile: le parti était alors “en grande difficulté financière”.

L’ex-trésorier avait écrit cette lettre à Marine Le Pen en 2014: “Nous ne nous en sortirons que si nous faisons des économies importantes grâce au Parlement européen (…)”.

Pour la législature 2014-2019, au coeur du dossier, le parquet affirme que Marine Le Pen a “imposé aux eurodéputés FN nouvellement élus qu’ils mettent à sa disposition une partie de leur enveloppe budgétaire”, 21.000 euros mensuels, “pour la rémunération de collaborateurs afin de soulager les finances du FN.”

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Le Parlement européen, partie civile, avait évalué en 2018 son préjudice à 6,8 millions d’euros pour les années 2009 à 2017.

Il “partage totalement” la “position du procureur”, a réagi auprès de l’AFP l’un de ses avocats, Me Patrick Maisonneuve.

Le Parlement européen a entamé des procédures de recouvrement des sommes incriminées. En juillet, Marine Le Pen a fini de rembourser 339.000 euros, tout en contestant l’analyse.

Dans un dossier distinct révélé par Mediapart en 2022, l’Office européen de lutte antifraude (Olaf) a par ailleurs accusé le FN d’utilisation indue de frais de mandats, notamment par Mme Le Pen. Le Parlement européen avait annoncé son intention de recouvrer les 600.000 euros en cause.

gd-mk-jpa-clw-pab-gbh/abb/it

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